Interview: La plate-forme de diffusion Crunchyroll

Adrien Ghariani, directeur france de Crunchyroll

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1. Comment définissez-vous la ligne éditoriale de Crunchyroll France?
L’ouverture du site en français est encore très récente, nous invitons tous les journalistes et les fans d’animés à regarder et critiquer nos séries. Notre site a été établi par des fans, nous sommes donc très attentifs aux retours de tous ceux qui partagent notre passion.

2. Qu’est-ce qui – dans le paysage du streaming français – fait la particularité de votre site?
Crunchyroll bénéficie de l’expérience et du professionnalisme acquis avec les années au travers de notre plateforme américaine. À mesure que nous nous étendons en Amérique du Sud et en Europe, nous avons à cœur de faire en sorte que l’expérience de nos utilisateurs soit la meilleure possible.

3. Quels sont, dans votre catalogue, vos meilleurs titres, les plus vus ? Pouvez-vous nous donner les chiffres ?
Golden Time, Nagi no Asukara et Free! sont quelques-unes de nos séries les plus populaires. Notre catalogue se veut le plus éclectique possible ; nous encourageons les fans à essayer nos séries et nous parler de celles qu’ils aimeraient voir.

4. Et selon les catégories, quels sont les meilleurs shôjo/shônen, etc. ?
Les shônen sont en général les titres les plus populaires, mais nous avons de tous les genres dans notre catalogue : histoires d’amour, de sport, de la science-fiction et même des animés sur le folklore japonais ! Nous avons également des séries moins connues par les fans qui mériteraient aussi toute leur attention.

5. Quel type de public avez-vous ?
Nous avons des utilisateurs dans le monde entier avec des profils très différents.

6. Quel est votre modèle économique ?
Nous avons une offre premium avec abonnement et une offre gratuite financée par la publicité permettant à tous nos utilisateurs de bénéficier de notre catalogue.

7. Expliquez-nous la stratégie d’achat de vos animés ?
Notre objectif est d’obtenir autant de titres que possible dans autant de langues que possible. Nous continuons chaque année d’étendre notre service à d’autres langues et sur d’autres territoires, que ce soit par le biais de nouvelles acquisitions ou en obtenant les droits de diffusion pour des séries plus anciennes.

8. D’ailleurs, quels sont les goûts des Américains en matière d’animés ?
Les shônen sont les séries qui fonctionnent le mieux, mais nous avons aussi des titres comme Tonari no Kaibutsu-kun, Bakemonogatari, Sekai-ichi Hatsukoi ou Time of Eve qui ont remporté un succès important auprès du public américain tout en étant d’un genre différent.

9. Comment travaillez-vous vos acquisitions, de l’achat à la version sous-titrée ?

Dès l’acquisition d’un titre, nous obtenons le matériel le plus rapidement possible et nos équipes travaillent à la traduction des épisodes dans toutes les langues dont nous avons les droits. Chaque épisode est traduit depuis le japonais, synchronisé, adapté, vérifié avant l’heure de lancement prévue, juste après la diffusion au Japon ou sur une base régulière pour les titres acquis plus tardivement.

10. Quels sont vos objectifs pour l’année 2014, et vos résultats de la fin de l’année 2013 ?

Début 2013, Crunchyroll avait déjà plus de 200 000 abonnés dans le monde entier. Notre objectif est de nous développer tout en continuant à améliorer l’expérience de nos utilisateurs.

11. Vous êtes assez méconnus du grand public, discrets, même ; comment comptez-vous vous faire connaître ?
Notre service est déjà disponible dans de nombreux pays et dans plusieurs langues. Nous sommes connus pour offrir à nos utilisateurs un service de grande qualité et donner accès aux dernières séries immédiatement après la diffusion au Japon. Nous espérons que les fans francophones testeront notre service, seront séduits par notre contenu et comprendront ainsi ce qui fait de Crunchyroll le leader mondial de la diffusion de médias asiatiques.

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Viky