Il est -et restera- le versant marginal, érotique, talentueux et monstrueux de l’art japonais. À 74 ans, Toshio Saeki s’est éteint, la nouvelle indiquant que sa mort eu lieu en novembre dernier.
D’Osaka aux bombardements jusqu’à son graphisme éclairé presque acide, qui dépeint pourtant ce que les avis souhaiteraient voir comme refoulé, l’homme a connu une vie pleine. En France, les éditions Cornélius ont partagé son catalogue avec Rêve Ecarlate ou encore Red Box, tout comme Albin Michel avec son Jardin Intime. Son art était d’ailleurs à l’honneur à la Galerie Arts Factory à Paris du 13 mars au 20 avril 2019. C’est un grand nom qui s’en va, mais son travail restera une bible intarissable d’inspiration.
L’émission Tracks d’Arte lui avait consacré un numéro.
L’éditeur Cornélius a partagé sa peine sur Twitter :
C’est avec tristesse que nous venons d’apprendre la mort du grand Toshio Saeki, cet artiste hors normes qui a consacré sa vie à tracer au plus près « ce qui se déroule dans sa tête lorsqu’il ferme les yeux ». Nous sommes très fiers d’avoir eu la chance de travailler avec lui. pic.twitter.com/FGxg3WFqgq
— Éditions Cornélius (@ed_cornelius) January 14, 2020
Source : Cornélius
Vous devez vous connecter pour laisser un commentaire.