Il vivait des jours tranquilles jusqu’au jour où un premier entendant d’un fief s’octroie tous les pouvoirs et profite de la confiance aveugle du seigneur pour décapiter ceux qui osaient afficher leur désaccord. Les femmes et sœurs d’officier doivent être à disposition de l’intendant. Comme une partie de shôgi (échecs japonais), le bon moment pour la rébellion demande une grande patience, quitte à laisser passer les plus grandes horreurs. La danse du vaste amour traite de la vengeance, un plat qui se mange soi-disant froid, mais qui pourrait être digérée bien avant d’avoir été avalée. Les deux autres nouvelles s’intéressent à la culpabilité et à la responsabilité.
Signé par Hirata dans les années 2000, ce manga propose quelques réflexions sur le temps qui passe, ce qu’il apporte et où se situe la sagesse dans notre vie. On est loin des juvéniles et fougueux héros de ses autres œuvres. Bien évidemment, la beauté du découpage et de certaines planches méritent également un certain temps pour l’apprécier à sa juste valeur. On regrette juste qu’il n’y ait pas plus de couleur, quand on connaît les qualités de l’artiste à l’aquarelle. Delcourt a eu la bonne idée d’ajouter la correspondance amusante entre l’éditeur et Hirata tout au long de sa création.
- Editeur VFDelcourt
- Date de sortie2011-02-10 00:00:00
- Prix11 €
- Nombre de pages216
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