Après avoir intégré le club de littérature à la demande de sa sœur, Hôtarô Oreki compte bien mener une vie de lycéen tranquille et économiser son énergie au maximum. Ses plans vont malheureusement (heureusement ?) être contrariés par l’arrivée de Eru Chitanda dont la curiosité infinie va entraîner le club de littérature dans maintes enquêtes et investigations. Avec l’aide de la volontaire Mayaka Ibara, de la « base de données » Satoshi Fukube et des déductions d’Oreki, va-t-elle parvenir à résoudre le secret entourant le club de littérature et sa mystérieuse anthologie « Hyôka » ?
Des héros pas comme les autres
Ce nouvel anime de Kyôto Animation est un véritable chef d’œuvre, tant du point de vue graphique que scénaristique. Les quatre protagonistes sont doués d’une étonnante humanité : ils ont chacun des qualités, bien sûr, mais aussi plusieurs petits défauts qui les rendent vivants et très attachants. Les personnages secondaires ne sont pas moins soignés, si bien que l’on rentre totalement dans l’histoire sans avoir le temps de s’en apercevoir. Ils évoluent tous dans un décor pour le moins splendide et très réaliste, avec une touche de fantastique lorsqu’Oreki se plonge dans son univers intérieur afin de résoudre les enquêtes. Ces passages-là sont par ailleurs très intéressants puisqu’ils permettent le mélange des styles graphiques, ce qui apporte un peu plus à la magie de l’anime.
Les enquêtes proprement dites ne seraient pas forcément prenantes si on les voyait telles qu’elles (ce qui est logique car on reste dans un univers scolaire réaliste). Mais la manière dont elles sont animées, et ensuite résolues, les rendent spectaculaires (et souvent extrêmement drôles). On parvient même à se dire : « Cela relève du génie, je n’y aurais jamais pensé ! », tant on est entraîné par les théories plus ou moins complexes des membres du club de littérature.
Le mot de la fin
Pour finir, la période temporelle de la narration courant sur un an, on assiste à certains changements dans le caractère des personnages – en particulier celui d’Oreki. Cela ajoute encore à l’intérêt suscité par l’histoire. Ce sont tous ces éléments (et il y en a bien d’autres encore à relever) qui font de Hyôka un chef d’œuvre du studio Kyôto Animation .
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