#TBT : Trigun

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Générateur de cataclysmes malgré lui, Vash the Stampede s’est imposé à travers le monde comme une star de l’animation. Un exploit en 1998, époque de la VHS préhistorique comparée au fansub…

Sous la chaleur conjointe de ses deux soleils, la planète Gunsmoke est majoritairement composée de déserts rocailleux dignes des décors des plus grands far-west. A sa surface, tous ne craignent qu’une chose : l’arrivée de Vash the Stampede, vagabond au trench-coat rouge vif, qui apporte systématiquement des catastrophes. Au point d’avoir une mise à prix de soixante milliards de doubles dollars suite à la destruction d’une ville entière ! Traqué par les chasseurs de prime, Vash l’amnésique erre en quête de son passé, sous la surveillance de deux employées d’assurance collées à ses basques…

Catastrophique, le début de Trigun l’a été ! Après un premier essai raté chez Tokuma Shoten entre 1995 et 1997, le mangaka Yasuhiro Nightow revoit sa copie et relance son concept chez Shônen Gahosha. Bingo ! Trigun Maximum fera les beaux jours de l’éditeur jusqu’en 2007 ! Probablement grâce à l’adaptation animée chez Madhouse diffusée d’avril à septembre 1998 : le réalisateur Satoshi Nishimura y retranscrit parfaitement le cocktail action/suspense/humour, jonglant avec merveille entre le western et la science-fiction.

Ce mélange des genres a valu aux 26 épisodes un succès monumental en dehors du Japon, et particulièrement aux USA ! En cette fin de siècle, Trigun bénéficie de l’élan apporté par Evangelion et Cowboy Bebop… mais, contrairement à ces séries, ne connaît qu’un succès d’estime au Japon. Pour la première fois, le Japon réalise les différences de goût entre publics japonais et occidental. Un paramètre qui prend toute sa dimension, vingt ans plus tard, avec l’explosion du simulcast.

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A propos de l'auteur

Matthieu Pinon