A 21 :35 lors de la présentaion de la suite de CAPITAL sur M6 sur les “hard discounts” :
une musique connu c’est fait entendre (le générique de cobow beebop…)….
CAPITAL et ses bande annonces d’animes….
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Au moins ça prouve qu’il y en a qui savent apprécier les bonnes musiques d’anime dans les salles de montage de nos chere chaînes télé ! Par contre, je me demande dans quelle mesure ils ont le droit d’utiliser ces musiques comme accompagnement sonore, notamment quand on sait que les CD de Bebop ne sont pas sortis en officiel en France?
[Insérez une citation qui donne l'air intelligent ici]
flickrJ’ai regardé aussi l’émission et ça m’a surpris. Les “reporters” de M6 diffusent toujours leurs images sur fond de musiques célèbres, principalement sur Capital et E=M6. Je m’étais toujours demandé dans quelles conditions ils pouvaient utiliser ces extraits. Mais là, entendre Tank de Cowboy Bebop… Ca ne surprend pas car la musique est tellement entraînante que l’on se demande pourquoi personne ne l’a reprise avant, mais comme le précise Tom, elle n’a pas été éditée en France.
Quelqu’un a-t-il des infos sur l’utilisation de musiques dans ce type de reportages, svp ?Pour ce qui est de la tv, les chaînes payent un pourcentage (5 /. du bénéfice, ou un truc dans le genre) à la SACEM (qui gére les droits des oeuvres musicales) et en contre parti les chaînes peuvent diffuser ce qu’elle veulent!
Ensuite c’est la SACEM qui en relation avec les “SACEM” des autres pays permet de rétribuer les artistes étrangers.
Bon, ça c’est la théorie, mais je ne sais pas si le cas d’un artiste diffusé en France unquiment par l’importation est identique.C’est marrant! Debut Mai pour la sortie de Star Wars III dans l’emission “Grand Ecran” toujours sur M6, la musique de fond quand la nenette parlait c’etait… Akira…
Le monteur son de M6 est un animefan, c’est obligé…
j’ai aussi constaté à plusieurs reprises que des reportages sur M6
avaient droit comme musiques de fond à des musiques d’animje ne suis néanmoins pas sur pour ma part que ce choix soit seulement motivé par leurs preferences dans ce genre musical, ni qu’ils reversent bien des droits lorqu’ils les diffusent ! ! !
mais cela se limite pas à M6, je me souviens avoir entendu au moins une musique tirée de ghost in the shell lors d’une des emissions special des freres bogdanoff sur france 2 par exemple ! ! !
:scorp:
pour téléfoot c’est pas nouveau.
je me souviens qu’à une époque c’était wake up de rage against the machine (dans la BO du premier matrix) :cow:Téléfoot a souvent repris de la musique connu: Jimmy Page&Puff Dady, musique tiré du succé de Kill Bill….
Bon, le truc c’est que les chaînes ne payent pas des droits à la chanson mais au forfait!! Donc elles mettent (enfin les boîtes de prod qui produisent pour la caîne^^) se qu’elles veulent comme musique!!!! Là n’est pas le pb!!
Le seul truc que j’ignore c’est comment fait la SACEM française pour retribuer la “SACEM” japonaise (somme dû à la diffusion d’extrait de musique japonaise) car les cds d’animé ne sont disponible en général qu’en import et ne posséde pas d’éditeur en France. mais cela n’est à priori pas le problème des chaînes.On a aussi eu Canta per me dans une émission d’M6 genre top models d’un soir où je sais plus quoi (lu sur le forum).
Pour élargir la question, je me demande si, dans des domaines comme le sport (musique d’accompagnement du patinage, natation synchro, gym, etc), des droits d’auteur doivent être versés.
Il parait que Fithos Lusec Wecos Vinosec de FFVIII est passé en finale des JO en natation synchro.
Ou encore Don’t be afraid à la présentation du Tour de France, équipe US Postal en 2003Citation (clash)Pour élargir la question, je me demande si, dans des domaines comme le sport (musique d’accompagnement du patinage, natation synchro, gym, etc), des droits d’auteur doivent être versés.bon, pour faire simple toute représentation PUBLIQUE d’une chanson ou d’un morceaux de musique, donc c’est à dire dans le cadre d’une manisfestation quelconque, d’un concert (s’il y a reprise d’un titre n’appartenant pas à l’interpréte), mais aussi pour le cinéma, la tv et ect donne droit au Droit d’Auteur Donc je ne vois pas pourquoi une manisfestation sportive (qui plus est retransmise à la tv!!) échapperait à la règle!!
La SACEM, en France, dispose d’agent (dont l’oreille est “parfaite”) qu’elle envoie dans divers lieu pour savoir si les titres diffusé sont bien ceux qui ont été déclaré.
Je pense qu’il doit en être de même dans la plupart des pays industrialisés.pour ceux que cela interresse, voici ce qu’il est bon de savoir:
En complèment voici la liste des droits dont bénéficie l’auteur d’une oeuvre. Attention en audiovisuel, tous les co-auteurs cédent leurs droits d’exploitation au producteur, ce dernier devenant l’auteur désigné qui seul pourra exploiter l’oeuvre
L’auteur dispose:
– d’un droit moral, perpétuel et incessible qui induit:
– droit au nom: il peut exiger que son nom et sa contribution à l’ œuvre soient clairement indiqués au public (généralement tous les noms marqués!! surtout les noms des studios! Et bien gros!!).
– droit de divulgation: il décide seul du moment et des procédés de divulgation de sa création au public (Avant première, diffusion tv….)
– droit au respect de l’œuvre: L’auteur peut exiger que l’œuvre soit respectée dans son intégralité: elle ne pourra donc être modifiée sans son consentement, même s’il en a cédé l’exploitation. Seule exception: lorsqu’il autorise l’adaptation de son œuvre. (Le fait de mettre des petites lettres de couleurs variées au bas d’une image constitue clairement une modification de l’oeuvre (nds: comme le fansub!!). Donc pour ce faire il faut obligatoirement le consentement de l’auteur désigné sauf s’il céde les droits d’adaptations. Mais cela se paye!).– de droits patrimoniaux ou d’exploitation:
-L’auteur dispose du droit exclusif d’exploiter son œuvre et d’en tirer un profit pécuniaire pendant toute la durée de sa vie, puis pour ses ayants droit pendant 70 ans après son décès. (comment cela se passe t-il dans le cas d’un studio? j’en sais rien!) Les droits patrimoniaux présentent deux aspects:
– le droit de reproduction: la reproduction consiste en la fixation matérielle de l’œuvre par tout procédé sur un support. Pour chaque procédé de reproduction, le consentement de l’auteur est exigé et ouvre droit à une rémunération distincte. (Pour chaque dvd crée l’autreur ressoit des royalties. le piratage d’un support constitue un délit de fraude).
– le droit de représentation: Il s’agit de la communication directe ou indirecte (diffusion tv) de l’œuvre au public, par tout procédé. Toute communication au public nécessite l’autorisation préalable de l’auteur, et lui ouvre droit à rémunération, en contrepartie du droit cédé.En conclusion:
– le droit moral de l’auteur doit être respecté.
– toute exploitation de l’œuvre ne peut se faire sans l’autorisation de son auteur.
– l’auteur a droit à une rémunération pour toute exploitation de son œuvre.
Quelques exceptions sont prévues au monopole de l’auteur après divulgation de l’œuvre: il ne peut interdire par exemple les représentations dans le cercle de la famille et, dans certaines conditions, les copies à usage privé.pour plus d’information, je vous conseille la lecture du CODE DE LA PROPRIETE INTELLECTUELLE, et notamment les articles L111-1 à L335-10
Pour ce faire c’est légifrance ou directement làEdité par soara le 27-09-2005 à 19:20
OK donc apparament, personne n’est à l’abri…
Je me posais la question dans le domaine du sport, parce que le 99 pour cent des musiques diffusées sont passées dans le domaine public (classique essentiellement); alors est-ce que quand un sportif décide d’utiliser une musique plus récente, il pense à demander le droit?Citation (soara)– droit au respect de l’œuvre: L’auteur peut exiger que l’œuvre soit respectée dans son intégralité: elle ne pourra donc être modifiée sans son consentement, même s’il en a cédé l’exploitation. Seule exception: lorsqu’il autorise l’adaptation de son œuvre.Alors là ça me dépasse. Partant de cet article, cela signifierait que chaque fois que le CSA ou directement une chaine décide de censurer un animé, il demandent la permission à l’auteur?
J’en doute fortement!!!!
J’ai jamais compris pourquoi les auteurs de manga et de Japanim’ autorisaient de telles censures.
Quand on est jeune et qu’on essaie de percer, passe encore, mais des gars comme Toriyama, Otomo, ou Urasawa (je dis pas que Monster ou 20Th… ont été censurés, mais c’est un exemple) ont largement la “carrure” pour refuser qu’on touche à leurs oeuvres…
Ca me laisse perlexe. En tous cas je peux vous dire que si j’étais un auteur à succès (lol), je refuserais qu’on enlève la moindre virgule ou le moindre pointillé à mes textes où à mes dessins !!!Edité par clash le 27-09-2005 à 20:24
Citation (clash)OK donc apparament, personne n’est à l’abri…
Je me posais la question dans le domaine du sport, parce que le 99 pour cent des musiques diffusées sont passées dans le domaine public (classique essentiellement); alors est-ce que quand un sportif décide d’utiliser une musique plus récente, il pense à demander le droit?
il vaut mieux pour lui, car s’il se fait choper et qu’il n’a pas les droit, ça va lui couter très cher!!Citation (clash)Citation (soara)
– droit au respect de l’œuvre: L’auteur peut exiger que l’œuvre soit respectée dans son intégralité: elle ne pourra donc être modifiée sans son consentement, même s’il en a cédé l’exploitation. Seule exception: lorsqu’il autorise l’adaptation de son œuvre.Alors là ça me dépasse. Partant de cet article, cela signifierait que chaque fois que le CSA ou directement une chaine décide de censurer un animé, il demandent la permission à l’auteur?
J’en doute fortement!!!!
J’ai jamais compris pourquoi les auteurs de manga et de Japanim’ autorisaient de telles censures.
Quand on est jeune et qu’on essaie de percer, passe encore, mais des gars comme Toriyama, Otomo, ou Urasawa (je dis pas que Monster ou 20Th… ont été censurés, mais c’est un exemple) ont largement la “carrure” pour refuser qu’on touche à leurs oeuvres…
Ca me laisse perlexe. En tous cas je peux vous dire que si j’étais un auteur à succès (lol), je refuserais qu’on enlève la moindre virgule ou le moindre pointillé à mes textes où à mes dessins !!!
Si tu parles des série TV, ce que je suppose, les auteurs que tu cite ne devraient avoir leur mot à dire, simplement parce qu’il s’agit d’adaptation de leur oeuvre, et donc au final c’est l’ayant droit de la série qui tranche, c’est à dire le studio producteur. En effet les oeuvre audiovisuelle son sous un statu particulier: L’Oeuvre de collaboration.L’œuvre de collaboration: plusieurs auteurs ont participé et concouru à sa création (c’est le cas sur un animé!). L’œuvre est donc la propriété commune de ses co-auteurs qui exercent leurs droits d’un commun accord. C’est le cas de l’œuvre audiovisuelle où la loi considère qu’il y a collaboration entre les différents auteurs.
Malheureusement ça se corse encore plus car l’oeuvre audiovisuelle (les séries TV!!) est spécifique en bien des points.
Pour l’œuvre audiovisuelle définie par les textes comme «séquences animées d’images sonorisées ou non» (pour un animé vaut mieux que les images soit animées!!) le problème est immédiatement résolu, puisque la loi définit expressément l’œuvre audiovisuelle comme une œuvre de collaboration (cf au dessus!).
Afin de faciliter son exploitation (puisque toute utilisation ou exploitation de l’œuvre suppose l’accord de chaque co-auteur), la loi institue une présomption de cession des droits d’exploitation au profit du producteur de l’œuvre audiovisuelle, à l’exception des droits musicaux.
Le contrat entre le producteur et les auteurs définit les droits cédés, les conditions d’exploitation et de conservation de l’œuvre, ainsi que la rémunération attribuée proportionnellement à chaque auteur.
La loi prévoit que les auteurs d’une œuvre audiovisuelle sont les personnes physiques qui réalisent la création intellectuelle de l’œuvre et précise la liste des co-auteurs présumés.. scénariste, auteur de l’éventuelle adaptation
. dialoguiste (texte parlé)
. compositeur de musique originale
. réalisateur
. traducteur (si version étrangère)Cette liste n’est pas exhaustive et d’autres personnes (en accord avec le producteur) peuvent avoir un contrat d’auteur dans un film, s’ils exercent réellement un travail de création (le chara deseigner par exemple).
Donc en gros c’est au studio de dire si la censure les gêne ou non, et vu que ce sont les diffuseurs qui censurent (et non le csa, qui donne seuleument des autorisation) mais qui payent aussi les studios japonais, ces derniers doivent fermer les yeux, surtout dans les années 80 où cette mane financière était un bonus!
Lorsque Disney à voulu refaire les musique de laputa, ils ont demandé l’accord de MIYAZAKI sans lequel il n’aurait rien pu faire. Ce dernier à demandé à hisaishi si ce dernier voulait bien réenregistrer sa musique. sans son autorisation, rien n’aurait pu être fait.Il me semble l’avoir déjà dit mais je le remts dans ce sujet:
en zappant une fois j’étais tombé sur “Marjolaine et les millionaires” (super…) et la musique de fond utilisée à ce moment là c’était… Kiki la petite sorcière!
Citation (Vengeur Masque)Il me semble l’avoir déjà dit mais je le remts dans ce sujet:en zappant une fois j’étais tombé sur “Marjolaine et les millionaires” (super…) et la musique de fond utilisée à ce moment là c’était… Kiki la petite sorcière!
Oui je m’en rappel mais comme je regarde pas ce type d’émission….
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