#TBT : Ah ! My goddess

0

Les déesses sont tombées sur la tête ! Il y a trente ans débutait Ah ! My goddess, comédie romantico-fantastique pastichant la mythologie nordique… et préfigurant le harem manga.

Keiichi Morisato est bien maladroit ! Par mégarde, il se retrouve à appeler une « hotline divine ». À peine le combiné raccroché apparaît une déesse, Belldandy, qui explique à l’étudiant qu’il répond à tous les critères pour formuler un vœu. Persuadé d’être le dindon d’une farce organisée par ses camarades, notre héros exige alors que Belldandy reste avec lui. Une fois son souhait accordé, Keiichi devra vivre en colocation avec une déesse, et subir les interventions de sa famille frapadingue, notamment ses sœurs Urd et Skuld.

Entamée en 1988 dans les pages du magazine seinen Afternoon, Ah ! My goddess est rapidement adoptée par plusieurs catégories de lecteurs attirés par ses différentes qualités : drame romantique (un homme et une déesse n’ont pas le droit de tomber amoureux), action et comédie débridée… Cette popularité durera plus d’un quart de siècle, Kôsuke Fujishima y mettant un point final en 2014, après 48 tomes. Entre temps, Belldandy sera devenue une légende du manga, déesse entièrement dédiée à Keiichi sans pour autant être une femme-objet.

En 25 ans, Ah ! My goddess aura été adaptée sur tous les supports imaginables, de l’OAV au long métrage en passant par deux séries TV ! Seul manque à l’appel le film live, mais n’allons pas invoquer une catastrophe… Si Ah ! My goddess semble accuser son âge aujourd’hui, c’est que Fujishima, maniaque du détail notamment mécanique (relisez You’re under arrest !), retranscrit comme personne l’univers urbain de son époque : on n’a pas connu mieux pour vivre par procuration l’évolution de Tokyo sur ces trois dernières décennies.

Parlez-en à vos amis !

A propos de l'auteur

Matthieu Pinon