Pour moi, tout commence en 1989 avecle bouquin “la Pierre et le Sabre”. C’est l’histoire de Miyamoto Musashi, grand escrimeur du 17e siècle, qui a d’ailleurs été adaptée dans le très bon manga “Vagabond”.
Il y a un truc qui m’avait stupéfait : le fait que l’on pouvait lire de 2 façons les idéogrammes de “Musashi”.
Presque 2 ans plus tard, je me décide à acheter AKIRA n°13 (qui est au milieu du tome 5 de l’édition couleur courante et du tome 3 de l’édition N&B) au lieu d’un Strange dans le rayon BD de la maison de la presse. C’est le coup de foudre ! Le rythme, le dessin à la précision diabolique d’Ôtomo me séduisent sur le champ.
Un peu plus tard, sur un coup de tête, j’achète “40 Leçons de Japonais” et je me lance dans cette dure voie. Je passe après à Assimil.
En 91 je vois mon premier film en Japonais : Akira, encore une fois. Je mesure à quel point je connais mal le japonais…
En 1993, je reçois le tome 6 Japonais d’Akira, qui contient la fin, inédite alors en VF, et qui ne sortira que 2 ans plus tard !!
Je me munis du dico (limité) de Kanji d’Assimil et je m’atèle à la tâche de comprendre ce Manga écrit dans une langue que je maîtrise TRES mal. Résultat : 20 heures pour un résultat certes très moyen, mais dont je suis encore fier. J’ai refait la même chose pour X plus tard, mais le texte est BEAUCOUP plus facile, et j’ai BEAUCOUP plus d’expérience.
Récemment, je suis allé 10 jours au Japon, et voilà…