L’équipe d’AnimeLand est heureuse de vous présenter son Encyclopédie des animés, un ambitieux projet initié en début d’année 2021 prévoyant de lister toute la production de l’animation japonaise, de 1963 à nos jours. Le premier volume sera disponible à partir du 20 octobre. La collection prévoit près d’une dizaine de volumes, avec un rythme de parution trimestriel. Vous pouvez déjà précommander ce premier numéro.
Deux versions seront proposées : une soft cover à 12.50 euros (disponible en kiosque) et une hard cover luxueuse à 17.95 euros (pour les libraires). Le contenu des deux objets reste identique, de même que l’illustration signée par notre ami Marco Albiero. Le format de ce volume 1 est de 19,2 x 27 cm pour 112 pages. Nous ouvrirons cette semaine une belle offre d’abonnement avec cadeaux. Restez donc à l’affût. Le volume 2, plus riche encore, sera lui à 14,95 euros (version soft cover) et 19,95 euros (version hard cover).
Ce qu’il y a dans l’Encyclopédie des Animés :
Ce premier volume couvre la période 1963-1979. Evidemment, l’animation au Japon est née avant 1963, mais c’est une date clef pour démarrer notre collection puisqu’elle signifie l’arrivée de l’animation sur petit écran. En ce sens, notre livre Un Siècle d’animation japonaise sera un bon complément à l’introduction que vous trouverez dans ce tome 1. La collection intègre donc les séries (anime mais aussi stop-motion ou mêlant du live), les films (cinéma ou téléfilm), OAV (absent, logiquement, ce premier tome) et même métrages indépendants. Concernant ces derniers, il est difficile de tous les lister, mais vous pourrez retrouver des productions comme Daicon par exemple, ou des pilotes comme celui d’Ulysse 31 (dans le volume 2). Chaque production est traitée par une fiche (il y a 4 tailles de fiche pour ce volume 1), avec infos techniques, pictos dédiés (pour énoncer les genres), résumés et développements plus ou moins conséquents. Ces informations peuvent parler de diffusion, de production, de staff, et permettent de situer l’œuvre au Japon mais aussi en France, le cas échéant. La collection conserve généralement un regard “japonais” sur les productions. Cela signifie que Tiger Mask, Raideen, Sazae-san ou Ace wa Nerae tiennent une place importante, quand bien même la diffusion et l’importance en France furent faibles.
L’angle de traitement est tout à fait ouvert aux néophytes et parlera aux spécialistes.
Un index des studios, des médias et des noms propres concluent le volume en compagnie d’une postface préparant le boom des années 80 après le séisme que fut l’année 79. Nous avons illustré autant que possible ce volume 1. Evidemment, certaines productions sont anciennes et les visuels de faible définition, nous vous demandons donc d’être conciliants.
Notez que cette collection nous donnera aussi une belle base de données pour analyser, avec du recul, l’évolution de l’animation japonaise et dégager des tendances (la part de la SF dans la création, par exemple). Mais nous reparlerons de tout cela en fin d’aventure !
Pourquoi ne sait-on pas le nombre exacte de volume de la collection ?
En toute transparence, nous pouvons vous dire que nous travaillons déjà sur les volumes 2 et 3. La production étant exponentielles (il y a 370 productions dans le volume 1 et plus du double dans le volume 2, qui devrait couvrir la majorité des années 80), nous avançons au gré des recherches car il y n’y a pas de base de données toutes faite listant l’intégralité de ce que nous cherchons. Ainsi, notre première estimation est de 9 à 10 volumes.
Les absents de l’Encyclopédie :
Cette collection ne contiendra pas les œuvres purement hentai qui demandent un traitement spécifique et une expertise idoine. On retrouvera quelques œuvres incontournables aux genres mixtes comme Chôjin Densetsu Urotsukidôji ou Violence Jack: Jigoku Gai (1988) car elles n’ont pas qu’un simple caractère pornographique. Notons que les œuvres à caractères érotiques ou contenant du sexe sont bien présentes (la trilogie Animerama, ou encore Mezzo Forte par exemple). Les autres productions absentes sont les publicités ou les introductions de jeux vidéo (oui c’est dommage, car certaines sont superbes mais on garde cette idée dans un coin de la tête). Et enfin, certaines productions indépendantes ne sont pas dans la collection. Vous retrouverez bien des œuvres comme les fameux Daicon par exemple ou les travaux de Kôji Yamamura, mais il est difficile d’avoir accès à un listing fiable dans ce champ de recherche.
Enfin, un mot sur les mains derrière cette collection. Cette première encyclopédie est pilotée par Sébastien Célimon (rédacteur en chef), et rédigée par Philipe Bunel, Ilyes Rahmani, Bounthavy Suvilay et Bruno de la Cruz, avec une maquette de Wilfrid Desachy.
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