Avec des succès comme Puella Magi Madoka Magica ou Fate / Zero, Gen Urobuchi est le scénariste le plus en vue du moment. Nous l’avons rencontré en mai dernier à l’occasion de sa venue à Epitanime.
Nous vous proposons un extrait de l’interview qu’il nous a accordée, l’intégralité étant visible dans le dernier numéro d’AnimeLand (n°193), actuellement en kiosque.
Dans Madoka Magica, on se retrouve confronté à la noirceur de l’âme. Une thématique commune à nombre de vos créations.
Cela vient de la très forte influence des œuvres que j’ai lues durant ma jeunesse. J’ai notamment énormément aimé les romans fantastiques de Stephen King (Ça, Shining). Et toutes ces lectures m’ont profondément marqué.
Est-ce que cela vous arrive de connaître le syndrome de la page blanche ?
Un des dangers qui reviennent le plus souvent dans mon travail, c’est effectivement de se retrouver bloqué dans l’écriture d’une histoire. Dans ce cas, j’ai pour habitude d’aller me coucher ou de m’amuser. Il n’est pas question pour moi de m’obstiner. Ce que je veux, c’est avoir une fulgurance, que ça vienne tout seul. Bien sûr, il s’agit d’un pari très risqué parce que je pourrais très bien n’avoir aucune idée. Par exemple, en allant me coucher, je me dis : « Bon, allez, ce n’est pas comme si tu abandonnais ton travail. Tu vas reprendre des forces ! », et jusqu’à aujourd’hui, cette méthode ne m’a jamais fait défaut. J’ai toujours respecté mes deadlines.
Suite de cette interview ainsi que notre dossier Puella Magi Madoka Magica dans AnimeLand n°193.
Propos recueillis par Nicolas Penedo.
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