Ai tenté hier le visionnage du Sherlock Holmes de Guy Ritchie, mais n'ai pas tenu plus d'un quart d'heure.
Pourtant Jude Law est vraiment bien en Watson, mais je ne supportais pas Robert Downey Jr en Sherlock Holmes. C'est bien marrant de s'amuser à surprendre le public, mais faut pas non plus pousser mémé dans les orties. Et le film me paraissait très artificiel, très "fabriqué".
Cinema : critiques, coups de coeurs, coups de gueules
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alors je sors tout juste du cinéma, j'y ai vu Django Unchained. 😂
un très bon cru que ce Tarantino ! 😉
un très bon casting, il faut s'amuser à reconnaitre certains des acteurs car ce n'est pas évident.
Certains se sont fait plaisir à jouer. Je savais Di Caprio très bon acteur, il ne m'a pas déçu!
et l'alchimie a bien pris, je suis même a me demander si je ne voudrais pas le revoir pour chercher ces “petits détails du début” qui nous donnent une autre vision quand on revoit certains films ou essayer de trouver d'autres références.Alors oui il est long, presque 3h, mais ca passe assez bien et si la violence de ses précédents films ne vous rebute pas, allez-y, mais il a mis un cran au dessus cette fois, certaines scènes seront là pour vous mettre mal à l'aise, juste pour vous faire détester certains personnages.
Vous y trouverez tout ce qui peut faire plaisir dans un Tarantino. les discussions, des personnages construits, des sacrés retournements de situation même si certains se voient à des kilomètres (mais on les attend encore plus, “quand est ce que ca va partir en fusillade ?”) et surtout, fait rare, une salle qui rigole 😁 oh joie, bonheur que de voir un tel film en salle!je m’arrête là, sinon je vais commencer à spoiler. je pense que je vais pouvoir en parler avec les pingouins lors de notre prochain resto. 😁
Penelope de Mark Palansky Avec Christina Ricci, James McAvoy et Catherine O'Hara, entre autre.
Il était une fois, dans un monde ressemblant au nôtre, mais ne l'étant pas vraiment, une famille qui avait été maudite par une sorcière, histoire d'aristo et de bonne, tout ça, qui voyait leur premières filles née affublé de trait porcin. Pendant longtemps, tant de menstru que t'en comptes plus, aucune fille ne naissa dans la famille, alors on oublia. Mais un beau jour naquit Pénélope, et la malédiction s'avéra fondée. Pour défaire la malédiction, Pénélope devra être aimé par l'un de ses semblable (un noble quoi), et la commence la quête du gendre idéal qui voudra bien épouser Pénélope.
C'est un film sur l'acceptation de soi-même, sur, le vrai amour aime malgré tout, blablabla. J'ai trouvé ce film génial ! 😁 Christina Ricci est tellement mignonne avec son nez de cochon. 😍 Et James McAvoy est… *soupire* En gros, le casting est génial ! Catherine O'Hara !! La maman Dans Maman J'ai Raté L'Avion !! Cette femme est hystérique ! Elle me fait toujours mourir de rire ! 😂 Et aussi Peter Dinklage, Tayron Lanister.
La première partie est un vrai plaisir à voir, entre humour et amour, la seconde est un peu moins bien faite. Moins inspirée. Bien sur, tout fini bien. 😁
Après avoir vu ce film, je me suis rendue compte à quel point les comédies romantiques sont dangereuse. À force dans voir, on fini par y croire. Croire que ça arrive, que quelqu'un nous aime malgré nos défaut, un gars charmant qui nous dira des mots doux. Bref, on subit un formatage, et donc, quand l'on rencontre quelqu'un qui nous plaît, c'est avec toutes ces idées pré-conçue qu'on entre en relation avec lui (ou elle, ça s'entend). Mais combiens de femmes rencontrent un gars qui les aimeras alors qu'elles ont un défaut physique qui à l'équivalant d'un nez de cochon ? Peu, voir nul. La vie c'est du caca, l'Amour ça n'existe pas… Et si j'ai des enfants (ce dont je doute), jamais je ne leurs permettrai de voir de comédies romantiques. Jamais ! Et pas de contes non plus ! Rien. Ils sauront juste qu'une femme sur cinq subit des violences de la part de son compagnon. Ça, ça donne à réfléchir !Ouais, ce film m'a déprimée. Mais il est bien. 😁
C'est Bryan Singer lui-même qui le dit, Omar Sy fait partie du casting du prochain X-Men, Days of Future Past !
"With the first link, the chain is forged. The first speech censured, the first thought forbidden, the first freedom denied, chains us all irrevocably." -Jean-Luc Picard
Star Trek - The Next Generation / The DrumheadC'est Bryan Singer lui-même qui le dit, Omar Sy fait partie du casting du prochain X-Men, Days of Future Past !Quelqu'un me l'a dit, mais je croyais que c'était une blague ! 😂 alors c'est vrai ! Il doit être tout fou.
Penelope de Mark Palansky
Mais combien de femmes rencontrent un gars qui les aimeras alors qu'elles ont un défaut physique qui à l'équivalant d'un nez de cochon ? Peu, voir nul. La vie c'est du caca, l'Amour ça n'existe pas… Et si j'ai des enfants (ce dont je doute), jamais je ne leurs permettrai de voir de comédies romantiques. Jamais ! Et pas de contes non plus ! Rien. Ils sauront juste qu'une femme sur cinq subit des violences de la part de son compagnon. Ça, ça donne à réfléchir !Ouais, ce film m'a déprimée. Mais il est bien. 😁
Il doit être curieux, ce film, quoique plutôt “conformiste” comme tu le laisses entendre, Félicitée.
Ton commentaire un peu paradoxal (puisque tu as aimé le film) retient mon attention, car je peux comprendre. Je comprends assez aisément, même. Autrefois, les femmes ne se posaient pas ces questions, et prenaient – par contrainte sociale qui était loin de relever seulement de la gent masculine – le bonhomme qu'on leur imposait ou qui s'imposait.
De nos jours, les choses ont changé (enfin, en Occident et au Japon presque seulement) : l'Hamour est roi. Donc la séduction ! du coup à mon avis, une fille mal équipée de ce côté-là n'a que deux issues : ou bien elle s'impose au mec au lieu de l'attendre en vain, elle le “viole” en quelque sorte, ce qui lui permet enfin de choisir elle-même ; ou bien elle se tourne vers les femmes, qui n'ont pas les critères superficiels des hommes en matière de séduction.
Enfin bon, je ne t'impose rien Félicitée ! mais si j'étais femme, je n'attendrais pas les hommes, dans tous les sens de l'expression… 😂Mais qu'est donc Spring Breakers ? Alors que je m'attendais (au vu du titre, du sujet et des acteurs) à une grosse production à l'américaine destinée à mettre en valeur les formes des starlettes Vanessa Hudgens et Selena Gomez entre autre, il semble que ce film soit…différent. En effet, les deux premières critiques à lui avoir attribué la note maximal sont Les Cahiers du Cinéma et Le Monde. Quel est donc cet ovni ? Réponse demain (enfin pas encore pour moi). La bande annonce est déjà assez sombre.
PS : bon il faut avouer que les formes de Selena Gomez ne sont pas mal non plus 😉
Il doit être curieux, ce film, quoique plutôt “conformiste” comme tu le laisses entendre, Félicitée.
Ton commentaire un peu paradoxal (puisque tu as aimé le film) retient mon attention, car je peux comprendre. Je comprends assez aisément, même. Autrefois, les femmes ne se posaient pas ces questions, et prenaient – par contrainte sociale qui était loin de relever seulement de la gent masculine – le bonhomme qu'on leur imposait ou qui s'imposait.
De nos jours, les choses ont changé (enfin, en Occident et au Japon presque seulement) : l'Hamour est roi. Donc la séduction ! du coup à mon avis, une fille mal équipée de ce côté-là n'a que deux issues :Là c'est moi qui ne te comprend pas très bien… 😉
Bon, tu dis;
Citationou bien elle s'impose au mec au lieu de l'attendre en vain, elle le “viole” en quelque sorte, ce qui lui permet enfin de choisir elle-même ;Elle viole le gars qu'elle s'impose en allant à lui au lieu de l'attendre comme une bonne fifille ? Tu veux dire qu'elle lui force la main, alors que c'est lui qui devait le faire ? Que d'une certaine manière elle le castre en prenant le pouvoir sur leur relation, alors que c'est lui, en bon maître mâle qui devait le faire ? Éclaire moi sur ce que tu voulais dire, parce que tu vois, je m'énerve toute seule. De plus, utiliser le mot viol pour ça n'est pas des plus bienvenu, quand on sait à quel point le viol est destructeur et qu'il laisse en lambeaux la victime.
Ensuite.
Citationou bien elle se tourne vers les femmes, qui n'ont pas les critères superficiels des hommes en matière de séduction.Alors je ne suis pas lesbienne, mais en tant que femme, je le prend super mal. Tu te rends compte que tu dis clairement que les lesbiennes le sont parce qu'aucun mec n'a bien voulu d'elles ?! Que frustrée qu'aucuns gars n'ai eu pitié de leurs pauvres cas, elles se sont retournées les unes vers les autres pour ce consolées de ne pas avoir elles aussi un bon maître-mâle comme toutes les autres choses-femelles normales ?!
Pour finir.
CitationEnfin bon, je ne t'impose rien Félicitée ! mais si j'étais femme, je n'attendrais pas les hommes, dans tous les sens de l'expression… 😂Ce que tu dis là me laisse penser que, finalement, tu n'as pas vraiment compris ce que je voulais dire ou que je me suis mal exprimée.
Comment dire… Je n'ai pas parlé d'attente de prince charmant ou autre, je parle de ce que l'on attend de sa relation avec l'autre, de l'expectation que l'on a de la relation amoureuse qui est faussée par les comédies romantiques. Et cela aussi chez la gente masculine. On croit que cela va être idyllique, mais la réalité est dur et froide. On pense aussi que la personne de qui l'on est amoureux-se nous aimera malgré nos défauts, alors que parfois, cette personne ne nous aime pas du tout. 😁Quant à moi, ne t'inquiète pas, je n'attend rien et cela de personne. 😁
À pars ça, j'ai vu Skyfall
Je ne vais pas vous faire le résumé, on le connaît tous. James Bond, un méchant, des femmes.
Je deplore que certaine ligne qui était prise depuis le premier avec Daniel Craig, ne soit pas reprise.
Le titre, de premier abord, fait penser à la fin du monde, où quelque chose dans ce goût là. Je pensais qu'on allait avoir des révélations sur certaines choses évoqué (si ma mémoire est bonne) dans Quantum of Solace. Mais il n'en est rien. Puis j'ai cru, au vu d'une certaine scène, que Skyfall était un machin énorme qui concernait toute l'intrigue du film, que quand je comprendrais, ça ferait BOUM dans ma tête ! Mais encore une fois, rien. Skyfall est le nom du domaine des Bond, le lieu qui a vu naître James Bond et p'is c'est tout. Je dois dire que ça m'a quand même laissé pantoise, mais ce n'est pas ça qui m'a gâché le film.
Le méchant était fort bien ! Jouer par Javier Bardem, qui, avec son physique assez impressionnant, faisait bien froid dans le dos. Et on voit avec ce vilain que le Joker de The Dark Knight aura marqué au fer rouge les méchants du monde du cinéma.
La scène où Silva est dans la prison; le lien avec TDK est évident. Est pris qui croyait prendre.
Le côté, “je me fout de tout” totalement psychopathe et puis la fin. Silva veut tuer M et ce tuer lui-même en même temps. C'est un personnage autodestructeur, borderline. On reconnaît la marque du Joker en lui, mais Bardem arrive quand même à ce l'approprier, à le faire sien.Ce Bond est marqué par une foultitude de clin d'œil aux anciens films. Des tas de références, des personnages qui réapparaissent. Q entre autre. D'abord, j'ai trouvé ça sympa, les deux précédant aussi avaient des clins d'oeil aux anciens Bond, mais soudainement, j'ai réalisé que ce n'était pas là de simple clins d'oeil. Ce film est un retour au source, Mandes a reconstruit ce qui avait été détruit par Casinos Royale. On est revenu à la case départ et ça ne me plaît pas.
J'avais commencé à l'entre-voir avec certaines phrases, sourire, blague que fait Craig tout au long du film. Je me suis dit que Mandes devait être fan de Sean Connery. Après, je ne suis pas sur, mais j'ai trouvé ce Bond très… 1/22/2 Conneryesque. Daniel Craig avait inauguré un Bond plus froid, dur, armoire à glasse. Dans ce film, il ce fait plus drôle, souriant, charmant.
Ce que je n'ai pas aimé aussi, même détesté, c'est le côté extrêmement mysogine du film. Je ne dis pas, tous les Bond le sont, mais j'avais trouvé que dans Casino Royale, ce côté la avait été plus ou moins abandonné (mais peut-être que je m'abuse). Le personnage de Vesper Lynd joué par Eva Green était excellent et pas du tout James Bond Girlesque (déjà, ce terme est mysogine). C'est en grande partie grâce à elle que j'avais réellement aimé Casino Royale.
Dans Skyfall, les femmes sont réduites à; danger pour autrui, donc faut qu'elle reste derrière un bureau comme secrétaire (!) Merde quand même ! Elle est la meilleure sniper qui soit et après avoir décider (mon cul) d'arrêter d'aller sur le terrain, parce qu'elle a failli tuer Bond, elle devient secrétaire !!?!!???!!!!! Ma ça va la tête !!!!! Elle est même pas chef de mission ?!? Elle ne pourrait pas commander de loin ??!!!!! Non. Elle devient secrétaire ! Normal, c'est une femme., pute et vieille qui amène des problèmes. Deux meurs, dont une sans l'ombre d'une émotion de Bond pour elle, ce qui m'a profondément choqué, et même qu'il lance une blague bien moche après sa mort, c'était horrible. Bref, film bien, bien myso, qui rétablie bien comme il faut le patriarcat bien moche.
Après, cinématographiquement parlant, la réalisation est pas mauvaise, mais ne transcende rien, le scénar est quand même assez faible, les acteurs sont bon, sans être éblouissant et la fin est pas génial génial. Un film assez moyens quoi, dans la ligne des anciens James Bond.Moi aussi j'ai vu Skyfall, à sa sortie blu-ray. Je dois préciser que je n'avais jamais réussi à voir un seul James Bond en entier auparavant. D'abord, parce que le côté Inspecteur Gadget je trouve ça nul (vous pouvez bondir 😂). Ensuite, parce que c'est un type qui en plus d'être toujours le meilleur se tape toutes les femmes comme si ça coulait de source qu'elles doivent toutes être à ses pieds, se faire consommer et jeter comme de la viande fraîche… C'est une image qui est loin de me faire rêver, et qui me donne beaucoup d'antipathie pour Bond et ses films (qui le mettent donc, en avant) en général.
Pourtant, malgré tous ces a priori, j'ai vraiment aimé Skyfall.D'abord, parce que les gadgets ont été relégués à un plan tertiaire, comme nous le fait justement remarquer le jeune geek sympathique (j'ai oublié son nom, mais je lui ai trouvé un air de Waver dans Fate/Zero <img src="style_emoticons//happy.gif” style=”vertical-align:middle” emoid=”^_^” border=”0″ alt=”happy.gif” />).
De la même façon, on ne se fade pas de “James Bond Girl” tout au long de l'histoire. Il y a des femmes, certes, mais là aussi c'est assez accessoire. Contrairement à toi Fée, j'ai bien aimé que la prostituée (?) se fasse descendre rapidement et ne nous parasite pas tout le scénario. La “méthode” du méchant pour faire tomber le verre m'a d'abord surprise et choquée, puis je l'ai trouvée franchement géniale : c'est à cette scène que l'on reconnait toute la “qualité” de ce vrai psychopathe.Outre ces clichés “James Bond” (les gadgets et les femmes) qui m'ont semblé habilement évités, venons-en à ce qui m'a vraiment accrochée dans Skyfall. En premier lieu, l'opening.
Cette team a réussi à nous pondre un superbe générique qui, pour moi, justifie à lui seul le visionnage du tout. La chanson d'Adele est magnifique, bien sûr, mais l'infographie l'est tout autant et les deux ensemble rendent un merveilleux résultat. Il y a des tas de trouvailles graphiques, notamment dans les transitions entre les tableaux, composition et décomposition d'image, qui m'ont mis des étoiles dans les yeux. Un générique qui à lui seul retrace absolument tout le film d'ailleurs, il fallait oser balancer ça d'entrée de jeu ! Avec un petit côté sombre et introspection en plus, enfin bref j'adore. 😃
Ensuite, les images du film sont elles aussi superbes. La photo est vraiment léchée et certains tableaux juste sublimes. Côté histoire, je me suis ennuyée à Macao, mais les images valaient le détour. Le must du must c'était Shangai avec les jeux de lumière et de reflets sur les immeubles en vitres. L'action était présente, mais tellement périphérique par rapport à tant de beauté ! Le tableau final, lors de toute la partie Skyfall, était enfin absolument saisissant. Quand on découvre Skyfall, noire bâtisse écrasée sous son ciel bas et perdue dans sa lande désolée, la splendeur gothique du décor donne un frisson. Du mobilier désuet fantomatique (les voiles blancs me donnent toujours cette impression) au carré de tombes, en passant par le passage secret, la chapelle et la tourbière, tout le décorum y est et les séquences sombres et impressionnantes. La plus belle et symbolique est sans doute celle du feu ; vraiment, on a l'impression de voir l'enfer sur terre.
Car finalement, même si je connais rien à James Bond et que j'ai pas spécialement envie de connaître d'ailleurs, j'ai aimé ce film pour son côté sombre et introspectif. La confrontation entre le méchant et Bond était très intéressante d'un point de vue psychologique, puisqu'ils sont très semblables et que l'un incarne ce que l'autre pourrait devenir. La “trahison” et la mort symbolique du pré-générique sont un terreau fertile au doute et l'occasion d'une remise en question. Jusqu'à son final, c'est un chemin remontant vers les sources du personnage que se propose d'explorer Mendes, comme si, pour vaincre ce spectre qu'incarne le méchant, Bond était obligé de revenir à l'essence de ce qu'il est, se remettre en accord avec son histoire pour aller de l'avant.
J'ai beaucoup aimé le rapport entre le méchant et M, le lien mère/fils qu'il avait cru créer avec elle. Les scènes dans la chapelle étaient très fortes, entre amour trahi, rage et vengeance, et incapacité totale et frustrante de pouvoir accomplir le geste fatal (d'où la volonté ultime, par désespoir, d'autodestruction). Finalement, si les fans de Bond semblaient désolés que M meure à la fin, de mon point de vue extérieur c'était vraiment la meilleure chose à faire : ainsi délivré du même sentiment de “mère de substitution” qu'il aurait pu développer avec elle, Bond ne tombera jamais dans les travers de son prédécesseur. En faisant table rase de tout son passé, il ressort libre et nouveau… Comme si tout le film, depuis la première balle en ouverture à la dernière séquence, n'avait été qu'un prétexte pour voir le perso explorer sa mort, sa rédemption et, finalement, sa propre renaissance. 😁
Ah, je pense en effet que j'ai mal compris ce que tu voulais dire, Félicitée.
En somme, tu voulais seulement dénoncer le "romantisme" des films (et de la littérature) ? je pensais que tu menais une critique plus radicale du système patriarcal. Et il arrive bel et bien que certaines "lesbiennes" se tournent vers les femmes parce qu'on leur avait fait croire depuis l'enfance qu'elles devaient à toute force aimer des hommes, et qu'elles n'y arrivent pas ; et un jour elles réalisent qu'il existe d'autres moyens de vivre l'amour. J'en connais ! et je suis bien loin de leur donner tort. D'autres évidemment sont lesbiennes "depuis toujours" selon leurs dires. Les hasards de la vie m'ont fait fréquenter nombre d'entre elles, d'où mes "compétences" là-dessus.
En tout cas, l'amour, ça se conquiert par des actes (sans viol, bien sûr) qu'on soit un homme ou une femme, dans un monde de libertés modernes, telle est ma conviction et le fond de ma pensée.Pour revenir au sujet, il n'est guère surprenant que le dernier "James Bond" ne manque pas d'affirmer sa misogynie, qui est une marque de fabrique de la saga. Elle est apparue en 1962, époque totalement "macho", et l'image des femmes y fut toujours la même : la Femme est superbe, "dangereuse" (mais seulement en apparence), retournée comme une crêpe par James, et finit victime des vilains ou larguée comme une canette vide au final.
Quant au romantisme, ou ce qu'on appelle ainsi, dans les films, il est si souvent artificiel, tu as bien raison Félicitée ! mais il doit y avoir quelques rares réussites, ce n'est pas moi qui peut les citer, étant peu cinéphile et encore moins de films d'amour !Edit : D'après Akiko, Sotelo, et Feanor, qui ont posté entretemps, ce Skyfall sortirait donc un peu du lot, par sa qualité aussi. Eh ben tant mieux !
Je n'ai pas revu ce Skyfall depuis la sortie ciné mais pour ma part j'en garde un très bon souvenir, meilleur que Quantum, un peu moins que Casino. C'est surtout que, comme l'a dit Fée, Mendès a déconstruit la modernité du Daniel Bond pour rebâtir un James Craig tendance Sean Connery. Le plus intéressant reste que cette transformation est impeccablement opérée, selon moi. Et puis, je suis ressorti de la salle en n'ayant pas vu un simple Bond mais plutôt la dernière partie d'un triptyque destiné à opérer un reboot complet "dans la continuïté". Comme ce qu'avait fait JJ Abrams avec Star Trek, le confort d'une trilogie en plus. Et c'est aussi ce qui me fait peur.
Mais ma crainte est centrée sur la dernière scène, l'épilogue. Or cette séquence pourrait tout autant n'être qu'un doux hommage, un vulgaire clin d'oeil aux 50 ans. Du moins, c'est ce que j'espère fortement. Je ne veux pas d'un Craig faisant des Connery avec du matos XXIème siècle, comme les travers où était tombé l'agent Pierce Brosnan, lui qui avait à ses débuts si bien redoré un Bond anachronique.
Qu'il soit machiste, sûr de lui et achève ses missions coûte-que-coûte, c'est normal, c'est le personnage (on ne va pas créer une relation tendancieuse entre Lupin, Jigen et Goemon sous prétexte que le shonen-aï et le yaoï sont plus à la mode). En revanche, Casino Royale et ses suites ont prouvé qu'on pouvait rendre ce caractère plus en adéquation avec notre époque.Ayant vu le film au cinéma, et maintenant en BR, et étant un grand fan de la franchise (mon préféré reste Casino Royale), je suis absolument du même avis que Akiko et Hectopussy ! 😃
Quant au machisme de Bond, il faut savoir que c'est un trait de personnalité du personnage, comme le dit Yupa. ça et le côté froid, laconique, cynique et brutal de Bond/Craig qui en font l'interprétation la plus fidèle à la version du personnage de Ian Fleming (quoique, Timothy Dalton s'en rapprochait aussi) ! Il manque juste son intelligence exceptionnelle, qui n'est pas souvent mise en avant dans les films, hormis lorsqu'il parle plusieurs langues.J'aime bien ta vision du film, Akiko, parce que tu as un regard neuf dessus, et qu'il est assez juste.
Je te conseille de voir aussi Casino Royale et Quantum of Solace ! 😃
Et je suis très pressé de voir Ralph Fiennes dans le rôle de ****M**** dans les prochains Bond !
Edith: Et le jeune Geek se fait nommer Q (pour Quartier-Maître) !"With the first link, the chain is forged. The first speech censured, the first thought forbidden, the first freedom denied, chains us all irrevocably." -Jean-Luc Picard
Star Trek - The Next Generation / The DrumheadJe n'ai pas revu Skyfall depuis le ciné non plus mais j'en garde plutôt un bon souvenir sans que ce soit non plus un chef-d'oeuvre comme certains critiques l'ont déclaré. Enfin, le film a quand même bien redressé la barre après le minable Quantum of Solace. A signaler que si je me souviens bien, James Bond ne se tape aucune femme dans le film, ce qui est sûrement la 1ere fois dans toute la saga. Comme quoi, il n'est jamais trop tard pour progresser.
"Harrison Ford, Carrie Fisher et Mark Hamill de retour dans "Star Wars" ?"
Je me demande ce que ça va donner avec une trentaine d'années en plus dans les dents mais si c'est réussi je sens venir le gros coup de blues-nostalgie à la Rocky Balboa (ce qui n'est pas forcément pour me déplaire).
Sans transition, l'actualité papale m'a rappelée le très bon Habemus Papam de Nanni Moretti que je vous conseille de voir si l'occasion se présente au moins pour ses moments de pure comédie.
[Insérez une citation qui donne l'air intelligent ici]
flickrA signaler que si je me souviens bien, James Bond ne se tape aucune femme dans le film, ce qui est sûrement la 1ere fois dans toute la saga. Comme quoi, il n'est jamais trop tard pour progresser.
Si, il couche avec Bérénice Marlohe, qui meurt un peu après !^^
Il n'y a que dans Quantum of Solace qu'il ne couche pas avec l'actrice principale, “juste” avec l'agent Strawberry Fields (forever ! 😉 ) (Gemma Arterton) !
Sinon, personnellement j'ai bien aimé Quantum, même s'il n'était pas du tout au niveau de Casino Royale et qu'il gâche certaines promesses de CR (comme la grosse organisation que je voyais un peu comme le Spectre, dont on n'apprend rien au bout du compte !).
Mais de là à le qualifier de minable… Je ne vois pas vraiment en quoi."With the first link, the chain is forged. The first speech censured, the first thought forbidden, the first freedom denied, chains us all irrevocably." -Jean-Luc Picard
Star Trek - The Next Generation / The DrumheadA signaler que si je me souviens bien, James Bond ne se tape aucune femme dans le film, ce qui est sûrement la 1ere fois dans toute la saga. Comme quoi, il n'est jamais trop tard pour progresser.
Techniquement il s'en tape deux en fait, celle mentionnée par Feanor et une anonyme au début. Sans compter le petit jeu avec la “secrétaire” comme dirait Fée, en fait la seule femme qu'il puisse croiser sans que rien ne se passe semble être M. ^^°Techniquement il s'en tape deux en fait, celle mentionnée par Feanor et une anonyme au début. Sans compter le petit jeu avec la “secrétaire” comme dirait Fée, en fait la seule femme qu'il puisse croiser sans que rien ne se passe semble être M. ^^°Décidément c'est un rituel 😒 .
Lincoln, de Steven Spielberg.
Excellent à mon avis. D'abord la mise en scène est une merveille, comme on peut s'y attendre avec Spielberg. Puis l'acteur jouant Lincoln est fascinant de mimétisme et de présence, même si ses dialogues percutants sont tirés sans doute du livre substrat du film. De toute façon Lincoln était célèbre pour son extraordinaire sens de la répartie, pour son humour, pour son esprit clair et lucide… et pour son aptitude, rare chez les gens aussi fermes moralement, à se jouer de ses adversaires.
Le film au fond ne raconte que le combat au Congrès pour obtenir le vote, obligatoirement aux 2/3, d'un amendement à la Constitution supprimant l'esclavage (le 13ème amendement). Plus de 2 h là-dessus, et on ne s'ennuie même pas !
Les gens ne connaissant rien ou presque à l'histoire interne des Etats-Unis, grâce à la partialité de certains de nos profs et à un enseignement ridiculement anti-biographique de l'Histoire, seront surpris de découvrir qu'en 1865 les Démocrates étaient esclavagistes, les Républicains en lutte pour les droits des Noirs, y compris le droit de vote, et que Lincoln était Républicain. En fait le basculement a eu lieu seulement un peu avant et après 1900, à cause des très grands changements induits aux USA par la 2ème Révolution Industrielle.
Le film ne le dit pas, mais l'amendement à la Constitution avait été rendu nécessaire par l'affaire du Noir Dred Scott, qui avait séjourné avec son maître en non-esclave dans un Etat non-esclavagiste, mais qui était réclamé comme esclave dans le Missouri (Etat esclavagiste) par la veuve. Il fit un procès en s'appuyant sur les Droits de l'Homme garantis par la Constitution. La Cour Suprême pour la première fois fut obligée de traiter ce problème passé sous silence légal auparavant (les abolitionnistes blancs étaient très nombreux, mais ils avaient besoin d'une démarche légale faite par un homme libre Noir pour obliger la Cour à statuer). Or la Cour contre leur attente déclara que la Constitution ne concernait que les personnes, mais que les Noirs étaient des biens, et que donc Dred Scott n'avait aucun droit. Ce fut un sujet de très vives empoignades entre le Nord et le Sud, prélude à la Guerre de Sécession (qui se déroule en arrière-plan tout le long du film). Taddeus Stevens (et l'acteur du film lui ressemble comme deux gouttes d'eau) à la suite du scandale Dred Scott avait fondé le Parti Républicain, dont le but était de “restaurer la République universelle des hommes aux Etats-Unis” et Lincoln fut un des meilleurs orateurs du parti dans la région de Chicago avant de devenir président. Il lui restait pourtant à obtenir une clause de non-esclavagisme fédéral dans la Constitution, à cause de la décision de la Cour Suprême. De nombreuses personnalités politiques du temps sont sans doute parfaitement connues et reconnaissables par les Américains, mais pas par les étrangers, c'est une faiblesse pour la carrière internationale du film, mais Spielberg s'en fout probablement.
On peut trouver le film trop hagiographique envers Lincoln, mais enfin il n'est pas facile de trouver en lui des mesquineries ou comportements douteux, ni stupides. C'est rare, mais c'est peut-être vrai.
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