Bien qu’il existe déjà des topics consacré à la série (enfin, « topic », c’est vite dit), j’avais envie de dédié un topic entier à une série faisant partie du panthéon du shôjô aux côté d’ œuvres tel Versailles no Bara. Ce sujet, reviendra donc sur les origines de la série, son actualité et tout ce qui l’entoure.
À la base de Bishojo Senshi Sailor Moon, il y a Sailor V.
Sailor V est un triptyque imaginé par Naoko Takeuchi. Sa publication débute le 18 Juillet 1991 dans le RunRun (supplément du Nakayoshi).
Cet série, met en scène la jeune Minako Aïno qui un beau jour croise le chemin d’ Artemis, un chat blanc, doué de parole et possédant un croissant de lune sur le front. Le quotidien de Minako va changer du tout au tout après sa rencontre avec Artemis, puisque celui-ci va par le biais d’un gadget réveiller les pouvoirs de justicière de Minako. Cette dernière, va devoir combattre le crime au nom de l’Amour, sous le nom de code Sailor V.
À titre informatif, une version Kanzenban de Sailor V est disponible au Japon, recoupant ainsi les trois tomes d’origine en seulement deux.
Fiche technique :
Auteur : Naoko Takeuchi
Éditeur VO : Kôdansha
Éditeur VF : Glénat
3 tomes, série fini, 6,90€
Devant le succès rencontré par Sailor V, Kôdansha commande à Takeuchi-sama une série qui sera à la fois, un manga, et un anime. De là, l’auteur remanie le concept de Sailor V, et l’adapte à une équipe entière de guerrière. Le manga débute sa prépublication en Février 1992 au sein du Nakayoshi. La série ne devait pas excédé les trois tomes, mais en 1993, le manga obtient le prix du meilleur Shôjô par son éditeur. La série continueras donc encore sur 15 tomes, totalisant 18 volumes, et 5 arcs narratifs.
Le synopsis de BSSM est ressemblant à celui de son aînée :
Usagi Tsukino, collégienne de son état, croise le chemin de Luna, une chatte noir, se faisant martyrisée par de stupide gamins. Usagi, irrité par ce comportement, vole au secours de la chatte. Luna, n’est bien évidement, pas une chatte ordinaire. Elle est dotée de parole, et vient de la Lune. Elle confie donc une broche à Usagi qui lui permettra de se transformé en Sailor Moon, justicière luttant contre les adversités au nom de l’Amour et de la Justice. Usagi s’avéra être la réincarnation de la princesse Sérénity.
Dans cette lutte contre les forces du mal, Usagi sera épaulé par une galerie de personnage haut en couleur (c’est le moins que l’on puisse dire). Ami alias Sailor Mercury. Reï alias Sailor Mars. Makoto alias Sailor Jupiter. Minako alias Sailor Venus. Et oui, voici le retour de Sailor V !! D’autre personnages interviendrons au fur et à mesure que la série avanceras. On aura ainsi la joie (ou pas) de croiser Tuxedo Kamen alias Mamoru alias la réincarnation d'Endymion (le fiancé de la princesse Sérénity soit, d’ Usagi). Chibiusa alias Sailor Chibi-Moon, fille d’ Usagi et de Mamoru, venue du futur. Les «outer senshi», composé de Haruka, Sailor Uranus. Michiru, Sailor Neptune. Hotaru, Sailor Saturn et Setsuna, Sailor Pluto.
Chaque Sailor est reconnaissable grâce à un code couleur. C’est d’ailleurs l’une des forces de la série qui combine à merveille Sentaï, Magical Girls, Romance et même du Shônen. Mais ce n’est pas tout.
Passionnée par l'astronomie, Naoko Takeuchi choisit de nommer ces héroïnes en fonction d'une planète du système solaire. Ainsi, le nom des guerrières est toujours composé de «Sailor» (pour «sailor fuku», l’uniforme des filles au Japon) et du nom d'un astre en anglais : Sailor Mercury, Sailor Saturn, Sailor Pluto. Chaque guerrière dispose d'un élément qui lui est propre : l'eau (Sailor Neptune), le feu (Sailor Mars), la foudre (Sailor Jupiter), la terre (Sailor Neptune), entre autre, et dont elles tire des pouvoirs magiques. Naoko Takeuchi reconnaît également un lien entre les bijoux et ses personnages. Chaque guerrière dispose ainsi d'une pierre qui lui est propre : perle pour Sailor Moon, rubis pour Sailor Mars, saphir pour Sailor Mercury, émeraude pour Sailor Jupiter, topaze pour Sailor Venus. La teinte dominante de leur costume est influencée par la couleur de leur pierre.
Naoko Takeuchi situe l'action de ses livres à Azabu, dans l'arrondissement de Minato à Tōkyō, où l'auteur elle-même réside au moment de l'écriture des premiers tomes du manga. Influencée par la culture de la Rome antique, les décors les plus exceptionnels de la série (palais, places fortes) sont agrémentes de nombreuses colonnes romaines. La série, aborde également des thèmes, de façon indirecte comme l'homosexualité (premier exemple qui vient en tête : la relation Haruka/Michiru). C'est aussi pour ça que la série à connu un tel succès. elle sort (par moment) des sentiers battu un peu à la manière de CLAMP, mais sans pour autant aller aussi loin que les oeuvres des ses dernières.
De gauche à droite : Setsuna/Pluto, Haruka/Uranus, Usagi/Sailor Moon, Hotaru/Saturn, Michiru/Neptune, Minako/Venus, Reï/Mars, Chibiusa/Chibi-Moon, Ami/Mercury et Makoto/Jupiter
En France, le manga fut publié entre Février 1995 et Juin 1998 par Glénat, nous avons même eu droit à l’artbook (premier sur une série de sept), mais depuis fin 2008, la série n’est malheureusement plus commercialisé. En effet, l’auteur, ayant récupérer l’intégralité des droits de la série à l’international, pour on ne sait pas trop quel raisons. Selon des rumeurs, elle aurait eue un différent avec sa maison d’édition.
En 2003, au Japon, BSSM, se voit ré-édité en version Kanzenban. Cette édition, porte le nom de Renewal, et condense la série en 12 tomes (plus 2 d’histoires courte) en lieu et place des 18 originaux.
Fiche technique
Auteur : Naoko Takeuchi
Editeur VO : Kôdansha
Editeur VF : Glénat (anciennement), Pika (maintenant)
18 tomes (édition Tankôbon), 12 + 2 (Kanzenban) -série fini-
Nul doute que si les droits se débloque pour la France on aura droit à cette édition là. En attendant, seul les USA, l’Espagne et l’Italie ont le droit d’éditer la série. Les USA, vont d’ailleurs faire paraître la Renewal Edition à partir de la mi-Septembre.
À ce sujet là, je me pose une question : il me semble que Glénat est implanté en Espagne comme Panini l’est en Italie, je sais aussi que Glénat possède des séries commune entre la France et nos voisins Hispanique tel Claymore, D.Gray-man, Bleach, Captain Tsubasa et Ranma ½ pour ne citer que ceux là, alors je me demandais si c’était eux qui avait récupérer la série là-bas…