Se souvenir de moi

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Xanatos le 18 avril 2016 à 11 h 30 min #363204

Superbe critique du film Le Retour du Jedi Mauser91 félicitations ! 😀

Au sujet de l’incohérence que tu as souligné, je suis tout à fait d’accord avec toi.

De plus, on peut en déceler une autre entre Le Retour du Jedi et La Revanche des Siths.

 

SPOOOOOOIL

Leia évoquait dans le dernier opus de la trilogie originelle ses souvenirs de sa mère Amidala: elle était douce, gentille et mélancolique.

Or dans La Revanche des Siths, nous découvrons lors du dénouement que, peu après avoir baptisé ses enfants Luke et Leia, Amidala a rendu l’âme peu après son accouchement. Et ben dis donc Leia a une mémoire exceptionnelle de sa mère lors de ses trois premières minutes d’existence !

FIN SPOOOOOIL

 

Pour le changement de la fin avec Hayden Christensen à la place de Sebastian Shaw, elle continue à me gêner. Il faut dire que lors de la sortie du Retour du Jedi en 1983, Christensen avait seulement deux ans. Il aurait eu le plus grand mal à à ce moment là d’interpréter un Anakin Skywalker jeune adulte, LOL ! 😆

Après, ben je suis d’accord avec ton analyse: George Lucas en tant que créateur a le droit de retoucher ses films puisqu’ils sont en grande partie sa création (n’oublions pas les apports indispensables d’artistes et producteurs talentueux tels que Gary Kurtz).

En revanche, il est déplacé de sa part de ne pas permettre aux fans de la saga de ne plus pouvoir revoir dans des conditions optimales la version originelle de ses long métrages.

De même, lors de la sortie de l’édition spéciale en 1997, ce n’était pas très sympa de sa part de ne pas avoir demandé l’accord de Irvin Kerschner de retoucher L’Empire Contre Attaque, car après tout, c’est Kerschner qui l’a réalisé et qui en a fait le chef d’oeuvre que nous connaissons et que nous adulons !

Pour Richard Marquand le réalisateur du Retour du Jedi, celui ci était déjà décédé bien avant la sortie de l’édition spéciale.

Et tout comme toi Mauser, malgré ses nombreux défauts, j’aime bien la prélogie.

Il n’y a guère qu’avec La Menace Fantôme que j’ai beaucoup de mal, mais j’aime bien L’Attaque des Clones et j’aime beaucoup La Revanche des Siths.

 

Et j’adore Star Wars VII: Le Réveil de la Force que je considère comme l’un des meilleurs films de 2015. Il a su renouer avec l’esprit de la première trilogie tout en ayant des atouts qui lui sont propres.

Les nouveaux personnages tels que Rey et Finn sont bien campés, charismatiques, crédibles, attachants et touchants (et on ressent une réelle alchimie entre eux) et ce fut un vrai bonheur que de revoir Han Solo, Chewbacca, Leia, C3P0, D2R2 et Luke !

Ma soeur, mon beau frère et moi, nous étions ressortis de la salle de cinéma totalement émerveillés et des étoiles plein les yeux…

Je vais d’ailleurs bientôt acheter le Blu-Ray, je meurs d’envie de le revoir ! 😀

 

 

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Mauser91 le 18 avril 2016 à 14 h 12 min #363228

Merci Xan’ ^^

Irvin Kerschner, à ce que j’ai compris, lorsque Lucas lui a dit qu’il avait retouché L’Empire contre Attaque, ça avait pas l’air de le gener plus que ça, après je l’ai lu dans l’interview qu’il avait accordé à Ciné Live.

Aaaaah, oui, l’incohérence avec Padmé tu fais bien de me le rappelé !

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geoff34 le 18 avril 2016 à 16 h 14 min #363249

Hardcore Henry, le film le plus étrange de cette semaine qui nous vient de Russie, une réalisation reprenant les codes du jeux vidéo, c’est filmé à la première personne comme un FPS, il y a des ennemis qui apparaissent en meute et même un boss de fin à tuer.
à conseiller cependant à un public averti, la caméra bouge beaucoup et c’est assez violent et trash.

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Lord Yupa le 19 avril 2016 à 9 h 29 min #363362

Je n’ai jamais vu la triple prélogie, mais bien sûr comme je suis de la “génération Star Wars” j’ai été fasciné par les trois premiers films sortis au ciné (et qu’on doit donc appeler IV, V, et VI, ce qui me paraît un peu dérangeant, mais compréhensible désormais : admettons).
Bravo Mauser pour tes analyses !
Comme toi Xan’ j’ai vraiment aimé le VII, enfin pas au point de le considérer comme le meilleur film de 2015 quand même. Rey est très convaincante et attachante, et retrouver nos bon vieux Han Solo et Chewbacca était un plaisir ! Finn aurait pu être un peu mieux éclairé par un flash back existentiel, à mon avis, mais bon. Aventure, suspense, combats et effets spéciaux : tout y est !
Malgré quelques efforts sur ce film-ci, il garde les points faibles (à mon avis) des précédents opus : à la base, nous sommes dans un conflit politique. Or on ne sait pas vraiment en quoi les Bons sont des bons (sans doute grâce à un régime de “liberté”, mais selon quel système de lois ?), ni en quoi les Méchants sont méchants (certes ils ont des sales gueules et s’habillent façon militaires fascistes en gris, ou bien en noir comme les SS hitlériens, mais en quoi exactement leur régime est-il oppressif ?). Je chipote peut-être, car le but de ce genre de films n’est pas là et j’en suis d’accord, mais un certain substrat me manque un peu, bien que je déteste les “démonstrations politiques” qui ne révèlent que les idées plus ou moins lucides de leurs auteurs. Sur le film VII on peut remarquer que la supposition (vague) d’une monarchie parlementaire à l’anglaise chez les Bons a disparu, puisque Leia n’est plus “la Princesse-chef” mais une “générale” au service de l’Etat. Chez les Méchants, une tribune à grand oriflamme rouge à symbole noir évoque bien sûr tonton Adolf, mais quelle est la doctrine en jeu ? ce ne peut pas être la lutte contre la “ploutocratie des juifs”…
Ce qui n’empêche que la Grande Aventure, ou le Grand Rêve, se poursuit avec somptuosité, et c’est vrai que c’est tout ce qui compte vraiment !
Wah, j’adorerais toucher le même chèque que Mark Hamill pour jouer son rôle (vraiment pas fatigant !!). Hélas, j’ai raté le casting où je l’aurais aisément supplanté de mon regard de braise sous une capuche.

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Mauser91 le 19 avril 2016 à 14 h 14 min #363401

Et bien, my dear Yupa, la prélogie met justement en scène tout un conflit politique qui va justement marquer la guerre entres l’Empire et la République, si cela t’intéresse 😉 (même si je trouvais que tout ces blablas inutiles n’étaient pas indispensables).

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geoff34 le 28 avril 2016 à 15 h 06 min #365755

Voici Jay et Silent Bob, deux dealer de drogue, l’un est un obsédé et l’autre ne parle quasiment jamais

leur point communs ? c’est d’apparaître souvent dans la filmographie de Kevin Smith, dans un univers fictif appelé le View Askewniverse, de Clerks en passant par Dogma, il arrive que les 2 zigotos apparaissent même dans d’autres films (Scream 3), on retiendra surtout Jay et Bob contre-attaquent où ils tiennent les rôles principaux (et dans ce film délirant, il y a même des caméo de Ben Affleck, Matt Damon, Carrie Fisher, Mark Hamill…)

Le Rap de Jay

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Lord Yupa le 10 mai 2016 à 10 h 14 min #373755

Hier soir sur M6, Prometheus, tiens, pourquoi pas ?
Au début donc Prometheus promettait. Mais attention, je vais spoiler, et surtout en dire du mal. Car j’ai arrêté de regarder quand ça a viré au genre gore Alien n°10, un genre que je n’aime pas du tout.
Déjà j’en avais marre de voir ces “professionnels” explorateurs et scientifiques se balader comme des touristes en chemises hawaïennes et sans aucune précaution élémentaire sur un monde rien moins qu’accueillant. L’air est respirable ? hop, on enlève nos casques, les germes ou spores on connaît pas. Plus tard il y aura une séance de b…age d’une belle scientiste par un mec contaminé, et oups, aucun des deux n’a pensé à un préservatif dans ses bagages… On devine les conséquences.
Quand l’équipe revient d’une taupinière géante pas du tout naturelle, le commandant demande :
“Tiens, où sont Binocles et Tatoué ?
– Boh, ils se sont paumés dans une galerie en voulant rentrer tout seuls, faut dire on n’avait pas de chef avec nous, alors ça les a pris comme ça…”
Le commandant, pourtant assez peu occupé avant, se décide enfin à les contacter par radio, ce que eux non plus n’avaient même pas fait. Il leur dit que comme il y a une tempête, bof cool man, ils n’ont qu’à rester là-bas “jusqu’à demain” (on ne nous dit pas la longueur des jours sur cette planète, ou bien j’ai raté l’info !). La tempête se calmerait, on s’en fout, faut qu’on dorme, nous.
Des vilains gros ténias viennent à 50 cm des deux Robinsons. Gentil avec toutes les races, Binocles essaie de causer avec un ténia, qui bien sûr lui bouzille un bras, lui saute dans la gueule, et Tatoué se fait bouffer la tête par un jus pourri. En effet nos deux membres de Planet Tourist n’étaient pas armés, ils se croyaient au Club Med (pourtant même là-bas des attentats ne sont pas exclus).
Bref, comment se désespérer pour le sort de ces microcéphales et futurs zombies parasités ? Tout est prévisible, y compris la traîtrise de l’androïde qui n’a eu justement aucun mal à prévoir tout ça, équipé d’un cerveau bien entretenu, lui. Il est vrai qu’il arrive à lire l’extra-terrestre, ça l’aide.
Non, je suis dur, les effets techniques sont bluffants, et la mise en scène efficace ferait presque oublier la nullité des “héros”, sans compter des images grandioses. Mais mon conseil est plutôt de le regarder au second degré avec deux ou trois potes pour une bonne rigolade…
Désolé pour les gens qui ont aimé et estimé bien davantage “Prometheus”, hein !

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Mauser91 le 10 mai 2016 à 10 h 27 min #373757

Ah lala, Prometheus ^^ Perso, je l’aime bien, surtout pour ses effets spéciaux, mais de là à le considérer comme partie intégrant de cette superbe saga qu’est Alien….

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Xanatos le 18 mai 2016 à 13 h 53 min #379081

Captain America Civil War

J’ai adoré. Captain America est vraiment le super héros Marvel qui a été le mieux adapté à ce jour dans le Marvel ciné Universe depuis 2011, tous les films dont il est le héros sont de franches réussites.

Le premier était un superbe film d’aventures à l’ambiance délicieusement rétro (et parfaitement adaptée) rappelant avec bonheur la saga Indiana Jones de Steven Spielberg et rendant un bel hommage aux comics de Joe Simon et Jack Kirby.

Sa suite, Le Soldat de l’Hiver était un excellent film d’espionnage, truffé de fausses pistes et de faux semblants et haletant de bout en bout, fortement influencé par le run de Ed Brubacker et celui plus ancien (et tout aussi brillant) de Steven Englehart.

 

Quant à ce troisième opus, il m’a franchement époustouflé. Ce qui m’a marqué entre autres, c’est la qualité d’écriture du scénario. On a deux intrigues combinées en une seule: la quête de Captain America pour sauver Bucky et tenter de l’innocenter et la déchirure entre les super héros soutenant la loi de recensement (Iron Man et certains super héros) et ceux qui s’y opposent (Captain America et d’autres super héros).

 

Et puis le scénario est tellement plus subtil que dans les comics de Mark Millar, les personnages sont tellement mieux nuancés dans le film.

Steve Rogers et Tony Stark sont des hommes qui restent fidèles à leurs principes et leurs convictions, désireux d’aider leur prochains et les innocents. Chacun d’entre a un point de vue qui se défend, et bien que leurs idéologies soient opposés à ce sujet, ils éprouvent un respect mutuel l’un envers l’autre.

Chris Evans est comme toujours remarquable dans le rôle de Captain America, ce héros noble et d’une grande droiture mais sans être lisse pour autant.

Mais celui qui m’a agréablement surpris c’est Robert Downey Jr dans le rôle de Tony Stark/Iron Man. Il nous livre une prestation exceptionnelle sur le personnage, la meilleure depuis le premier Avengers, voire depuis le premier Iron Man (deux films où il était parfait). On est vraiment loin de Iron Man 2 et 3 où il cabotinait beaucoup trop (sur Avengers 2 c’était mieux mais pas encore ça).

Là dans ce film, il interprète Tony de façon beaucoup plus juste et bien plus sobre. Il arrive parfaitement à retranscrire à travers son jeu les doutes de celui ci ainsi que sa détresse. Certes, ils nous gratifie de temps en temps de son humour, mais celui ci demeure drôle et il sait être sérieux quand il le faut.

Et surtout, surtout, ce que j’ai apprécié, c’est que Tony n’est pas montré comme quelqu’un de borné.

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Il était persuadé que le soldat de l’hiver était responsable de l’attentat ayant tué le roi du Wakanda et causé plusieurs victimes et remuait ciel et terre pour le capturer. Cependant, quand il apprend que c’est un tueur ayant employé un masque se faisant passer pour Bucky, il reconnaît ses torts, admet que Bucky est innocent dans cette histoire d’attentat et est prêt à conclure une trêve avec Captain America et son ami, le temps de retrouver le vrai responsable de cette tuerie

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Et comment ne pas éprouver de l’empathie pour lui lorsqu’il apprend

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que ses parents ne sont pas morts dans un accident de la route mais assassinés par le soldat de l’hiver ayant subi un lavage de cerveau. La colère, le chagrin l’immense tristesse qui l’étreignaient lors de ce moment clé étaient palpables et compréhensibles. Comment pouvait il rester impassible devant le meurtrier de ses parents, même si ce dernier n’était pas maître de ses actes ?

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Dans le domaine des réussites, chapeau bas à T’challa/La Panthère Noire. Chadwick Boseman nous livre une interprétation très convaincante du personnage et il fait bien ressortir à travers son jeu la noblesse et la détermination du jeune homme. Son costume est très réussi et est hyper classe.

Et il est très bien caractérisé. Il s’investit totalement dans

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sa revanche contre le soldat de l’hiver, prêt à tout pour abattre l’assassin de son père… Et quand il apprend la vérité, que celui ci n’est pour rien dans la mort de son père bien aimé, il reconnaît s’être trompé. Et même quand il est confronté au commanditaire de l’assassinat du roi du Wakanda en l’occurrence le baron Zemo, à travers son regard, on sent l’empathie qu’il éprouve pour  Zemo et ce qui l’a poussé à anéantir les Vengeurs, même si il ne perd pas de vue le plus important: l’arrêter pour qu’il soit puni pour ses crimes.

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J’ai bien aimé aussi le fait que Vision s’humanise peu à peu et sa relation avec la sorcière rouge est intéressante.

Natasha/Black Widow en tant qu’espionne

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retrouve son statut d’agent double, on pense tout le long qu’elle est dans le camp de Iron Man et au dernier moment, elle laisse partir Captain America et Bucky, parce qu’elle comprend ce qui les poussent à agir ainsi et cela colla aussi à son métier d’espionne.

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J’ai adoré la scène de combat dans l’aéroport qui était vraiment spectaculaire et qui en mettait plein la vue.

Et j’ai jubilé quand j’ai vu

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Ant Man devenir Giant Man ! quel pied ! 😀

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Pour les petits reproches que je ferai au film, les premières scènes d’action tremblotent trop ce qui avait gêné un peu mon visionnage. Heureusement, ces petits tremblements disparaissent par la suite, notamment dans les scènes d’action les plus importantes.

Peter Parker/Spider-Man est introduit comme un cheveu sur la soupe, dommage pour le super héros le plus emblématique de Marvel. Par contre, il est vraiment brillant lors de la bataille de l’aéroport.

Et là on retrouve vraiment le personnage des comics: ce super héros à la souplesse et à l’agilité inouïe qui nous balance des vannes tordantes et tombant à pic ! (trait de son caractère tristement atténué dans la trilogie de Sam Raimi).

 

Enfin, il y a quelques scènes iconiques qui font écho au comics Civil War, en particulier celle où Captain America pousse à bout de bras son bouclier face au rayon laser envoyé par Iron Man, faisant directement référence au dernier numéro du comics illustré par Steve McNiven.

 

En bref, je me suis régalé. Captain America Civil War est un excellent film de super héros, il est très bien écrit, superbement réalisé, passionnant, épique, drôle et émouvant.

Point appréciable, l’humour est bien dosé et jamais envahissant, contrairement au lourdingue Iron Man 3.

A mes yeux, c’est certainement l’un des meilleurs films du cinéma Marvel Universe avec le premier Iron Man, les deux premiers Captain America et le premier Avengers.

Les Frères Russo ont prouvé qu’ils sont des réalisateurs talentueux qui ont un profond respect envers les comics qu’ils adaptent tout en apposant leur propre touche et je suis impatient de les voir à l’oeuvre sur Avengers 3.  😀

Vivement aussi le film de la Panthère Noire ! (même si il ne sortira qu’en 2018).

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Mauser91 le 31 mai 2016 à 17 h 08 min #390859

Il est temps que je vous parle d’une de mes comédies préférée et d’un réalisateur que j’affectionne tout particulièrement :

Les Banlieusards (1989)

Ce film réalisé par Joe Dante (Gremlins, L’Aventure Intérieure), se déroule dans un quartier résidentiel américain, ou tout le monde connait tout le monde et veut bien paraitre. Cet environnement se voit perturbée par l’arrivée d’une nouvelle famille, les Klopek, apparemment étrangers. Ceux-ci semblent se replier sur eux-mêmes, ne sortant quasiment jamais de chez eux, et snobant les autres voisins. De plus, leur habitat ressemblant à une maison hantée, les bruits particulièrement étranges qu’ils font les nuits et le fait que personne ne saches rien d’eux poussent le voisinnage à s’intérroger sur les Klopek, voir à imaginer des théories tordues (genre ce sont des serial killer ou des profanateurs de tombes), les faisant sombrer dans la paranoïa et les poussant à commettre des actes farfelues ou ils vont se ridiculiser, sans jamais songer à tout simplement aller sonner à leurs porte…

Les Banlieusards est une comédie délirante, ou l’humour repose essentiellement sur l’ironie et le ridicule de ses protagonistes. Vous l’aurez compris après avoir lu le résumé, mais le film est une satyre de la société qui veut montrer une image lucide de l’amérique moyenne, sur la bétise humaine en général et la peur de l’autre. Le message du réalisateur est clair : Il n’y a rien de plus pire que des voisins qui vont colporter des rumeurs sur des gens qu’ils ne connaissant pas bien, qui eux n’embêtent personne à juste ne pas vouloir se meler à eux, et au final, ce sont ces voisins boeufs qui sont bien plus horribles que les Klopek (c’est un peu le même discour que Tim Burton dans Edward au mains d’argents).
De plus, le film va assez loin dans son concept, puisque les protagonistes vont jusqu’à s’introduirent dans les maisons des gens par soupçons, la fin en atteignant le paroxysme.

Je sais ce que les gens ayant vu le film vont me dire vis-à-vis du final du film, et je dirais que ce n’est pas si important, car le message reste le même et que c’est surtout terminer le film sur une note optimiste.

Le film est vraiment hilarant ! Je rigole comme une baleine devant cette bande de neuneux et leurs théories toutes plus stupides les unes que les autres, de véritables clowns joués par des acteurs magnifiques ! L’humour noir est bien utilisé, ainsi qu’un humour plus cartoonesque qui rend le film assez facile d’accès.

Le film gravite donc autour de plusieurs personnages :

Art (le regretté Rick Ducommun), le bon gros voisin jovial qui a tout vu et tout entendu mais qui est veule et lâche, et sans gène (il a l’habitude de se servir dans le frigo des autres sans demander). Il est en quelque sorte l’élément catalyseur de l’histoire, puisqu’il est celui qui amène le plus les autres à s’interroger sur les Klopek, et est celui qui a les théories les plus farfelus à leurs sujets. Par conséquent, c’est celui qui se ridiculise le plus dans le film et qui en prend pour son grade.

Monsieur Rumsfield (Bruce Dern) est le stéréotype de l’ancien militaire qui va saluer le drapeau tout les matins, et donc qui se méfie tout particulièrement des Klopek (le film ayant été tournés à la fin des années 80, on peut y voir une critique de l’américain parano de la Guerre Froide), et aussi marié à une bimbo qui pourrais être sa fille. Il n’a absolument rien perdu de son expérience sur le terrain, et si il est au coeur de gags absolument délirant, ça en fait également un personnage assez dangereux.

Ricky (Corey Feldman) est un ado qui se nourri des ragots. Un gag réccurent du film le montre s’assoir devant sa terrace avec un paquet de pop-corn, comme si il était au cinéma, et de voir ce qui se passe dans le quartier !

Enfin, Ray (Tom Hanks), le personnage principale, est sans doute celui auquel le spectateur s’identifie le plus : Il est le plus lucide du groupe, intimant les autres à se comporter normalement et à laisser les Klopek tranquille, mais il va, par la force des choses, se retrouver méler à leurs gamineries.

Leurs épouses sont également plus lucides, et bien souvent éxaspérées par le comportement de leurs maris, notamment Carol (la princesse Leia en personne, à savoir Carrie Fisher), l’épouse de Ray, qui ne veut pas voir son mari se méler à Art et Rumsfield.

Enfin, Joe Dante fait également ce qu’il fait divinement dans ses autres films : Rendre hommage au cinéma d’horreur sur un ton comique. Par exemple, les scènes avec les Klopek et les nuits ou ils font des bruits bizarres font évidemment penser à Frankenstein.
Il retrouve son compositeur attitré, Jerry Goldsmith, qui s’éclate comme un malade sur les musiques, s’autoparodiant en reprenant le thème de Patton avec les scènes avec Rumsfield et parodiant les musiques de films d’horreurs.

Le film n’est pas sortie au cinéma chez nous, mais directement en vidéo. La version française a été réalisé par Christian Dura chez PM Productions, et c’est une petite pépite, avec des comédiens comme Georges Caudorn, Hervé Bellon, Jean-Pierre Leroux, Raymond Baillet…

Les Banlieusards n’est certes pas le film le plus connu de Dante, mais c’est un de ces films les plus drôles de sa carrière, une excellente comédie noire et une satyre intelligente d’une société américaine pas si éloignée de la nôtre, malheureusement…je trouve même ce film bien meilleure que les comédies françaises ou on a tendance à encourager ce type de comportement (Camping ! Je te hais, film de merde !).

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geoff34 le 31 mai 2016 à 18 h 12 min #390867

Il m’interesse ce film, en même temps je ne suis jamais déçu par Joe Dante…

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Lord Yupa le 1 juin 2016 à 11 h 53 min #390985

Et par Tim Burton, Geoff ?
Parce que moi, un peu quand même hier : M6 passait son Alice au Pays des Merveilles que je n’étais pas allé voir au ciné.
Bof, bof.
Certes il y a beaucoup d’idées visuelles drôles ou frappantes, des couleurs très flashy, mais au final c’est juste un gentil petit film familial.
Difficile de préciser ce qui rend le plat un peu fade (enfin à mon avis).
Est-ce le numéro très convenu de Johnny Depp, et qui vole un peu le rôle principal à Alice, et qui lasse un peu ??
Est-ce plutôt cette Alice sans sel, ni rebelle ni gendarme, ni fillette ni ado ni adulte ??
Ou encore toute cette “philosophie” à deux balles, mais si bavarde ??
Ou bien cette musique terne, qui m’a parue ratée ??
La glapissante petite Reine Rouge impressionne beaucoup moins que la puissante mégère castratrice forte en gueule de Walt Disney, et on sent justement beaucoup trop la volonté de faire contrepied à celle-ci chez Burton.
En conclusion, à mon sens, le roman de Lewis Carroll est un tel chef-d’oeuvre du rêve, si superbement et fidèlement visualisé / exalté ensuite par les artistes du dessin des studios Disney, que Tim Burton qui a voulu se démarquer en modifiant (sa chenille qui fume est minable par rapport à Disney !) ou zappant des scènes-cultes ne pouvait égaler ses modèles. Et pour les dépasser, il aurait fallu bien plus de culot transgressif dans le scénario.

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Xanatos le 2 juin 2016 à 11 h 22 min #391712

Merci beaucoup pour ta critique élogieuse du film Les Banlieusards !

J’adore Joe Dante, et pourtant, je n’ai jamais entendu parler de ce film.

Et si on y retrouve l’impertinence ainsi que l’humour incisif qui font le sel de ses meilleurs long métrages, je le regarderai avec grand plaisir !

Au fait Mauser, est ce qu’on y retrouve Dick Miller ?

C’est l’acteur fétiche de Joe Dante et je le retrouvais quasiment dans tous ses films: Hurlements son film d’horreur terrifiant sur des loups garous, Gremlins 1 et 2, Small Soldiers, Les Looney Tunes passent à l’action…

 

Personnellement, j’adore cet acteur, il a une bonne bouille et il est très talentueux et expressif !

Je tâcherai de découvrir Les Banlieusards au plus vite !

 

Yupa, je n’ai jamais vu Alice aux pays des Merveilles de Tim Burton, mais je te crois sur parole.

Burton est un de mes cinéastes favoris et bon nombre de ses oeuvres font partie de mes films cultes: Beetlejuice, Batman, Edward aux mains d’argent, Batman le Défi, Mars Attacks!!, Sleep Hollow…

 

Mais je sais qu’il a aussi des gamelles à son actif: par exemple, je n’ai pas du tout aimé son remake de La Planète des Singes que j’ai trouvé poussif et peu inspiré.

 

Et puis si son Alice est du même acabit que l’exécrable Maléfique (une abomination qui massacre et dénature une des plus grandes méchantes Disney) je ne suis pas pressé de le découvrir.

Je vais peut être lui laisser une chance si l’occasion se présente pour moi de le voir (et après tout c’est aussi l’un des derniers films dans lesquels a joué l’excellent Michael Gough, l’inoubliable interprète de Alfred Pennyworth des Batman de Burton) mais bon…

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Mauser91 le 2 juin 2016 à 15 h 31 min #391733

Rassures-toi, Xanatos, cette bonne vieille tête de Dick Miller est bien dans le film, en duo avec Robert Picardo, un autre collaborateur de Dante, qui plus est 😉 Ils jouent tout les deux des éboueurs qui regardent, médusés, les personnages chercher des “indices” sur la culpabilités des Klopek dans le camion poubelle !

Pour Alice, Je ne l’ai vu qu’une fois, et j’en pas gardé un souvenir très fameux. Ayant loupé la diffusion sur M6, je n’ai pas pu faire me refaire un avis, il faudrait vraiment que je le revoit, d’autant que sa suite semble pas mal du tout. Et puis voila, Burton, même dans ses mauvais films tu trouves quelque chose à dire sur sa personalité, ça transparait dedans !

Ah, Maléfique, le film qui part d’un bon concept…pour le planter lamentablement, rendant les personnages stupides (donc, le roi gardent dans une pièce les rouets après la malédiction que lance Maléfique au lieu de les bruler, comme dans le DA ?) ou insuportables !

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Veggie11 le 2 juin 2016 à 16 h 25 min #391734

Mauser91 wrote:

donc, le roi gardent dans une pièce les rouets après la malédiction que lance Maléfique au lieu de les bruler, comme dans le DA ?

 

Que… ?! L’interdiction et la destruction des rouets et quenouilles du royaume est pourtant une étape fondamentale dans le film et déjà dans le conte ! Le destin de la princesse est finalement décidé sur un coup de sort, puisqu’elle tombe sur le seul rouet encore restant malgré les précautions prises par ses parents. Là le film laisserait entendre que le roi ne se préoccupe pas plus que ça du sort jeté à sa fille !

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Mauser91 le 2 juin 2016 à 16 h 46 min #391735

Dans le film, les rôles sont plus ou moins inversés : Le roi est méchant, tandis que Maléfique serait plus gentille. Très bonne idée, on sent d’ailleurs du Paul Dini, qui a participé au scénario, mais trèèèèèès mal exploité…

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Veggie11 le 2 juin 2016 à 17 h 02 min #391761

Vu sous cet angle inversé, c’est une idée plutôt originale, dommage dans ce cas qu’elle tombe à plat…

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Mauser91 le 2 juin 2016 à 17 h 09 min #391771

C’est un film a voir essentiellement pour ces effets visuels et son imagerie, parce-que coté scénar, oufffffff…..

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Lord Yupa le 2 juin 2016 à 20 h 20 min #391892

Xanatos wrote:

Yupa, je n’ai jamais vu Alice aux pays des Merveilles de Tim Burton, mais je te crois sur parole.

Burton est un de mes cinéastes favoris et bon nombre de ses oeuvres font partie de mes films cultes: Beetlejuice, Batman, Edward aux mains d’argent, Batman le Défi, Mars Attacks!!, Sleep Hollow…

Mais je sais qu’il a aussi des gamelles à son actif: par exemple, je n’ai pas du tout aimé son remake de La Planète des Singes que j’ai trouvé poussif et peu inspiré.

Et puis si son Alice est du même acabit que l’exécrable Maléfique (une abomination qui massacre et dénature une des plus grandes méchantes Disney) je ne suis pas pressé de le découvrir.

Je vais peut être lui laisser une chance si l’occasion se présente pour moi de le voir (et après tout c’est aussi l’un des derniers films dans lesquels a joué l’excellent Michael Gough, l’inoubliable interprète de Alfred Pennyworth des Batman de Burton) mais bon…

Moi aussi Xan’ j’ai adoré les autres films Burton que tu cites (sauf “Batman le Défi”, pas vu), mais pour cet Alice, à mon avis du moins, la mayonnaise ne prend pas vraiment ; et d’ailleurs il n’a guère fait le buzz après sa sortie je crois. Sais-tu quel rôle jouait Michael Gough ?
On dirait que j’ai bien fait de ne pas aller voir Maléfique, malgré une hésitation ! Quant au remake de “La Planète des Singes”, pas vu non plus : pourquoi refaire un excellent film comme celui-là ??
Et quelqu’un a t-il vu le Alice 2 qui vient de sortir ?

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Xanatos le 3 juin 2016 à 8 h 58 min #391897

Alors, d’après les articles que j’ai lu, Michael Gough a bien joué dans le premier Alice, mais on ne le voyait pas vraiment: en fait il faisait la voix du Dodo.

Pour Batman le Défi, je te le conseille vivement, surtout si tu as déjà apprécié le premier opus avec Jack Nicholson dans le rôle du Joker.

Cette suite est magnifique et combine à la perfection l’univers fantasmagorique de Tim Burton avec celui très sombre de Batman.

Danny de Vito campe un Pingouin à la fois terrifiant et émouvant et Michelle Pfeiffer interprète une Catwoman fascinante, envoûtante et touchante. Michael Keaton est comme toujours parfait en Bruce Wayne/Batman et Christopher Walken est excellent dans le rôle du millionnaire sans scrupules Max Schreck.

C’est un film peu manichéen où l’humanité des personnages est mise en avant et il est très mélancolique et émouvant.

Quant à La Planète des Singes, le remake est en effet décevant et souffre de la comparaison avec le film des années 60 qui est un chef d’oeuvre.

En revanche, j’ai beaucoup aimé les préquelles de 2010 et 2013, ces films respectent l’esprit du film original, tout en ayant des qualités qui leur sont propres.