Dans l’AnimeLand #167, nous vous proposions GATE 7 , une nouvelle inédite de CLAMP. Depuis, les CLAMP ont décidé de faire de GATE 7 leur nouvelle série ! À compter de ce numéro 169, le manga sera désormais éditée jusqu’en juin dans chaque numéro de notre magazine pour une augmentation de 80 centimes seulement. Ceux qui ne sont pas intéressés trouveront leur AL en vente au prix classique de 6,20 euros.
En couverture de ce numéro, Canaan s’affiche : cette série à suspense mérite le détour et vous allez comprendre pourquoi. Si vous êtes plutôt du genre « spirituel », sans doute préférerez-vous les aventures de… Jésus & Bouddha ! Oui, les Japonais se paient une bonne tranche de rire : on vous dit tout sur ce manga coup de cœur.
Ce numéro fait le point sur le Festival d’Angoulême qui a fermé ses portes fin janvier. Fallait y être ? Qu’est-il arrivé à l’espace Manga après la fermeture de Manga Building ? Au cours de cette édition 2011, Riyoko Ikeda – mangaka de Lady Oscar – a fait le déplacement : découvrez un compte rendu complet de sa conférence dans laquelle elle raconte les secrets de la création de son manga culte.
Enfin, deux œuvre ô combien différentes sont analysées : du côté shôjo, l’anime de Skip Beat ! met en scène des stars en quête de gloire et d’eux-mêmes : l’univers impitoyable du show business se fait épingler. Du côté seinen, Ichi the Killer repousse les limites du bon goût dans un manga ultra violent et masochiste. Accrochez-vous, ça va secouer !
Et toujours, notre rubrique anniversaire : C’était comment il y a 20 ans ?
Date de sortie et prix
L’AnimeLand #169 sortira en kiosques et librairies spécialisées le 5 mars au prix de 6,20 euros pour 100 pages couleurs sur papier brillant. Pour 7 euros, vous aurez le droit en sus au premier chapitre du manga GATE 7 de CLAMP, 100% inédit en France !
Sommaire
Anime
Canaan
Skip Beat !
Les Samouraïs de l’Éternel
Ankama : Wakfu – saison 2
Manga
Les Vacances de Jésus & Bouddha
Ichi the Killer
Debout l’humanité !
Portrait
Kanan Minami (Tsubaki Love)
Interview
Baku Yumemakura (Le Sommet des dieux, Onmyoji)
Reportage
Angoulême 2011
Riyoko Ikeda (La Rose de Versailles)
Import
Gosick (anime)
Level E (anime)
Merry Nightmare (anime)
Bartender (TV drama)
Gantz – le film live (live)
Teiden shôjo to Hanamushi no Orchestra (manga)
Uchû Kazoku Nobeyama (manga)
Portrait de voix
François Creton (Soul dans Soul Eater)
Jeux vidéo
Ghost Trick
Pokémon – Version Blanche et Noire
- Numéro169
- Date de sortie2011-03-05 00:00:00
- Prix6.2 €
Pas de commentaire
On voit bien qu'on est en France, où le goût de la polémique est si fort (c'est pas de moi, c'est de Hugo Pratt) et précède toute autre considération, qui ne vient qu'après.
Le 169 est un bon numéro, je trouve ! et un grand moment a été pour moi l'interview de Baku Yumemakura, de laquelle Nico, qui l'a menée de main de maître (faisant dire à Baku "C'est exactement cela ! voilà pourquoi j'écris") a eu la bonne idée d'extraire en gros sous-titre "La finalité de la vie humaine consiste à aller d'un point à un autre et de mourir en chemin". Il a raison : c'est mieux de ne jamais atteindre son but, puisque la vie risque de continuer après… Camus et Sisyphe ne furent jamais mieux éclairés, moi qui jusque là restait perplexe devant.
On voit bien qu'on est en France, où le goût de la polémique est si fort (c'est pas de moi, c'est de Hugo Pratt) et précède toute autre considération, qui ne vient qu'après.
Le 169 est un bon numéro, je trouve ! et un grand moment a été pour moi l'interview de Baku Yumemakura, de laquelle Nico, qui l'a menée de main de maître (faisant dire à Baku "C'est exactement cela ! voilà pourquoi j'écris") a eu la bonne idée d'extraire en gros sous-titre "La finalité de la vie humaine consiste à aller d'un point à un autre et de mourir en chemin". Il a raison : c'est mieux de ne jamais atteindre son but, puisque la vie risque de continuer après… Camus et Sisyphe ne furent jamais mieux éclairés, moi qui jusque là restait perplexe devant.
merci Nicolas pour cette clôture (?) qui témoigne d'une grande hauteur de vue.
Je voudrais en finir tout de même avec mes remarques en précisant bien qu'elles n'étaient motivées par aucune méchanceté ni sournoiserie, mais que peut-être, c'est le problème de l'écrit, le ton n'y étant pas, elles ont pu vous paraître plus dures que ce que j'avais l'intention de faire passer.
Pour l'orthographe, je vous ai pris pour cible en chicanant un peu, car je n'avais pas le temps de partir à la recherche, dans tous les anciens numéros, de coquilles ou de fautes plus flagrantes, et j'ai dû prendre mes exemples dans votre article, au demeurant bien écrit, naturellement.
Je voulais juste vous signaler qu'il faut redoubler de vigilance quand on publie et donc qu'on est lu par des milliers de personnes pour lesquelles il faut être des modèles…
Quand j'écrivais par ailleurs:
Bref, je retourne la remarque à Nicolas. A-t-il appris l'histoire de France dans le même livre que Riyoko Ikeda?
c'était bien sûr une "saillie drôlatique" comme dirait l'autre. je ne me serais jamais permis un jugement de valeur, maîtrise d'histoire ou pas, d'ailleurs…
Mais si elle était de mauvais goût je m'en excuse.
Sur ce, je vous donne rendez-vous dans quelques mois pour la sortie du volume 3 ou 4 d'Ichi, qui, je le parierais, il paraît en présenter tous les symptômes, va finir avec le petit logo de votre personnage sous une enclume en guise de critique.
Je viendrai ajouter à ce grand débat quelques icônes de ce genre:
Bravo pour votre travail en tous cas !
Merci à tous les intervenants pour ce débat de haute qualité. Je suis content que nous ayons pu réfléchir ensemble à des thématiques aussi pointues et remercie 48bertrandc pour ses remarques : il m'en apprend ! Il est toujours bon de savoir que ce qu'on croyait être solide ne l'est peut être pas autant ; il importe de se secouer et remettre en question. Juste une remarque : sur la question de l'érection dans mon compte-rendu : c'est bien ikeda elle-même qui en a parlé ; elle soulignait qu'il lui était difficile de se faire l'écho d'une telle chose en s'adressant à de jeunes lectrices. Mais une note aurait été pertinente, j'en conviens.
Deascythe : ne t'emporte pas. Le forum permet toutes sortes de conversations – on peut débattre sur des questions de formes, d'histoires, mais aussi parler de petite culottes ! si la conversation ne te plait pas, nul ne t'oblige à y participer. Mais Darthantos a raison : il faut faire un effort d'orthographe/grammaire : tes propos n'en seront que plus intéressants.
Quant au Soul-sol de Dostoïevski, je confirme tout le bien que je pense de ce récit terrible et éprouvant : je l'ai lu deux fois et lors de ma deuxième lecture, j'en ai compris tout autre chose qu'à ma première ! Je préfère donc rester prudent mais ne saurais trop en conseiller la lecture, comme le reste de l'oeuvre de Dostoïevski pour toute personne travaillée par la question du nihilisme contemporain.
surtout pour ne rien dire en plus, mais c'est bien les gens avec un QI de moules peuvent s'exprimer c'est beau les forum nan ??
Ha ouais quand meme v'la les pavés !
Je viens de me relire et je suis obligé de me tempérer moi-même.
J'ai abusé en écrivant "Pour ce qui est de Zweig, après avoir lu ces ouvrages (ou d'autres), on tiendra pour une invention de toutes pièces, sa romance entre Fersen et Marie-Antoinette."
Zweig se fonde sur des rumeurs de Cour, qui circulaient pour discréditer la reine, ainsi que sur quelques lettres qui témoignent d'une profonde amitié, (amitié dont le temps des épreuves ne viendra pas à bout, d'ailleurs) pour accréditer la thèse d'une liaison entre M.A. et Fersen.
Mais il y a loin tout de même, entre être amis et amants.
En revanche, j'ai laissé passer une petite erreur Nicolas, je m'en excuse par avance. Mais puisque le sujet historique est lancé, on peut en discuter, je crois.
Vous écrivez : "Louis XVI s’est exclamé devant les Conventionnels, « C’est légal parce que je le veux ! »
Ce n'est pas tout à fait exact.
Cette phrase n'a pas été prononcée devant les conventionnels (qui siégeaient à la Convention, qui tint sa séance d'ouverture en 1792 et dont le premier acte fut d'abolir la monarchie. ) mais en 1787 au parlement de Paris où l'on essayait de faire enregistrer des édits permettant de procéder à un emprunt. La crise financière battait alors son plein.
Cette phrase à mon sens n'est pas l'expression d'une tyrannie ou d'un abus de pouvoir quelconque, d'ailleurs. Juste l'expression d'une réalité. Par sa fonction, le roi réunissait en sa personne les pouvoirs exécutif et législatif, c'était un rappel destiné à son cousin le duc d'orléans (tout occupé alors à scier la branche sur laquelle il était assis) qui lui avait lancé ce "c'est illégal" en parlant de l'enregistrement forcé des édits.
Bien entendu c'est pour les visiteurs de ce forum que je précise tout ça.
Pourquoi Yamamoto a-t-il besoin d'aller dans l'extrême pour ses manga ? C'est bien la question que je me suis posé pour cet article. Il me semble avoir des éléments de réponses, suffisants en tout cas pour justifier la qualité d'Ichi, mais pas assez pour toute sa démarche : je ne connais pas l'auteur personnellement, et les infos à son sujet sont assez difficiles à réunir. En tout cas, s'il s'implique "corps et âme" pour creuser les thèmes de ses manga (il a volontairement vécu en SDF avant de se lancer dans Homunculus quand même !), je n'ai pas l'impression qu'il soit malhonnête et qu'il fasse ça juste pour combler un lectorat "frustré". J'ai même plutôt l'impression qu'il recherche une certaine vérité.
Pour Ichi, je pense que le fait que le manga soit éprouvant est une condition nécessaire. Quand on lit un manga, on est assis confortablement chez soi et à l'abri. Pour Yamamoto, il y a certainement déjà quelque chose d'hypocrite dans cette situation : on voit défiler sous nos yeux des formes de désirs considérées comme déviantes ou extrêmes (que la vie en société nous fait juger comme telles en tout cas, elles sont "inavouables"), mais qui font partie de l'humain malgré tout. Or si le lecteur n'éprouve pas ce que ces formes de désirs représentent (ici, la souffrance), comment peut-il arriver à comprendre vraiment qu'elles font partie de l'humain, et donc de lui-même ? La démarche de Yamamoto me semble relever plus d'un processus que d'un message à transmettre. S'il s'agissait d'un message, effectivement, il n'aurait qu'à l'écrire de façon inoffensive, et à la limite, sans images. Mais il veut que son lecteur accepte de "regarder la vérité en face", ou la réalité du désir humain pour être plus exact. J'ai même le sentiment que sa démarche peut avoir une volonté "clinique" en fin de compte : peut-être explorer ce qu'on refoule pour l'accepter et trouver ainsi les conditions pour assainir cette société où le plus aliéné n'est pas forcément le S ou M manifeste, mais le salaryman moyen qui déteste sans en être conscient une partie de lui-même et de son désir. Mais il faudrait pour ça faire une analyse à grande échelle de toute sa production.
Darthantos : on a ajouté une mention "Pour public averti" dans le chapeau de l'article, et j'espère avoir été assez explicite sur le besoin de maturité pour la lecture de ce manga dans le corps de l'article. Pour le reste, c'est à l'éditeur de faire son travail.
Merci darthantos,
Vous avez parfaitement compris ce que je voulais dire.
Je suis parfaitement d'accord avec vous en tous points.
Quant à l'intervention de deascythe, elle vient à point nommé illustrer ma remarque sise plus haut, sur le fait que l'intelligence (faculté de COMPRENDRE), ça s'éduque.
Et ça s'éduque par l'exigence !!!
merci animeland pour cet sortie je suis honorez de pouvoir suivre vos critique qui sont plus ou moins juste mais au moins vous avez le mangas en passion et sa je vous dit bravo et merci et ne vous donnez pas la peine de repondre a des cosanguins , face a la mauvaise foi y a que le mepris .
Cher Nicolas,
Je suis obligé de m'inscrire en faux, afin de lever tout malentendu, à certaines de vos réactions à mon message.
D'abord concernant la petite note sur Louis XVI et ses "problèmes" conjugaux.
Vous dites: "Si je vous suis bien, il ne fallait pas parler de son érection, c’est bien cela ?"
Non, ce n'est pas cela, c'est juste que c'est un peu caricatural. Nul ne sait si le roi était vraiment impuissant ou non.
Mais vous avez vous-même très bien développé cette question.
"En parler, n’est pas sérieux, c’est en faire des tartines, je vous suis toujours ?"
Pas du tout. C'est très bien d'en parler, mais on peut nuancer cette question sans en faire des tartines. Voilà le sens de ma remarque.
Ensuite: "Encore une fois, s’il est plus courant d’écrire Histoire pour une période, on peut tout aussi bien l’écrire avec une minuscule comme le démontre le Littré :
http://francois.gannaz.free.fr/Littre/xmli…=histoire"
J'ai eu le tort de corriger votre faute en écrivant la remarque suivante: "Tiens, faute d'orthographe : "histoire de France" sans majuscule !"
En effet, il FAUT l'écrire avec une minuscule. Seulement vous l'avez écrit avec une majuscule dans votre article.
Remarque suivante: "Bref, je retourne la remarque à Nicolas. A-t-il appris l'histoire de France dans le même livre que Riyoko Ikeda ?
Non, à la Sorbonne, d’ailleurs – je suis licencié d’une Maîtrise d’Histoire."
Alors pourquoi laisser entendre à ceux qui vous lisent que Louis XVI "ne pouvait enfanter faute d'érection"?
Je voulais juste mettre l'accent sur le fait que c'est un raccourci excessif sinon mensonger.
Et vous le savez bien vous-même puisque vous écrivez pour finir:
"Peut-être trouvera-t-on un jour la vraie raison à la consommation tardive du mariage. Pour l’heure, la thèse du phimosis semble communément admise. A défaut d’être sûre, elle a le mérite de proposer une explication."
d'ailleurs, en admettant que cette thèse soit la vraie, je n'ai pas connaissance qu'un phimosis empêche l'érection.
Désolé pour ces détails.
A l'échange suivant: "Peut-être parce que notre compte-rendu de conférence n’est pas un cours d’Histoire mais un… compte-rendu et que la place nous manquait ? Et jusque là, je n’ai rien lu qui contredise la thèse de son impuissance. Du reste, je n’ai pas souvenir que le Zweig assimile son impuissance avec sa prétendue faiblesse."
"Qui aujourd'hui considére (considère) encore la biographie romantique de Zweig comme un ouvrage d'une valeur scientifique quelconque ? "
"Pouvez-vous citer les sources qui ridiculisent le Zweig ?",
j'ajouterai juste ceci : ne jouons pas à celui qui a la plus grosse (culture historique), nous n'avons pas été des contemporains de Louis XVI et l'histoire est pleine de mystères dont nous n'aurons jamais le fin mot. Surtout concernant la Révolution autour de laquelle l'enjeu idéologique est de taille encore aujourd'hui. J'en veux pour preuve le tollé qu'a provoqué un certain Reynald Secher pour son livre sur la guerre de Vendée : La Vendée-Vengé: le Génocide franco-français" et une phrase de Robespierre au procès du roi, qui voulait un Louis XVI "coupable, ou la République n'est point absoute."
Toutefois mes sources sont, puisqu'on me les demande quand-même:
Une biographie de Louis XVI par Jean-François Chiappe chez Perrin, ainsi que L'Enquête sur le Procès du Roi et Louis XVI et Marie-Antoinette, Vie conjugale, Vie politique, tous deux de Paul et Pierrette Girault de Coursac chez O.E.I.L.
Je conseille tout particulièrement l'Enquête à tous les passionnés d'histoire, notamment de cette période, ou à tous ceux à qui la lecture de La Rose de Versailles aura donné envie d'en savoir plus.
Vous y lirez, Nicolas, (sans qu'elles soient paroles d'Evangile) des thèses qui contredisent largement la question de l'impuissance du roi et les néophytes y constateront que la réalité est vraisemblablement, sans qu'on puisse rien affirmer à part cela, à mille lieux de celle, naïve et angélique, décrite par Riyoko Ikeda, et surtout mille fois plus complexe.
Pour ce qui est de Zweig, après avoir lu ces ouvrages (ou d'autres), on tiendra pour une invention de toutes pièces, sa romance entre Fersen et Marie-Antoinette.
La Rose de Versailles est une bande dessinée, très romantique, très belle, etc. etc. mais qui n'a aucune valeur historique sinon pour les dates et les faits. A l'exception de l'affaire du collier, il faut le reconnaître.
Nicolas, vous faites semblant de ne pas comprendre. Je ne vous ai pas reproché de ne pas vous étendre dans votre compte-rendu sur la vie de Louis XVI et Marie-Antoinette, mais plutôt de vous être fait l'écho, la seule fois ou vous en avez parlé, d'une diffamation.
Sans que cela prenne plus de place et sans trahir la réalité, vous auriez pu écrire, par exemple : "et comment aborder avec les mêmes lectrices la question de l'intimité du couple royale", point !
j'ai réagi à votre article parceque c'est très dur, je le répète, de soutenir après ça une conversation avec des gens qui vous balancent: "Ah, ouais, mais Louis XVI, c'était un gros impuissant."
C'est un exemple mais on entend souvent de ces petites phrases à l'emporte-pièce qui ruinent une conversation.
Il y a l'école pour ça ? Non, puisqu'on y apprend la même chose.
Et puis une personne qui écrit a une responsabilité devant ses lecteurs, non ? Ne me dites pas que vous voulez participer aussi à "la fabrique des crétins" pour reprendre le titre d'un livre.
J'ai également écrit: "Je rassure donc toutes les lectrices de 11-15 ans de Riyoko Ikeda: Elles ne trouveront rien d'impudique dans la vie du roi."
réponse : "Impudique ? Avoir un problème d’érection est-il impudique ?"
Je ne sais pas. C'est vous qui le laissez entendre quand vous écrivez: "Et comment faire comprendre […] faute d'érection" (la fameuse citation !) et "Ikeda doit donc ruser et s'autocensurer […]"
Pour finir, vous m'avez épinglé à votre tour à deux reprises:
"[..]était l'enjeu de mille intringues (intrigues) de Cour"
"Qui aujourd'hui considére (considère) encore la biographie [..]"
Moi qui croyais n'avoir rien laissé passer, vous m'avez bien eu. Bravo… (je vous préviens que cette fois, je ne me suis pas relu !)
Cher Tommy !
Merci pour votre réponse. Elle est plus claire que votre article, si vous permettez, quant au "sens" du travail de Yamamoto. Vous n'avez pas résumé ça très "grossièrement" du tout.
Mais votre réponse ne nous éclaire toutefois pas sur la nécessité d'un tel déferlement de violence. Visiblement en tous cas, car je n'irai pas y voir de plus près, je vous le dis. Je me fie à votre description.
Vous écrivez: "Il ne cherche pas à faire le moraliste en montrant que la société produit des gens "faux". Il prend cet état de fait comme point de départ et cherche à retrouver cette partie de l'être humain qu'elle nous force à dissimuler. Je ne pense pas qu'il y ait de "message" chez Yamamoto, mais plutôt qu'il cherche à mettre à jour ce côté obscur (l'inconscient) qui fait partie intégrante de l'être humain même si on se le voile quotidiennement."
Voilà qui est parfaitement dit. Et figurez-vous que par le plus grand des hasards, je lis en ce moment un livre qui traite EXACTEMENT de ça. J'y ai lu dans la préface, de manière plus alambiquée, certes (c'est de bonne guerre) la même chose que ce que vous avez écrit. La même !
"l'inconscient", le côté obscur", tout y était !
Ce livre, c'est une nouvelle de Dostoïevski qui s'appelle Le Sous-Sol. (une traduction parmi d'autres)
Et bien Dostoïevski, tout en racontant des choses très dures (dans le fond, pas la forme) qui ont dû flirter avec la censure en son temps, réussi une oeuvre magistrale, qui nous parle à tous de ce que nous sommes tous (en ce sens, le SM est un mauvais moyen d'investigation) en se dispensant de cette surenchère voyeuriste qui semble la marque de fabrique de Yamamoto. pourquoi, parce qu'il y a un monde entre les deux : le génie. (Je ne dis pas le talent, car Yamamoto en a, il ne faut pas exagérer…)
Choquer, c'est facile. On peut toujours faire dans la surenchère. Et à mes yeux, c'est une preuve de faiblesse (artistique) que d'y avoir recours pour étayer un propos quel qu'il soit.
Admettons alors que le thème de Yamamoto ne soit pas qu'un simple prétexte, il a quand même choisit la facilité pour le traiter.
Ceci étant je constate à la lecture de vos réponses et de la réaction de darthantos que le niveau vole très haut dans ce forum, c'est un vrai plaisir de converser avec vous.
Mais personne n'a réagi à ma suggestion concernant les fac-simile !!!! C'était donc si stupide ???
Merci pour vos remarques. 48bertrandc, tu incrimines beaucoup de choses d'ordres très différents à propos du magazine, personnellement je ne répondrai qu'à celles concernant mon article sur Ichi the Killer, le reste n'est pas de mon ressort.
On m'a demandé d'écrire un article sur ce manga et je l'ai fait comme il m'a semblé juste de le faire, et après mûre réflexion. Idem pour les visuels, étant donné que c'est moi qui fait la mise en page du magazine, mais j'estime être resté très soft et je ne pense pas que ce soit là-dessus que portent vos reproches.
Ensuite, AnimeLand n'est absolument pas un magazine destiné aux enfants : même si on peut traiter d'un manga destiné aux plus jeunes comme Doraemon (et pas Doreamon ) dans un article, on le fera pour des lecteurs plus âgés que ce titre important dans la culture manga peut intéresser. Mes formulations dans Ichi sont explicites (tout comme le manga) mais pas "indécentes" ou "obscènes" pour autant. J'ai utilisé les expressions "érection", "masturbant" et non pas "bander" ou "branler" par exemple. Mais je comprends que si tu imagines un enfant lire ça, ça te semble too much. Seulement, encore une fois, AnimeLand n'est pas une publication pour eux.
En ce qui concerne Ichi, je pense que vous le mettez bien vite au pilon. Contrairement à la couverture de l'édition française (avec le personnage qui dit "Putain que c'est bon !"), ce n'est pas du tout un manga "cool" qu'on lit pour avoir des sensations fortes, comme on irait voir un des films Saw par exemple. A aucun moment, la violence n'est mise en scène sous un jour "cool", comme elle peut l'être malgré tout dans Berserk. On ne s'identifie pas aux personnages et le héros est d'ailleurs le plus détestable de tous. Et la lecture est assez éprouvante (mais fluide, car le rythme et le découpage sont très bien maîtrisés). Je vois plutôt Ichi comme le Salo de Pasolini : une oeuvre qu'on ne peut pas véritablement "aimer" (comme on peut être fan d'Eva par exemple) tant elle est éprouvante à lire, mais excellente dans son exécution, qui pousse très loin ses thèmes, et qui "réveille" si elle est lue intelligemment. Face à Ichi, et contrairement à d'autres titres qui esthétisent la violence, on n'est plus dans le divertissement.
Par rapport au parallèle de Darthantos avec Tokyo Babylon, il me semble qu'il y a une différence fondamentale entre les 2 manga. Je ne suis pas du tout spécialiste de Clamp, donc je me garderai d'avancer quoique ce soit sur TB, mais en ce qui concerne Ichi, le but n'était pas de délivrer un "message" comme quoi la société est pervertie. D'ailleurs le SM n'est pas montré comme étant le produit de la société contemporaine (japonaise ou pas). Au contraire, les personnages sont des marginaux de cette société, et c'est pourquoi leurs désirs ont pu rester "purs". Si Yamamoto choisit de parler du SM ou de thèmes du genre, c'est justement parce qu'ils sont condamnés par la société. Il ne cherche pas à faire le moraliste en montrant que la société produit des gens "faux". Il prend cet état de fait comme point de départ et cherche à retrouver cette partie de l'être humain qu'elle nous force à dissimuler. Je ne pense pas qu'il y ait de "message" chez Yamamoto, mais plutôt qu'il cherche à mettre à jour ce côté obscur (l'inconscient) qui fait partie intégrante de l'être humain même si on se le voile quotidiennement.
J'ai résumé très grossièrement, désolé.
Erreurs de syntaxe et de vocabulaire sont aussi monnaie courante.
Exemple dans l'article de Nicolas Penedo sur Riyoko Ikeda : "Comment faire comprendre[…] que Louis XVI ne pouvait enfanter…"
Encore un reproche injuste pour ce pauvre Louis XVI qui aurait eu beaucoup de mal à cela. Dictionnaire: "enfanter= mettre au monde un enfant". Ce sont donc les femmes qui enfantent. Il existe bien un sens figuré équivalent à créer, produire, mais qui ne s'applique qu'aux oeuvres d'art.
Louis XVI aurait donc pu "engendrer", "procréer", peut-être, mais aucunement "enfanter".
Vous allez trouver que je chipote, mais je considère que c'est la crédibilité du journaliste ou du chroniqueur qui est en jeu dans ces cas-là.
"Ce qui n'est pas clair n'est pas français", disait Rivarol, un contemporain de… Louis XVI, justement. Le monde est petit !
Vous avez raison : l’expression la plus pertinente aurait été « engendrée ». Néanmoins, mon expression est parfaitement correcte comme le défend le dictionnaire du CNRTL
http://www.cnrtl.fr/definition/enfanter
3. Rare. [Le suj. désigne un homme] Faire un enfant (à une femme). Saclas, prince des ténèbres, pour enfermer les particules divines qu'il avait mangées, imagina la génération, et s'approchant de sa femme, il lui enfanta deux enfants, Adam et Ève (Flaub., Tentation, 1849, p. 258).
Vous le voyez, si Flaubert se le permet, je crois pouvoir l’écrire à mon tour !
Toujours dans le même phrase, et c'est là la raison qui m'a poussé à vous écrire, je voudrais réagir à l'assertion selon laquelle Louis XVI ne pouvait ENGENDRER "faute d'érection".
Je sais, Animeland n'est pas un livre d'histoire, mais quand on traite de l'histoire, traitons-la sérieusement, ne serait-ce que sur une ligne. Pas besoin d'en faire des tartines.
Si je vous suis bien, il ne fallait pas parler de son érection, c’est bien cela ?
En parler, n’est pas sérieux, c’est en faire des tartines, je vous suis toujours ?
Nicolas Penedo écrit (je reproduis exactement): "Riyoko Ikeda s'entendit raconter l'Histoire de France de la manière la plus caricaturale possible"
Tiens, faute d'orthographe : "histoire de France" sans majuscule ! Ce n'est ni le titre d'un livre, ni le nom d'une époque ou d'un événement historique particulier. (ex: l'Antiquité, la Révolution, MAIS la révolution de 1789!)
C'est formidable le français !
Encore une fois, s’il est plus courant d’écrire Histoire pour une période, on peut tout aussi bien l’écrire avec une minuscule comme le démontre le Littré :
http://francois.gannaz.free.fr/Littre/xmli…equete=histoire
Ainsi,
Quand on considère de plus près l'histoire de ce grand royaume [l'Angleterre], BOSSUET, Reine d'Anglet. Si l'histoire de l'Église garde chèrement la mémoire de cette reine, notre histoire [celle de la France] ne taira pas les avantages qu'elle a procurés à sa maison et à sa patrie, BOSSUET, ib.
Tous les peuples ont écrit leur histoire quand ils ont pu écrire, VOLT. Dict. phil. Histoire, 5.
Bossuet, Voltaire… je ne m’en sors pas trop mal.
Bref, je retourne la remarque à Nicolas. A-t-il appris l'histoire de France dans le même livre que Riyoko Ikeda ?
Non, à la Sorbonne, d’ailleurs – je suis licencié d’une Maîtrise d’Histoire.
De nombreux ouvrages aujourd'hui tendent à réhabiliter Louis XVI, dont la vie conjugale était l'enjeu de mille intringues (intrigues) de Cour, diffamé (bien avant la Révolution même, qui n'a rien arrangé bien sûr) par différents partis, qui nous ont laissé de lui une image tronquée, voire mensongère mais dont il peine à se défaire.
Son "impuissance" supposée en fait, bien entendu, partie.
Vous me direz que c'est l'opinion de Zweig, qu'Ikeda a adapté (Zweig, pas l'opinion). Mais dans ce cas, pourquoi vous en faire l'écho ? Pourquoi ne pas ajouter au sujet de cette impuissance : "une aberration prise au sérieux il y a vingt ans" ?
Peut-être parce que notre compte-rendu de conférence n’est pas un cours d’Histoire mais un… compte-rendu et que la place nous manquait ? Et jusque là, je n’ai rien lu qui contredise la thèse de son impuissance. Du reste, je n’ai pas souvenir que le Zweig assimile son impuissance avec sa prétendue faiblesse.
Car, je l’entends bien ainsi, Louis XVI fut un roi dans la plus pur lignée monarchiste. Si Louis XIV n’a jamais dit « L’Etat, c’est moi ! » (phrase apocryphe), Louis XVI s’est exclamé devant les Conventionnels, « C’est légal parce que je le veux ! » et sa mort fut l’occasion pour lui de périr avec une dignité et une noblesse d’âme dont on trouve trop peu d’exemple. Ainsi, Le journal le Thermomètre du Jour du 13 février, un journal républicain modéré, décrit le Roi criant : « Je suis perdu ! », en citant comme une source le bourreau, Charles-Henri Sanson. Charles-Henri Sanson, le bourreau du roi réagit à la version du Thermomètre du Jour en consignant son propre témoignage de l'exécution dans une lettre datée du 20 février 1793 : « Arrivé au pied de la guillotine, Louis XVI considéra un instant les instruments de son supplice et demanda à Sanson si les tambours s'arrêteraient de battre. Il s'avança pour parler. On cria aux bourreaux de faire leur devoir. Pendant qu'on lui mettait les sangles, il s'écria : "Peuple, je meurs innocent !". Ensuite, se tournant vers ses bourreaux, Louis XVI déclara: "Messieurs, je suis innocent de tout ce dont on m'inculpe. Je souhaite que mon sang puisse cimenter le bonheur des Français." Le couperet tomba. Il était 10 heures 22. L'un des assistants de Sanson présenta la tête de Louis XVI au peuple, cependant que s'élevait un immense cri de : "Vive la Nation ! Vive la République !" et que retentissait une salve d'artillerie qui parvint aux oreilles de la famille royale incarcérée. »
Quant à ses problèmes d’érection, je vous invite à lire ceci de Georges ANDROUTSOS
Histoire de la Médecine, Faculté de Médecine, Université d’Ioannina, Grèce
http://www.urofrance.org/fileadmin/documen…02-00120132.PDF
Sur le premier point, tous les "témoignages", si toutefois ce mot peut être employé car nous ne possédons
aucun document émanant avec certitude des médecins eux-mêmes, nous invitent à accepter l’hypothèse
d’un phimosis. S’est-il prêté – comme l’ont affirmé des générations d’historiens – à un coup de bistouri, tellement hypothétique qu’il n’a laissé nulle trace dans aucun document d’époque ? En effet, nous ne possédons aucun texte nous fournissant des détails précis, ni sur la date de l’opération, ni sur sa nature exacte, ni même sur la personnalité du chirurgien qui en assuma la responsabilité. Nous en sommes donc réduits aux hypothèses et obligés de supposer qu’il ne s’agit sans doute que d’un simple coup de bistouri, suffisant pour obtenir le débridement désiré, et qui se cicatrisa sans entraîner de complications infectieuses, puisqu’à aucun moment le roi ne modifia sa manière de vivre, ni n’observa le moindre repos.
DEFINITION DU CNRTL :
Phimosis : Étroitesse de l'orifice du prépuce empêchant de découvrir le gland. Phimosis accidentel, congénital. Les fausses membranes siègent sur le prépuce, qui se tuméfie, d'où phimosis (Aviragnet, Weill-Hallé, Marie ds Nouv. Traité Méd. fasc. 2 1928, p.732). Il convient d'intervenir chirurgicalement, en cas de phimosis serré, pour éviter l'étranglement éventuel du gland (Duranteau 1971).
Prononc. et Orth.: [fimozis]. Att. ds Ac. dep. 1762. Étymol. et Hist. 1570 phimosis (Dalechamps, Chir. fr., p.296); 1575 phymosis (Ambroise Paré, éd. J.-F. Malgaigne, II, 459a). Empr. au gr.???????? «rétrécissement du prépuce», dér. de ?????? «lier fortement la tête», de ?????? «tout ce qui sert à lier la tête».
Je note que cette théorie est contestée. Bien : l’historiographie évolue et chaque année des théories nouvelles sont présentées et d’autres abandonnées – à l’époque de mes études, certains prétendaient que Vercingétorix était un agent de César et qu’il mena une fausse guerre face à ce dernier pour que le dit César put se couvrir de lauriers… Peut-être trouvera-t-on un jour la vraie raison à la consommation tardive du mariage. Pour l’heure, la thèse du phimosis semble communément admise. A défaut d’être sûre, elle a le mérite de proposer une explication.
Qui aujourd'hui considére (considère) encore la biographie romantique de Zweig comme un ouvrage d'une valeur scientifique quelconque ? Si elle en a eu en son temps, les différents travaux publiés depuis l'ont je crois rendu à sa vocation première, celle d'un roman historique féministe à l'eau-de-rose, (ce qui n'est pas incompatible avec sa fin tragique et ses qualités littéraires) et il suffit pour s'en convaincre de voir le grand n'importe quoi qu'en a tiré Sofia Coppola pour son film pour le moins anachronique…
Pouvez-vous citer les sources qui ridiculisent le Zweig ?
Ce roman, certes, a contribué à réhabiliter la mémoire de Marie-Antoinette, mais en surfant sur tous les clichés concernant Louis XVI, c'est dommage.
Je rassure donc toutes les lectrices de 11-15 ans de Riyoko Ikeda: Elles ne trouveront rien d'impudique dans la vie du roi.
Impudique ? Avoir un problème d’érection est-il impudique ?
Bonjour à tous !
Grand lecteur d'Animeland, je n'avais encore jamais pris la peine de réagir aux articles que j'y lisais, et ce malgré les réactions (pas toujours positives) qu'ils pouvaient provoquer chez moi. Aujourd'hui je me décide à faire quelques remarques qui me semblent NECESSAIRES, ce numéro 169 m'étant tombé des mains deux ou trois fois de trop.
D'abord, soyons positif, je me joins au concert de louanges pour souhaiter un bon anniversaire au magazine que je suis depuis le n°3 !
Question: pourquoi la rédaction n'a-t-elle pas eu, comme cela se fait parfois ailleurs, la bonne idée, pour fêter dignement ces 20 ans, de joindre, plutôt qu'un manga de Clamp, un fac-simile du n°1 ou des deux premiers numéros d'Animeland à leurs numéros de cette année ? J'aurais trouvé l'idée sympa et je précise que je ne prêche pas pour ma paroisse en parlant des deux premiers numéros, que j'ai récupérés depuis, même si j'ai commencé ma collection au 3. Mais il n'est peut-être pas trop tard pour y penser…
Bon, voilà les chroniqueurs d'Animeland devenus 20 ans plus tard des professionnels de la presse écrite. J'insiste bien sur le mot professionnel ! Et c'est là que commencent les critiques.
D'abord, il me semble que le métier d'un professionnel de la presse écrite est, comme son nom l'indique, d'écrire ! Vous avez une responsabilité vis-à-vis de vos lecteurs. Si j'apprécie le fait que vous teniez, dans ces forums, à ce que les internautes soignent leur grammaire et leur orthographe, (consigne suivie qui rend la lecture de ces forums très agréable et à mille lieux des habituels et inintelligibles langages textos des forums yahoo! et consorts), vous laissez passer TROP de fautes d'orthographe et surtout de grammaire dans les articles de votre magazine. Je m'en fais la remarque chaque mois. Comme, bien sûr, je m'empresse de les oublier, je ne citerai pour exemple que celles que j'ai relevées dans le dernier numéro.
Je ne parle pas des futurs, conditionnels, imparfaits, dans lesquels les journalistes (pas seulement à Animeland), se mélangent allègrement les pinceaux et qui, mal employés, altèrent le sens des phrases. Il y a pourtant des techniques qui permettent de les distinguer…
Erreurs de syntaxe et de vocabulaire sont aussi monnaie courante.
Exemple dans l'article de Nicolas Penedo sur Riyoko Ikeda : "Comment faire comprendre[…] que Louis XVI ne pouvait enfanter…"
Encore un reproche injuste pour ce pauvre Louis XVI qui aurait eu beaucoup de mal à cela. Dictionnaire: "enfanter= mettre au monde un enfant". Ce sont donc les femmes qui enfantent. Il existe bien un sens figuré équivalent à créer, produire, mais qui ne s'applique qu'aux oeuvres d'art.
Louis XVI aurait donc pu "engendrer", "procréer", peut-être, mais aucunement "enfanter".
Vous allez trouver que je chipote, mais je considère que c'est la crédibilité du journaliste ou du chroniqueur qui est en jeu dans ces cas-là.
"Ce qui n'est pas clair n'est pas français", disait Rivarol, un contemporain de… Louis XVI, justement. Le monde est petit !
Toujours dans le même phrase, et c'est là la raison qui m'a poussé à vous écrire, je voudrais réagir à l'assertion selon laquelle Louis XVI ne pouvait ENGENDRER "faute d'érection".
Je sais, Animeland n'est pas un livre d'histoire, mais quand on traite de l'histoire, traitons-la sérieusement, ne serait-ce que sur une ligne. Pas besoin d'en faire des tartines.
Nicolas Penedo écrit (je reproduis exactement): "Riyoko Ikeda s'entendit raconter l'Histoire de France de la manière la plus caricaturale possible"
Tiens, faute d'orthographe : "histoire de France" sans majuscule ! Ce n'est ni le titre d'un livre, ni le nom d'une époque ou d'un événement historique particulier. (ex: l'Antiquité, la Révolution, MAIS la révolution de 1789!)
C'est formidable le français !
Bref, je retourne la remarque à Nicolas. A-t-il appris l'histoire de France dans le même livre que Riyoko Ikeda?
De nombreux ouvrages aujourd'hui tendent à réhabiliter Louis XVI, dont la vie conjugale était l'enjeu de mille intringues de Cour, diffamé (bien avant la Révolution même, qui n'a rien arrangé bien sûr) par différents partis, qui nous ont laissé de lui une image tronquée, voire mensongère mais dont il peine à se défaire.
Son "impuissance" supposée en fait, bien entendu, partie.
Vous me direz que c'est l'opinion de Zweig, qu'Ikeda a adapté (Zweig, pas l'opinion). Mais dans ce cas, pourquoi vous en faire l'écho ? Pourquoi ne pas ajouter au sujet de cette impuissance : "une aberration prise au sérieux il y a vingt ans" ?
Qui aujourd'hui considére encore la biographie romantique de Zweig comme un ouvrage d'une valeur scientifique quelconque ? Si elle en a eu en son temps, les différents travaux publiés depuis l'ont je crois rendu à sa vocation première, celle d'un roman historique féministe à l'eau-de-rose, (ce qui n'est pas incompatible avec sa fin tragique et ses qualités littéraires) et il suffit pour s'en convaincre de voir le grand n'importe quoi qu'en a tiré Sofia Coppola pour son film pour le moins anachronique…
Ce roman, certes, a contribué à réhabiliter la mémoire de Marie-Antoinette, mais en surfant sur tous les clichés concernant Louis XVI, c'est dommage.
Je rassure donc toutes les lectrices de 11-15 ans de Riyoko Ikeda: Elles ne trouveront rien d'impudique dans la vie du roi.
Dernière remarque et là c'est plus grave, concernant l'article consacré à Ichi the Killer.
Avez-vous fait une étude de marché, évalué l'âge moyen des lecteurs de votre magazine ?
Vous me répondrez sans peine que le manga et le dessin animé ne sont pas des productions exclusivement réservées aux enfants (c'était le grand débat il y a 20 ans, aujourd'hui nous avons la preuve que non) et que vous vous devez de rendre fidèlement compte de TOUT ce qui se fait dans le domaine. Je suis d'accord et c'est la raison pour laquelle je continue de vous lire, comme nombre de personnes du même âge que moi (et que vous).
Mais si votre lectorat est AUSSI constitué de jeunes de 9, 10, 11 , voire 14 ans, vous DEVEZ faire attention à la teneur de vos articles et au choix des images les illustrant. Là encore, c'est votre métier. C'est à vous de trouver les mots les plus adaptés pour traiter de la violence voire de l'horreur de certains ouvrages, sans les travestir, mais de manière à ce que votre article puisse être lu par tous ! Là en l'occurence, mais ce n'est pas la première fois, ce n'est certainement pas le cas.
Peut-être ne vous êtes-vous pas relu et peut-être sous mon clavier les mots vous apparaîtront-ils plus clairement dans leur indécence et leur obscénité.
J'ai des enfants qui aimeront peut-être l'animation japonaise, le manga, et qui seront bientôt en âge de vous lire. Mais je serai obligé de le leur interdire, hélas. Avant de me traiter de réactionnaire demandez-vous si vous accepteriez que votre fils ou votre fille de 10 ans tombe sur une phrase comme celle-là au détour d'un article sur Doreamon: " chacun de ses carnages lui provoque une érection , qu'il calme en se masturbant avec le sang de ses victimes comme lubrifiant , tout en pleurant …"
Ne me dites pas qu'il n'y avait aucun autre moyen d'alerter sur la violence extrême de ce manga.
Ou alors dites-moi que vous n'avez pas de lecteurs de moins de 16 ans. Je vous objecterai toutefois que ce n'est pas une raison pour tomber à ce point dans la facilité.
En outre, ne nous faites pas le coup du manga psychologique ou sociologique avec Ichi. A moins d'être soi-même un sadique ou un masochiste, peut-on sérieusement prétendre s'intéresser aux mécanismes internes qui conduisent et président à ces perversions ? est-il vraiment nécessaire de mettre en scène viols et tortures pour aborder le thème des"masques" et de "l'hypocrisie" qui régentent la vie en société, si j'ai bien compris la teneur de votre article ?
A mon humble avis, il ne s'agit que de l'un de ces mangas à forte vocation cathartique, qui n'a d'autre objectif que de libérer les japonais de leurs pulsions et de leurs frustrations, qui sont nombreuses dans un pays extrêment policé mais de nature profondément perverse. J'aime beaucoup la culture japonaise, mais nombre de leurs mangas témoignent de cette perversité. Leur sexualité à elle seule en fait foi.
Un exemple pour revenir au cas Yamamoto. Je n'ai lu qu'Homunculus, que par ailleurs je trouve excellent.
Mais quel besoin a-t-il, malgré tout l'intérêt qu'on peut trouver au propos (plus universel pourtant que les rapports sado-maso), de détailler le viol, (il n'y a pas d'autre mot, désolé), d'une adolescente, mineure, donc, pour traiter de la question de l'émancipation et de la découverte de son "moi" ?
Yamamoto a beaucoup de qualités. Ses thèmes sont sérieux et ambitieux, certes. Mais il compose quand même beaucoup, c'est ma conviction, avec son lectorat : un lectorat de Japonais frustrés, je le dis sans mépris aucun, dont il flatte le voyeurisme avec BEAUCOUP de complaisance. N'entrez donc pas si facilement dans son jeu.
J'en ai fini avec ce looong message. Merci à ceux qui m'ont lu jusqu'au bout. Message où je l'espère, je n'ai pas laissé traîner de fautes. J'avoue que je l'ai écrit avec un dictionnaire à portée de main et que j'y ai eu souvent recours. C'est plus long mais c'est le prix à payer.
A bon entendeur…
Salut,
Quelqu'un en possession du dernier numero pourrait il me dire quels mangas/dvd ont recu le sigle "indispensable"
merci d'avance
Bravo à vous trois effectivement, cela doit vous faire plaisir. ^^
Effectivement, pour le jour de son anniversaire c'est sympa de voir qu'on est cité dans le magazine ! Merci pour le cadeau !
A star is born !!
On viens de me dire que j'était encore une fois présent dans le courrier des lecteurs. J'ai donc tant de choses intérréssante à dire ? Faites gaffe, je vais commencer à y prendre goût (si c'est pas déjà fait )
Je n'ai pas encore acheté le mag, mais au vu du sommaire, ce numéro ne m'emballe pas outre mesure…
Oh! Je viens de voir que moi aussi j'y suis! De même que Sotelo et Kusana! Nice!
Sinon, j'aimerais dire au Rédacteur fou qu'il devrait prendre un peu de repos…parce qu'il a l'air fatigué:
"Canaan, c'est pas un boulet"…petite forme…
A star is born !!
On viens de me dire que j'était encore une fois présent dans le courrier des lecteurs. J'ai donc tant de choses intérréssante à dire ? Faites gaffe, je vais commencer à y prendre goût (si c'est pas déjà fait )
Je n'ai pas encore acheté le mag, mais au vu du sommaire, ce numéro ne m'emballe pas outre mesure…
Oui oui j' ai vu cher Vongola. Tandis que moi suis pour la première fois dans le n°168.
Joli couverture qu' est l' anime de Cannan. Un petit article sur les OAV de Cobra de buichi Terasawa ou l' auteur met en oeuvre des femmes aussi sexy qu' envoutante. Pour moi il a reussi à leur insuffler une ame, surtout dans les artbooks dédiés (s'ils existent). Leurs regards ne laisse de marbre à personne. Les tons en plus d' être chaleureux, on voit qu'il dessine par passion et aime son métier.Ensuite je vois un petit article également avec la selection du mois de School Days. Anime doux dans les trois premiers épisodes avant d' avoir un aperçu caché des protagonistes et son lot d'angoisse à la Perfect blue. Dans ce fameux épisode 12 tout s' enchaine avec une violence qui n' est pas sans rappelé justement à Perfect blue par la haine dégagé de Seikai sur sa victime tout comme Mima. Un triangle amoureux qui prend à contre pied et qu'on serai loin d'imaginé la façon tragique. Gosik est pas mal non plus et impossible de ne pas faire une comparaison avec Angie detective en herbe que les plus anciens d' entre nous. On dit que l' anime est un peu le Conan en version feminine, mais j' ai trouvé en le voyant dans un premier temps qu'il y' avait une influence à du Rozen Maiden, sans lire l' article.De nouveaux animes en import qui je l' espere arriveront bientôt dans notre cher Pays.
chouchou :rage: lol
Et de 4 !!!!
A star is born !!
On viens de me dire que j'était encore une fois présent dans le courrier des lecteurs. J'ai donc tant de choses intérréssante à dire ? Faites gaffe, je vais commencer à y prendre goût (si c'est pas déjà fait )
Je n'ai pas encore acheté le mag, mais au vu du sommaire, ce numéro ne m'emballe pas outre mesure…
http://www.trouverlapresse.com/LOP/start.do : pour rechercher des magazines et
http://www.trouverlapresse.com/LOP/accesTitre.do?codif=04990 pour trouver l'édition d'AL avec GATE 7.
Et pour ce numéro, oui, je pense que vous le trouverez sans problème cette fois-ci.
Et de toute façon, en cas de problème, vous pouvez le commander sans payer de frais de port en écrivant à abonnement@animeland.com
très jolie couv avec canaan en plus !!! ( méme si j'aurai bien aimé une couv jésus et boudha )sinon le sommaire donne envie !!! je pense me le prendre avec gate 7 je verrai ^^bref vivement le 5 mars
Bon je vais prendre avec gate ça peut prendre de la valeur avec le temps ! J'éspére seulement que ça va etre trouvable partout
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