Et j’en suis franchement désolé pour toi que ce cinquième opus de la saga Die Hard s’est montré à la “hauteur” (sic) de sa sinistre réputation !
J’ai rarement vu un consensus quasi unanime contre ce film, tant chez les critiques que chez le grand public.
Pratiquement TOUS les journalistes ont descendu le film, la majorité des spectateurs l’ont conspué !
Ma soeur et mon beau frère qui l’ont vu au cinéma m’ont carrément avoué que c’était l’un des pires films qu’ils aient jamais vu ! Et le choc fut grand car ils aiment tous deux beaucoup la saga !
Ce qui m’avait frappé dans les bandes annonces, ce sont deux éléments: les dialogues d’une platitude affligeante, digne de téléfilms de série Z, et l’absence d’humour. C’est vrai, elles sont où les vannes de John McClane dans les trailers ?
Ma frangine m’a confirmé qu’il y avait de l’humour dans ce film, mais qu’il était tellement nul que personne ne riait dans la salle.
On pourra dire ce qu’on voudra du caractère de McClane dans le 4e film (que j’aime bien), au moins, il était souvent marrant.
J’adore ce dialogue avec le petit informaticien:
“- Vous avez flingué un hélico avec une bagnole ?”
“McClane: “J’avais plus de balles”. 😆
Franchement, je ne sais pas si j’oserai m’infliger cet opus de trop. Les fans de John McClane l’ont globalement détesté, beaucoup de gens n’ayant jamais vu les films précédents l’ont détesté… Arf, ça fait peur !
Ce qui me choque surtout dans les extraits que j’ai vu: McClane met délibérément en danger la vie d’innocents pour arriver à ses fins (il écrase une voiture avec sa 4X4, à deux doigts de tuer sa conductrice): mais JAMAIS il ne ferait ça !
Au contraire, il prenait des risques inconsidérés pour secourir des innocents et des gens dans le besoin !
Doit on rappeler que dans 58 minutes pour vivre il a eu la bravoure d’aller sur la piste d’un aéroport pour tenter d’empêcher un avion de s’écraser ?
C’est un homme malchanceux et vulnérable, mais qui est obstiné et qui a le coeur sur la main… Pas un sociopathe nihiliste et égoïste.
Revois toi vite Piège de Cristal pour oublier au plus vite ce Die Hard: belle journée pour mourir. D’ailleurs les détracteurs du long métrage ont trouvé le titre bien choisi, vu que le personnage dedans n’a aucun rapport avec McClane et que l’esprit de celui ci est mort et enterré… 🙁
Pour McClane, ils ont essayés d’en faire un héros désabusés et limite suicidaire. Ben tu sais quoi ? Willis a bien mieux fait dans Le Dernier Samaritain : Le personnage qu’il jouait, Joe, est un ancien flic alcoolique, râleur et ayant un certain sens de l’humour qui a eu son moment de gloire mais qui a sombré et s’est mis à dos sa famille…exactement comme McClane dans les films 4 (qui n’est pas mauvais, je tiens à le re-préciser) et 5, mais c’est tellement mieux écrit et le personnage de Joe est tellement plus attachant et drôle !
Tu fais bien de préciser son manque d’humanité dans le 5ème film, car étant donné que John n’est plus qu’un zombie pour moi, c’est tout à fait approprié !
Et puis, comme tu dis, c’est censé être un héros vulnérable, qui se fait casser pendant tout le film, et là c’est devenu un membre des Expendables. Comment bien détruire un personnage qui jusqu’à là restait une icone.
La Chronique du Daron a critiqué avec virulence le film et a très bien noté la différence entres un héros invincible des films d’actions bourrin et les héros plus vulnérables des films d’action plus réfléchi comme Die Hard en citant le film-culte Last Action Hero de John McTiernan (tiens tiens) et plus précisément le passage ou le héros du film dans le film se retrouve projeté dans la réalité et constate qu’il n’est plus invulnérable et doit donc se dépasser pour s’en sortir. La grande différence entres les premiers Die Hard et le dernier…
Je n’ai pas vu les Die Hard mais beaucoup aimé Piège de Cristal.
Si l’on veut isoler de la foule un “héros” (ou “héroïne”) digne de ce nom, il faut qu’il effectue des “exploits” hors du commun, tout en restant humainement crédible, donc en montrant des limites et/ou une vulnérabilité. Si l’on surenchérit en effet on fabrique des super-héros à super-pouvoirs, créatures mythologiques et non pas humaines (même si en général les films du genre essaient de leur trouver des failles pour éviter de construire du religieux). En évoluant dans l’autre sens, on risque, comme tu le dis Xanatos, de transformer le héros en anti-héros sociopathe, sans éthique à force de désabusement, pur et simple pitbull davantage qu’humain – puisque sans humanisme.
Bref, il y a un équilibre à trouver (je ne prétends pas faire là la moindre découverte !). C’est bien pourquoi mon “super-héros” préféré est de loin Batman, car il n’a aucun super-pouvoir, les autres à mon sens sortent du registre épique par exagération, et leurs dons magiques impliquent presque un acte de foi (ça ne m’a pas empêché d’aller voir avec plaisir Avengers, mais bon).
Au Japon j’ai vu pour la 1ère fois Cobra, avec Sylvester Stallone. Il parlait en japonais, mais aucun problème avec de si sobres dialogues, on comprend tout :-)!!! Le héros est certes humain, mais policier expéditif qui dégomme à tour de flingue au moins vingt à trente individus dans le film, on pourrait le traiter de pur assassin. Sa “qualité” de héros vient exclusivement du fait que ses ennemis sont armés (et tirent très mal, lui très bien !) et très méchants, surtout leur chef le psychopathe sadique zigouilleur de femmes, alors que Cobra en protège une, naturellement une bimbo superbe (Gwyneth Paltrow). Film farci d’invraisemblances que je ne recommande que pour en rire beaucoup avec des amis !
J’ai vu le reboot de Gohstbusters le weekend dernier. Ca s’appuie un peu trop sur son glorieux héritage au lieu d’essayer d’apporter du renouveau mais ça reste un bon divertissement, surtout en ces temps de canicule où on cherche un prétexte pour s’enfermer 2 heures dans une salle climatisée.
Le fait que la fine équipe des chasseurs de fantômes soit à présent essentiellement constituée de femmes d’âge mûr ne change finalement pas grand chose et c’est pas plus mal, ça reste une bande de nerds qui combattent des monstres malgré le scepticisme général ; toutes les histoires ne nécessitent pas forcément une réécriture complète en fonction du sexe de leurs protagonistes après tout.
[Insérez une citation qui donne l'air intelligent ici] flickr
Vous vous souvenez de la fois ou j’ai décortiquer l’édition spéciale de Star Wars à travers un bref résumé des principaux changements effectués par son auteur, notant les qualité et les défauts ?
J’ai décidé de faire la même chose, cette fois avec l’inoubliable E.T. L’extraterrestre, sortis sur nos écrans en 1982 :
On ne présente plus E.T., c’est tout simplement un des plus grands films de tout les temps et un des meilleurs (si ce n’est le meilleur) films réalisés par Steven Spielberg, on a tous été ému aux larmes avec l’histoire du petit extraterrestre laissé sur notre planète et qui essaye de rentrer chez lui grâce au petit Elliott et ses frères et soeurs.
En 2002, à l’occasion du 20ème anniversaire du film, le réalisateur décida de le ressortir sur grand écran en y apportant des modifications, niveau technique notamment, avec le personnage titre qui gagnerais à être mieux rendu avec l’utilisation de synthèse, ainsi que l’ajout de nouvelles scènes (ce qui n’est pas sans rappeler le traitement effectué par George Lucas sur SW).
Cette édition, comme pour SW, a été vivement critiqué par les fans attachés à l’ancienne version. Trey Parker et Matt Stone consacrerons un épisode de South Park (Bérets Gratos, saison 6) critiquant avec virulence les changements dans cette édition.
Mais sans plus attendre, découvrons ce que donne cette édition spéciale :
J’adore cette variante du logo Universal exclusivement réalisé pour cette version, sacrée nom d’une pipe en bois !
-Les images de synthèse dans E.T : De nombreuses scènes incluant le personnage-titre ont étés retravaillées avec l’utilisation de la 3D, principalement pour les mouvements labiales et d’autres scènes que le réalisateur à toujours jugé trop faible coté visuel. De plus, le début du film ou E.T. est laissé sur terre a été largement modifié (c’est probablement ma scène ayant subi le plus de changements dans cette version), on y voit plus le personnage, à quoi il ressemble, alors que dans la version ciné, on ne voyait que ses mains, le mystère autour du personnage est donc cassé.
Alors, autant j’ai été très indulgent avec les CGI dans Star Wars car je reconnait qu’ils étaient bien rendu et s’intégraient aux films, autant là, les CGI sont bons, mais pour pas mal de scènes ils jurent beaucoup trop avec les images d’époques, on sent trop l’ajout. Une petite déception.
Notez que d’autres scènes ont étés modifiés, comme la séquence iconique ou Elliott, transportant E.T. sur son vélo, vole dans les airs grace aux pouvoirs de l’alien et passe devant la lune, avec l’ajout de la cape pour Elliott (pour coïncider avec l’image utiliser sur l’affiche et le logo d’Amblin) ainsi que les scènes avec le vaisseau spatiale (qui sont mieux faits je trouve).
-Les nouvelles scènes dans E.T : Une scène en particulier a été ajouté : Elliott montre la salle de bain à E.T. et fait couler l’eau dans la bainoire. Alors que sa maman l’appelle et qu’il fait sembler d’être malade, E.T. entre dans l’eau et se met en apnée. Alors que le petit garçon pense qu’il se noie, il réalise que c’est sa façon de s’amuser. Cette scène a été retiré du montage ciné car Spielberg jugeait insuffisant la qualité des effets visuels d’époque. J’aime bien cette scène, elle n’apporte pas grand chose à la relation entres les deux personnages par rapport à ce qu’on avait vu dans l’ancienne version, mais elle est cool.
Dans les autres scènes ajoutés, on peut noter que la scène d’Halloween a été ralongée.
Bloub bloub
-Les talkies-walkies dans E.Tattend, quoi ?! : Une des modifications qui a fait parler d’elle fut la scène ou les enfants s’enfuit des agents voulant récupérer l’extraterrestre, armés de pistolets et de fusils. Les armes ont étés changés en talkie-walkie. Ce changement est du même niveau que Greedo qui tire le premier, tant c’est ridicule, surtout quand la mère prend peur lorsqu’elle croit que les agents vont s’attaquer aux enfants, ça fait doucement rigoler. Steven, je t’aime depuis toujours, et je sais que c’est un film pour tout public, mais là c’est juste pas possible xd
Pfffff
-Le doublage dans E.T : Comme ce fut le cas pour de nombreux ressortis dans les années 2000 avec une version longue ou remontée, E.T. fut redoublé en français. Ce nouveau doublage fut réalisé par Jenny Gérard, alors directrice artistique attitrée des VF des films de Spielberg. On ne va pas se mentir, ce redoublage est probablement l’un des plus réussis en terme de choix de voix, de soin et du son récent collant à marveille avec les images d’époques, c’est vraiment le haut du panier coté redoublages des années 2000 avec ceux d’Apocalypse Now, Nausicäa de la Vallée du Vent et Peter et Elliot le Dragon.
Ce redoublage tient tête au doublage d’époque, les voix sont excellentes et on fini par oublier qu’il s’agit d’un redoublage (ce qui n’est malheureusement pas le cas d’autres nouvelles VF comme ceux de Superman avec Christopher Reeve et Amadeus). Avec une mention très spéciale pour le petit (enfin, à l’époque) Oliver Martret, qui succède à Damien Boisseau dans le rôle d’Elliott, Catherine Favier sur sa mère et la grande et regrettée Perrette Pradier dans le rôle d’E.T. (bien que je préfère quand même Marie Francey).
Par contre, niveau adaptation, si elle reprent au mot près les textes de Christian Dura du doublage précédent, elle fut également beaucoup censuré : Finie le language fleurie des enfants à base de gros mots et d’insultes en tout genre, bien que certains gros mots ont étés laissées dans un soucie de cohérence narrative, mais bon, ça fait encore doucement rigoler quand la maman (pas gâtée celle-là dans cette version) s’exclame “Pas de gros mots dans ma maison” à un des enfants. Cette censure c’est pas l’initiative de Christian Dura d’après ce que j’ai compris dans son interview pour La Gazette du Doublage, mais d’Universal. Enfin, le mot “terroriste” prononcé par la mère (décidémment) a été changée en “hippie” (je rappelle qu’on est en 2002). Notez que dans cette VF, E.T. est prononcé à l’américaine (iti) et non plus à la française, ce qui enlève un peu de logique je trouve.
Cette édition spéciale fut autant critiquée que celle de Star Wars, et il semblerait que Spielberg ai entendu les fans, et pour la sortie Blu-Ray du film, il nous propose la version cinéma avec les effets d’époques et le doublage français d’origine, recommandant aux fans de ne regarder que cette version.
Depuis, le réalisateur clame qu’il regrette d’avoir fait cette version. Et bien, je pense qu’il ne devrait pas regretter d’avoir tout simplement voulu rendre à son film et à ses fans, d’avoir simplement voulu parfaire son film. Oui, j’avance le même argument que précédemment pour Lucas, mais honnètement peut-on le lui reprocher ? Oh sure, je préfère l’ancienne version, et celle-ci à des changements dispensables, mais elle a aussi du bon, je dirais même que j’ai eu autant de plaisir à le voir malgré les défauts (les CGI et les talkies-walkies) qui m’ont fait tressaillir, je trouve même dommage que cette version ne soit pas proposée en Blu-Ray en supplément de la version d’orgine. Je ne saurais que trop vous conseiller de visionner cette version, par curiosités.
Formidable critique de ET de Steven Spielberg mon cher Mauser91 !
C’est toujours un immense plaisir que de lire tes critiques passionnées et passionnantes ! 😀
Merci aussi pour ton compte rendu et ton analyse de la version spéciale du film.
C’est bien que Spielberg ait tenu compte de l’avis de ses fans et ressorti la version d’origine pour l’édition Blu-Ray. Toutefois, je pense comme toi, il aurait été plus pertinent de proposer les deux versions, afin que tout le monde soit content. Après tout, il y a certainement des gens qui ont découvert ce classique de Spielberg via cette édition spéciale dans les années 2000.
Pour le redoublage, je n’en ai vu que quelques extraits, mais j’abonde dans ton sens, ce que j’en ai entendu m’a plu et, parmi les pointures y ayant participé, on entend également le grand Patrick Béthune ! (voix française de Kiefer Sutherland/Jack Bauer dans 24 Heures Chrono et de Ruel Stroud dans Wakfu).
C’est en tout cas un film auquel je suis très attaché, car l’un des tout premiers que j’ai vu au cinéma, j’étais tout minot en 1982, cela ne me rajeunit pas ! 😆
J’ai une tendresse particulière pour ce long métrage, ce n’est toutefois pas mon film favori du maître, à titre personnel, mon chouchou c’est Les Dents de la Mer.
Au sujet de Steven Spielberg, j’ai remarqué qu’il adore faire de l’autodérision sur ses propres oeuvres.
Dans le film Les Vacances des Tiny Toons qu’il a produit, on voit Byron sauver Buster et Babs Bunny et faire tomber accidentellement ET et Elliot ! 😆
On peut penser aussi à l’intro de 1941 qui pastiche Les Dents de la Mer et le plus rigolo, c’est que Susan Backlinie a repris le rôle de la nageuse qu’elle interprétait déjà dans Les Dents de la Mer ! 😀
La parodie de Duel dans le téléfilm Tiny Toons Night Ghoulery est également hyper tordante, avec Calamité Coyote dans le rôle de David Mann ! 😆
La scène avec la lune a été parodiée très souvent, je pense notamment dans Last Action Hero quand Danny essaye de faire le héros et se viande en vélo et la scène de Y’a-t-il un flic pour sauver le président quand ce crétin de Drebin fait tomber le docteur Meinheimer d’un balcon ^^
Ah oui, le début de 1941, j’adore ! D’ailleurs, la scène du premier Indiana Jones avec le nazi qui sort ce qu’on pense être un instrument de torture et qui s’avère être un porte-manteau devait être un gag avec le nazi joué par Christopher Lee.
Allez, j’ai vu d’autres films de Álex de la Iglesia, ce réalisateur espagnol à l’humour noir et au style baroque et décalés. Balada triste, Le Crime farpait et Mes chers voisins, franchement, ces films sont très bon, c’est irrévérencieux et trash, mais tellement excellent, on passe un très bon moment.
Je revient juste du film Les 7 Mercenaires, que j’ai beaucoup aimé, très prennant et sympatique. Mais c’était surtout l’occasion de dire adieu au compositeur James Horner, dont c’est la toute dernière composition. Ca m’a donné des frissons d’entendre cette magnifique musique en pensant qu’il n’est pourtant plus là.
James, je sais que ça fait déjà deux ans que tu nous a quittés, mais une dernière fois : Mes oreilles te disent merci ^^
Après Harry Potter, ce sera au tour d’un autre livre de J. K. Rowling d’être adapté en film, Les Animaux fantastiques se déroule dans le même univers, c’est à dire 70 ans avant les événements d’Harry Potter.
Pour ce qui est des 7 Mercenaires, je reste très attaché au film superbe de John Sturges de 1960, avec Yul Brynner, Steve Mc Queen, Charles Bronson, James Coburn et quelques autres pointures (rediffusé tout récemment à la TV)! Même si le réalisateur copiait de près le génial Les 7 samouraï de Kurosawa (1953) et l’a effrontément nié, la transposition à la frontière mexicaine l’avait remarquablement inspiré ! Et les arrière-plans carrément nietzschéens sont sûrement absents du remake actuel pour ce que j’en sais, alors zap.
J’attends surtout des avis sur le dernier Tim Burton.
Je ne sais pas si j’irai voir ce remake des Sept Mercenaires, pour la même raison que Yupa, j’adore profondément le film de Sturges, qui doit beaucoup son ambiance particulière à son cast, véritable basse-cour de jeunes coqs essayant de voler la vedette à Yul Brynner, absolument conscient de ce fait (si vous regardez le film, prêtez attention, par exemple, à toutes les fois où le jeune Steve McQueen est dans le plan, il passe son temps à jouer avec son chapeau, tentant d’attirer l’oeil du spectateur sur lui ! Yul Brynner lui aurait dit quelque chose comme : “si tu continues, je n’ai qu’à retirer mon chapeau pour qu’on ne voit plus que moi !” 😆 ).
Il y a quelques répliques qui sont devenus cultes (et réutilisées) :
“– C’est le plus beau tir que j’ai jamais vu !
– le plus mauvais… je visais le cheval…”
“Ça me rappelle l’histoire de ce type à San Francisco qui s’était jeté dans un cactus après s’être mis tout nu. Je lui ai demandé pourquoi.
– Alors ?
– Il m’a dit que sur le moment, l’idée l’avait tenté.”
“- C’est comme l’histoire de ce type qui s’est jeté d’un immeuble de dix étages. A chaque étage, les gens l’entendaient dire : “Jusqu’ici, ça va. Jusqu’ici, ça va. Jusqu’ici, ça va.”
“Ce sont les paysans qui ont gagné, nous, on perd toujours.”
Ou encore cette dernière réplique de Charles Bronson : “– What’s my name ?
– Bernardo !
– You’re Damn Right…
Bref, j’adore tellement ce film que je n’ai vraiment pas envie de voir ce remake… ça et aussi le fait que je ne supporte pas Chris Pratt…
Autrement, Yupa, pour l’histoire avec les Sept Samourai, je suis assez étonné si c’est vrai, parce que le film était bel et bien prévu pour être une adaptation, les droits d’exploitation ont été achetés, et Kurosawa avait déclaré être très enthousiasmé par cette version, étant donné qu’il adorait les western !
"With the first link, the chain is forged. The first speech censured, the first thought forbidden, the first freedom denied, chains us all irrevocably." -Jean-Luc Picard Star Trek - The Next Generation / The Drumhead
A ma grande honte, je n’ai pas vu le film de John Sturges (allez-y, lapidez-moi, oh oui !) si ce n’est un ou deux extraits. Par contre, Les 7 Samouraï, ça oui j’ai vu, le DVD trône dans mon étagère (récupérer vos pierres, please).
Je te conseille de le voir, même si c’est un film américain, il précède les western spaghetti dans sa déconstruction du mythe (et même dans le fait qu’il adapte un chambara en western, puisque Pour une Poignée de Dollars est le remake de Yojimbo, du même Kurosawa), c’est jouissif ! ^^
"With the first link, the chain is forged. The first speech censured, the first thought forbidden, the first freedom denied, chains us all irrevocably." -Jean-Luc Picard Star Trek - The Next Generation / The Drumhead
Mon père l’a en DVD et je pensait le lui emprunter depuis des lustres, donc je ne vais peut-être pas trainer pour le voir 😉
(j’ai aussi vu la version comique de John Landis appelé Les 3 Amigos, ça compte ? mdr)
Je serait assez d’accord avec vous 2 concernant le fait que c’est un remake, je pense aussi que c’est un manifeste du manque d’imagination et surtout de l’appat du gain des producteurs (notamment pour les versions-live des classiques Disney dont je ne voit toujours pas l’intérret). Cela dit, ça ne m’a pas vraiment choqué qu’il y’ai un remake des Magnificent Seven, je m’attendais à un film divertissant et je l’ai eu.
Evidemment que tu as raison et moi tort, Feanor, sur le fait que Sturges aurait nié adapter le film Les 7 Samouraï, je me contentais de répéter bêtement des commérages anciens ! On ne devrait jamais faire ça sans vérifier un peu. Rien que par le fait que le film de Kurosawa avait obtenu le Lion d’Argent au Festival de Venise en 1955 et que tout le milieu cinématographique le savait forcément, ça ne tient pas la route ! De plus c’était le premier succès mondial “grand public” du cinéma japonais.
La réplique presque finale, “Ce sont les paysans qui ont gagné, nous on perd toujours” est également celle de Kambeï, le chef samouraï, en les regardant repiquer le riz joyeusement au son du tambour. Seuls ont survécu là aussi deux vieux guerriers professionnels et un petit jeune.
Ha ha, excellent, le petit conflit que tu révèles entre Steve McQueen et Yul Brynner autour du chapeau ! Steve devait probablement déjà faire un carton avec la série Au Nom de la Loi : ah là là, la winchester à canon scié ! La série avait très peu de moyens à part cette arme-culte (c’était tout le temps le même “nouveau” bourg de l’Ouest où arrivait Josh Randall), mais les scénaristes réussissaient à se renouveler sans cesse…
La grande valeur du film de Sturges est dans le débat argumenté qu’Eli Wallach (le chef des bandits, qu’il joue à merveille) mène avec les mercenaires ; ils s’avouent d’ailleurs intellectuellement vaincus et posent les armes, mais leur adversaire a oublié un détail, le fameux choix d’Achille…
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