Invictus est un petit peu un biopic sur Mandela en effet, mais le film traite plus de l'aventure de l'équipe de rugby sud-africaine cette année-là que de Mandela lui-même. Pour ce qui est du film en lui-même, il n'est pas trop mal même s'il ne fait pas partie des meilleurs d'Eastwood. Pour moi le dernier grand Eastwood est Million dollar Baby sans aucun doute.
Cinema : critiques, coups de coeurs, coups de gueules
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The Woman in Black
S'il est un film qui pouvait intriguer, c'est bien celui-là. D'abord, parce qu'il est produit par la mythique Hammer, qui comme le phénix renait de ses cendres après sa disparition des toiles en 1979. Ensuite, parce que le rôle principal est porté par Daniel Radcliffe, dont on se demande si la reconversion post Harry Potter ne va pas être délicate…
Le pitch, classique, nous invite dans une maison hantée : Arthur Kipps, notaire, est envoyé dans le fin fond d'une cambrousse pour examiner les papiers d'une défunte et accessoirement tenter de refourguer une maison invendable. Il va vite comprendre pourquoi…
Je ne vais pas faire durer le suspense, ce film est excellent, et je vais retourner le voir au plus vite.
Daniel Radcliffe, en jeune père qui ne sourit jamais, y est plus que convaincant et, si l'on en doutait encore, prouve qu'il est un très très bon acteur. Sa jeunesse donne à son rôle une épaisseur supplémentaire à son personnage, et ce flirt entre jeunesse et mort rajoute une dimension gothique indéniable à l'ensemble. Et en ce terme, on peut dire que The Woman in Black met la dose.
Tout d'abord par sa photo, ses décors et ses accessoires : il n'y manque absolument rien, depuis le coffre à jouets le plus effrayant du monde aux bougies, en passant par le cimetière en ruine et le marais immonde façon Chien des Baskerville. La maison en elle-même et sa location donnent lieu à des images tout simplement sublimes, dans le sens gothique* du terme. On y retrouve aussi l'époque victorienne, fort ingrédient de ce genre, ou encore une mélancolie absolument saisissante qui vous tient du début à la fin – et même après.
Les couleurs désaturées contribuent à ce rendu et sont superbement expressionnistes, et le village, pire encore que Sleepy Hollow, est misérable et funeste à souhait.Malgré l'interdiction aux moins de douze ans, vous ne verrez pas une seule scène de sexe et à peine quelques gouttes de sang : dès la toute première scène où l'on se sent plonger, le film mise absolument tout sur son ambiance et son propos. Rien ne nous sera épargné, notamment dans la dernière ligne droite où Kipps se voit obligé de faire des choses horribles (et toujours délicieusement gothiques) qui font vraiment frémir.
Quant à la mise en scène, classique mais ô combien efficace, elle ménage de belles frayeurs et nombre de sursauts. Le travail sur le son est particulièrement habile, avec des effets qui “habitent” la maison, tantôt discrets et insidieux, tantôt assourdissants et opressants.
On remarquera aussi l'influence des films d'épouvante japonais, notamment ceux de Hideo Nakata (The Ring, The Grudge) dans le traitement, hélas je ne peux vous en dire plus sous peine de vous spoiler.Au final, The Woman in Black laisse une très forte impression, puis des questionnements. Le fantôme est un fait, mais la personnalité du protagoniste en est une autre. Ainsi, le comportement de ce jeune père se révèle passionnant à analyser avec en toile de fond un drame humain et un rapport à la mort empli de paradoxes. Le dénouement inattendu et les images finales provoquent jusqu'à la fin la réflexion : et si le vrai problème était moins la dame en noir que la psychologie torturée des vivants ?
Un must gothique à voir absolument si vous n'avez pas peur… d'avoir peur. 😃 😃
*Je mets une astérisque car il y a une distinction à faire avec l'usage courant entre “beau” (ou “magnifique”) et “sublime”. Par exemple, on dira qu'un champ de fleurs en été est “beau”, mais un cimetière de nuit sous un orage sera, lui, qualifié de “sublime”.
L'affiche vintage “hammerisée”, j'adore 😃Je l'ai peut-être pas encore vu mais je l'ai lu!!! 😉 Avant d'être un film d'horreur, The woman in black est un conte fantastique écrit par Susan Hill et quand tu décrit, Akiko12, le film, je me retrouve dans se que j'ai lu avec une petite nuance en se qui concerne l'histoire du film (je ne vais cependant pas trop vous en dire 😉) l'histoire vous tien en haleine de la première à la dernière ligne… C'est morbide à souhait et certaines révélations sont édifiante… Bref, il faut que vous alliez le voir de toute urgence!!!!!! (moi aussi d'ailleur…) 🙄
Superbe critique de The Woman in Black Akiko_12 tu m'as donné bigrement envie d'aller le voir! 😁
Et j'ADORE les films qui font peur: des oeuvres comme “Psychose” d'Alfred Hitchcock, “Alien” de Ridley Scott, “The Thing” de John Carpenter ou encore “La Mouche” de David Cronenberg font partie de mes films cultes.
Ce qui est marrant, c'est que quand j'étais enfant, je haïssais les films d'horreur et d'épouvante ainsi que les films policiers trop flippants. ^^
Et puis la Hammer c'est en effet un studio de cinéma légendaire: c'est dans ce studio que furent tournés des classiques du cinéma fantastique et d'épouvante comme les “Dracula” ou Christopher Lee interprétait le rôle titre.
Superbe critique de The Woman in Black Akiko_12 tu m'as donné bigrement envie d'aller le voir! 😁Et j'ADORE les films qui font peur: des oeuvres comme “Psychose” d'Alfred Hitchcock, “Alien” de Ridley Scott, “The Thing” de John Carpenter ou encore “La Mouche” de David Cronenberg font partie de mes films cultes.
Ce qui est marrant, c'est que quand j'étais enfant, je haïssais les films d'horreur et d'épouvante ainsi que les films policiers trop flippants. ^^
Et puis la Hammer c'est en effet un studio de cinéma légendaire: c'est dans ce studio que furent tournés des classiques du cinéma fantastique et d'épouvante comme les “Dracula” ou Christopher Lee interprétait le rôle titre.
Et surtout Peter Cushing ,bien meilleur acteur que LEE l'époque,il ne faut pas oublier que ce dernier jouait surtout les seconds rôles,même dans le premier DRACULA c'est Cushing la vedette !
Mais si les versions Lee de la MOMIE et du monstre de Frankenstein n'ont pas trop marqué les esprits,sa version de Dracula est resté bien plus que celle de BELA LUGOSI
Par contre Cushing restera une Dr Frankenstein complétement dément ,vu qu'il le jouera plusieurs fois,alors qu'il est exécuté dans le tout premier film ,de suite en suite il sera de plus en plus psychopathe
La Hammer reproduit des films depuis quelques années et dans l'indifférence général !
je pensais la firme morte depuis belle lurette,sur la fin ils ne produisaient plus que pour la TV
Je l'ai peut-être pas encore vu mais je l'ai lu!!! 😉 Avant d'être un film d'horreur, The woman in black est un conte fantastique écrit par Susan Hill et quand tu décrit, Akiko12, le film, je me retrouve dans se que j'ai lu avec une petite nuance en se qui concerne l'histoire du film (je ne vais cependant pas trop vous en dire 😉)
Le film donne justement envie de lire le livre pour le prolonger, voir si l'on retrouve la même ambiance et approfondir le personnage de Kipps… Peut-être que je me vais me laisser tenter 😉 !Superbe critique de The Woman in Black Akiko_12 tu m'as donné bigrement envie d'aller le voir! 😁
(…)
Et puis la Hammer c'est en effet un studio de cinéma légendaire: c'est dans ce studio que furent tournés des classiques du cinéma fantastique et d'épouvante comme les “Dracula” ou Christopher Lee interprétait le rôle titre.
Merci 😉 !
N'oublions pas que les films de la Hammer ont inspiré pas mal de réalisateurs et en première ligne Tim Burton, donc forcément quand on aime ce dernier on ne peut que s'intéresser, au moins pour l'aspect “historique”, à ce studio.N'oubliez pas, Xanatos et Missmsrouge, de venir raconter vos impressions si vous allez le voir ! 😁
La Hammer reproduit des films depuis quelques années et dans l'indifférence général !
La société est impliquée dans la production pour le cinéma depuis seulement 2010 et pour des films restés très discrets. C'est pourquoi The Woman in Black, qui était très attendu, marque à ce jour son grand retour.La société est impliquée dans la production pour le cinéma depuis seulement 2010 et pour des films restés très discrets. C'est pourquoi The Woman in Black, qui était très attendu, marque à ce jour son grand retour.James Watkins est surtout connu pour son film EDEN LAKE,certainement le meilleur survival horreur de ces dernières années ,car les meurtriers sont crédibles,ce n'est pas un type déguisé qui zigouille tout le monde,un film qui marque et qui donne a réfléchir ,oui je sais que souvent un genre bien creux,mais pas la,comme quoi aucun genre n'est mineur au cinema !
la HAmmer a eu pas mal de passage en vide d'aprés WIKi,depuis les années 80
Je ne sais pas si c'est une question d'aimer ou non. Personnellement je n'aime pas vraiment les films de guerre (et pourtant j'ai vu les plus connus du genre) mais je conçois tout à fait que certains apprécient et je ne trouve pas ce genre inférieur aux autres. Il en faut pour tous les goûts, tout simplement.
Je ne sais pas si c'est une question d'aimer ou non. Personnellement je n'aime pas vraiment les films de guerre (et pourtant j'ai vu les plus connus du genre) mais je conçois tout à fait que certains apprécient et je ne trouve pas ce genre inférieur aux autres. Il en faut pour tous les goûts, tout simplement.j'ai oublié de préciser par “pas aimer”,je voulais plutôt dire NE REGARDE JAMAIS !
il y certains films de guerre comme L'ange rouge de Yasuzō Masumura ou Johnny s'en va t'en guerre de Dalton Trumbo,qui sont des classiques !
Dans l'ange rouge, des soldats japonais perdent toute humanité car ils savent qu'ils vont mourir!
Dans Johnny on est dans la fable,ou un soldat américain pendant la première guerre se retrouve blessé,sans jambes,sans bras , aveugle,sourd et muet (jamais on ne voit son corps mutilé,tout est suggéré )
Tout cela avec une bonne dose d'humour noir !
Je viens de voir La Dame de Fer, jouée par Meryl Streep.
Décidément, après J. Edgar, joué par Leonardo di Caprio, on va dire que je fais dans le politiquement incorrect, moi ; que voulez-vous que j'y fasse ? si dans 5 ans George Clooney tient le rôle du Président F. Hollande dans un biopic, je veux bien y aller, hein ! ça sera dur, mais… 😛
Meryl Streep est bluffante dans ce film, quel mimétisme, quelle ressemblance (et je me souviens de la vraie Margaret Thatcher)!
Elle a dominé 11 ans le Royaume-Uni, de 1979 à 1990, et si l'on se place “Par delà le Bien et le Mal” comme disait Nietzsche, une chose interdit de la considérer comme une catastrophe politique, c'est qu'elle a rendu la puissance économique, le niveau de vie européen et la création d'emplois à son pays. Ne me dites pas que c'est faux, j'ai visité toute la Grande-Bretagne en 1977 comme étudiant, et y suis retourné plusieurs fois depuis. Elle l'a fait de manière impitoyable et hyper-droitière, en brisant les grèves, en privatisant à tout-va, et en refusant durement toute concession, ce qui n'a rien de sympathique et n'est pas douteux non plus. Ajoutons que dans son privé elle était insupportable d'égocentrisme. Le film a le mérite d'être tout à fait franc et honnête là-dessus, il ne cache rien.
Toutefois la réalisatrice (en tant que femme ?) paraît autant intéressée par le fait que cette fille de pauvre épicier se soit élevée à la force du poignet et de l'intelligence (reçue à Oxford) dans un monde politique exclusivement masculin à l'époque. Les flashes-back reconstruisent sa vie à partir de sa semi-déchéance à 80 ans et de ses hallucinations de vieillarde, et l'émotion apparaît forcément (ce que certains considéreront comme un “piège”, mais quoi, même les gens de droite sont des êtres humains). Il ne faut pas oublier non plus qu'une de ses actions remarquables fut la reconquête des Malouines, contre “un gang de fascistes” comme elle l'a dit.
Enfin, le plus frappant est le travail formidable de Meryl Streep, et aussi l'originalité de la “présence” de Mister Thatcher ! 😂Je viens de voir La Dame de Fer, jouée par Meryl Streep.
Décidément, après J. Edgar, joué par Leonardo di Caprio, on va dire que je fais dans le politiquement incorrect, moi ; que voulez-vous que j'y fasse ? si dans 5 ans George Clooney tient le rôle du Président F. Hollande dans un biopic, je veux bien y aller, hein ! ça sera dur, mais… 😛
Meryl Streep est bluffante dans ce film, quel mimétisme, quelle ressemblance (et je me souviens de la vraie Margaret Thatcher)!
Elle a dominé 11 ans le Royaume-Uni, de 1979 à 1990, et si l'on se place “Par delà le Bien et le Mal” comme disait Nietzsche, une chose interdit de la considérer comme une catastrophe politique, c'est qu'elle a rendu la puissance économique, le niveau de vie européen et la création d'emplois à son pays. Ne me dites pas que c'est faux, j'ai visité toute la Grande-Bretagne en 1977 comme étudiant, et y suis retourné plusieurs fois depuis. Elle l'a fait de manière impitoyable et hyper-droitière, en brisant les grèves, en privatisant à tout-va, et en refusant durement toute concession, ce qui n'a rien de sympathique et n'est pas douteux non plus. Ajoutons que dans son privé elle était insupportable d'égocentrisme. Le film a le mérite d'être tout à fait franc et honnête là-dessus, il ne cache rien.
Toutefois la réalisatrice (en tant que femme ?) paraît autant intéressée par le fait que cette fille de pauvre épicier se soit élevée à la force du poignet et de l'intelligence (reçue à Oxford) dans un monde politique exclusivement masculin à l'époque. Les flashes-back reconstruisent sa vie à partir de sa semi-déchéance à 80 ans et de ses hallucinations de vieillarde, et l'émotion apparaît forcément (ce que certains considéreront comme un “piège”, mais quoi, même les gens de droite sont des êtres humains). Il ne faut pas oublier non plus qu'une de ses actions remarquables fut la reconquête des Malouines, contre “un gang de fascistes” comme elle l'a dit.
Enfin, le plus frappant est le travail formidable de Meryl Streep, et aussi l'originalité de la “présence” de Mister Thatcher ! 😂Elle a rendu a la puissance économique en courbant l'échine devant les usa,et en aidant les banques a s'installer en leur faisant des cadeaux fiscaux,par contre les grévistes anglais pouvaient crever de faim !
ce n'est pas parce que c'est plus moderne par endroit qu'il y a moins de pauvres,juste que les entreprises installés ont rénové,un cache misère !
les pauvres ont surement été caché ou personne ne va!
Il parait que la seule fois qu'on l'a vu pleurer c'est quand elle a été viré de 10 downing street 😂
Et bonne mère par dessus le marché,en envoyant son fils dans la guerre Des malouines
il y a de forte doute sur le coté humain de cette personne !
Elle et Reagan une belle brochette,leurs “œuvres” continuent pourtant encore de nos jours!
C'est a cause de la politique de cette femme qu' Alan Moore a écrit V For vendetta et que nombreux films anglais ,notamment ceux de Ken Loach ,existent !
Tout ce que je dis, c'est que c'est un bon film, et tu devrais aller le voir si le sujet t'intéresse, tu y apprendrais des choses différentes des “il paraît que…”Je donnais juste un avis sur Thatcher et sur les traces qu'elle a laissé et je suis sur qu'un anglais qui a vécu cette période en aurait bien plus a dire,même Meryl Streep a avoué ne pas l'aimer du tout !
Je regarderais le film quand ca passera sur CANAL
Au faite je ne crois bien que j'ai l'a vu pleurer quand elle a été viré sur une courte vidéo
Grâce à la fête du printemps au cinéma, je suis allé voir deux films, avec deux états d'esprit différents.
John Carter et Cloclo!
J'étais parti confiant pour John Carter et sceptique pour Cloclo, d'autant que je ne suis pas fan des biopics, comme je l'ai déjà dit, mais bon…j'ai voulu faire dans l'originalité et aller voir ce que généralement j'évite.Pour John Carter, j'ai été déçu. Beaucoup de scènes conventionnelles, des acteurs qui tiennent plus du mannequinat qu'autre chose, et des situations assez cliché.
Je veux bien qu'on (les acteurs) me martèle en tête dans les promo que sans John Carter il n'y aurait pas eu de Star Wars, Avatar et Cie, mais au final, il faut croire qu'ils sont en retard de trente ans, les gars, alors.
Pas que le film est mauvais, loin de là, mais malgré quelques scènes très bien fichues et impressionnantes (il faut voir John Carter faire face à une armée de martiens enragés!! Sauvage!), j'ai jamais été sur le c*l, bouche bée, sans voix, etc…
Le pire, la romance entre John Carter et…la femme de Mars (histoire de ne pas trop spoiler!^^)! Clicheton sur clicheton…sans une once d'originalité…à un moment, je me suis cru devant Prince of Persia (le film!)…
Le méchant du camp adverse (les rouges) est d'une fadeur incroyable, quasi inexistant!
Autrement, il y a de bons moments, quand même.
Il y a un charmant clin d'oeil à Dune, assez bien vu!
Le caractère absolument misanthrope et rebelle de John Carter fait plaisir à voir, car il fait de lui un héros qu'il faudra convaincre avec plus que des larmes et des lamentations! Jouissif!
Les scènes de batailles rangées sont assez rapides, sans vouloir jouer dans le sensationnel, en allant juste à l'essentiel.
L'apparition à l'écran de deux acteurs majeurs de la série Rome, Ciaràn Hinds (César) et James Purefoy (Marc-Antoine), ainsi que de Nicholas Woodeson (Posca, l'esclave confident de César). Bien sûr, c'est le fan de Rome qui parle, là!En résumé, à mon avis, c'est un très bon film, pour peu qu'on n'en attende pas une révolution, puisque certains l'annoncaient comme le nouveau Star Wars…
Cloclo!
A la base, je ne suis pas fan de Claude François, même si je connais par coeur beaucoup de ses chansons, rapport à une mère, la mienne en l'occurence, qui l'écoutait, et l'écoute toujours, en boucle lorsque j'étais un enfant!
Par curiosité, et parce que j'ai bien aimé la bande-annonce, je suis allé le voir, et j'en suis ressorti impressionné!
D'abord, la bande-son, d'Alexandre Desplat, en-dehors des chansons de Cloclo évidemment, est très agréable!
Ce n'est pas un secret si je dis que l'histoire s'intéresse à Claude François de sa naissance à sa mort, donc on peut éviter de sortir un résumé!
Le film insiste beaucoup sur le côté égocentrique, obsédé du contrôle, perfectionniste, du chanteur, une fois qu'il atteint le succès, sans jamais le glorifier ou l'avilir.
On le voit, par exemple, plaquer France Gall le jour même où elle remporte l'Eurovision, jaloux de son succès. Ou encore enfermer sa première femme à double-tour dans leur appartement, chaque fois qu'il quitte le domicile, malade de jalousie!
La famille de Claude François est mise en avant, avec sa mère accro au casino, et son père qui l'a renié jusqu'à sa mort, parce que son fils est devenu un "saltimbanque".
Jérémie Rénier (Claude François) et Benoît Magimel (Paul Lederman) sont impressionnants, tellement la ressemblance est frappante! Et que dire de cet acteur qui incarne le jeune Johnny Halliday, un véritable sosie!
Jérémie Rénier est un vrai performer, totalement dans le personnage de cloclo, jusque dans sa façon de danser! Bluffant!Techniquement, le film est bien fichu, avec notamment quelques scènes en plan-séquence qui valent le coup d'oeil!
Je pense en particulier à cette scène, tournée en un seul plan, où Claude François sort de son appartement, se rend à sa voiture, entouré de dizaines de groupies, et se rend jusqu'à sa maison d'édition, là encore attendu par des dizaines de fans!
Le tout en un plan-séquence étonnant!Non seulement on assiste dans ce film à l'histoire de cloclo, mais aussi à l'histoire de la chanson populaire française des années 60 aux années 70, à l'influence américaine, et à tous les courants de mode par lesquels les grandes vedettes sont passées, le tout sous l'ombre de l'Olympia!
Le film dure environ deux heures et demie, et le non-fan de cloclo que je suis ne s'est pas endormi, ni n'a trouvé le temps long, au contraire! Une excellente surprise! Non! Un excellent film! A voir!
"With the first link, the chain is forged. The first speech censured, the first thought forbidden, the first freedom denied, chains us all irrevocably." -Jean-Luc Picard
Star Trek - The Next Generation / The DrumheadJe dois avouer qu'aller spécialement voir Cloclo serait au-dessus de mes forces, mais tu en as si bien montré les qualités, Feanor, que je le regarderai sûrement le jour où il passera sur une de mes chaînes TV !
Je me suis passé avec grand plaisir le DVD Les Aventures d'Adèle Blanc-Sec.
Bon, d'un autre côté on n'est certes plus au temps où Luc Besson, je m'en souviens, révolutionnait le cinéma français des années fin 80 / début 90, lequel s'engluait dans les films pseudo-"profonds" sans scénario et ch… comme la pluie, ou bien les éternelles histoires de cocufiages "intimistes" (soyons juste, il y avait aussi l'immonde comique troupier genre Les Charlots et le Gendarme de St-Tropez). J'ai l'air dur, mais c'était quand même à peu près ça.
Ce film-ci n'apporte rien de novateur, mais c'est justement parce que la tendance bessonienne s'est imposée largement : un cinéma-art du move, à fort potentiel de spectacle, réhabilitant la figure épique et populaire du Héros / de l'Héroïne (jusqu'aux limites de la vraisemblance, mais vraisemblable quand même), et fuyant toute "leçon" ou toute hennissante vulgarité à asséner à un public qu'on prenait pour un tas de demeurés avant.
On sent bien qu'en 2010, avec Adèle, ce n'est plus le Besson du "Grand Bleu", de "Léon", de "Nikita", même si Adèle a un côté "Jeanne d'Arc" (la statue de celle-ci est en vedette dans deux séquences).
Louise Bourgoin est excellente dans le rôle. On apprécie la frappante révélation de la présence de sa soeur dans son appartement ! et les trognes et la bêtise de plusieurs personnages secondaires, les décors de Paris 1900, les costumes, les intérieurs magnifiquement soignés, le rythme trépidant. Surtout, on est confondu devant la qualité des effets spéciaux (le ptérodactyle, les momies !).
Pourtant Besson doit énormément aux BD de Tardi qu'il se contente d'adapter à sa sauce, et donc il est clair qu'il n'a plus grand-chose à dire par lui-même – ni à prouver de toute façon, car c'est déjà fait.Reste un film très, très plaisant, et à voir à tout âge !!
Je dois avouer qu'aller spécialement voir Cloclo serait au-dessus de mes forces, mais tu en as si bien montré les qualités, Feanor, que je le regarderai sûrement le jour où il passera sur une de mes chaînes TV !Je me suis passé avec grand plaisir le DVD Les Aventures d'Adèle Blanc-Sec.
Bon, d'un autre côté on n'est certes plus au temps où Luc Besson, je m'en souviens, révolutionnait le cinéma français des années fin 80 / début 90, lequel s'engluait dans les films pseudo-“profonds” sans scénario et ch… comme la pluie, ou bien les éternelles histoires de cocufiages “intimistes” (soyons juste, il y avait aussi l'immonde comique troupier genre Les Charlots et le Gendarme de St-Tropez). J'ai l'air dur, mais c'était quand même à peu près ça.
Ce film-ci n'apporte rien de novateur, mais c'est justement parce que la tendance bessonienne s'est imposée largement : un cinéma-art du move, à fort potentiel de spectacle, réhabilitant la figure épique et populaire du Héros / de l'Héroïne (jusqu'aux limites de la vraisemblance, mais vraisemblable quand même), et fuyant toute “leçon” ou toute hennissante vulgarité à asséner à un public qu'on prenait pour un tas de demeurés avant.
On sent bien qu'en 2010, avec Adèle, ce n'est plus le Besson du “Grand Bleu”, de “Léon”, de “Nikita”, même si Adèle a un côté “Jeanne d'Arc” (la statue de celle-ci est en vedette dans deux séquences).
Louise Bourgoin est excellente dans le rôle. On apprécie la frappante révélation de la présence de sa soeur dans son appartement ! et les trognes et la bêtise de plusieurs personnages secondaires, les décors de Paris 1900, les costumes, les intérieurs magnifiquement soignés, le rythme trépidant. Surtout, on est confondu devant la qualité des effets spéciaux (le ptérodactyle, les momies !).
Pourtant Besson doit énormément aux BD de Tardi qu'il se contente d'adapter à sa sauce, et donc il est clair qu'il n'a plus grand-chose à dire par lui-même – ni à prouver de toute façon, car c'est déjà fait.Reste un film très, très plaisant, et à voir à tout âge !!
Sans Louise Bourgoin,le film n'aurait aucun intéret,elle porte seule tout le film,les autres acteurs cabotinent pas mal ,ca parle beaucoup,et souvent pour rien dire d’intéressant !
Quand on revoit Nikita on se rend compte qu'il n'aurait pas fallu grande chose pour que ce soit raté,le film fonctionne car les personnages parlent un minimum,tout le film est stylisé ce qui le rend un peu irréel,et font passer les quelques incohérence,la encore c'est l'actrice principale qui porte tout le film
Mais un film comme le 5iéme élément,c'est le grand n'importe quoi scénaristique et autres
Mais Jhudson, tu ne fais que confirmer ce que j'ai dit : le film bessonnien n'est nullement là pour asséner un "message" à un public supposé non apte à comprendre le monde, il se contente d'offrir un art spectaculaire et populaire. Et, je l'ajoute, de réhabiliter le Héros.
Bien sûr que je suis d'accord avec toi et avec Sotelo pour dire que "Le 5ème Elément" est une grosse bouse pour des adultes, de même que "Les Minimoys". Mais les cibles de ces films sont-elles vraiment les adultes ?
Pas d'accord en revanche sur les "grands" Besson antérieurs, dont "Nikita" : j'ai beaucoup apprécié Tchéky Karyo et Jean-Luc Anglade, en plus évidemment d'Anne Parillaud, et surtout je me souviens de la claque qu'on prenait à l'époque en découvrant le film !
Puis, quand des films ne te plaisent pas, cela ne prouve peut-être pas qu'ils soient ratés…
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