C’est dimanche. J’entends, sur une station de Radio France, une chanson japonaise comme cela arrive parfois. La chanson ne paie pas de mine, rythmes latins, paroles autour de la solitude en hiver quand l’être aimé n’est pas là et un timbre de chanteuse folk japonaise, sans véritablement de voix, donc, mais qui inspire la plus grande sympathie.
Il me tarde de connaître le nom de cette artiste qui m’a accompagné pendant deux minutes et je tends l’oreille sur la reprise d’antenne de l’animatrice qui décide de nommer cet intermède musical : « Venise japonais ». Le site de Radio France, lui, m’annonce qu’elle se nomme « 13 jours » et qu’elle est chantée par « King Twin Best ». Non seulement il est clair que la chanson ne pouvait avoir un nom français, mais en plus, je connais King Twin Best. Ce n’est pas un groupe, il s’agit d’un label de CD proposant des compilations de chansons façon jazz, façon easy listening, façon freestyle… (pas mal de génériques ont d’ailleurs été repris de cette façon). Là, il est clair qu’il s’agissait d’un CD spécial bossa nova.
Donc, ça reprenait une chanson connue… mais pas par moi. Après recherche, 13 jours en France est un film de Claude Lelouch sur les JO de Grenoble 68 ! Et qui dit Lelouch, dit Francis Lai (Chabadabada). Son œuvre est très connue au Japon, il ne serait pas étonnant que sa musique ait connu une version japonaise, qui plus est, en bossa nova ! Voilà ! Il s’agit de Shiroi Koibitotachi d’Ayumi Ishida.
Ouf ! Je m’empresse d’aller renseigner les autres auditeurs qui ont eu, comme moi, du mal à vivre avec cette ignorance. Oui ! Je ne suis pas le seul, bien au contraire ! Une preuve ? J’arrive sur le forum de l’émission et quelqu’un d’autre venait tout juste d’offrir avant moi l’interprète et le nom de la chanson « pour ceux que ça intéresse… » !
Pas de commentaire
Dans la même idée, la discothèque de RTL contient par exemple des 33T de "TM Network" originaux ^^!
Problème de tags sur un fichier numérique sans doute.
A propos, ça me rappelle un article de Libé/ecrans.fr consacré à la discothèque de Radio France, riche de plusieurs centaines de milliers de disques accumulés depuis une cinquantaine d'années et dont certains sont quasi-introuvables ailleurs.
lol c'esr quand même grave de passer un morceau sans conaitre l'interprete ni le titre n'empeche
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