Le site The Mainichi a révélé aujourd’hui que les procureurs de l’affaire de l’incendie criminel du studio Kyoto Animation, qui emporté la vie de 36 personnes et blessé 32 autres, réclament la peine de mort pour le suspect, Shinji Aoba. La défense de son côté demande un acquittement ou une réduction de peine, appuyant sur le fait qu’au moment des faits Aoba souffrait de délires.
Le parquet insiste sur le fait que malgré ces circonstances, le prévenu restait responsable de ses actes. D’après les procureurs, Aoba aurait cru, à tort, que le studio avait plagié l’un de ses manuscrits (qu’il aurait envoyé dans le cadre d’un concours).
L’objectif du procès est de déterminer si Aoba peut être jugé mentalement capable d’assumer la responsabilité de l’attaque. Le Tribunal de district de Kyoto a ouvert le procès le 5 septembre. Ce procès inclura un total de 32 auditions. En septembre et octobre, les audiences auront lieu deux à trois fois par semaine, pour un total de 10 audiences pour chacun de ces mois. En novembre et décembre, des audiences ont lieu cinq à six fois par mois. Le verdict sera rendu le 5 janvier.
Le tribunal a entamé la procédure préliminaire le 8 mai. Celle-ci a permis de déterminer le calendrier du procès principal, ainsi que de discuter des questions et des preuves antérieures. Cette procédure a été menée par le juge Keisuke Masuda.
Rappelons que le 18 juillet 2019, un incendie a démarré dans le bâtiment 1 du studio. Soixante-dix personnes étaient alors coincées à l’intérieur. En plus des victimes piégées, un quarantenaire sur le chemin du travail a été intoxiqué par les fumées émanant du feu.
La police de la préfecture de Kyoto a interpellé un homme alors âgé de 41 ans qui aurait utilisé un bidon d’essence pour lancer les flammes. En décembre 2020, il a officiellement été reconnu coupable.
Les travaux de destructions du premier bâtiment se sont achevés en avril 2020. En juillet 2020, KyoAni a à nouveau recruté de nouveaux membres dans son équipe. Le studio a partagé en juillet dernier une vidéo à la mémoire des victimes, comme cela avait déjà été le cas les deux années précédentes.
Source : ANN France
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