Beach Stars

20 sujets de 1 à 20 (sur un total de 38)

Posté dans : Manga & BD

  • Bub
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    bub le #285490


    Suite à ma profonde déception ( que dis-je? de mon affliction oui ! ) de n’avoir point vu AL mettre en couverture ce sublime chef-d’œuvre nippon, je me dois présentement de défendre ce titre exceptionnel !
    Car Beach Stars est plus qu’un manga.
    Il y aura un avant et un après Beach Stars.
    C’est l’égal des grands classiques littéraires, ces ouvrages uniques qui sortent en périodes de troubles profonds et qui éclairent nos sociétés, à l’instar des Zola, des Faulkner, des Dostoïevski, etc. Oui, Beach Stars va même au-delà, il tutoie ces hautes sphères que seuls quelques rares génies visionnaires ont su caresser de leur plume. Beach Stars c’est le Don Quichotte du 21ème siècle, la pierre angulaire, la référence absolue à laquelle on comparera immanquablement tout ce qui aura l’audace de sortir à sa suite. Vous allez vite comprendre comment Masahiro Morio a placé la barre aussi haut !

    « Mais de quoi ça parle ? » me demandez-vous ?
    Oh ! C’est bien simple, il s’agit d’une parabole sur la crise morale et économique que traverse l’archipel nippon. On note l’habileté de l’auteur d’avoir su faire passer son subtil message par le prisme déformant du beach volley lycéen. Quelle inspiration !
    L’héroïne, Iruka Nanase, d’une taille plus petite que la moyenne, c’est important, subit impuissante la fermeture de son club fétiche de volley-ball, faute de membres suffisants. Déjà, l’auteur brosse le portrait désabusé d’une société en crise : comment ne pas songer à toutes ces petites PME qui déposent le bilan les unes après les autres, faute de pouvoir lutter dans les conditions du marché actuel ? Iruka est à l’image de tous ces salarymen qui ont cru un jour à ce système, à ce monde occidental arrogant et sûr de lui vanté par Fukuyama, à la voie toute tracée, le « japan way of life » qui a hissé ce peuple travailleur à la seconde marche des puissances de la planète. Le club, lui, est démantelé par des lycéens soumis à l’autorité du proviseur, ils symbolisent toute la détresse de la jeunesse nippone, hantée par le spectre de la récession, qui craint de ne pouvoir accéder un jour au poste convoité de cadre dans une grande société, et de se fondre parmi la masse anonyme du prolétariat. Oui, OUI, il y a du Germinal dans cette œuvre. Comment ne pas compatir à la vue du désespoir de l’innocente Iruka, comment ne pas sentir cette sourde révolte gronder tout au fond d’elle quand elle assiste impuissante à la destruction de ce club chéri, maintenu à force de sueur et d’efforts, comment lutter honorablement contre l’indifférence de ses camarades qui préfèrent supprimer ces locaux modestes, mais capables d’éveiller dans les consciences lycéennes les espoirs les plus insensés ? comment ? hein ? comment ?
    C’est ainsi que Morio voit la société, avec une clairvoyance fulgurante sur les petites lâchetés du quotidien, cette soumission à la fatalité à laquelle ces pas-tout-à-fait-adultes ce sont déjà résignés. C’est à croire que Morio a suivi l’enseignement avant-gardiste du brillant psychanalyste tchèque Vladimir E Stuchlik-Baeülër, qui a su cerner avec exactitude le désœuvrement de la jeunesse occidentale – les jeunes japonais étant à leur manière des victimes de cette extrême-occident qu’est devenu la société nippone. Incroyable ! à peine quelques pages feuilletées et déjà de quoi nourrir une thèse en profondeur sur la quête du père chez le jeune nippon.
    Bouleversant de vérité.

    Le déclic aura lieu au bout d’une promenade – notez la démarche symbolique surpuissante, la promenade s’opposant à la boucle paradoxale du schéma productivisme/stérilité de l’industrie japonaise, écueil fatal du lycéen écrasé par sa condition – promenade sans but, comme un défi à la logique utilitariste de l’idéologie ultra-libérale dominante. L’auteur exhorte le peuple à flâner, comme sorte de résistance ultime pacifique, typiquement asiatique, honorable, à cet ordre qui renverse les valeurs difficilement forgées et admises à la sortie de la guerre. Flâner, laisser l’esprit errer, c’est comme inviter le chaos dans les mécanismes rouillés de la société. C’est une invitation à libérer les forces trop longtemps bridées de la nation.
    La révélation aura lieu au bout du chemin, toute puissante, quand l’héroïne assistera à un tournoi de Beach Volley. Notez le parti-pris artistique, l’opposition radicale entre les ténèbres des locaux abandonnés du lycée et la lumière solaire des terrains de plages de plein air improvisés, l’opposition charnelle entre des lycéens en uniforme aux réflexes mécaniques et les corps sains et enthousiastes de ces sportives. Là encore, soulignons le trait de génie de l’auteur, d’avoir fait de ces jeunes femmes les porte étendards de la nouvelle voie que doit suivre le salaryman. La puissance, le dynamisme, l’énergie solaire que dégagent ces muses sont les incarnations charnelles de la Nation du Soleil Levant : elles symbolisent la radieuse aurore promise au pays tout entier prêt à emprunter la voie que va nous montrer Iruka.
    Elles sont les nouvelles déesses qui foulent de leurs pieds nus ce sable, cette poussière qu’est devenu l’archipel en se fourvoyant dans la logique du libéralisme économique. Il n’y a nul déshonneur à abandonner et à renoncer au culte de l’entreprise nous glisse l’auteur, et il y a tout à gagner à se lancer de nouveaux défis !

    Le Beach Volley nécessitant beaucoup moins de participantes, Iruka peut relancer son club et se donner à fond pour sa passion. Encore mieux : voilà que se présente face à elle une championne, une prétendante aux Jeux Olympiques ! Quel génie cet auteur ! En désignant comme objectif ultime le titre de championne olympique, l’auteur en revient aux fondamentaux politiques, à l’époque où l’Etat nation n’existait pas encore, et broie impitoyablement les espérances nées de l’ère Meiji. Il faut voir dans chaque smash un coup porté à l’orthodoxie politique. L’auteur règle ses comptes avec cette société devenue sclérosée par une quête perpétuelle d’un père adoptif venu de l’autre côté de l’océan ( l’Amérique ) , alors que la nation tourne depuis longtemps le dos à ses racines maternelles asiatiques.
    D’où le bikini.
    En mettant en valeur la plastique parfaite de ses héroïnes, l’auteur renvoie le lecteur à ses propres interrogations en le mettant face à ses contradictions : la quête de soi et l’absence de la mère. C’est tout le peuple nippon qui est ici interpellé par l’auteur, qui prend le monde entier à témoin par le biais de ces joutes sportives. Le Beach Volley n’est qu’un prétexte, en fait, voyez-vous ? La référence aux Jeux Olympiques est là pour rappeler que les athlètes d’autrefois concourraient nus pour la gloire des Dieux. On sent toute la frustration de l’auteur de n’avoir pas su s’affranchir des censures de l’éditeur ( en fait, des tabous que la société s’est elle-même infligée ), malgré des plans ( et gros plans ) qui nous rappellent que sous le maillot se trouve une femme, charnelle, en sueur, au teint hâlé, et non pas une divinité hors de ce monde. Dans Beach Stars, les nouvelles athlètes concourent pour la gloire de la nation, vont au bout de leur force avec l’enthousiasme le plus communicatif pour tirer le peuple tout entier de sa torpeur.
    L’image de la mère est omniprésente : les formes généreuses des héroïnes sont un rappel de notre enfance heureuse passée dans le giron des femmes dans la plus parfaite innocence. Ces seins d’exception sont un défis aux lois de la physique ( et par extension à l’ordre moral et économique ), elles montrent tout le poids qui pèse sur les individus, mais que – malgré tout, nul ne doit courber l’échine et garder la tête bien haute, la poitrine ferme et levée sous le Zénith du ciel azuré où séjournent les Dieux de l’Olympe qui jugeront au terme de la compétition qui sera digne d’être le guide qui mènera le peuple vers un avenir doré comme la peau des joueuses. Epoustouflant de maîtrise.

    Reste ensuite les matches proprement dits, qui achèveront de faire mettre un genou à terre aux lecteurs les plus exigeants. C’est avec une virtuosité digne des plus grands peintres, comme si tout les plus grands maîtres avaient ressuscités en une seule personne, que sont décrits les tournois. Ça virevolte, ça fuse, ça bondit, ça rebondit, l’auteur est comme possédé par son inspiration, son imagination sans limite.
    Il faut voir comment ces jeunes filles s’affranchissent des lois de la gravité ! Elles volent, tout en grâce, se contorsionnent, tout en finesse, frappent, tout en puissance. Newton est mis hors jeu en deux coups de crayon, Escher et ses perspectives sont pulvérisés à chaque cases, De Vinci et son anatomie, ses parfaites proportions définitivement enfoncés. Beach Stars balaie tout d’un revers de la main.
    La tension critique, le suspense sous-jacent, l’auteur sait faire monter la sauce mieux qu’Hitchock n’aurait pu le faire. Gagnera ? Gagnera pas ? On ressort groggy de la violence des échanges : le Big Bang doit paraître peu de choses à côté des planches de Morio. D’ailleurs, la couleur du ballon – vert et bleu – est une allusion aux couleurs de la Terre. Les joueuses sont des Titans, et le monde entier vacille à chacune de leurs actions, elles tiennent littéralement notre avenir entre leurs mains. Aucun auteur depuis l’aube des temps a su si bien dresser le portrait de personnages aussi grandioses, inspirer autant de respect et de fascination, et en même temps de craintes. Homère, Eschyle, Sophocle sont définitivement largués.
    Car c’est bien de cela qu’il s’agit : Beach Stars est un mythe moderne, une œuvre intense à méditer longtemps, pour des générations et des générations. Le genre d’histoire dont l’on se souviendra à jamais, et que le lecteur, reconnaissant d’avoir vécu une expérience aussi mystique, chérira pour toujours.
    C’est la larme à l’œil que l’on se souviendra des tirs fulgurants d’Iruka, convaincu que le monde est magnifique, que tout est possible, et qu’un bon coup de rein vaut mille lois.

    Et dire que ce ne sont que les deux premiers tomes, on n’ose imaginer la suite. De toute façon on ne pas imaginer la suite, on ne peut que se recueillir et s’agenouiller devant une œuvre aussi monumentale.
    Je crois qu’AnimeLand serait dans son rôle en militant activement pour la nomination de Beach Stars au prix Nobel de littérature ( voire au prix Nobel de la paix ).
    Ou au moins en l’honorant d’une couverture à sa juste valeur.
    Je défendrais ce titre jusqu’au bout.
    Il fallait le dire.
    Merci de votre attention.

    Baklael
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    Baklael le #285491

    Bub. Tu as toute mon admiration! *o*

    Orely
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    orely le #285492

    Pour le coup j'ai du mal à savoir si tu es serieux ou pas?
    Tu l'as aimé ce manga ou c'est completement ironique?
    En ce qui me concerne c'est la première fois que le fan service ne me gonfle pas. Bizzarement, sur ce titre ça passe très bien.

    Baklael
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    Baklael le #285493

    Selon moi, je dirais qu'il a beaucoup aimé ce manga. Mais qu'il ne pense rien de cette diatribe.

    (une bravade pour montrer que l'on peut faire dire n'importe quoi à une œuvre?)

    Après je n'ai pas lu Beach Stars. Mais d'après le ton et le personnage mon hypothèse me semble des plus probable.

    Reste que Bub est génial sur ce coup là!! 😂

    Akiko_12
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    Akiko_12 le #285494

    Quand je pense que mon analyse de Beach Stars, faussée par des préjugés engendrés par la couverture, se contentait de la lecture "Bitch Stars" soit une Nième mangasse fan-service… J'ai failli passer à côté de la quintessence profonde de cette oeuvre unique ! Un grand merci Bub d'avoir éclairé ma lanterne de sombre crétine, et celle de tous ceux qui auront eu l'audace de lire cette magistrale démonstration du génie de Morio !

    Lord-Yupa
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    Lord Yupa le #285495

    "D'où le bikini" !!
    Wouarf, écroulé de rire ! un grand merci Bub pour cette lucide et implacable analyse ! je reviens !

    Lord-Yupa
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    Lord Yupa le #285496

    …. Ouais, cette charrue qui n'est pas la mienne (suis pas chez moi) réclamait d'être redémarrée. Moi aussi d'ailleurs j'en aurais besoin, avec ce gros rhume.
    Tu as juste oublié quelques points (mais on y viendra), par exemple les moments où notre battante Iruka s'étale dans le sable opèrent manifestement une représentation paradigmatique de l'échec des couches juvéniles japonaises à vaincre et réformer le répugnant paternalisme de la gérontocratie traditionnelle nipponne devenue l'alliée objective du néo-libéralisme mondialisant : les teens se ratatinent, s'enlisent dans le sable quoi qu'ils lisent, quoi qu'ils disent. Hayakawa et les autres filles, du même âge mais plus grandes qu'Iruka "la naine", ce point est important, symbolisent une sororité injustement dominante à l'aide de facteurs socialement illégitimes : taille, grosses poitrines. Les aînées n'étant plus que nénés, comment s'étonner-ner de la catastrophique condition féminine au Japon, abjectement érotisée ? alors que le port de la burqa est bien évidemment une validation de la Femme en tant que Non-Regard-du-Mâle, ou du Mal. Mais je n'arrive pas à ta cheville, brillantissime Bub !
    Le fait est que cette "orientation" m'évoque assez quelque article récent de notre mag préféré.

    Hé oui, je lis justement Beach Stars ! (demain le volume 2). Comme le sous-entend Orely, c'est plus drôle que libidineux, même assez attachant. Bon, ça me semble une sorte de plagiat en légèrement plus sérieux du trèèèès amusant one shot Crazy Beach de Hideki Owada le Grand Déjanté. Ne ratez surtout pas cette bosse de rire de vacances. Quant à Beach Stars, cela peut motiver des gamines ( ?).

    Kuronoe
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    Kuronoe le #285497

    Moi j'adore !!! des nanas bien formées qui jouent au volley en bikini , que demande le peuple !! Bub tu as raison à 100% pourquoi se prendre la tête à chercher des titres profonds, moralisateurs ou poétiques alors qu'il y a tant de plaisir sur les plages 😂

    Bub
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    bub le #285498

    Lu le volume 2 et…

    … avec Beb, Bab, Bib, et Bob on a sauté de joie.

    Si je ne suis pas sur la photo avec les autres c'est parce que je plane encore au 7ème ciel suite à cette acmé de volupté littéraire.

    Bref, c'est vraiment un manga génial. En plus, ça parle de vrais trucs sur le Beach Volley, et ça c'est dingue.

    Lord-Yupa
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    Lord Yupa le #285499

    Citation (bub @ 13/07/2009, 18:13)
    parce que je plane encore au 7ème ciel suite à cette acmé de volupté littéraire.

    Hum, es-tu vraiment sérieux, cher Bub, sur cette dithyrambique hyperbole ? en tout cas bravo pour le bond au-delà du cadre de la photo ! c'est le Bub-bond.

    Moizaussi, lu le volume 2, très drôle et comme tu le dis non sans intérêt sur les techniques du beach-volley. Entièrement d'accord avec Kuronoe ! et avec l'article d'Animeland (que je viens seulement de lire).

    Bub
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    bub le #285500

    Citation (Lord Yupa @ 13/07/2009, 20:38)
    Hum, es-tu vraiment sérieux, cher Bub, sur cette dithyrambique hyperbole ? en tout cas bravo pour le bond au-delà du cadre de la photo ! c'est le Bub-bond.

    Pour être franc, ce petit maga me plaît vraiment beaucoup. L'ami Kuro a bien résumé le truc. C'est drôle, c'est trèèèès léger, et l'air de rien, rien ne tombe tout cuit dans les bras de l'héroïne : malgré les coups spéciaux débiles à la chaolin soccer, ben l'auteur en a mis une bonne tartine sur l'aspect technique. Bref, très plaisant et justifiant d'autant plus son statut de manga de “sport” !

    I love this game !

    edit : réflexion du soir : je sais pas pourquoi, mais dans les monstrueux entrainements auxquels s'astraignent les filles, il y a un je-ne-sais quoi qui me fait penser à gunbuster et ses parodies de mangas de sports des anime des années 80.

    Lord-Yupa
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    Lord Yupa le #285501

    Ha ! ça y est, le volume 3 est sorti, on le lit et on en reparle !

    Lord-Yupa
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    Lord Yupa le #285502

    Citation (Lord Yupa @ 03/09/2009, 21:50)
    Ha ! ça y est, le volume 3 est sorti, on le lit et on en reparle !

    Bon, fini de le lire (c'est quand même vite fait).
    Sans du tout en faire un de mes manga préférés, ça continue à m'amuser par le côté bon enfant + l'éthique de courage et de joie à entreprendre qu'on y trouve.
    Et quoi de plus rigolo que le dessin p. 33, parodie de “La Liberté guidant le peuple”, fameux tableau du Louvre (par Delacroix, pour les ignares) ?! et le clin d'oeil à Porco Rosso p. 183, arf !
    Cependant le début du volume m'a légèrement agacé par les côtés “fan-service” assez artificiels, l'auteur s'hypnotisant un peu trop sur les formes de son aidoru-Lolita Iruka. Mais ensuite, on entre dans un chouette match, et on apprend à nouveau le beach-volley et ses subtilités, sans que l'humour perde ses droits ! 😉

    DD69
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    Anonyme le #285503

    Eh bien voila, j' ai craqué pour ce manga.Du coup j' ai acheté les 3 volumes d'un coup.Les planches sont dynamiques,une bonne histoire et du coup le fan service est correct.Bref du pur bonheur.

    DD69
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    Anonyme le #285504

    Salut à vous tous.J' ai remarqué dans le volume 3 qu'il y' avait une image qui m' a attiré mon attention,c 'est à la page 33.Evidement, je sais la reponse,mais vous, sauriez-vous me le dire ?

    Orely
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    orely le #285505

    Rah! je viens de terminer le tome 4 et il est énoooooorme. Le premier match de Taki et Michiru, c'est du grand art. Je me suis bien marrer.

    Lord-Yupa
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    Lord Yupa le #285506

    Citation (DD69 @ 04/10/2009, 19:49)
    Salut à vous tous.J' ai remarqué dans le volume 3 qu'il y' avait une image qui m' a attiré mon attention,c 'est à la page 33.Evidement, je sais la reponse,mais vous, sauriez-vous me le dire ?

    Ben j'ai donné la réponse un poil plus haut, DD69, enfin je pense que c'est de cette image qu'il s'agit, non?

    Je viens juste de commencer le tome 4, qui promet d'après Orely, laquelle a le très bon goût de ne pas spoiler. Soit bénie Orely !

    Lord-Yupa
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    Lord Yupa le #285507

    …Et l'ayant tout lu, j'ai bien ri moi aussi !
    Takki est un perso trop drôle. Ses anciennes copines sont des "kogaru", bizarre, je croyais cette mode finie (et le manga est récent, 2008), il y en a peut-être encore du côté de Kamakura, où se déroule l'histoire.
    Il était tout de même temps que le père de Michiru amène un coup de théâtre narratif, car un volume entier avec seulement des matches, ç'aurait été lourd.
    J'aime bien les bonus de fin aussi, mouarf !

    DD69
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    Anonyme le #285508

    Oui c'est bien de cela dont il s' agit Lord Yupa.Pas vu ton post plus haut désolé. ^^"

    Sinon,pour Iruka elle m' énerve un peu avec son côté insistant.Par contre j' aime bien le personnage de Kotomi.

    DD69
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    Anonyme le #285509

    Et voila, j' ai lu le volume 4. C' était trés drôle.Que dire de ces belles demoiselles lors du premier match de Takko & Michiru. Migonnes oui mais idiotes également.Par contre, j' ai de suite remarqué l' expression du visage du père de Michiru.On aurait dit un personnage de Gôshô Aoyama.

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