http://www.priceminister.com/navigation/se…e+de+l%27espace : Il n'y a guère que le blu-ray qui reste cher. En général, il faut aussi rajouter 2,90€ pour les frais d'envoi.
Cinema : critiques, coups de coeurs, coups de gueules
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Pour 2001, il y a un recueil des nouvelles de Arthur Clarke qui existe.
Il y a dedans la fameuse nouvelle de la “sentinelle” qui a servi de point de départ à 2001.
Car en fait, à la base, c'est Stan (je l'appelle Stan, on est intime maintenant!) qui est allé trouver Clarke (je suis moins intime du type mais néanmoins admirative pour ce qu'il a écrit!) et lui a dit : “Ca te dirait qu'on fasse LE film de SF?”
De là, Clarke a écrit “2001” avec l'assistance (un peu insistante des fois) de Stan.
Bref, la lecture de cette nouvelle éclaire un peu les zones d'ombres qui pourraient subsister si vous n'avez pas encore vu le film 143 fois.
Mais un Kubrick, c'est comme ça, ça se mérite! Faut cogiter un peu et tout se met en place! 😉Et cette réalisation!
Comme dit Gex, la scène de début, où le monolithe apparait et celle où l'homme singe jette son os, os qui devient vaisseau dans l'image d'après, c'est terrible!
La scène du lever de soleil au générique de début : rien à dire!
Et la fameuse scène où l'hotesse se balade avec ses scratches pour éviter les effets de l'apesanteur….Génial!
Bref, que du bon!Alors par contre, j'ai jamais osé regarder “2010” car la nouvelle est plutot sympa mais ce n'est pas Stan qui réalise. Mais comme Bub à l'air de dire que le film est bon, je vais peut-être me lancer!
Pour 2001, il y a un recueil des nouvelles de Arthur Clarke qui existe.
Il y a dedans la fameuse nouvelle de la “sentinelle” qui a servi de point de départ à 2001.
Car en fait, à la base, c'est Stan (je l'appelle Stan, on est intime maintenant!) qui est allé trouver Clarke (je suis moins intime du type mais néanmoins admirative pour ce qu'il a écrit!) et lui a dit : “Ca te dirait qu'on fasse LE film de SF?”
De là, Clarke a écrit “2001” avec l'assistance (un peu insistante des fois) de Stan.
Bref, la lecture de cette nouvelle éclaire un peu les zones d'ombres qui pourraient subsister si vous n'avez pas encore vu le film 143 fois.En fait, Kubrick au départ n'était pas très chaud pour rencontrer Mr Arthur “mais c'est un reclus, un fondu qui vit dans un arbre quelque part en Inde” Clarke. C'est le distributeur de Kubrick qui va pousser le réalisateur à se rapprocher de l'auteur, la rencontre aura lieu lors d'un voyage aux USA de Clarke pour la sortie prochaine d'un de ses romans.
Kubrick pose une option d'achat sur 6 nouvelles sélectionnées par Clarke susceptibles d'intéresser le réalisateur à la suite de plusieurs entretiens. C'est seulement ensuite que Clarke signe un contrat de coréalisateur avec Kubrick. Outre La sentinelle, 2001 aurait pu ressembler à ça si l'un des 5 scénarios avait prévalu :
– une histoire d'exploration sur vénus où l'équipage découvre un virus qui a éradiqué toute forme de vie sur la planète
– une histoire où un ordinateur tombe en panne dans un astronef et dont le pilote s'en sortira à l'aide d'une espèce de boulier improvisé
– une autre histoire d'astronef en panne : cette fois il n'y a d'oxygène que pour une personne, sauf qu'il y a deux cosmonautes
– une histoire avec la naissance du premier enfant sur un autre monde
– une histoire charmante avec un cosmonaute en combinaison avec à l'intérieur une chatte prête à accoucher.
Finalement ils ont fait 2001.
L'objectif était de sortir le film lors des premiers vols d'Apollo.
Les premières esquisses prévoyaient de mettre explicitement en scène les ET, mais finalement on n'en saura jamais rien sur le sujet, ce qui est mieux.CitationAlors par contre, j'ai jamais osé regarder “2010” car la nouvelle est plutot sympa mais ce n'est pas Stan qui réalise. Mais comme Bub à l'air de dire que le film est bon, je vais peut-être me lancer!J'en ai gardé un bon souvenir, je l'ai vu deux fois et un pote très difficile a lui aussi bien aimé. Mais les deux films ne sont pas comparables.
J'ai adoré tous les Kubrick que j'ai vu, ce réalisateur est absolument génial !
Mon préféré restera Orange Mécanique (d'ailleurs j'ai aimé ton résumé Baklael, mais pourquoi diable commencer par la scène d'”amour” ? 😛 ) ; vous avez déjà listé toutes les scènes marquantes, je ne vais donc pas en rajouter.
Je croyais les avoir tous vu sauf L'Odyssée (QUOI elle n'a pas vu l'Odyssée ? … eh ben non^^!), mais il semblerai que j'ai aussi loupé le Dr Folamour.
Concernant l'Odyssée, j'ai tout de même étudié la scène de début avec les singes en cours de cinéma, puisqu'il s'agit de “la plus grande élipse temporelle de l'histoire du cinéma” : faire un bon de milliers d'années en avant en quelques secondes. Cette scène m'a vraiment marqué !
J'ai toujours voulu voir le film de puis mais je n'en ai jamais eu l'occasion… encore un film sur ma liste des “un de ces quatre”…Merci pour tes précisions historiques, Bub!
C'est marrant, moi j'ai, dans mon post, résumé ce que Clarke explique en préface du bouquin.
Evidemment, les versions divergent…
Il me semble que la collaboration entre les 2 n'a pas été de tout repos! 😛Sinon, pour les amateurs de Kubrick, il y a aussi “Le baiser du tueur”, son second long métrage, tourné en 1954. Ce film est méconnu mais on y sent déjà la maîtrise de Kubrick pour la réalisation.
Par contre, je n'ai pas vu “L'ultime Razzia”. Quelqu'un a un avis sur ce film?Je croyais les avoir tous vu sauf L'Odyssée (QUOI elle n'a pas vu l'Odyssée ? … eh ben non^^!)Concernant l'Odyssée, j'ai tout de même étudié la scène de début avec les singes en cours de cinéma, puisqu'il s'agit de “la plus grande élipse temporelle de l'histoire du cinéma” : faire un bon de milliers d'années en avant en quelques secondes. Cette scène m'a vraiment marqué !
J'ai toujours voulu voir le film de puis mais je n'en ai jamais eu l'occasion… encore un film sur ma liste des “un de ces quatre”…“Un de ces quatre”, voui , quatre millions d'années, tu veux dire, entre le nonosse des préhominiens et le vaisseau spatial, somptueuse ellipse temporelle en effet… N'oublie surtout pas de voir la suite !
LaetiWan en a très bien parlé, de cette oeuvre majeure. Je me souviens qu'à sa sortie la musique classique illustrant le film avait stupéfié tout le monde : un parfait contrepied à ce qui était chébran à l'époque, zique de rock ou de disco.
Ouais, je me suis trompé sur la Palme d'Or, en fait c'est “Le Ruban Blanc”, de Michael Hanecke, et l'histoire de taulard c'est le Grand Prix de Cannes, “Un prophète”, de Jacques Audiard. Paraît que les Corses sont furieux après ce film ?Ouf ! vois-le, revois-le, rerevois-le ! Et après on discutera pendant des heures et des heures sur ce foutu monolythe noir… j'ai pu lire une interprétation là-dessus de Jacques Chambon tout à fait acceptable.
Et juste derrière 2001, moi je suis très fan de Barry Lindon.
Tiens, c'est quoi, cette interprétation du noir monolithe (1 point de moins pour l'orthographe! mais c'est rarissime chez toi)? ça m'intéresse bien !
Et bravo, Bub, et toi aussi, Gexian, pour les images 😂 commentant le honteux blasphème de Baklael sur cette
grande oeuvre ! mais bon, il sent que ce serait différent maintenant qu'il n'est plus un morveux marmot, c'est bon signe.
“Barry Lindon”, oh là là, je l'ai vu tout jeune, et me suis pas mal ennuyé, sauf la très belle musique (le Canon de Pachelbel, je crois), mais à mon tour il faudrait que je le revoie en tant qu'adulte… 😒Tiens, c'est quoi, cette interprétation du noir monolithe (1 point de moins pour l'orthographe! mais c'est rarissime chez toi)? ça m'intéresse bien !Il s'agit de Barry Lyndon et non de Barry Lindon.
La musique leitmotiv n'est pas le Canon de Pachelbel mais la Sarabande d'Haendel !Donc, Barry Lindon n'est pas un monolythe, mais en revanche nous sommes tout à fait d'accord pour qualifier de monolithe ce chef d'oeuvre qu'est Barrry Lyndon ! ^^
Oui, ce dernier est vraiment un incontournable.Sinon, pour Yupa et les autres, en ce qui concerne les monolithes :
Tout d'abord je me suis planté, il s'agit d'un article de Jacques Goimard, pas de Chambon.
Bref.
Pour Kubrick et Clarke, l'existence d'autres entités dans l'Univers paraît incontournable. Notre système solaire est jeune, l'Univers est vieux, et les chances d'y voir apparaître d'autres formes de vie potentiellement infinies, et donc a fortiori autant de chances d'y voir des espèces plus évoluées que la nôtre.
Pour les auteurs, aux yeux de telles entités, nous ne représenterions ni une menace, ni un intérêt quelconque. Tout au mieux une espèce de bienveillance, comme une sorte de coup de pouce du destin, qui pousserait ces entitées à nous doner une chance de joindre le cercle supérieur des consciences extra-terrestres.
Elles ont les moyens d'être invisibles à nos yeux, bien évidemment, mais aussi à notre intellect, car dans le fond l'homo sapiens sapiens n'est pas vraiment bien différent que son ancêtre primate : tout juste a-t-il arraché un peu plus de conford et de progrès technologique à sa condition humaine, et peut jouir d'une certaine forme de repos à l'instar du Dr. Floyd. Mais. Mais… sur le plan spirituel, nous sommes toujours aussi barbares et agressifs, et la menace atomique qui pèse sur nous vaut-elle franchement mieux que l'instinct canibale et guerrier de nos ancêtres ?
Il faut un déclic, comme le premier déclic qui inspira l'humanité à l'aube de son existence : ce fameux monolithe que le singe d'alors a tout de suite “senti” qu'il n'était pas naturel, que “quelque chose” nous l'a imposé, quelque chose qui nous a fait passé de l'état de créature qui subi sa condition à celui d'être pensant et ingénieux capable de prendre en main son destin.
C'est ainsi que l'Homme va subir un nouveau choc : la découverte du second monolithe. Qui ? Pourquoi ? Comment ? Cet artefact émet des signaux en direction de Jupiter. Les hommes de science, de pouvoir, préfèrent garder le silence et cacher la vérité à la population. Il y a des millions d'années, c'était le contraire… L'humanité sera-t-elle capable de saisir sa chance et ainsi rejoindre les entités mystérieuses qui ont jalonné et balisé le système solaire ? Ou va-t-elle passer à côté et laisser une autre forme d'intelligence lui passer devant ?
C'est ainsi qu'une expédition part pour Jupiter avec à son bord des hommes et… une machine. L'ordinateur a un cerveau et le cerveau de l'homme est un vrai ordinateur, quelle différence dans le fond ? L'ordinateur considère d'ailleurs un homme comme son propre “père”, le Dr Langley… Mais il y a un hic, cette intelligence est jeune, très jeune, et lui confier les secrets du monolithe va lui faire peur, puis lui faire perdre la “raison”, au point de commettre l'irréparable, le crime.
Hal mis hors jeu, c'est Dave qui finalement va se présenter face au troisième artefact. Celui-ci est une sorte de “porte” qui mène vers un autre monde. Il va se retrouver en quelque sorte en quarantaine, observé par les entités, qui vont l'étudier. Cette espèce humaine mérite-t-elle de rejoindre le cercle ? Débarrassé de tous ses besoins, Dave n'a plus que comme unique préoccupation que les grandes questions métaphysiques qui ronge tout individu. Le temps passe très vite, ou peut-être pas ? Cette notion est devenue floue, mais en même temps le résultat est le même : la mort, sans avoir réussi à saisir ce 4ème artefact qui lui semblait pourtant à sa portée.
Les entités choisiront finalement de rendre à la vie Dave, transcendé, qui revient sur Terre, en tant que nouvel homme, sera-t-il alors le sauveur qui montrera la voie à l'humanité et l'empêchera de s'auto-détruire ?Une autre interprétation, plus classique, est celle de nature psychanalythique. Mais si elle paraît évidente au premier abord, elle se révèle aussi beaucoup moins riche.
Il y a encore d'autres niveaux de lecture, tout aussi intéressants, en particulier le thème du silence qui transparaît tout le long du film : singes muets, scientifiques qui préfèrent garder le secret, hommes en hibernation, le silence de l'espace, de la mort, qui suit la désactivation de l'ordinateur, et bien sûr celui des entités que l'on ne voit, ni n'entends du tout du long, mais on sent l'influence du début à la fin, omniscientes et omnipotentes.
Dernière analyse, le thème de l'Autriche, ou de Viennes, qui parsème lui aussi toute l'oeuvre par son mélange de références dans tout le film ( Strauss, le cinéma et l'ambiance autrichienne, le mobilier de la chambre, Freud of course, etc. ).
Un film inépuisable et intemporel.Comment pouvez-vous critiquer ce film merveilleux ?
La photographie est belle à pleurer, (La NASA avait prêté un objectif à “Stan”), les acteurs (Ryan O'Neal, la sublime Marisa Berenson) sont exceptionnels. Ce tableau merveilleusement sarcastique de la vie d’un parvenu, intelligent et séduisant mais aussi parfaitement méprisable, dans l’Angleterre du XVIIème siècle est, pour moi, le plus grand film de Kubrick.
Par la présente, Yupa, tu es contraint de revoir au plus vite ce monument, non mais !Effectivement, Stan a emprunté des objectifs de la NASA. Comme il voulait reproduire l'ambiance de l'époque, avec les lumières à la bougie, il fallait un objectif qui capte le plus de lumière possible.
Kubrick était toujours à la recherche de nouvelles techniques pour que ses films soient fidèles à la vision qu'il en avait.Sinon, pour Yupa et les autres, en ce qui concerne les monolithes :Les monolithes sont aussi des marqueurs pour les ET. A chaque fois que l'homme franchit une étape, les monolithes avertissent les ET que l'étape est franchie (l'outil, les voyages sur la lune, puis Jupiter). Les ET sont effectivement bienveillants envers l'humanité mais ils surveillent également son évolution, ils ne sont pas si indifférents aux progrès de l'humanité. Ils surveillent aussi d'autres espèces à travers l'espace. Ils sont un peu les gardiens de l'univers. Ils font des expériences et observent, espérant effectivement les tirer vers le “haut” de la civilisation universelle.
Quant à Dave, il y a la renaissance, offerte comme tu dis par les ET, mais est-ce pour redevenir un homme?
Dave, deviendra bien plus que cela, il deviendra une entité omnisciente, voyageant lui aussi à travers l'univers pour apporter des témoignages aux humains, s'ils sont prêts à l'écouter.
L'image du foetus à la fin du film est presque explicite au final!Et oui, 2001 restera un monument du cinéma.
Stanley a bien réalisé LE film de SF.Quant à Dave, il y a la renaissance, offerte comme tu dis par les ET, mais est-ce pour redevenir un homme?
Dave, deviendra bien plus que cela, il deviendra une entité omnisciente, voyageant lui aussi à travers l'univers pour apporter des témoignages aux humains, s'ils sont prêts à l'écouter.Ca m'apprendra à lire les topics à rebours. Et aussi à écouter Bide&Musique plus que de raison. Mais quand j'ai lu ça, j'ai aussitôt pensé à ça :
Non, mais sinon, ça va.
/me va prendre ses cachets.
T4 sort demain… 😕
T4 sort demain… 😕Ah ben oui, c'est vrai qu'on était en train de parler de films cultes, alors T4…! 😉
Même Schwarzy a pas voulu reprendre son rôle!
Déjà après le 1, j'ai pas compris comment ils avaient pu faire un 2eme, et après le 2 j'ai encore moins compris comment ils ont fait un 3e, mais là euh…Bref, c'est pas mon type de film, définitivement! 😛
Bon sinon, j'ai revu “Shining” ce week-end…Encore un chef d'oeuvre de Stan!
La scène où le cuisto se fait trucider me surprend encore après 30 visionnages…
Du grand art de réalisation encore une fois! On s'attend bien à ce qu'il se passe quelque chose mais on ne sais pas d'où ça va sortir!
Génial!
Bref…
Vive Stan encore une fois!T2, pas culte !? Wouhou !
(Je sais, je suis super constructif).
Plus je lis les critiques dévastatrices du nouveau film de Lars von Trier (Antichrist, avec Charlotte Gainsbourg et Willem Dafoe), plus j'ai envie de le voir. J'aime beaucoup l'œuvre de ce cinéaste, esthétiquement toujours intéressante, et hormis quelques avis dissidents, je trouve le rejet unanime du film après sa projection cannoise plutôt suspect. C'est toujours délicat de parler de films que l'on a pas encore vus (d'autant que je ne suis pas critique ciné, je ne maîtrise donc pas très bien cet art), mais je suppose que, dans ce genre de manifestation tape-à-l'oeil, il est toujours plus simple de couvrir d'applaudissements le film d'un honnête réalisateur anglais qui a eu la bonne idée d'embaucher un ancien footballeur à grande gueule plutôt que de tenter d'apprécier le travail d'un réalisateur passé maître dans la mise en scène, la recherche esthétique, l'agencement de belles images. Plus que le film, J'ai l'impression que c'est von Trier que Cannes a rejeté en bloc, son côté imbu de sa personne ("Je suis le meilleur réalisateur au monde", dixit Monsieur) et de sa technique. "Esbrouffe, grandiloquence, ridicule, violence, blablabla…". Ce qui me fait doucement rire, c'est que j'avais lu à peu près les mêmes arguments au sujet d'Irréversible de Gaspar Noé il ya quelques années. Gaspar Noé dont le dernier film a été plutôt bien accueilli à Cannes. Enfin bref… J'attends…
Plus je lis les critiques dévastatrices du nouveau film de Lars von Trier (Antichrist, avec Charlotte Gainsbourg et Willem Dafoe), plus j'ai envie de le voir.J'aime beaucoup Lars aussi et j'irai voir ce film dès que possible.
Pour ce film, les critiques se sont attachées au côté “choquant” voire “gore” du film.
Mais d'abord, n'est ce pas le propre de ce cinéaste d'être choquant, d'être hors convention?
On finit par le connaître le Lars, pourquoi s'acharner sur cet aspect?
Est-ce un rejet du genre de film ou de la personne comme dit Lewis, allez savoir!
Il a quand même eu le Grand Prix du jury pour Breaking the waves, la Palme d'Or pour Dancer in the dark et Bjork le prix d'interpretation féminine pour ce même film.
Bref, je suis cinéphile, mais ce qui se passe à Cannes m'intéresse rarement en fait.
Lars Von Trier a été critiqué pour ses films pour des tas de raisons : la caméra à l'épaule donne la nausée, les films sont baclés car Lars ne fait pas de montage à cause de son Dogme (mais ça reste à voir quand même), il choque, ses films ressemblent à de la masturbation intellectuelle….Bref, on a dit pas mal de choses négatives à son égard.
Reste que Lars est un cinéaste, un vrai car il connaît parfaitement tous les ressorts de la réalisation.
Il sait justement comment choquer (Les Idiots), comment faire pleurer (Breaking the waves, Dancer in the Dark), comment nous enrager (Dogville), comment nous angoisser (The Kingdom)…
Et ça, ben c'est de l'art, quoi!Alors l'avis du jury de Cannes, on verra après avoir vu le film effectivement, mais je ne m'y fie pas trop.
Il sait justement comment […] comment nous enrager (Dogville)Je ne vais pas me lancer dans une diatribe, trop d'années me séparent de la vision de ce film. Mais que j'ai aimé! Et en effet je n'étais pas loin de hurler face à ce que le personnage de Kidman subissait. Et cette fin! Un régal. Dérangeant à souhait. J'ai longtemps cherché ce que l'on voulait m'y souffler. (je n'ai toujours pas de réponse certaine…) De très bon souvenirs quoi!
Je n'ai vu que Dogville de Lars Von Trier mais j'avais trouvé le propos (bien appuyé par la mise en scène) déjà assez choquant. C'est un excellent film mais après ça je n'ai pas eu vraiment envie de voir ses autres oeuvres de peur de trouver pire que Dogville ^^°… Et je crois par conséquent que je n'irai pas voir Antichrist, même si ma curiosité a été piquée à vif par tout le tintouin fait autour à Cannes.
Par contre de ce que j'ai vu des réactions des gens lambda, filmés à leur sortie de la séance (au journal de 20h), le mot qui revenait était "dégueulasse"… Aussi je ne pense pas que Von Trier soit rejeté en tant que réalisateur (sinon il n'aurait pas été déjà primé), mais sur le fond de son film, qui a l'air assez sordide. Ceux qui iront le voir le confirmeront (ou pas !)
Je ne vais pas me lancer dans une diatribe, trop d'années me séparent de la vision de ce film. Mais que j'ai aimé! Et en effet je n'étais pas loin de hurler face à ce que le personnage de Kidman subissait. Et cette fin! Un régal. Dérangeant à souhait. J'ai longtemps cherché ce que l'on voulait m'y souffler. (je n'ai toujours pas de réponse certaine…) De très bon souvenirs quoi!En fait, quand on visionne Dogville après avoir vu Breaking The Waves et Dancer In The Dark, on se dit qu'enfin une héroïne de Lars se “venge” et fait payer ce qu'elle a subit. Enfin une qui réagit!
Dogville c'est presque comme un lachage, Kidman en a marre de subir et choisit la voie que l'on sait.
Les choix des autres héroïnes étaient différents.
Mais c'est vrai que pendant tout le film on bout face à ce que la ville fait à Nicole, et notre côté obscur se réjouit presque du chemin qu'elle prend. C'est en cela que ce film est dérangeant, il réveille de bas instincts primitifs comme la vengence!
Quel est le bon chemin? Celui de Dogville ou de Dancer et de Breaking? On se pose la question!
Parce que quand même, à la fin de Dogville, on est presque dégouté du massacre, même si l'on sait que tous sont coupables. Alors au final, revient-on au même point, au même chemin?
Après l'interprétation d'un film c'est toujours personnel, c'est ce qui fait une oeuvre d'art…!
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