MULAN : j’ai visionné hier le DVD de la version live chinoise de 2009, par le réalisateur Jingle Ma et les studios de Pékin (je boycotte “Beijing” puisque je n’écris pas “London” ou “München” quand je mentionne Londres ou Munich). Comme vous le savez, un autre film live Mulan, américain, par Niki Caro, a été tourné en 2020 ; nous ne le verrons que le 21 août because pandémie ; on connaît la polémique sur sa star Liu Yifei, qui a exprimé publiquement son hostilité envers les “rebelles” de Hong-Kong. Faut dire, si elle les avait soutenus, la Chine aurait fermé son marché au film, évidemment, c’est une dictature très méticuleuse.
D’ailleurs, bien qu’il ne soit pas du tout désagréable à regarder, ce film-ci exprime certains points conformes au régime, comme la trahison des élites (le commandant en chef), le caractère noble et sympa des soldats représentants du petit peuple, le fait que le père de Mulan, guerrier de haut mérite, vive cependant pauvrement dans son village, comme elle, et quelques autres détails. C’est un plaidoyer contre la guerre, mais assez ambigu car “quand c’est la guerre, c’est la guerre”, comprenez “si l’on s’en prend à la Chine, on sera là et prêts à tous les sacrifices”, comme les soldats dévoués de Mulan le démontrent dans une scène mélodramatique. L’intrigue amoureuse est assez convenue et n’évite pas non plus le mélodrame. Le plus intéressant du film, c’est comment Mulan réussit à tuer le chef des Huns, et précisément grâce à l’aide de la soeur de ce “loup” cruel et prédateur. Si le film était japonais, il s’amuserait avec un peu de libertinage autour du “général Mulan” rejoignant la nuit la princesse des Huns dans sa couche, et aussi autour des deux généraux, dont Mulan, si tendrement liés, d’où éventuelles conclusions des soldats… Mais non, le film est chinois, et le puritanisme marxiste est de rigueur !
L’actrice Zhao Wei remplit bien son contrat, et affirme dans le bonus avoir évité le plus possible le recours à une doublure ; les scènes de bataille décoiffent et sont très bien menées, il y a un bel effort de reconstitution des armures, objets, armes.
En bref, on ne s’ennuie pas, sans que ce soit non plus une grande oeuvre. J’aimerais le comparer à la version 2020, mais il faut attendre un peu.
Cinema : critiques, coups de coeurs, coups de gueules
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MULAN : j’ai visionné hier le DVD de la version live chinoise de 2009, par le réalisateur Jingle Ma et les studios de Pékin (je boycotte “Beijing” puisque je n’écris pas “London” ou “München” quand je mentionne Londres ou Munich). Comme vous le savez, un autre film live Mulan, américain, par Niki Caro, a été tourné en 2020 ; nous ne le verrons que le 21 août because pandémie ; on connaît la polémique sur sa star Liu Yifei, qui a exprimé publiquement son hostilité envers les “rebelles” de Hong-Kong. Faut dire, si elle les avait soutenus, la Chine aurait fermé son marché au film, évidemment, c’est une dictature très méticuleuse.
La sortie sur grand écran de ce film a été constamment repoussée, et elle est devenue purement hypothétique en Occident, non pour des raisons techniques ou pandémiques comme le prétendent certains, mais bien pour le soutien de Liu Yifei envers la dure répression orchestrée par Pékin envers Hong-Kong. Plus de sortie le 4 septembre en France, et CNews montre la vidéo d’un exploitant de cinéma français (qui comptait sur ce “blockbuster” supposé pour sortir de la mouise) en train de démolir de rage les grands panneaux promotionnels qu’il avait reçus… Rassurons-nous, le film sera amplement diffusé… en Chine !
A la poursuite de demain, du grand Brad Bird, a été diffusé l’autre jour à la TV, et comme je ne l’avais pas vu à sa sortie, je l’ai visionné.
J’ai absolument adoré !
Bourré d’inattendu, de décors fabuleux, d’action décoiffante sans en mettre une avalanche, de questionnements enfin sérieux, très bien joué par les acteurs/trices, voilà un film qui sort du lot, tout en jouant avec des thématiques “classiques” mais renouvelées de la S.-F. La prestation de George Clooney convainc, et bien sûr aussi celle des deux jeunes héroïnes, Casey “qui ne baisse jamais les bras” et la robote Athéna. Amusant passage par Paris et la Tour Eiffel (même si à son sommet les mannequins de cire ne sont pas exactement les mêmes) qui se transforme en fusée ! Le “méchant” gouverneur Nix n’a rien de caricatural, il a sa conviction pessimiste-nihiliste, et un vrai débat d’idée peut sortir de ce film… Du très grand Brad Bird, à voir si ce n’est fait pour vous !Merci pour ta belle critique de A la poursuite de demain mon cher Yupa ! 😀
Elle donne vraiment envie de le voir !
Brad Bird comme tu dis est un grand réalisateur à qui l’on doit des chefs d’oeuvres de l’animation mondiale cinématographique tels que Le Géant de Fer, Les Indestructibles, Ratatouille…
Quant aux films live, le premier d’entre eux qu’il a réalisé fut l’excellent Mission Impossible 4 qui peut se targuer d’être le meilleur opus de la saga avec le premier réalisé par Brian de Palma ! 😀
A la poursuite de demain semble effectivement une brillante réussite, et à l’air de combiner classicisme et originalité novatrice…
Je tâcherai de le voir dès que possible.
Pour ma part, je ne pourrai hélas pas retourner au cinéma de sitôt, le gouvernement ayant hélas décrété hier que le port du masque est dorénavant obligatoire à l’intérieur des salles de cinéma. Hors de question dans ce cas là que je retourne dans les salles obscures, ce bout de tissu est déjà suffisamment pénible (mais nécessaire) quand je suis au travail où je le porte par jour, ce n’est pas non plus pour être obligé de le porter durant mon temps de loisir pendant 1H30, 2H00 !
Dommage, moi qui me faisait une joie d’aller voir Tenet de Christopher Nolan où de redécouvrir Akira de Katsuhiro Otomo, il faut que je renonce à cette idée…
Je continuerai à participer à ce topic mais plutôt pour parler de films live intéressants que j’ai vu à la télévision ou en DVD/Blu-Ray…
Je l’avais bien fait il y a quelques années où j’avais fait une critique du superbe The Crow de Alex Proyas.
A ce sujet, dès que j’aurai un moment, je parlerai de deux superbes films avec l’excellent Tom Hanks dans le rôle principal. 🙂
Ah mince, Xanatos, j’ai un peu spoilé sur A la poursuite de demain, alors qu’il n’est sorti que bien récemment en France et même pas en DVD ici (je crois, je vais vérifier car je veux me le procurer).
Un excellent film, dont les énigmes s’éclaircissent dans la partie finale en “bouclant la boucle”, donc très bien construit. Ce que j’ai lu sur Tenet en revanche m’inquiète à ce sujet, il paraît qu’il “ne faut pas chercher à comprendre”…
Brad Bird a bien sûr signé de vrais chefs-d’oeuvre, en particulier Ratatouille, qui est aussi un hommage à la beauté de Paris (que notre réalisateur aime décidément beaucoup).
Les Indestructibles 1 m’a bien plu, mais un peu moins, d’ailleurs je n’ai pas vu le 2 : impression que j’allais voir à nouveau en filigrane un hymne à la famille, ce qui me gêne un peu pour le côté “cliché américain” et pour des raisons personnelles. Mais je comprends Brad Bird, qui a trois enfants et a perdu sa première épouse…Une autre des grandes qualités du film A la poursuite de demain, c’est de poser le problème du monde potentiel contre le monde réel. Bien sûr, et c’est son rôle, le film est du côté du monde potentiel, étant lui-même un rêve en puissance.
Dans le réel, surtout de nos jours, on ne peut qu’être frappé par l’énorme contraste entre l’univers de la S.-F. “classique”, bien retracé dans le film, celui de Star Wars, du Cinquième Elément, de Prometheus ou d’Oblivion, etc., plein de bars à extra-terrestres et d’engins volant anarchiquement entre des tours vertigineuses, et la réalité que nous pouvons de moins en moins ignorer à la différence de nos aïeux : le cosmos est colossal et vide, hors des capacités de voyages, de résistance physique ou mentale des hommes, gigantesque désert avec quelques planètes à + 400° ou -180, sans parler des radiations cosmiques tuant toutes créatures éventuelles. Or ce hiatus ressort fort bien du film. A voir absolument, décidément !Hunger Games, diffusé hier à la TV, est rediffusé ce soir sur C8 à 23h 15. Attention si vous l’enregistrez, il fait quand même 2h 35.
Mais on ne s’ennuie pas, c’est une assez bonne S.-F. du genre dystopie, moins naïve que beaucoup malgré quelques faiblesses. En anglais, il y a un jeu de mots dans le titre (c’est peut-être pourquoi on ne l’a pas traduit) : “Hunger”= “Faim”, rendant la condition misérable des affamés du petit peuple des districts, mais “Games”= “Jeux” a aussi le sens assez méconnu des non-anglophones de “gibier, proies”, ce que les jeunes lâchés en pleine forêt deviennent les uns pour les autres : des “gibiers de la faim” (oxymore).
Attention, quelques spoils :
L’hypothèse de jeux de survie compétitifs et impitoyables dans un monde hypermédiatisé et commercialisé n’a rien de totalement incroyable, nous avons déjà Koh-Lanta et Instinct Primaire. De même, malgré la caricature poussée, le contraste entre une société riche, de luxe et d’extravagance, et des “districts” très pauvres. Le vieux à barbe blanche qui selon tous les clichés devrait être un Bon est comme on le voit vite le cynique Méchant Suprême et les autres ses simples exécutants, idée originale. Tout est tellement truqué et programmé même en pleine nature qu’on en vient à se demander si le “happy end” amoureux ne l’est pas aussi. Ce qui nous donne une fin très ambiguë (voir le message que reçoit Kertniss : “C’est ça que tu appelles un baiser ?”). C’est un film intelligent, mais cette fin est-elle une conclusion heureuse ? Tous les spectateurs ne l’aimeront pas.
Le personnage du mentor alcoolique, négligé et totalement désabusé qui prend Kertniss en sympathie est bien campé, mais j’ai trouvé le jeu de Jennifer Lawrence assez terne, peu expressif. En revanche, beaucoup de très frappantes idées visuelles dans ce film !Bonjour à tous. Après des siècles d’absence, évidemment dû au fait que j’ai entrepris un voyage initiatique vers le népal ou j’ai gravit des hautes montagnes afin de rencontrer Maître Morpheus dans le but de devenir chevalier Jedi, je revient sur le forum, non sans plaisir.
Je vais vous parler des quatre films que je suis allé voir depuis le déconfinement : Akira, Divorce Club, L’Aventure des Margueritte et Les Nouveaux Mutants.
Je vais très rapidement parler des deux premiers. Akira fut un gros plaisir à revoir sur grand écran, ça faisait longtemps que je n’avais pas eu autant de frissons au commencement d’un film au cinéma, surtout lors des premières minutes, et puis ce fut émouvant de réentendre tout ces comédiens qui ont disparus (Pierre Hatet, Pierre Baton, Jean-Claude Sachot…).
J’ai été agréablement surpris par Divorce Club, moi qui est du mal avec les comédies françaises. Le scénario se résume largement dans son titre, mais j’ai trouvé ça très drôle, les acteurs sont fantastiques et j’ai adoré le gag du lémurien, tellement absurde et idiot.Passons à de plus gros morceaux.
Les Nouveaux Mutants.
Un film qui fut accouché dans la douleur (voir ils ont carrément tapé sur le ventre afin d’espérer faire une fausse-couche), pour diverses raisons. En premier lieu, la Fox qui aurait voulu remanié le film à maintes reprises. En second lieu, le film eu la malchance d’entrer en post-production en plein rachat du studio par Disney.
Fort heureusement, c’est apparemment la version voulue par le réalisateur qui nous est parvenue, mais j’ai assez peur que le film soit le dernier de la licence X-Men 100% Fox, avant que Disney n’Avengerise la saga. C’est dommage, car j’aimais l’initiative de la Fox de proposer du contenu original dans leurs films super-héroïques, surtout après le magnifique Logan, qui est dans mon Top 3 des plus grands films du genre. En plus, les de super-héros sombre et réaliste, ça fait toujours son petit effet !
Donc, le film en lui-même : Je l’ai beaucoup aimé, j’ai adoré l’ambiance et l’histoire, et j’aime beaucoup la façon dont furent utilisés les éléments du comics, en particulier l’histoire de l’Ours Démon.
Les acteurs sont tous excellents, choisis avec soins (et oui, dans ma tête je faisais des blagues sur Charlie Heaton et Stranger Things). L’histoire n’est pas forcément original, en fait le scénario est assez prévisible, on peut prédire sans problème le déroulement du récit, mais j’ai aimé la façon dont l’aspect psychologique a été traité. C’est d’ailleurs un des points qui manquait un peu dans les films X-Men, le coté psychiatrique des mutants, ça m’a fait plaisir de voir ça.
Peut-être pas le meilleur film de l’année, mais je le conseilles pas mal !Et enfin, L’aventure des Margueritte.
C’est un film sur deux ados, Margueritte et Margo, échangeant leurs époques : Margueritte viens des années 40 d’une France occupée, et Margo de notre époque. Pour un film français, c’est franchement original, typiquement le genre d’initiative qu’il faut encourager ! C’est juste dommage que le film soit si moyen…
Il y’a autant de points positifs que de points négatifs. Par exemple, les acteurs de la période du passé sont excellents, mais ceux de l’époque actuel sont pas terrible. Le scénario est la plus grande faiblesse du film, sombrant souvent dans la facilité. Aussi, je trouve les réactions des personnages souvent confuses, voire éxagerés (le beau-père de Margo, je comprend la position délicate mais personne ne réagit comme ça quoi !), et il se passe parfois des trucs sans explications valables. Je me demande parfois si c’est pas le premier jet qu’ils ont mis en boite.
Les gags, ne sont pas spécialement drôle, enfin perso ça ne m’a pas fait rire. J’ai failli me taper le front avec la référence à Sarah Connor.
Et, est-ce que c’est moi, ou est-ce que la vision des jeunes dans ce films est la même que celle des personnes agées ?!! Les ados de notre époque sont forcément accro à leurs phones, ont des cheveux longs, sont léthargiques…ça devient fatiguant de retrouver ce cliché dans la plupart des fictions françaises…Au delà de ça, le film à de bons moments, et dans les séquences fortes et sérieuses, le long-métrage tire son épingle du jeu. Je pense notamment à une scène vers la fin du film entres Margo et le père de Margueritte, sans aucun la meilleure séquence film, l’émotion est là et les deux acteurs admirables !
Le film n’est pas mauvais malgré ses tares, et je le vous le conseillerais quand même.Voila voila 🙂
Tout d’abord, je tiens à te dire que cela fait vraiment plaisir et chaud au coeur de te revoir sur la banquise Mauser91 ! 😀
WELCOME BACK! 😀
Parmi les films que tu as vu, je pense me laisser tenter par Les Nouveaux Mutants que tu as beaucoup aimé. Le pauvre X-Men Dark Phoenix , s’est fait honteusement et injustement vilipender par la presse ET le public alors que le film était franchement très bon et très émouvant, Akiko et moi nous l’avons beaucoup aimé et vivement défendu l’année dernière.
Et j’ai l’impression que c’est la même chose pour Les Nouveaux Mutants qui se ramasse au box office et auprès de plusieurs journalistes. J’ai envie de soutenir le film, car c’était courageux de la part de l’équipe de faire un film horrifique dans le registre super héroïque au cinéma, je trouve que ce n’est pas constructif de déprécier un long métrage tentant d’innover et cherchant à se démarquer de la formule Marvel Studios, surtout si en plus, le résultat est concluant !
Akira je serai bien tenté de le revoir en salles aussi, c’est tout de même un immense classique de l’animation Japonaise ainsi que du cinéma de science fiction cyberpunk.
Sinon, ce n’est pas trop rédhibitoire de porter le masque au ciné Mauser91 ?
Moi je suis obligé de le porter au travail 8 heures par jour au travail et je trouve cela extrêmement contraignant et pénible. A moins que j’aille au cinéma, je le porte les 5 premières minutes où le film commence, je l’enlève, et POUF, au moment du générique de fin, je le remets sur le visage.
Je ne supporte tellement plus ce satané masque que le fait de ne pas l’avoir porté pendant mes jours de week end constitua une liberté à mes yeux: respirer à plein poumons chez soi ou dans le parc de son quartier, quel bonheur !
Je viens de voir la bande-annonce de Dune, nouvelle adaptation du roman de Frank Herbert par Denis Villeneuve :
Ça m’emballe beaucoup ! Villeneuve a un univers qui lui est propre, mais on sent déja à travers cette BA l’amour pour le bouquin (le court extrait sur l’épreuve de la Révérende-Mère est assez ressemblant au bouquin).
Mulan continue à faire parler de lui, en tant que film-catastrophe. La prise de position anti-Hong Kong de l’actrice principale a fait de l’oeuvre un test d’adhésion à la politique répressive de Pékin, sans parler de certains détails du scénario, comme l’effacement complet du général qui tombe amoureux de Mulan en homme, d’où fureur de la communauté gay. De plus, le générique remercie les autorités de la région Ouest, qui interne dans des camps des milliers de membres de la minorité ouïghoure. Pour ne pas risquer boycotts et manifs des 50 millions de Chinois ayant fui le régime, Disney a annulé la sortie en salle, se contentant du streaming sur sa plate-forme, à la grande colère des distributeurs et propriétaires de salles.
Le film est sorti cette semaine en Chine Populaire : un fiasco, alors que Disney espérait au moins pénétrer le colossal marché chinois ! Perte : 200 millions de dollars…MULAN : j’ai visionné hier le DVD de la version live chinoise de 2009, par le réalisateur Jingle Ma et les studios de Pékin (je boycotte “Beijing” puisque je n’écris pas “London” ou “München” quand je mentionne Londres ou Munich). Comme vous le savez, un autre film live Mulan, américain, par Niki Caro, a été tourné en 2020 ; nous ne le verrons que le 21 août because pandémie ; on connaît la polémique sur sa star Liu Yifei, qui a exprimé publiquement son hostilité envers les “rebelles” de Hong-Kong. Faut dire, si elle les avait soutenus, la Chine aurait fermé son marché au film, évidemment, c’est une dictature très méticuleuse.
D’ailleurs, bien qu’il ne soit pas du tout désagréable à regarder, ce film-ci exprime certains points conformes au régime, comme la trahison des élites (le commandant en chef), le caractère noble et sympa des soldats représentants du petit peuple, le fait que le père de Mulan, guerrier de haut mérite, vive cependant pauvrement dans son village, comme elle, et quelques autres détails. C’est un plaidoyer contre la guerre, mais assez ambigu car “quand c’est la guerre, c’est la guerre”, comprenez “si l’on s’en prend à la Chine, on sera là et prêts à tous les sacrifices”, comme les soldats dévoués de Mulan le démontrent dans une scène mélodramatique. L’intrigue amoureuse est assez convenue et n’évite pas non plus le mélodrame. Le plus intéressant du film, c’est comment Mulan réussit à tuer le chef des Huns, et précisément grâce à l’aide de la soeur de ce “loup” cruel et prédateur. Si le film était japonais, il s’amuserait avec un peu de libertinage autour du “général Mulan” rejoignant la nuit la princesse des Huns dans sa couche, et aussi autour des deux généraux, dont Mulan, si tendrement liés, d’où éventuelles conclusions des soldats… Mais non, le film est chinois, et le puritanisme marxiste est de rigueur !
L’actrice Zhao Wei remplit bien son contrat, et affirme dans le bonus avoir évité le plus possible le recours à une doublure ; les scènes de bataille décoiffent et sont très bien menées, il y a un bel effort de reconstitution des armures, objets, armes.
En bref, on ne s’ennuie pas, sans que ce soit non plus une grande oeuvre. J’aimerais le comparer à la version 2020, mais il faut attendre un peu.Je me cite moi-même à cause du changement de page : cher Mauser, ce film chinois est aisément disponible en rayonnages. De toutes façons, il a existé une flopée de films chinois “Mulan”, et le dessin animé de Disney lui, a été naguère un bide là-bas, comme la version actuelle par Niki Caro. Il paraît que les Chinois affirment les films occidentaux incapables de penser autrement que par stéréotypes sur la Chine, mais il est difficile de savoir si le rejet ne passe pas par celui issu de la propagande anti-Trump de Xi Jin Ping, tant dans ce pays la politique fait loi indiscutable. Ainsi le premier film de la nouvelle trilogie Star Wars a bien marché, et les deux autres sont des échecs monumentaux. Officiellement là-bas, le “Mulan” de Disney est nul à chier, et début octobre sort un animé chinois : Kung Fu Mulan, qualifié d’avance de “Vraie Chine”, “Vraie Mulan” !
(Renseignements pris sur le site des Inrockuptibles).Bonjour les enfants ! Aujourd’hui :
Flash Gordon est la réponse d’Universal et de Dino de Laurentiis à Star Wars. Projet ambitieux pour l’époque, il est aujourd’hui considéré comme un des plus grands nanars de tout les temps…et à raisons.
Tout les moyens ont, pourtant, étés mis pour rendre à l’écran cette aventure spatiale : Décors immenses, créations de milliers de costumes, casting international (Timothy Dalton, Max von Sydow, Ornella Mutti…), une bande-son composé par rien de moins que le groupe Queen…les intentions sont bien là.
Dans les faits, les personnages sont sans âmes ou mal-écrits (le roi des hommes-oiseaux est limite schizophrène !), le scénario semble avoir été rédigé par un enfant, ces grands décors et costumes font tout leurs possibles pour rivaliser avec le kitsch de Batman et Robin de Schumacher, et d’ailleurs apparemment copié sur le travail de Moebius sur le projet de Dune de Jodorowski (le dossier de présentation du projet ayant été alègrement pillé par tout les studios de l’époque), histoire d’amour qui ressemble à une parodie des ZAZ, les FX sont modernes tout en ayant 30 ans de retards (le film aurait été réalisé dans les années 50 que ça serait pareil), monstres en peluches…et surtout, ce premier degré qui rend le film juste ridicule, c’est impossible de rester sérieux à la vision de la chose.
Et pourtant, il se dégage une aura bien sympathique dans ce naufrage, on se prend malgré tout à prendre plaisir au visionnage entres deux rires moqueurs. De plus, le film a tout de même quelques moments de grâce, j’aime beaucoup notamment la séquence du combat entres Flash et le Prince Barrin sur une plate-forme vascillante.
De plus, comme aucun film n’est inutile, il a tout de même laissé son empreinte dans les esprits, en particuliers ceux de réalisateurs vraiments talentueux : James Gunn s’en est énormément inspiré pour la conception des Gardiens de la Galaxie pour un résultat fabuleux, et Edgar Wright n’a jamais caché son amour pour ce film.Je me demanderais toujours pourquoi tout ces films sont des échecs. Incompétances de la part du réalisateur ? Tentative désespérée et/ou hâtive de surfer sur le succès de Star Wars ? Projet trop grand, trop imposant pour Dino de Laurentiis, producteur mégalo s’il en est ? Toujours est-il que ce film est à voir une fois, pour toutes les (mauvaises) bonnes raisons.
Garre aux Vers Perforants !
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Cette réponse a été modifiée le il y a 4 ans et 5 mois par
Mauser91.
C’est vrai que ça pique, Bim Stars ! Mais bon, les chorégraphies d’ensemble ne sont pas si ratées, tout le reste est de la bouse.
Quant à Flash Gordon j’ai lu le comics d’origine, d’une primitive naïveté, donc en un sens le film est fidèle semble t-il…
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Cette réponse a été modifiée le il y a 4 ans et 4 mois par
Lord Yupa.
Y a t-il des Pingouins qui ont vu et apprécié (ou pas) Tenet, le fameux blockbuster annoncé ? Je n’ai pas eu envie de le voir après avoir lu une critique fiable signalant qu'”il faut renoncer à comprendre”. Or il se trouve que j’aime bien comprendre un film…
Film étrange et culte des années 90, Les Sorcières va avoir droit à un remake par Robert Zemeckis, sous le titre Sacrées Sorcières, tandis qu’au USA, le film sera réservé au service streaming HBO Max, en France, il sortira le 18 Novembre au cinéma, en attendant, vous pouvez regarder le film original de 1990 sur Netflix
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Cette réponse a été modifiée le il y a 4 ans et 5 mois par
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