Cinema : critiques, coups de coeurs, coups de gueules

20 sujets de 1,121 à 1,140 (sur un total de 1,919)

Posté dans : Délire & Divers

  • Xanatos
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    Xanatos le #231650

    J'abonde dans le sens de l'ami Feanor à 100 % !
    J'ai vu hier au cinéma avec ma sœur Captain America le soldat de l'hiver et on a adoré !

    Même ma sœur qui n'est pourtant pas une féru des super héros et qui n'a pas vu la plupart des films de Marvel a été conquise par ce deuxième opus des aventures du valeureux Captain America !

    Tout est nickel dans ce film !
    Le scénario est remarquable, il est bien ficelé, plein de fausses pistes et de faux semblants, sait entretenir et ménager le suspense et regorge de rebondissements !
    Nous avons affairé là à un véritable film d'espionnage digne de ce nom, doublé d'un grand film de super héros !
    Les scènes d'action sont démentielles (le duel entre Captain America et l'hélicoptère, la bagarre dans l'ascenseur, les combats entre Cap et le soldat de l'hiver), tous les acteurs sont excellents (Chris Evans EST Captain America, il n'y a pas à tergiverser à ce sujet), on a de jolis moments d'émotion, par exemple Les retrouvailles entre Steve et Peggy son premier grand amour sont très émouvantes.

    Enfin, les touches d'humour sont drôles et amusantes sans être trop envahissantes ou balourdes, contrairement à Iron Man 3 et Thor le monde des Ténèbres

    J'ai rien à reprocher à ce film, il est parfait de bout en bout !
    C'est passionnant, épique, drôle, intelligent et touchant !

    Foncez le voir, il faut absolument le regarder au cinéma !

    Captain America le soldat de l'hiver est une très grande réussite et s'impose comme l'un des plus beaux fleurons du genre ! 😃

    Geoff34
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    geoff34 le #231651

    Vu cet après-midi et j'ai également bien aimé, une suite digne du premier voir meilleur (et ça m'a bien donner l'envie d'écouter la bande son de Trouble Man par Marvin Gaye)

    Mauser91
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    Mauser91 le #231652

    Bonjour à tous. Aujourd'hu je vous ai concocté une critique d'un très bon film à sketch que j'ai revu cette semaine : Groom service (Four Rooms en VO), réalisé par Allison Anders, Alexandre Rockwell, Robert Rodriguez et Quentin Tarantino. Le film, qui est resté inédit en DVD en France pendant longtemps, est ressortie par Studio Canal en 2011 dans une très bonne édition qui réintègre même des scènes inédites ! Je vous présente donc, ma critique sketch par sketch du film :

    ET RASSUREZ-VOUS IL N'YA POINT DE SPOILER ^^

    Introduction
    Le prestigieux hôtel Mon Signor, Hollywood. Après quelques anecdotes, Sam (Marc Lawrence), un vieux groom ayant exercé pendant de très longue années, remet sa toque et de précieux conseils à Ted (Tim Roth), un jeune homme surmené, qui entre en fonction, et en ce jour de la St-Sylvestre. Une journée infernale que Ted ne sera pas prêt d’oublier…

    Mon avis : Une intro de 5 minutes qui annonce un peu les déboires de Ted tout le long du film, avec les bribes de souvenirs de Sam aussi amusantes qu’étonnante (il aurais accompagné le chien Rintintin dans la Suite Royale !) lors de ce passage de flambeau. Marc Lawrence, qui avait fait des apparitions dans des James Bond (désolé, je crois que y’a que là dedans que je l’ai vu) est bien sympathique dans le rôle de ce vieux groom qui semble en avoir vu des belles dans cet hôtel. Quand à Tim Roth, on est bien loin de Monsieur Orange de Reservoir Dogs ou du braqueur blasé et philosophe dans Pulp Fiction : Il cabotine, fait des grands gestes, des grimaces, et fait de son personnage un cartoon vivant, alors qu’une interprétation plus sobre aurais suffit ! Mais c’est assez raccord avec le ton général assez variable du film, donc c’est good ^^

    La VF : Sam est doublé par Henri Labussière, et ça fait plaisir de l’entendre (encore) sur un petit vieux qui a tout vu. Tim Roth est doublé par Eric Métayer (la voix de Iago dans Aladdin) qui a bien saisi la folie de son personnage, et est assez raccord avec la vraie voix de Roth. Bonne surprise.

    Ensuite, viens le générique en dessin-animé avec la chanson Vertigogo (qui sera reprise par Laurent Ruquier dans l’émission On a tout essayé). Notez l’allusion à Tarantino lorsque son nom apparait, lorsque Cartoon Ted braque un flingue sur sa toque qui fait de même, avec la même pose que Monsieur White et Monsieur Pink dans Reservoir Dogs.

    Premier segment : La suite Lune de Miel "The Missing Ingredient" réalisé par Allison Anders
    Un groupe de jeunes femmes, Jezebel (Sammi Davis), Athéna (Valeria Golino), Elspeth (Madonna), Eva (Ione Skye), Raven (Lily Taylor) et Kiva (Alicia Witt) s’installent dans la suite Lune de Miel, sous le regard interrogateur de Ted.
    Mais il s’avère que ces jeunes femmes sont en réalité un comité de sorcière qui souhaite délivrer la déesse Diana d’un sort qu’on lui aurait jetée à cet endroit même.
    Seulement, Eva a oubliée un ingrédient essentiel : le sperme de son amant. Un certain groom est donc désigné pour procurer cet ingrédient.

    Mon avis : Ce premier sketch est un peu ennuyeux, ça tourne un peu trop autour du sexe malgré une certaine ironie qui fait plaisir. Un peu déçu par le final, je m‘attendais à autre chose. Les actrices par contre sont excellentes, et la composition du groupe de sorcière insolite entres une punk, une pouilleuse, une sage-femme ou encore une…madonna !

    La VF : On y retrouve des voix bien connues de l’animation japonaise : Laurence Crouzet, Virginie Mery, Marie-Christine Darah, Anne Rondeleux…c’est sympa de les entendre et elles s’investissent farpaitement dans leurs travail. Déçu par la VF de Lily Taylor par contre, je préfère quand elle est doublée par Marjorie Frantz.

    Second Segment : Chambre 404 (?) "The Wrong Man" réalisé par Alexandre Rockwell
    La soirée débute. En voulant apporter de la glace à des gens qui font la fête, Ted se trompe de chambre et se retrouve face à Sigfried (David Proval), un psychopathe armé d’un magnum qui séquestre sa femme Angela (Jennifer Beals) et qui accuse Ted d’en être l’amant. Nôtre groom malchanceux va devoir mettre toute sa bonne volonté pour se sortir de cette situation inextricable.

    Mon avis : Une second segment qui rattrape un peu le précédent, sans non plus le transcender. C’est bien marrant, et tu te demande comment le pauvre Ted va s’en sortir. Un passage qui m’a fait mourir, c’est lorsqu’il parvient à la salle de bain et appel à l’aide par la fenêtre, il voit le voisin du dessus qui le regarde genre What the Fuck, Ted se retourne, joins ses mains et parle comme un réceptionniste d’hôtel ^^

    La VF : Sigfried est doublé ni plus ni moins que par Jacques Frantz (VF de De Niro, Mel Gibson…) et il est tout bonnement fantastique. Quand il double des psychopathe imposant, c’est juste le soleil qui rencontre sa lune ^^ Angela est doublée par Juliette Degenne, qui avait d’ailleurs doublé Uma Thurman dans Pulp Fiction. Notez un excellent Eric Métayer lors du passage que j’ai cité, quand il prend tout à coup une voix sérieuse après avoir gesticulé comme un forcené. C’est assurément le meilleur passage du sketch.

    Troisième segment : Chambre 309 "The Misbehavers" réalisé par Robert Rodriguez
    Un couple de mafioso (Antonio Banderas et Tamlyn Tomita) se rendent à une soirée et décident de laisser leurs enfants Sarah (Lana McKissac) et Juancho (Danny Verduzco) sous l’œil de Ted (le père ayant plus confiance en un groom qu’en une baby-sitter) pour un modique pourboire. Ted, qui se serait volontiers passé de ce boulot, doit donc passer toute les demi-heures afin de vérifier que les enfants sont bien sages et qu’ils se couchent à l’heure prévues. Mais peut-on laisser une demi-heure des enfants qui n’hésitent pas à fumer des cigarettes, à s’enfiler une bouteille de champ’ et à regarder du porno à la télé ?

    Mon avis : Ah, enfin un sketch vraiment excellent ! On peut dire ce qu’on veut du travail de Rodriguez en général, il a su parfaitement relever le niveau des deux précédents sketch en mettant Ted dans une situation qui va empirer devenir et devenir incontrôlable, agrémenter de répliques géniales (« Y’a du cul à la télé ! », « Si y’avait un séisme, tu préfèrerais être présentable ? Alors oublie ton pyjama et dors ! »)  le tout dans un final qui vous fera rire au éclats avec un sentiment de pur jouissance !
    Les deux jeunes acteurs sont crédible pour leur âge (je me demande comment Rodriguez à convaincu les parents de jouer ça) et Banderas à mourir de rire dans son rôle de mafieux qu’il ne faut pas contrarier. Notez que le délire ou il coiffe son fils (à son image) sera repris dans Spy Kids 2 et que la strip-teaseuse à la télé est Salma Hayek (le sketch ayant été tourné une semaine après Desperado ^^)
    Un spectacle jouissif et savoureux de bout en bout.

    La VF : Les enfants sont doublés par Chantal Macé et Dimitri Rougeul (Simba et Fievel !), qui sont fantastiques sur ces gamins turbulents. Banderas est aussi très bien doublé par Diego Asensio, une de ses VF récurrentes.

    Interlude réalisé par Quentin Tarantino
    Cette fois la coupe est pleine, et Ted téléphone à Betty (Kathy Griffin), la directrice. Après avoir eu dans un premier temps une certaine Margaret (Marisa Tomei), il fait part de ses états d’âme à Betty qui le somme de répondre à l’appel de la Suite Royale, ou un certain Chester Rush, qui viens de sortir un film à succès, passe la soirée avec ses amis. C’est un contrecœur que Ted accepte, ne sachant pas ce qui l’y attend…

    Mon avis : Une interlude qui fait très bien la transition avec le précédent sketch, et qui vaut surtout pour le personnage de Margaret, en train de jouer à la Nintendo et à fumer un énorme calumet, et qui s’emble s’être tapée l’incruste chez Betty (« Ouais, c’est moi Betty, j’habite ici, mais t’es qui toi, p*tain ? ») ou il semble s’être passé une pure soirée avec tout ces invités qui dorment n’importe ou dans l’appart. Un bon moment bien délire ^^

    La VF : Betty est doublée par Josiane Pinson (que je ne connais pas trop) et Margaret par Séverine Morisot, éclatante dans un rôle inhabituel.

    Scènes ajoutées dans le DVD : La conversation entres Ted et Margaret est plus longue.

    Dernier segment : La Suite Royale "The Man of Hollywood" réalisé par Quentin Tarantino
    Ted se rend dans la Suite Royale ou il fait la connaissance de Chester (Tarantino) et de ses amis Norman (Paul Calderon) et Leo (oh surprise, Bruce Willis !), ainsi que d’un des protagonistes déjà rencontré par Ted dans un des précédents sketchs. Les trois premiers sont complètements bourrés, et après une conversation sur diverses sujets, Chester en viens au but de la visite de Ted, qu’il a fait venir avec une petite commande : Une hachette de boucher (« aussi effrayante que le diable en personne ! »), une planche en bois, ainsi que des clous et un rouleau de ficelle (mais Chester ne se rappelle pas de leur utilité).
    Chester et Norman expliquent la chose : Norman souhaite acquérir la voiture de Chester, une Chevrolet Malibu 1964, et après avoir vu un court métrage de la série d’Alfred Hitchcock, ils ont décidés de se départager en s’inspirant de ce court : Norman doit allumer son briquet 10 fois de suite sans s’arrêter, si il réussi, il aura la voiture, si il échoue, on lui coupe le doit. Maintenant que tout est mis en place pour réaliser ce pari, reste à convaincre Ted, le « sobre et clairvoyant Ted », d’être celui qui coupera le doit de Norman dans le cas ou il échouerais…

    Mon avis : Un pur chef d’œuvre ! Tarantino, c’est simple, tu lui donne n’importe quel scénario, il le transforme en or ! Tu ris devant l’absurdité de ce pari et de ses personnages qui ne savent plus ce qu’ils font (« On aurais été sobres, c’est sur, on se serait dégonflés, mais là on est complètement beurrés ! ») et achèvent le film sur un humour très noir. On en ressors avec le sourire au lèvres et on ne regrette pas d’avoir vu les deux premiers sketchs qui ne sont hélas pas au même niveau.
    J’aime la façon dont Tarantino amorce les choses, avec ces discussion qui semblent interminables mais qui pourtant annoncent parfaitement comment les choses vont se passer, les dialogues toujours aussi cinglants.
    Notez que Bruce Willis n’est pas crédité au générique, car il a enfreint les règles de la SAG en acceptant de jouer gratuitement dans ce segment, par pur plaisir.
    Un bijoux d’écriture et de mise en scène ^^

    La VF : Tarantino est doublé par Jean-Philippe Puymartin, sa meilleure VF avec Vincent Ropion, Calderon par Thierry Desroses (la VF de Samuel L. Jackson) est excellent, et Willis comme toujours doublé par le superbe Patrick Poivey.

    Scènes ajoutés dans le DVD : Lors du passage ou Ted entre dans la suite, il ne rencontre pas directement Chester mais Angela, du coup la surprise est réel chez le groom contrairement à l’ancien montage ou il ne semblait pas surpris tant que ça de la revoir dans ces circonstances.
    Un monologue de Chester est ajoutée, ou il pars dans un délire total sur le cristal, un alcool qu’il s’enfile avec ses amis.

    Et c’est là que je voudrais pousser un tout petit coup de gueule concernant le DVD de Studio Canal : Comme il est dit avant que le film commence, ces scènes sont en VOST car non doublés à l’époque. Ben, j’aurais préféré qu’ils fassent revenir les comédiens pour doubler ces scènes (comme ce qui s’est passé avec Aliens, le retour), surtout qu’à part Séverine Morisot pour l’interlude, qui ne fait plus de doublages, tout les autres comédiens sont encore en activités. Je ne suis pas fan du concept de passer de la VF à la VO pour les Director’s cut, la transition passant mal pour moi (à la limite, je préfère qu‘on les redoublages ou voir le film entièrement en VOST), et il aurait été plus judicieux de faire doubler ces scènes inédites.
    Mais ce que je n’ai pas apprécié vraiment, et ça c’est un problème systématique depuis l’avènement des DVD (et même avant), ce sont les sous-titrages : En effet, le personnage joué par Tarantino balance une bonne centaines de « Fuck fuck fuck, fuck you, it’s a fuckin’ Crystal ! », qui ne sont pas traduit-adaptés dans les sous-titres, qui n’adaptent d’ailleurs que la moitié des phrases. Y’a les mêmes problèmes pour bon nombre film en DVD en VOST, notamment pour Sacré Graal (tu vois bien la différence avec les sous-titres de fans). Mais bon, au moins reconnaitre que le sens des phrases est conservés, mais ça reste frustrant…

    Pour résumer le film dans son intégralité : Une bonne intro, deux premiers segments pas terribles mais sympas, un troisième délirant et jouissif, une interlude excellente et un dernier sketch qui est un bijoux ! Rien que pour les sketch 3 et 4 l’interlude, le film vaut le coup !

    Geoff34
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    geoff34 le #231653

    Merci pour cette critique de ce film à part dans la filmographie de Rodriguez et Tarantino, après le visionnage, un séance au cinéma pour The Grand Budapest Hotel de Wes Anderson s'impose, pour le côté groom-cartoon qu'on retrouve le film.

    Veggie11
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    Veggie11 le #231654

    Superbe critique, mauser ! Tu titilles ma curiosité là ! <img src="style_emoticons//happy.gif” style=”vertical-align:middle” emoid=”^_^” border=”0″ alt=”happy.gif” />

    Mauser91
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    Mauser91 le #231655

    Aujourd'hui, critique d'un de mes films préférés :

    Les Aventures de Jack Burton dans les griffes du Mandarin
    (VO : Big Trouble in Little China) de John Carpenter

    L’histoire : Chinatown. Quand la fiancé de son meilleur ami Wang Chi (Dennis Dun) se fait kidnapper par le terrible Lo Pan (James Hong), un démon immatériel et aux pouvoirs infinis, afin de l’épouser et la sacrifier au dieu Shin Tai pour retrouver son aspect humain, le camionneur fringuant et fort-en-gueule Jack Burton (Kurt Russell) répond présent afin de voler à son secours.
    Aidé de Gracie (Kim Catrall), une avocate ayant du caractère, et de Egg Shen (Victor Wong), vieux sage spécialiste en magie noire chinoise, voici Jack lancé dans une aventure fantastique ou il aura affaire aux Wing Kong (une armée de guerrier sanguinaire à la solde du mal), aux Trois Trombes (trois imposants magiciens légendaires) et à diverses éléments surnaturels dans une aventure qu’il ne sera pas prêt d’oublier.

    Aaaah, je me rappelle le temps ou je farfouillais les VHS de mes parents, sans trop savoir de quoi il s’agissait, et ou je tombais sur des grosses surprises tels que L’Aventure Intérieure, Demolition Man, Commando ou encore RoboCop.
    Et ben ce film en fait partie, et alors celui là, je ne l’ai pas vu venir.
    Mal considéré à sa sortie ciné, ce film est devenu culte quelques années après et fort d’une petite communauté de fans. Et c’est mérité !

    Disons le tout de suite, ce film est un pur plaisir de bout en bout, un spectacle bien mené et emprunt d’ironie.

    Là, pour écrire ma critique, je ne sais même pas par ou commencer :

    Les scènes de combats qui sont vraiment superbes, notamment celles ou Wang et Jack assiste impuissant au combat à mort entres les Wing Kong et les Chang Sing ? Qu’est-ce qu’il est stylé ce combat, maitrisé, qui se battent avec des sabres et aussi des flingues, et l’arrivée des Trombes que tu vois pas venir ^^

    Le scénario bien ficelé, gros mélange de genre film de Kung Fu, film d’aventure façon Indiana Jones, comédie, fantastique, ou western (Jack et son camion qui fait un peu cowboy avec son cheval, le guerrier Wing Kong avec ses colts) ?

    Les répliques qui te marquent à jamais ? :

    -Je me sens comme…invincible !

    -C’est le sang noir de la terre !
    -Vous voulez-dire du pétrole ?
    -Je veux dire le sang noir de la terre !

    -Vous avez une arme, Egg ?
    -Oui, regardez (il nous sors le super gros Magnum) avec ça, vous pourrez-vous prendre pour l’Inspecteur Harry !

    -T'es prêt Jack ?
    -J'étais prêt dans l'ventre de ma mère !

    Sans oublier les nombreuses blagues sur la culture chinoise (sans pour autant que ça tombe dans la moquerie) et leurs nombreux enfers.

    Et puis le traitement des deux héros, Jack Burton et Wang Chi :

    Tout d’abord, Jack. LE personnage auquel le spectateur occidental s’identifie immédiatement, dans la manière ou il est confronté à la magie orientale et surtout sa façon de faire mine qu’il est blasé face à toute ce qu’il lui tombe dessus, sans peur et sans reproche, alors qu’il se couvre de ridicule…mais arrive à garder la classe, et ça, c’est juste excellent !
    Comment il commente les situations dans lesquels il se trouve, comment il défie Lo Pan sans avoir aucune idée de quoi il s’agit vraiment, comment il fait le mieux qu’il peut pour ne jamais se laisser dépasser par une situation qui le dépasse en fait complètement, et sans jamais être un personnage superflu et insupportable.
    Bravo à Kurt Russell pour avoir interprété avec autant de classe et d’ironie un antihéros aussi charismatique.

    Et puis Wang, l’acolyte. L’archétype du chevalier servant à la poursuite des méchants ayant enlevé sa douce fiancé. Il est brave, courageux, gentil et sympathique, et contrairement à Jack, il sait ce qui l’attend dans cette aventure, ayant été initié très jeune aux contes et légendes orientales.
    Son duo avec Jack fonctionne parfaitement, et on prend un réel plaisir à suivre leurs aventures. D’ailleurs j’ai l’impression que ces deux persos sont en fait de gros stéréotypes, avec Jack l’américain costaud et grande-gueule et Wang le petit chinois servant.
    Dennis Dun est un acteur de second rôle bien sympathique.

    Un des plus grand délire du film est qu’au bout d’un moment, les rôles de ses deux personnages est inversé : Jack, censé être le héros, devient l’acolyte, et Wang, l’acolyte, devient le héros !
    En même temps, Wang est un adepte du Kung Fu alors que Jack, c’est juste un mec normal qui fait de son mieux ^^

    Les autres personnages sont aussi bien écrits, avec Gracie qui une héroïne plutôt sympa, et puis Egg le vieux sage un peu fou mais qu’on ne peux s’empêcher d’adorer, avec ses allusions aux savoir de la magie et sa détermination à vaincre les forces du mal.
    Quand à Lo Pan, c’est un méchant qui, bien qu’ayant des intention hostiles (et bien sure l’envie de régner sur l’univers), il a une histoire intéressante et qui lui donne une certaine ambigüité, un peu comme Mamo dans le premier film de Lupin.

    Bien que ce film soit en grande partie un hommage au cinéma chinois (notamment celui de Tsui Hark), je lui trouve beaucoup de ressemblance à l’animation japonaise, et les amateurs de japanimes que nous sommes apprécierons énormément ce film et ne se sentira point perdu. Maintenant que j’y pense, je trouve que c’est un gros mélange des deux premiers films lupin (le mariage dans Cagliostro ^^), Dragon Ball (le combat entres Wang et un des Trombes à la fin) et du second film d’Urusei Yatsura. Et puis Jack, c'est Space Dandy en personne, le coté pervers en moins ^^

    La VF contribue grandement au coté jouissif du métrage, et les acteurs semblent s’être éclatés à doubler ce film. On retrouve Michel Vigné, parfait sur Kurt Russell (il a parfaitement saisi le personnage), Luq Hamet sur Dennis Dun, et qui lui donne ce coté vraiment sympathique et gentillet (un peu Ranma), Sylvie Feit sur Kim Catrall, excellente sur les femmes un peu forte-tête, Roger Lumont génial sur Egg avec son accent chinois à mourir de rire, Raymond Gérôme impérial sur James Hong.
    Sans oublier José Luccioni, Béatrice Delfe, Yves Barsacq, Gérard Dessales…

    Bref un film purement jouissif, qui remonte bien le moral quand ça ne va pas, mené de main de maître par un réalisateur de génie (c’est mon premier de lui en plus ^^) servi par des acteurs excellents et une BO soignées et qui correspond parfaitement à l’ambiance. Un de mes bijoux qui m’ont bien marqué dans ma jeunesse et que je prend toujours plaisir à revoir.

    Notez que dans les commentaires du DVD, John Carpenter et Kurt Russell sont plus spectateurs de leur travail que commentateurs, se rappelant de tel acteur apparaissant avec nostalgie et s’éclatent à commenter des passage qui les font mourir de rire, c’est comme si tu regardais le film avec eux ! Et à la fin du commentaire, ils te disent « Désolé d’avoir si peu parler du film, mais ça rappelle tellement de bons souvenirs » ^^


    -Depuis un moment, j'ai l'impression que ça tombe comme des mouches dans l'coin…

    PS : Vous connaissez tous le clip “Gangnam Style” ? Et bien un fan en a fait une reprise avec le personnage de Lo Pan, intitulé “Lo Pan Style” dans lequel on voit apparaitre James Hong en personne, et c'est un bel hommage à l'univers cool du film et c'est bien rigolo :
    http://youtu.be/yusbgmdlFrI

    A la limite, je le préfère à l'original 😂

    Geoff34
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    geoff34 le #231656

    J'ai une bonne et une mauvaise nouvelle,

    La mauvaise, c'est que The Amazing Spider-Man 2 est vraiment raté, le premier est correct mais j'ai trouvé la suite longue, ennuyeuse, limite caricatural sur certains aspect (Electro fait parfois penser à une pale copie de Mr. Freeze dans Batman & Robin), bref, vite vu et vite oublié.

    La bonne, c'est X-Men : Days of Future Past est une réussite, avec Bryan Singer qui revient à la réalisation, le résultat ne pouvait qu'être bon, des nouveau personnages intéressants (avec l'apparition courte mais méga-cool de Quicksilver) et surtout une conclusion satisfaisante à la saga qu'on connait.

    Berfyu
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    Berfyu le #231657

    Je suis allé voir The Amazing Spider-Man 2 ce matin, et je l'ai bien aimé. Je n'ai jamais lu de comics de Spider-Man, du coup je ne peux que comparer avec la trilogie de Raimi, que j'aime aussi.

    Pour en revenir à TASM2, le film n'est pas sans défaut, le principal étant selon moi des méchants qui n'ont pas vraiment de motifs pour répandre le chaos. On a Electro, qui décide littéralement d'un instant à l'autre de répandre le chaos et de tuer l'araignée qu'il admirait tant une seconde plus tôt, et le Bouffon Vert, qui fait plus un caméo qu'autre chose à la fin du film avec, là encore, un passage du côté obscur un rapide. Dans les deux cas, on a donc une évolution du personnage qui aurait pu être logique et donc crédible si elle ne s'était pas fait sur une seule scène. On peut d'ailleurs faire le même reproche au premier opus, aussi bien pour le Lézard que pour Spider-Man lui-même.Le film souffre d'autant plus de ce défaut quand on le compare à l'ancienne trilogie, notamment pour Harry Osborne, dont l'évolution et la lente descente vers le mal avait été étalée sur trois films, la rendant de ce fait bien plus plausible.

    Malgré cela, le film a réussi a me séduire, notamment grâce à Spider-Man, que je trouve bien plus sympathique et attachant dans cette version que dans l'autre, et grâce au personnage de Gwen, qui est loin d'être la copine du héros un peu cruche que celui-ci doit tout le temps aller sauver. Elle a une vraie personnalité et aide autant qu'elle le peut Peter dans son combat contre le crime, ce qui mène éventuellement à sa mort lors d'une scène qui m'a malheureusement été gâchée car je le savais avant d'aller voir le film.

    A part cela, l'action est fluide, les combats sont dynamiques mais malheureusement sans passage vraiment impressionnant. En bref, j'ai passé un très bon moment, mais je comprend aussi pourquoi le film déplaît à certains.

    Mauser91
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    Mauser91 le #231658

    Après la critique il y’a quelques mois de Groom Service, voici la critique d’un autre film à sketch que j'adore :

    La Quatrième Dimension, le film (1983)

    Adapté de la série du même nom (avec son célèbre générique et la voix inquiétante du narrateur, qu‘on retrouve dans ce film), on y suit 4 court-métrages remake d’épisodes de la série originale (que je n’ai hélas pas vu, je tiens à préciser) sous l’égide de réalisateurs différends racontant des histoires étranges, fantastiques, effrayantes…mais partons à la découverte de cette Quatrième Dimension format long :

    PROLOGUE réalisé par John Landis :

    L’histoire : Une route désertique en pleine nuit. Un automobiliste (Albert Brooks) et un autostoppeur (Dan Aykroyd) se remémorent des souvenirs d’enfances, liés à des séries télés, s’amuse à fredonner des opening, et en viennent à parler avec nostalgie de la série La Quatrième Dimension…

    Mon avis : Un prologue qui annonce parfaitement la couleur : Un cocktail d’humour noir teinté d’horreur, et surtout de nostalgie. A travers ce prologue, le quatuor de réalisateurs nous disent clairement que ça va être un pur film hommage à la série télé.
    Le duo d’acteurs est très sympatoche, mais en même temps on parle d’Albert Brooks et de Dan Aykroyd, donc c’est good ^^

    TIME OUT réalisé par John Landis (encore) :

    L’histoire : Bill Connor (Vic Morrow), un homme d’affaire, se fait renvoyer d’un bar après avoir clamer trop haut ses opinions racistes, tenant la plupart des étrangers et autres communautés comme les noirs et les juifs comme étant responsables de ses malheurs.
    Seulement, à la sortie du bar, le voila propulsé dans une France occupée par les nazies…dans la peau d’un fugitif juif ! Il changera ensuite d’époques et « d’apparences » (bien que pour lui et le spectateur, il ne change jamais), passant d’un noir poursuivi par le Ku Klux Klan, un viet aux prise avec des marines dans la jungle vietnamienne, puis à nouveau un juif mais en pleine Allemagne nazie…

    Mon avis : Un premier court prenant et au ton très pessimiste, avec vous vous en doutez un aspect ironique avec cet homme raciste qui se retrouve à la place des gens qu’il dénigre et qui se rend qu’il n’ont pas eu moins de chance que lui par le passé.

    Pour l’anecdote triste, l’acteur Vic Morrow (père de l’actrice Jennifer Jason Leigh) perdit la vie pendant le tournage de ce film : A l’origine, quand il se retrouvait au Vietnam, le personnage sauvait deux enfants vietnamiens, mais les trois furent écrasés par un hélicoptère lors d’une cascade mal réglé.
    Un aspect du scénario qui aurait pu donner une certaine humanité au personnage, mais bon, ce sont des choses de la vie dont nous n’y pouvons rien et qui sont ce qu’elles sont…
    La musique, signé Jerry Goldsmith (il était partout lui !), si elle n’est pas très présente (pas de thèmes marquants), elle se fait néanmoins remarquer lors des scènes de poursuites, illustrées par un piano (comme souvent chez Goldsmith, rappelez-vous la scène de la chasse aux humains dans la Planète des Singes).
    Dans la VF, on retrouve Jacques Deschamps (VF de Robert Stack, le Roi Triton dans la Petite Sirène…) sur Vic Morrow. La voix correspond pas mal au personnage, elle plutôt bien adaptée.
    Bref un premier court très réussi, très noir, et avec un final des plus glacial…

    KICK THE CAN réalisé par Steven Spielberg (et oui) :

    L’histoire : Dans une maison de retraite, monsieur Bloom (Scatman Crothers), un nouveau pensionnaire au naturel chaleureux et amical, invite d’autres pensionnaires à se remémorer, le temps d’un nuit, leur enfance passée, grâce à une mystérieuse boite que Bloom a toujours avec lui…

    Après un premier court nihiliste, un petit rafraichissement avec ce segment très joli, au ton positif et tendre, qui fait la part belle aux bons sentiments et à la nostalgies. Ce coté requestionnement de l‘enfance puis de la vieillesse par des personnes agées et un thème que j‘ai vu peu de fois au cinéma, et est ici plutôt bien exploité (mais je vous conseillerai plus le magnifique Cocoon avec toujours le coté fantastique), et ces petits vieux qui se remémorent leurs enfances avec plus ou moins de nostalgies sont attachants, en particuliers le seul membre qui refuse de se prêter au jeu de ce monsieur Bloom (et qui, en plus, est doublé en VF par un certain Philippe Dumat en français ^^) mais qui devient l’élément le plus attendrissant dans un final qui me met presque aux bords des larmes (sérieux).
    Scatman Crothers incarne un monsieur Bloom gentil et chaleureux, et son envie de redonner une « seconde jeunesse » se fait parfaitement ressentir. Il est doublé en VF par Robert Liensol (qui a doublé le grand-père de Kirikou) retransmet parfaitement cette chaleur humaine et cette gentillesse, et la voix et le jeu s’accordent parfaitement avec la VO.
    Jerry Goldsmith (pas de John Williams donc) a parfaitement compris le fond de l’histoire et sa BO est sublime, tendre et contribue grandement à nous faire s’émerveiller face à cette histoire.

    Sacré Steven va, tu resteras toujours ma référence absolu ^^

    IT’S A GOOD LIFE réalisé par Joe Dante

    L’histoire : Après l’avoir défendu face à des brutes dans un bar, Helen Foley (Kathleen Quinlan), une femme à la recherche d’une nouvelle vie, accepte de raccompagner le petit Anthony (Jeremy Licht) chez lui et de rester dinez avec sa famille. Bien étrange famille d’ailleurs : Il passent leurs journée à regarder des cartoons, se montrent accueillants à l’excès envers Helen et obéissent au moindre caprice du garçonnet, qui se révèle voué de dons surnaturels…

    Mon avis : La plupart des cinéphiles le savent, Joe Dante (réalisateur trop méconnu des Gremlins et de l’Aventure Intérieure) est un grand fan de dessin-animé déjantés à la Tex Avery, et ça se ressent dans la plupart de ses œuvres.
    Sa façon, dans ce court, d’instaurer une ambiance très cartoonesque tout en lui donnant un coté terriblement malsain rend le sketch plus jouissif encore (c’est la version live du premier film de Lupin III, tout simplement !) et certains passages font froid dans le dos.
    Il parvient à rendre inquiétant et imprévisible cet enfant-roi qu’il ne faut absolument pas contrarier, et le final est tout à fait approprier pour lui et Helen.
    Parmi les séquences marquantes (sans spoiler), on retiendras l’apparition de deux monstres (sous l’égide d’Anthony), tout droit sortis de l’univers des Looney Tunes. Si ils n’ont pas d’importances dans le scénario, le travail effectué par Rob Bottin (The Thing, RoboCop, Legend, un dieu des effets spéciaux quoi !) est fantastique et sent qu’ils ont du s’amuser à rendre les délires du réalisateur.

    Les acteurs sont très bons, on retrouve ce bon vieux Kevin McCarthy (qui jouera plus tard le méchant Victor Scrimshaw dans L’Aventure Intérieure) ainsi que Nancy Cartwright qui deviendra la voix VO de Bart Simpson (qui aura droit à un épisode spécial Halloween qui parodie le scénario de It’s a good life. C‘est drôle, non ^^ ).
    L’acteur qui joue Anthony est rassurant de justesse et arrive à retranscrire son comportement capricieux. Hélas, on ne peut en dire autant de Kathleen Quinlan, dont le jeu est terriblement fade, malgré qu’elle soit doublée par une grande comédienne en VF, à savoir Jane Val (Madame Brisby !). Damien Boisseau double Anthony, et c’est toujours un plaisir d’entendre ce jeune comédien (alors) dans ses films qui ont marqués les années 80 comme Goonies, E.T…
    Jerry Goldsmith nous gratifie d’une musique excellente, du thème principal au ton mystérieux aux thèmes délirants propres à cet univers qui fait référence aux dessin-animé.

    Une grande réussite ce troisième court.

    NIGHTMARE AT 20, 000 FEET réalisé par George Miller :

    L’histoire : Un avion pris dans une tempête. Un des passagers, John Valentine (John Lithgow), d’un naturel paranoïaque et ayant une peur panique de l’altitude, et bien malgré les bonnes volontés des hôtesses pour le rassurer, à bien du mal à tenir en place.
    Mais les choses ne vont pas s’arranger lorsqu’il aperçoit quelque chose par le hublot qui se colle un peu trop aux moteurs de l’aile…

    Mon avis : Vous aviez peur de prendre l’avion ? Dommage ^^
    Un dernier sketch excellent, qui retransmet à merveille le malaise que peut éprouver quelqu’un qui a peur en avion. Rien que le début ou on voit le protagoniste, enfermé dans les W.C, avec la caméra qui met en avant l’étroitesse du lieu, la musique haletante et l’acteur qui semble réellement aux bords de la crise de nerfs, tout y est pout te donner le même sentiment de malaise que lui !
    Le réalisateur (connu pour avoir réalisé l’excellente trilogie Mad Max) instaure un suspens quasi insoutenable, bien que marqué par des temps-morts.
    Cette histoire est certainement la plus connue de la 4ème Dimension, que ce soit l’épisode original de la série ou le film, avec la célèbre réplique « Il y’a un homme sur l’aile ! » et le monstre que le héros semble être le seul à pourvoir voir.
    John Lithgow est juste excellent dans son rôle, nous fait croire jusqu’au bout à son personnage, et son doublage en français par Marc François ajoute particulièrement à son tempérament parano.
    Le script a été écrit par un certain Richard Matheson (LE Richard Matheson) et nous donne un certaine tension, bien que perso j’aurais fait tourner le scénario autrement (en ne faisant jamais apparaitre la créature par exemple pour faire douter le spectateur).
    La musique de Jerry Goldsmith dans ce court est probablement sa plus recherchée et la plus mémorable du film. Un de ses gimmick durant les 80’s étaient d’illustrer un petit monstre par des violons au son strident (comme pour Gremlins), ici utilisé comme thème pour la créature malfaisante. De plus sa BO complète bien les scènes de suspens et de tension tout le long du récit.

    En un mot, génial !

    AVIS GLOBAL SUR LE FILM : Loin d’être parfait, le film se révèle un excellent film à sketch, les segment s’enchainent sans problèmes et chaque réalisateur apporte sa touche personnelle. De plus chacune des histoires est originale et offre même des réflexion sur l’humanité même. Une réussite à voir absolument !

    Mauser91
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    Mauser91 le #231659

    J'ai enfin vu la version longue d'Alien 3. Y'a pas à dire, elle est quand même vachtement meilleure que la version ciné (que j'aime beaucoup cela-dit), notemment le personnage de Golic qui y est plus développé. Par contre, gros fail pour le doublage français ou pour les parties de la version longue, ce sont d'autres comédiens qui remplacent ceux de la version ciné, du coup le changement de voix est beaucoup trop voyant, et l'adaptation n'aide pas (un coup, les persos se vouvoient, un coup ils se tutoient).

    Geoff34
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    geoff34 le #231660

    Marvel pense déjà à un projet de film sur le plus décalé de leur héros, Deadpool, un test est apparu sur le net :

    https://www.youtube.com/watch?v=95YTXkUt6Us

    Lord-Yupa
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    Lord Yupa le #231661

    Détective Dee II

    Suis allé le voir, et Tsui Hark poursuit à donf dans le spectaculaire superlatif, il est clair qu'il veut faire jeu au moins égal avec des blockbusters US tels que "Avengers".
    Ses héros ont beau n'être pas officiellement "superhéros", leurs combats dantesques et aptitudes surhumaines ne sont pas en reste par rapport aux Yankees en collants fluo.
    Dans le I, Dee avait déjà vaincu un complot contre l'impératrice Wou (elle a vraiment existé, et mené l'empire chinois des T'ang à sa plus grande expansion, vers l'an 700), et un Bouddha de métal haut comme un gratte-ciel s'y effondrait sur le Palais impérial.
    Ici le complot vise à empoisonner toute la Cour, et à user d'un monstre marin gigantesque (ô combien !!) pour briser toutes les flottes de l'Empire, et parallèlement un honnête jeune homme aimé d'une jolie danseuse joue un rôle important (quoique pas très bien relié au fil principal).
    Le subtil Dee aura fort à faire, et les scènes de combat s'enchaînent et laissent pantois : elles sont époustouflantes, fulgurantes, acrobatiques et surhumaines comme je le disais ; les amateurs seront comblés, et admireront aussi leur lisibilité maintenue avec maestria à travers tous les délirants excès aériens ou terrestres. Mention spéciale aux costumes et décors magnifiques de détails et d'ampleur, conformes à l'époque.
    Les "messages" et la psychologie restent plutôt sommaires cependant, et je regrette en particulier que Tsui Hark n'ait guère creusé l'impératrice (très bien jouée) dans sa solitude et sa méfiance envers tous – à la fois toute-puissante et toujours menacée par ce monde d'hommes. Mais il me semble que c'était mieux développé dans le film I.
    Allez le voir, ça en jette !

    Veggie11
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    Veggie11 le #231662

    Hier soir sur NT1 passait le tout premier Superman de 1978 avec Christopher Reeve, un film dont j'entends dire du bien depuis un bon bout de temps (oui même au sein de ma famille) et dont j'avais vu un extrait il y a une douzaine d'années (je crois à l'occasion de la mort du regretté Reeve). Outre la série TV Smallville que je regardais assidûment entre 2002 et 2003, je ne connaissais du personnage que les débuts de la bande-dessinée telle qu'elle était publiée à l'époque dans Spirou (LE magazine qui contribua à ma culture BD franco-belge) et où Clark Kent s'appelait Marc Costa (!), autant dire il y a belle lurette. J'en avais gardé des sentiments mitigés : un dessin réaliste pas désagréable, un cache-cache amoureux entre les deux protagonistes pas inintéressants et en même temps l'impression d'une oeuvre qui a mal vieilli face à ses successeurs. Il faut dire qu'un superhéros qui n'a pas de réelles faiblesses (mis à part lorsqu'il est exposé à la kryptonite) et possède une panoplie de superpouvoirs tous plus fantastiques (qui a dit Babel II ?) n'avait pas de quoi éveiller ma curiosité. Néanmoins Christopher Reeve que j'avais adoré dans La Rose et le Chacal – un téléfilm méconnu de 1993 doublé dans une bonne VF et inédit en DVD, snif – devait apporter quelque chose au film. Et puis ce film fait partie de la jeunesse de mes parents, donc pourquoi ne pas en profiter pour le découvrir enfin ?

    Finalement j'y ai pris beaucoup de plaisir. Malgré une réception télé qui laissait à désirer et quelques séquences assez naïves, ça se laisse bien regarder. Finalement Superman/Clark Kent est un héros plus intéressant qu'on ne pourrait le croire au premier abord et Lois Lane, même si comme dans la BD elle joue les fiancées à secourir, montre plus de caractère que je ne le pensais. Côté fidélité à la BD je ne me prononcerai pas tellement ne connaissant que des extraits de l'oeuvre originale, si ce n'est l'arrivée sur Terre de notre futur Superman : dans la BD, il atterrit bébé dans un orphelinat alors que dans le film il est aussitôt recueilli enfant par les Kent. Peut-être le film trahit-il la bande, peut-être paraît-il aujourd'hui bien vieillot par rapport aux versions actuelles, mais replacé dans son contexte, je trouve qu'il a le mérite de faire honneur au personnage. ça m'a même donné envie de m'intéresser de plus près au comic-book, ne serait-ce que les premières aventures.

    A noter que la chaîne a eu le mérite de diffuser le film dans sa version française d'époque (et non le redoublage), ce qui m'a permis de découvrir Francis Lax dans un rôle (et avec une voix) bien éloigné(s) de ceux auxquels j'avais l'habitude jusqu'à présent.

    Feanor-Curufinwe
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    Feanor-Curufinwe le #231663

    J'en ai profité aussi pour le revoir, même si ça ne faisait pas longtemps que je l'avais déjà rerererererevu ! ^^
    Le pauvre Superman souffre décidément d'une très mauvaise image du grand public, due principalement à ses trop grands pouvoirs. Mais il faut quand même savoir qu'il a quand même des faiblesses certaines qui compensent ces pouvoirs. Il n'est pas vulnérable qu'aux différentes kryptonites (parce qu'il y en a plusieurs aux couleurs et effets différents), mais aussi à la magie. Et si le soleil jaune lui donne tous ces pouvoirs, un soleil rouge le rendra aussi faible qu'un humain.
    Il peut aussi être battu physiquement, comme ça a par exemple été le cas contre Doomsday dans La Mort de Superman.
    Au passage, pour tes Spirou, quand tu dis “à l'époque”, ce sont de très vieux numéros que tu as là !

    Si tu t'intéresses vraiment aux comics sur Superman, ne reste pas centrée sur les premiers numéros !
    D'abord, tu peux toujours trouver l'Anthologie Superman chez Urban où, pour une vingtaine d'euros, tu pourras suivre l'évolution du super-héros à travers les époques !
    Et à mon sens, le récit le plus essentiel pour bien comprendre le personnage, c'est All-Star Superman de Grant Morrison ! C'est une histoire hors de toute continuité qui non seulement lui rend hommage, mais le définit aussi dans tous ses aspects !

    Et en parlant d'hommage, Adeel Malik, un fan de la version de Christopher Reeve autant que de celle plus récente de Henry Cavill, s'est amusé à faire un mix entre les deux versions dans trois superbes vidéos, qui relient les deux oeuvres (Superman et Man of Steel), qui ont effectivement beaucoup de points communs (tout en modernisant la vision de Superman, Snyder ne cache de toute façon pas son admiration pour l'oeuvre de Donner dans son film) ! 😃
    J'en profite donc pour placer les vidéo ! ^^

    Superman vs Superman EXTENDED (Reeve vs Henry Cavill)
    The Death & Return of Superman (Christopher Reeve & Henry Cavill)
    J'adore tout particulièrement la dernière vidéo !
    Superman's Legacy 2nd Cut – ft. Christopher Reeve & Henry Cavill
    Et cette phrase de fin ! 😃 😃 😃
    It's not a reboot of a hero, it's a rebirth of a legend

    Merci à Crazy-El du forum de DCPlanet.fr pour les liens de ces vidéo ! <img src="style_emoticons//happy.gif” style=”vertical-align:middle” emoid=”^_^” border=”0″ alt=”happy.gif” />

    "With the first link, the chain is forged. The first speech censured, the first thought forbidden, the first freedom denied, chains us all irrevocably." -Jean-Luc Picard
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    Kuronoe
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    Kuronoe le #231664

    ouais, et pour compléter je tenais à préciser qu'attention !! Smallville n'a rien à voir avec Superman. Certes ce sont les persos de Superman en plus jeune mais la série est totalement originale et ne doit pas être appréhendée comme une préquelle, ce qui d'ailleurs donnerait lieu à beaucoup d'incohérences.

    Feanor-Curufinwe
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    Feanor-Curufinwe le #231665

    Citation (kuronoe @ 16/08/2014 14:57)
    ouais, et pour compléter je tenais à préciser qu'attention !! Smallville n'a rien à voir avec Superman. Certes ce sont les persos de Superman en plus jeune mais la série est totalement originale et ne doit pas être appréhendée comme une préquelle, ce qui d'ailleurs donnerait lieu à beaucoup d'incohérences.


    En fait, il existe même un comic Smallville, qui se déroule dans l'univers de la série tv et raconte ce qui se passe après la fin de cette série, comme pour Buffy ou Angel !
    Il n'existe pas en vf par contre.

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    Veggie11
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    Veggie11 le #231666

    Citation (feanor curufinwe @ 16/08/2014 01:22)
    Au passage, pour tes Spirou, quand tu dis “à l'époque”, ce sont de très vieux numéros que tu as là !

    Si tu t'intéresses vraiment aux comics sur Superman, ne reste pas centrée sur les premiers numéros !
    D'abord, tu peux toujours trouver l'Anthologie Superman chez Urban où, pour une vingtaine d'euros, tu pourras suivre l'évolution du super-héros à travers les époques !
    Et à mon sens, le récit le plus essentiel pour bien comprendre le personnage, c'est All-Star Superman de Grant Morrison ! C'est une histoire hors de toute continuité qui non seulement lui rend hommage, mais le définit aussi dans tous ses aspects !

    J'ai lu ce Superman dans l'album n°18 sorti en mai 1946, mais impossible de savoir s'il s'agit des toutes premières aventures ou de strips parus dans les années 40. Je crois bien que le héros était appelé Superman ou Super-homme, mais pas Jordi ou Hercule comme c'est le cas dans ton lien. Malheureusement je n'ai plus l'album sur les yeux pour vérifier (peut-être si je passe chez mon père un jour).

    Si je parle des premières aventures, c'est d'abord parce que c'est ce que je connais de mieux du personnage, mais aussi parce que le graphisme des comics modernes ne me parle pas. En particulier les couleurs que je trouve trop criardes, d'où ma préférence pour le noir et blanc. Peut-être est-ce une question d'habitude (la première fois que j'ai vu à quoi ressemblait un manga, j'avais trouvé le dessin trop agressif), mais après avoir fait un peu le tour avec mon libraire qui s'y connaît bien en comics, j'ai eu du mal à trouver mon bonheur. Sans doute devrais-je essayer cette anthologie avant de me lancer vers quelque chose de plus actuel ?

    Sinon pour Smallville j'avais effectivement entendu que cette série s'éloignait beaucoup des comics, mais je ne regardais pas cette série parce que Superman en était le héros. Plutôt pour son générique que j'adorais ! D'ailleurs c'est la seule période de ma vie où je regardais plusieurs séries tv américaines (Malcolm, Friends, Angel, Smallville, FBI portés disparus) alors que je n'accroche ni au jeu d'acteur ni à la réalisation (et encore moins à la musique).

    Feanor-Curufinwe
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    Feanor-Curufinwe le #231667

    Citation (veggie11 @ 16/08/2014 19:17)
    Si je parle des premières aventures, c'est d'abord parce que c'est ce que je connais de mieux du personnage, mais aussi parce que le graphisme des comics modernes ne me parle pas. En particulier les couleurs que je trouve trop criardes, d'où ma préférence pour le noir et blanc. Peut-être est-ce une question d'habitude (la première fois que j'ai vu à quoi ressemblait un manga, j'avais trouvé le dessin trop agressif), mais après avoir fait un peu le tour avec mon libraire qui s'y connaît bien en comics, j'ai eu du mal à trouver mon bonheur. Sans doute devrais-je essayer cette anthologie avant de me lancer vers quelque chose de plus actuel ?


    Je pense que si tu veux commencer, l'Anthologie Superman est effectivement le meilleur moyen !
    Sinon, si tu as de la chance, tu peux aussi trouver d'anciennes éditions “archives” de Panini sur Superman (1958-1959 et 1959) qui se penchent sur le début de l'âge d'argent de Supes !
    Et pour les débuts de Superman, c'est plutôt du côté de Semic qu'il te faudra chercher !

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    Veggie11
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    Veggie11 le #231668

    Bon merci pour toutes ces infos, je verrai ça de plus près avec mon libraire ! Au passage, le second film est programmé pour la semaine prochaine et je ne pense pas le rater. Pour une fois que je regarde du super-hérs à la TV…

    Geoff34
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    geoff34 le #231669

    Je me suis fait un trypique du réalisateur Espagnol Álex de la Iglesia, Action Mutante, Le Jour de la bête et Les Sorcières de Zugarramurdi suite à la sortie DVD de ce dernier, Franchement, je ne peux que conseiller d'y jeter un coup d’œil, ce sont des films drôle, irrévérencieux, surprenant et malgré le côté assez nawak de l'humour, le réalisateur arrive à développer des thèmes intéressant dans ses films. à voir si possible en VO mais Action Mutante possède une très bon doublage VF (avec Richard Darbois, Philippe Peythieu, Gilbert Levy tout de même) et celle du Jour de la bête s'en tire pas mal également (on peux entendre Henri Courseaux et Daniel Beretta)

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