De l’influence de la génétique sur les comportements

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Posté dans : Forum Général

  • Reiichido
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    Reiichido le #115188

    Bon, c’était plus possible, c’est un sujet très intéressant qui ne méritait pas d’être traité entre deux tranches de pain politique. Beaucoup de choses ont été dites, et tant pis si ça fait un thread court…

    D’abord, je te demanderais, Saffran, de clarifier ton opinion. Je ne comprends pas cette phrase-ci:

    Citation (Saffran)
    D’ailleurs c’est bien simple, même moi (qui pourtant me prends pour quelqu’un sachant ne serait-ce que lire et écrire) je n’arrive pas à retrouver le niveau de nuance que me cite Reiichido dans la phrase de NS.

    Je n’arrive pas à trancher entre les différentes interprétations possibles. J’avoue, j’ai un peu basé ce post sur l’interprétation la plus négative, à savoir “Il est impossible que la génétique soit à l’origine d’une fragilité particulière”. Si ce n’est pas ça, considère la dernière partie de ce post comme nulle et non avenue.

    Malgré tout:

    Citation (Saffran)
    Lord Yupa, j’aime être arrogant lorsque je sais de quoi je parle et que l’on essaie de me faire avaler la lune..

    Là, et malgré toute l’estime que j’ai pour toi, je ne peux pas ne pas réagir. (A vrai dire, j’avais déja un peu tiqué sur le “triplés d’un mental de loque humaine”, j’espère pour toi que jamais tu ne sera plongé dans le désespoir comme certaines personnes ont pu l’être). C’est peut-être que ça me choque parce que je n’arriverai jamais à écrire une telle chose, laissant transpirer tant de certitudes. Ce qui prouve que les caractères ne sont pas déterminés non plus par l’astrologie…

    J’ai envie de dire, qui es-tu pour avoir une position aussi tranchée sur un sujet aussi complexe ? Crois-tu qu’on fait de la génétique et de la psychiatrie comme on fait de la météo avec ses rhumatismes ? La seule approche que tu puisses avoir naturellement de ces choses-là, c’est ta propre expérience en tant que toi, et je pense que les passagers d’une voiture, s’il peuvent en expérimenter le confort, n’ont absolument pas leur mot à dire sur la mécanique…

    A vrai dire, ce genre de certitudes me rappelle ma grand-mère, qui me soutenait mordicus qu’à Motus, plus on mélangeait les boules et moins on avait de chances de tomber sur la noire, ou mon arrière grand père, qui jusqu’à son lit de mort n’a jamais pu croire que l’homme était allé sur la Lune. L’histoire humaine est pour ainsi dire jonchée de certitude de savoir qu’on mélange aveuglément avec la croyance, notions semblables mais au fond si différentes.

    Tu vois, tu m’aurais dit, “Je crois que ce que vous racontez c’est de la connerie, Dieu nous a donné le libre arbitre”, là au moins j’aurais compris. Mais là…ta phrase me fait presque peur. “Le diable est l’arrogance de l’esprit, la vérité qui n’est jamais effleurée par le doute.”

    Citation (Saffran)
    Parler de l’inné dans la question du suicide, c’est impliquer un déterminisme, un théorème qui dirait “Admettant l’hypothèse d’un sujet lambda suicidaire, alors il se suicidera parce qu’il a tels et tels gènes”. Mais il faut d’abord qu’il devienne suicidaire… Sauf que ce que les gens retiennent, c’est “le suicide c’est dans les gènes” et ça, c’est de la connerie en boîte.

    Prenons un exemple. Typiquement, le trouble bipolaire. Que nous apprends wikipédia ?




    La dimension génétique complexe du trouble est clairement établie. Elle offrirait une fragilité particulière du sujet au stress, lequel est amené en réaction à développer ou non le trouble. Il y a ainsi souvent un ou des facteurs environnants déclenchant le trouble ; puis, peu à peu, les cycles tendent à devenir autonomes.

    Le principal facteur de risque est le risque génétique avec un risque relatif de développer un trouble bipolaire de l’humeur multiplié par 14 chez les sujets ayant un parent du premier degré atteint d’un trouble bipolaire. Les études génétiques de liaison permettent d’identifier les régions chromosomiques porteuses des gènes probablement impliqués dans cette maladie, en particulier les régions 13q31 et 22q12. L’autre facteur de risque clairement identifié est d’être orphelin de mère avant l’âge de cinq ans.


    Voilà pour les causes, maintenant les effets:




    Les troubles anxieux et en particulier le trouble panique (20% dans l’étude ECA) : la prévalence sur la vie entière des troubles anxieux est d’environ un patient bipolaire sur deux. Ils sont en particulier associés avec un jeune âge de début, une plus forte tendance à faire des tentatives de suicide. On estime que 20 % des TB I ET TB II décèdent par suicide. Du fait des addictions diverses et des troubles du comportement, il semble qu’une personne bipolaire non traitée ait en moyenne une espérance de vie inférieure de 20 ans à l’espérance de vie présente dans la population en générale. Le bipolaire a de longues périodes de rémission durant lesquelles il va bien. Les phases du cycle du bipolaire ne dépendent pas de facteurs externes.


    On le voit, les trois aspects du suicide sont étroitement liés: facteur de risque (Génétique, alcoolisme, drogue, perte précoce maternelle,etc…), situation à risque (Stress, perte de l’emploi, perte d’un être proche…) et stimulus (Arme à feu dans le tiroir, médicaments à portée de main, passage d’un train…). Si il est stupide de dire “le suicide c’est dans les gènes”, il est tout aussi stupide de dire “Il s’est suicidé parce que sa femme l’a quitté”.

    Et dans le cas précis des bipolaires, ce qui est frappant, c’est que l’expression génétique peut apparaître tout à coup. Même toi, qui te pense sans doute à l’abris de toute velléité suicidaire, pour peu que quelque chose dans ta vie le provoque, tu pourrais tout aussi bien te retrouver bipolaire et avoir une chance sur cinq de te suicider…moral de loque ou pas.

    Edité par Reiichido le 04-04-2007 à 23:26

    Lord-Yupa
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    Lord Yupa le #115189

    Bien d’accord, Reiichido ! tu m’ôtes les mots de la bouche !

    Saffran
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    Saffran le #115190



    (A vrai dire, j’avais déja un peu tiqué sur le “triplés d’un mental de loque humaine”, j’espère pour toi que jamais tu ne sera plongé dans le désespoir comme certaines personnes ont pu l’être).


    Merci, mais j’ai deux tentatives de suicide derrière moi, une en 1996 et une en 2004.

    La première, c’était du pipeau et une fois arrivé au moment décisif je n’ai pas pu sauter. (eh oui, c’était pas innocent ma petite pique)

    La deuxième, c’est une longue histoire et je n’en parlerai pas. J’en ai gardé une peur panique du noir absolu.

    Je pense être plutôt bien placé pour savoir quel était l’état lamentable de mon mental à l’époque.

    Merci pour tes citations, qui ENFIN donnent du concret.

    Il n’empêche que pour moi, il y a une différence fondamentale entre être déprimé pour cause de stress et être suicidaire, le second n’étant pas une simple “forme plus poussée” du premier. En tout cas, ce n’est pas comme cela que je l’ai vécu.

    Quant à la citation de NS, avec tout ça je ne sais même plus ce qu’il a dit exactement. J’ai retenu qu’il liait le suicide à un certain déterminisme génétique (personne fragile + gène = suicide) et je reste persuadé que les conditions sociales pour devenir “fragile” sont tellement abracadabrantes que les gènes ne comptent finalement pour pas grand’chose dans cette affaire-là.

    Edité par Saffran le 07-04-2007 à 15:33

    Great-Ohmu
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    Great Ohmu le #115191

    Oui, Reiichido, il était temps que ce sujet ait son propre topic. J’ai suivi ce débat avec beaucoup d’intérêt et je me décide enfin à intervenir.

    Tout d’abord, je dois dire que j’aime bien ton approche objective et méthodique du problème.

    Ensuite, il est évident que la polémique provoquée par les propos de NS implique plusieurs débats imbriqués, à savoir :

    1. Existe-t-il oui ou non des gènes déterminant des comportements tels que le suicide ou la pédophilie ?
    2. Dans le cas ou ces gènes existeraient, quelle attitude doit-on adopter ? (plus précisément : comment la société doit-elle se comporter à l’égard des individus porteurs de ces gènes?)
    3. Que vaut l’opinion de Sarkozy sur ce sujet ?


    Ceci entraine parfois une certaine confusion dans les propos des scientifiques, journalistes, politiciens et bien sur, des pingouins. Certains crient à l’eugénisme, affirmant que, admettre l’existence d’un gène du suicide ou de la pédophilie conduirait à un déterminisme contraire au principe d’égalité des individus dans une société démocratique comme la nôtre.

    L’égalité des droits dépend entiérement de nous, de ce que nous pensons, des lois que nous votons, de la façon dont nous nous comportons envers les autres. En revanche, “l’égalité génétique” dépend de notre hérédité et là, il faut bien reconnaître que celle-ci n’est pas toujours juste. Certains héritent à leur naissance d’un patrimoine génétique relativement correct leur permettant de bénéficier d’une bonne santé physique et mentale. D’autres naissent avec des handicaps ou bien des maladies génétiques. Mais dans notre société, ces personnes ne sont pas rejetées ou exterminées ; au contraire, on les aide à mener une existence aussi normale que possible (mais il est vrai que les moyens mis en oeuvre sont souvent insuffisants).

    C’est le rôle de la recherche scientifique de lutter contre cette “inégalité génétique”. C’est également le devoir de la société de soigner et d’aider ses citoyens, qu’ils souffrent de graves maladies ou seulement de prédispositions génétiques. C’est le cas par exemple avec la prédisposition à certaines formes de cancers. Personne ne parle d’eugénisme quand il s’agit de dépister les personnes à risque afin de mieux les soigner.

    Dans l’éventuallité d’un gène du suicide ou de la pédophilie, la situation ne serait pas tellement différente d’une autre maladie génétique ; il ne s’agirait pas d’éliminer ou d’enfermer les individus porteurs de tels gènes mais de leur donner un traitement leur permettant de vivre normalement ou bien de les faire bénéficier d’un suivi psychologique plus attentif que pour les personnes n’ayant pas ces gènes.

    Un dernier exemple pour finir. Jusqu’à il y a peu, on attribuait à l’Autisme une origine uniquement psychologique. Or, récemment, les scientiques ont mis en évidence un important facteur génétique dans le dévelopement de l’Autisme. A l’époque, je ne me souvients pas que cela ait déclenché une polémique à propos d’eugénisme, de déterminisme ou d’inégalité. Peut-être que si NS avait fait des déclarations sur ce sujet…

    Enfin, pour répondre aux points cités au début, certains dans ce forum ont déjà apporté des réponses assez développées, alors je ne m’étendrais pas trop :

    1. Seuls les scientifiques sont compétents pour donner une réponse claire et définitive à cette question.
    2. Quelle que soit l’attitude que l’on adoptera envers les individus porteurs de ces gènes, elle doit être conforme aux lois et à l’éthique.
    3. Sarkozy n’est pas généticien. C’est un politicien en campagne électorale…

    Heureusement, nous ne sommes pas dans Bienvenue à Gataca (pas encore…)

    Edité par Great Ohmu le 10-04-2007 à 23:18

    Reiichido
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    Reiichido le #115192

    C’est un peu le bord.. ici, avec ces deux sujets qui se recoupent…

    Ceci dit, tout à fait d’accord avec toi, Ohmu. D’ailleurs, c’est bizarre, mais tout à l’heure, il m’est venu exactement la même idée de division du problème en trois. C’est vrai que la plupart des commentaires sur Internet les traitent simultanément, augmentant par là même le risque de trolls (Qui, soit dit en passant, ont pris des proportions incroyables ces derniers temps)

    Depuis que ce sujet est sorti, je me pose sans cesse une question. Si jamais on trouvait un gêne de la pédophilie, est-ce que je serai pour ou contre la possibilité d’un avortement thérapeutique ? Ca peut ressembler à un eugénisme, mais pour l’instant, je serai plutôt pour, étant donné qu’on donne le choix à la naissance d’un enfant trisomique sans qu’on connaisse précisément la gravité de la trisomie. En plus, les trisomiques sont souvent des gens charmants et agréables (Une amie trisomique n’a pas cessé de me dire qu’elle me trouvait beau ce week-end, c’est vous dire si elle est charmante et menteuse ^_- ) Alors que bon, j’avoue humblement que la présence d’un pédophile me met rarement en joie.

    Le soucis avec cette position, c’est que c’est la porte ouverte à toutes les fenêtres. J’ai l’impression que dans ce cas plus que dans les autres, une accumulation de petites décisions positives prisent séparément peuvent donner une grande conséquence négative. Ah, que les conclusions sont dures à tirer une fois que la vérité est connue !

    EDIT

    Je colle ici ma participation du forum “politique”, au cas où cette discussion devrait ressortir par la suite..

    Bon, je vais faire court. Ca changera.

    J’espère au moins avoir été convainquant sur le suicide, en montrant que dans certains cas, l’influence de la génétique pouvait être trés forte.

    J’ai donc parcouru une bonne partie du week-end Publine (Rappel: 12 millions de références issues de 4000 revues depuis 1966), à la recherche d’un lien existant entre génétique et pédophilie.

    Indépendamment du crédit républicain qu’on accorde à Sarkozy, ou du fait qu’on trouve effrayant de tels propos dans sa bouche, ce qui est un autre débat, ma conclusion personnelle est que si il n’y aucune preuve d’un lien entre génétique et pédophilie, rien ne va dans le sens contraire non plus.

    Quelques éléments tout de même:

    Les causes des désordres sexuels (en général) semblent pour l’instant essentiellement environnementaux.

    Les individus XYY ont une certaine prédisposition à la pédophilie et à l’exhibitionnisme

    Il semble qu’il y ait des tendances familiales à la pédophilie (Sans qu’on puisse discriminer cause sociale ou génétique, attention). Dans le même ordre d’idée, Il a également été montré que les mères des pédophiles avaient sensiblement plus de désordres psychiatriques que la moyenne.

    En dehors de ça, il me semble donc que tout avis tranché sur la question ne peut relever que de l’avis personnel, voire politique.

    Edité par Reiichido le 10-04-2007 à 23:44

    Tom-Le-Chat
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    Tom Le Chat le #115193

    Merci Ohmu d’avoir un peu clarifié la situation ; je crois que ce qui alimente la polémioque ce n’est pas tant de savoir si oui ou non pédophilie et suicide ont des causes génétiques (et à quel degré) mais c’est le fait que ce soit le candidat Sarkozy qui prenne position sur cette question.

    Ce qui est inquiétant dans cette prise de position c’est quand on pense au précédent sur le dépistage précoce de la délinquance chez les enfants envisagé dans le dernier projet de loi de Sarkozy de lutte contre la délinquance ; c’est-à-dire une approche non pas médicale mais sécuritaire où l’on se soucierait moins d’aider l’enfant que de protéger la société contre lui.

    Ce qui est inquiétant au fond ce n’est pas ce que pense le citoyen Nicolas Sarkozy mais les décisiosn politiques que pourraient prendre l’éventuel président Sarkozy en se basant sur cette opinion. S’il devait promulguer une loi pour prévenir la pédophilie, tiendra t’il compte d’un avis contraire à ses opinions d’un commité d’experts? Choisiras-t’il d’ailleurs ces experts avec impartialité?

    PS : Oui, ce post avait certainement plus sa place dans le topic politique mais vu que je fais référence aux propos de Great Ohmu il me semble plus simple d’enchaîner ici.

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    Tom-Le-Chat
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    Tom Le Chat le #115194

    Citation (Darklara)
    Bon, voilà, j’arrive cinquante mille ans plus tard avec ma réponse. Désolée de repartir sur ça seulement maintenant, il a y a eu des posts depuis pour causer d’autre chose, mais j’ai le gène du cerveau lent (et pas du cerf-volant… oui je sais, mais j’avais trop envie de le dire…).

    Citation (Reiichido)
    Le problème avec la pédophilie, c’est bien qu’on ne peut détecter cette déviance sexuelle qu’à postériori, les pédophiles étant souvent respectables par ailleurs. Si la contribution génétique était confirmée, elle permettrait de diagnostiquer, et eventuellement de traiter cette pathologie avant qu’il n’y ait drame.

    Hypothésons un peu. Il y a un gène. On le trouve. On dépiste (à quelle occasion ?) et on soigne. Génial et youpi, bonheur et prospérité (j’ai revu Demolition Man il n’y a pas longtemps, il fallait que je vous en fasse profiter).

    En attendant ce futur merveilleux qui arrivera dans des années et des années (en général, en matière de traitements médicaux, c’est le temps que met le futur pour arriver)… que proposes-tu pour aider ce que nous avons de cassé sous la main, à savoir les victimes ? Parce que les agresseurs, hein, je doute de leur très grande souffrance relative à leurs crimes…

    Citation (Reiichido)
    Qu’on arrête les recherches parce qu’on est fatigué de ce qu’on découvre ? Et d’autre part, je pense que les gênes ne justifient pas, ils expliquent, ce qui radicalement différent.

    Non, qu’on continue les recherches, s’il y en a que ça intéresse. Il n’y a pas que la pédophilie, de toute façon, comme abomination spectaculaire, il y a aussi les incestueux (pas forcément pédophiles) et les violeurs (pas forcément pédophiles non plus).

    Citation (Reiichido)
    Mais heu…que veux tu qu’on fasse ?

    Bah je l’ai dit: qu’on s’occupe davantage et mieux des victimes, au stade où on en est, ici et maintenant. Qu’on forme les flics à l’accueil en cas de plainte (parce que, c’est gentil de prendre la plainte, mais s’ils pouvaient parfois s’abstenir de remarques très intelligentes, ce ne serait pas plus mal), qu’on apprenne aux mômes qu’il y a des choses qui ne se font pas (enfin, c’est toujours difficile, vu que même les adultes ne comprennent pas forcément ce qu’il leur arrive), que c’est possible d’oublier, qu’il n’est pas possible de se défendre ou de refuser, ce genre de choses. Qu’on lutte contre les idées reçues. Qu’on essaie d’aménager des solutions pour protéger ceux (ben oui, ‘pas que les filles…) qui veulent porter plainte. Qu’on étende des structures d’accueil pour ceux ou celles qui ont une famille à fuir (comment tu fais si c’est ton père et que personne ne te croit ?).

    Qu’on agisse dans le présent avec ce qu’on a, quoi. C’est ce qu’il me semble de plus utile à faire, en attendant mieux.

    Et ça serait déjà pas mal qu’on puisse faire ça, si je puis reprendre tes termes.

    Enfin, je suis une douce rêveuse, vous le savez, hein, depuis le temps…

    Edité par Darklara le 13-04-2007 à 09:55

    Edité par Darklara le 13-04-2007 à 10:02

    Edité par Darklara le 13-04-2007 à 10:05

    Je me permet de te répondre ici car le sujet me semble plus aproprié.

    Je suis tout à fait d’accord avec toi qu’il faille développer l’assistance aux victimes de pédophiles et de crimes sexuels en général, mais je rejoins Rei sur le fait que la prévention de la pédophilie du côté des pédophiles doit aussi être développée dans la mesure du possible.

    Quand on parle pédophilie, on pense souvent à Michel Fourniret ou Marc Dutroux (ce dernier n’est d’ailleurs pas à proprement parlé un pédophile mais plutôt un psychopathe) mais il existe aussi des cas où le pédophile a conscience – au moins à postériori – de la gravité de son acte et demande un suivi thérapeutique. Reste la question du dépistage : comment inciter quelqu’un ayant des pulsions pédophiles avec risques de passage à l’acte (le fantasme en soit n’est pas un crime*) à suivre une thérapie?

    Pour le coup si on trouve un gène responsable ou favorisant les comportements pédophiles cela sera indubitablement une grande avancée scientifique mais encore une fois, même si protéger les victimes potentielles reste une priorité il ne faudra pas juste se contenter d’éliminer les pédophiles potentiels (sans parler d’eugénisme ou d’éxécutions massives, mais on peut aussi penser à des internements sans assistance thérapeutique) mais tenter aussi de les “guérir”**.

    *Autant que je sache, ce qui est puni par la loi, ce n’est pas le fait de fantasmer sur des enfants mais d’avoir des actes sexuels (atouchements compris) avec eux, de posséder des photos ou vidéo pédophiles (recel) et peut-être d’inciter à la pédophilie (mais je ne suis pas certain du point de vue de la justice sur ce point, rapport à la création artistique, toussa, toussa)

    **J’ai mis des guillemets dans le sens où je ne peux pas affirmer qu’on puisse guérir de la pédophilie (c’est-à-dire d’avoir des pulsions sexuelles envers des enfants – avec passage à l’acte ou non).

    [Insérez une citation qui donne l'air intelligent ici]
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    Lord-Yupa
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    Lord Yupa le #115195

    Citation (Tom le chat)
    Ce qui est inquiétant dans cette prise de position c’est quand on pense au précédent sur le dépistage précoce de la délinquance chez les enfants envisagé dans le dernier projet de loi de Sarkozy de lutte contre la délinquance ; c’est-à-dire une approche non pas médicale mais sécuritaire où l’on se soucierait moins d’aider l’enfant que de protéger la société contre lui.

    Ce qui est inquiétant au fond ce n’est pas ce que pense le citoyen Nicolas Sarkozy mais les décisiosn politiques que pourraient prendre l’éventuel président Sarkozy en se basant sur cette opinion. S’il devait promulguer une loi pour prévenir la pédophilie, tiendra t’il compte d’un avis contraire à ses opinions d’un commité d’experts? Choisiras-t’il d’ailleurs ces experts avec impartiial



    J’en suis bien d’accord, Tom, alors finissons de clarifier comme l’a très bien fait Great Ohmu :

    NS, même président, s’il est mal intentionné ( ce que je suis loin d’exclure ) ne pourra faire ce qu’il veut, et je le rabâche même ici, nous ne sommes pas en monarchie absolue. Rien ne prouve que le Premier Ministre ( donc le Ministre de l’Intérieur ) sera du même parti que le Président, et il y a aussi le 3ème pouvoir, le judiciaire. Ce qui ne signifie pas qu’il faille relâcher sa vigilance, ni que je souhaite NS comme Président ! j’ai dit qui je voulais, mais il est cuit d’avance…

    Pour revenir au sujet, l’évolution cérébrale de l’enfant vers l’adulte a été très bien décrite par Stephen Jay Gould dans “La Malmesure de l’Homme”, et les phénomènes que j’ai évoqués rapidement portent le nom de “néoténie”. J’ai tiré de cet excellent livre des cours pour mes étudiants ( mais maintenant je suis guide-conférencier ).

    Great-Cthulhu
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    Great Cthulhu le #115196


    Tout d’abord je tient à féliciter les participants de ce topic pour leurs propos d’une grande sagesse. Il est vrai que le sujet est complexe et délicat, il est donc primordial de l’aborder avec la plus grande prudence et de bien faire le tri entre la réalité scientifique et les phantasmes plus ou moins délirants.

    Pour ma part, je ne trouve pas anormal que des scientifiques étudient le sujet, après tout une meilleurs connaissance de notre fonctionnement peut toujours se révéler utile mais lorsque les politiciens s’en mêlent, ça commence à sentir mauvais. Bien sûr il y a le risque d’une dérive eugénique mais sans aller jusque là, un autre danger pointe le bout de son nez.

    Ce qui m’agace et m’inquiète à chaque fois que je vois des politiciens aborder le sujet de l’influence de la génétique sur les comportements c’est que cela me semble être un prétexte facile pour fuir leurs responsabilités en invoquant le déterminisme génétique. Les problèmes tels que la criminalité ne seraient plus alors la faute de la société (et donc de ses dirigeants) qui ferait mal son travail mais uniquement celle des individus, puisque c’est dans leurs gènes. La tentation est alors grande pour des politiciens pressés et n’ayant pas les moyens (ou la volonté) de mobiliser des ressources importantes pour s’attaquer aux vraies causes de ces problèmes de promettre d’arranger les choses en administrant un remède miracle.

    Malheureusement, le grand public n’a pas forcément des connaissances très pointues dans ce domaine et on cours donc le risque que les gens se laissent manoeuvrer par le premier démagogue venu qui leur affirme qu’on peut combattre la délinquance, le suicide, la toxicomanie ou la pédophilie comme on soigne un simple rhum.

    Finalement, le fait que Sarkozy ait abordé le sujet, surtout en ce moment, ne m’étonne pas du tout.

    Reiichido
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    Reiichido le #115197

    Citation (Great Cthulhu)
    … qu’on peut combattre la délinquance, le suicide, la toxicomanie ou la pédophilie comme on soigne un simple rhum.

    Avec un grog, sans doute ?

    Désolé, j’ai pas pu m’empêcher…

    Great-Ohmu
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    Great Ohmu le #115198

    Poussant les réflexions de Sarkozy jusqu’à l’absurde, voici ce que j’envisage pour l’avenir :


    Pour le bien de tous les citoyens de notre pays, et dès que les progrès de la génétique le permettrons, il serait souhaitable d’imposer à tout candidat à une élection un dépistage et de refuser la candidature de ceux chez qui on aura découvert :

    • Le gène de la langue de bois.
    • Les gènes de la démagogie et du populisme.
    • Le gène des magouilles politico-financières
    • Les gènes du fascisme, du racisme et de l’antisémitisme.
    • Le gène de l’incompétence.
    • Et bien sûr, les gènes du suicide et de la pédophilie.

    Ainsi, nous aurions la garantie d’avoir des dirigeants parfaits. Le problème, c’est qu’on risquerait de ne plus trouver beaucoup de monde pour remplir ces fonctions… Une autre solution serait – mais pour cela, il faudra attendre des progrès scientifiques plus avancés – de créer une nouvelle race de politiciens génétiquement modifiés afin d’être sans défaut. Mais dans ce cas, une autre question se poserait : des êtres aussi parfaits accepteraient-ils de diriger un peuple d’attardés génétiques tels que nous ?

    Décidément, la politique, c’est pas simple ! Et quand la génétique s’en mèle, ça n’arrange rien…

    Edité par Great Ohmu le 16-04-2007 à 23:20

    Irina
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    irina le #115199

    Bon, fallait que je le dise, mais que la génétique soit parfois impliquée dans les suicides et la pédophilie et autre maux, c’est somme toute assez possible !!!

    La génétique créant des terrains favorables au diabéte, à certains cancers, à des maladies dégénératives, pourquoi cela ne s’appliquerait-il pas au comportement ???

    Le cerveau, bien que renfermant la clef de ce que nous sommes, à savoir notre personnalité, n’est qu’un organe comme un autre, qui peut avoir ses propres déficiences !

    Moi, mes problèmes de troubles du comportement sont d’origine génétique, ce n’est pas un drame, mais bon, quand depuis 4 générations, le même mal touche une personne sur deux d’une même lignée, alors que ces gens n’ont absolument pas le même mode de vie et ne sont jamais en contact les uns avec les autres, on doit se rendre à la raison !!!

    Maintenant, des études poussés sur les troubles de type schizophrène et bipolaire ont dégagé des terrains favorables, dus, il me semble, à un souci de communication entre les hémisphères au niveau cortex, ainsi qu’à un disfonctionnement du thymus, glande de régulation des humeurs…

    Maintenant, que l’on aille appliquer ce raisonnement à la pédophilie, pourquoi pas ?

    Et oui, tous les moyens sont bons pour combattre des horreurs, on va pleurer sur le pauvre pédophile en prison quand même !!!

    Si un disfonctionnement quelconque peut favoriser des comportements pédophiles, il existe certainement une façon efficace de le traiter, comme certaine maladies mentales.

    Mine de rien, on a aussi eu tendance à dire schizophrène = tueur en série potentiel !!!

    C’est marrant comme les amalgames, tantôt ça choque, tantôt ça choque pas…

    Sinon, pour faire un parallèle avec nos chères élections, je rappelle que le principe d’une élection présidentielle pour un candidat, c’est de gagner !!! Pour le plus petit, ça peut être l’occasion de faire passer un message !

    Je préconise donc moi aussi un dépistage chez les gens ayant une carte de vote. Recherchons donc les gènes =

    – des idéalistes qui croient que c’est en protestant depuis leur siège que le monde va changer

    – de ceux qui se permettent de juger la compétence des gens pour des affaires d’Etat, alors qu’ils râlent devant leur déclaration d’impôts

    – de ceux qui oublient que le populisme est le plus vieux moyen au monde de se faire élire, couronner ou autres.

    Le nuage rose n’est qu’une réalité lointaine, mais parfois les mauvaises idées sur des constatations de fait isolés réels qui passent vite pour des généralités !!!

    Un petit exemple de mon coin, jadis Saint-Etienne étant doté de la plus grand barre HLM d’Europe, la Muraille de Chine.

    Construite à la fin des années 1950, ce gigantesque immeuble de 100 mètres de long pour une bonne trentaine d’étages était un vrai progrès, des milliers de gens modestes allaient quitter leurs vieux immeubles ouvriers insalubres pour des logements avec l’életricité, des sanitaires et une vraie surface de vie, un réel progrès social.

    Au début, l’immeuble était essentiellement occupé par des gens du coin, vu que son but était de vider les quartiers insalubres qui devaient être détruits.

    Plus tard, les logements insalubres ayant été remplacés par des neufs, la Muraille de Chine se vida de certains de ses habitants, qui préféraient retourner dans leurs quartiers d’origine.

    Cette époque coincidait avec l’arrivée massives de gens du Magrheb et de Turquie, qui vinrent remplacer les anciens locataires.

    En 1980, 95 pour 100 de la population de la Muraille de Chine n’était pas d’origine française (cas courant, parents immigrés et enfants nés en France), et l’immeuble est devenu une poubelle taguée insalubre…

    De l’autre côté, les gens du quartier calme de Beaulieu, lui aussi composé d’immeubles modernes, mais de dimensions moindres, redoutaient ceux de Montchovet, quartier de la Muraille…

    Evidemment, la Muraille fut réhabilitée à grands frais en 1994, mais rien n’y a fait, un an plus tard, c”était à nouveau une porcherie !!!

    Quand en 1999, il me semble, l’immeuble fut démoli, les gens hurlèrent au gachis, dûs selon eux aux étrangers qui ont fait de l’immeuble une porcherie.

    Nous nous retrouvons donc face à un cas de racisme flagrant, mais qui s’appuie sur des faits certains, tant que l’immeuble avait des occupants du coin, il était propre, quand les étrangers sont arrivés, l’immeuble s’est dégradé à une vitesse phénoménale…

    Après, vous direz, c’est pas parce que des étrangers dégradent que tous les étrangers le font et vous aurez parfaitement raison.

    Les zones HLM sont des nids à créer le racisme, il y a toujours des gens d’origine étrangère très biens et des français qui sont de véritables crevures, mais les médias vous montreront des groupes de jeunes toujours colorés, certes représentatif dans une certaine mesure de la répartition de la population, mais ils oublient les sales petits blanchinets.

    Voici comment on crée le racisme, car ce que redoute les électeurs de droite, ce sont les gens des quartiers HLM chauds, cela paraît évident.

    C’est la peur qui engendre cette situation, je vous jure que quand vous voyez une bande de gamins tous fringués en survêtement Nike qui viennent renverser les poubelles de quartiers résidentiels, sous prétexte de “casser du bourgeois”, même des gens pas français du tout qui habitent le quartier veulent tordre le cou à ses petits frappes.

    Les candidats de droite ont bien compris ce raisonnement, on a peur des jeunes de quartiers sensibles, hors les jeunes de quartier sensibles sont souvent “bronzés”, les bronzés sont souvent étrangers => dehors les étrangers !!!

    Perso, moi, ce que j’aimerai, c’est que l’on redresse la barre une bonne fois pour toute !!! Un jeune qui brûle une bagnole n’a aucune excuse, c’est pas parce que tu habites en hlm que tu as le droit de dégrader la propriété d’autrui !!!

    Je ne me leurre pas, les gamins qui viennent parfois faire leurs malins au pied des villas sont jaloux et c’est tout !!!

    Et oui, mais il y a des gens qui l’ont payé cher leur villa, qui ont économisé à mort pour l’avoir au lieu de s’acheter des fringues de marques !!!

    Je connais un ancien ouvrier métallo qui s’est offert pour sa retraite un appart dans un immeubles de standing, il a mis de côté toute sa vie pour avoir une telle résidence, et il en fier !!!

    Malheureusement, on ne naît pas tous avec une cuillière en or dans la main, mais on naît tous avec un potentiel, personne n’a jamais dit que c’était facile d’y arriver, mais certains s’en sortent, et ce ne sont pas ceux qui viennent casser les affaires des autres.

    En France, il n’y a pas de castes, alors le courage et la volonté peuvent conduire loin !!!

    Par conséquent, d’où que les gens viennent, il faut que les parents apprennent à leur enfant de vrais valeurs, et les éduquent vraiment, car tout ce fouillis à une origine bien clair, des gamins en mal de repère qui cherchent des responsables à leurs problèmes.

    Vous pouvez me jeter des pierres si vous voulez, mais je dis ce que je pense. La France est un pays qui ne peut pas régler les problèmes de tout le monde, surtout si ses propres habitants ne font pas d’effort.

    Je comprends que pour des immigrants potentiels, la France brille de 1000 feux, mais soyons réalistes, nous sommes comme les allemands, au bord de la faillite, avec une dette nationale astronomique, la France n’est plus un eldorado, c’est un vieux pays qui essaie de faire bonne figure alors qu’il a le derrière sur un volcan !!!

    Il va falloir raquer sur l’Etat providence, on en est là, mais on ne fait pas d’économie en dépensant, c’est fini les 30 Glorieuses…

    Bon, je suis sortie de la génétique pure, mais j’ai réussi un enchaînement logique ^^

    Edité par irina le 18-04-2007 à 14:10

    Darklara
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    Darklara le #115200

    Citation (Great Cthulhu)
    comme on soigne un simple rhum.

    GC (“Cthulhu”, c’est comme “great” et “fussoir”, je ne sais pas le dire non plus, ‘y a des mots comme ça…), surtout, n’édite pas, c’est magnifique. ^__^

    Citation (Tom le Chat)
    Je me permet de te répondre ici car le sujet me semble plus aproprié.

    Je me suis permise (quoi ? “je me suis faite”… “je me suis mordue”… “je me suis autorisée”… oué, donc, permise, normalement… mais Queneau dit que ça ne se fait plus…)… bon, je me permis de poster sur l’autre topic parce que je ne dissertais pas de l’inné ni de l’acquis, mais proposais d’autres choses que les personnages politiques pourraient dire au lieu d’affirmer leurs certitudes, histoire de faire croire qu’ils se sont intéressés sérieusement au problème.

    Citation (Tom le chat)
    Quand on parle pédophilie, on pense souvent à Michel Fourniret ou Marc Dutroux (ce dernier n’est d’ailleurs pas à proprement parlé un pédophile mais plutôt un psychopathe)

    Mmf. C’est pas à eux que je pense… ils sont très moches, mais bon… ça ne se passe pas toujours avec cinquante mille meurtres, ni séquestrations, loin de là… je les vois un peu comme euuh… comme des cas extraordinaires. Mais j’y reviens plus bas.

    Citation (Tom le chat)
    Reste la question du dépistage : comment inciter quelqu’un ayant des pulsions pédophiles avec risques de passage à l’acte (le fantasme en soit n’est pas un crime*) à suivre une thérapie?

    Alors, ça, c’est amusant, c’est ce que j’écrivais dans mon précédent post première version… le fait est que je n’en sais rien. Quant aux fantasmes, tu as raison, ils ne sont pas punis par la loi, c’est la détention ou la fabrication de matériel bizarre qui est punissable.

    Tout ce que je peux dire, c’est que les criminels n’admettent pas leurs crimes. Très peu reconnaissent les faits. La plupart disent que les victimes mentent, dramatisent des gestes innocents ou étaient consentantes. Et, comme je l’ai dit, ceux qui admettent être dangereux sont rares… l’association “L’enfant bleu” les appelle “pédophiles abstinents”.

    Tiens, regarde Irina: elle a conscience d’être un danger public, et bien, elle se soigne, et je lui fais confiance (Irina, ceci est une plaisanterie, je ne fais pas d’amalgame entre “troubles du comportement” et “danger public” ^^).

    Citation (Tom le Chat)
    d’inciter à la pédophilie (mais je ne suis pas certain du point de vue de la justice sur ce point, rapport à la création artistique, toussa, toussa)

    Mmh… Incitation, ça ne me dit rien… d’un point de vue juridique, “incitation à la pédophilie”, ça n’existe pas ou du moins, pas à ma connaissance…

    On a eu “incitation à la débauche”, qui fut remplacée par “corruption de mineurs”, ce qui signifie qu’on leur propose de se prostituer. Je crois qu’on classe directement dans la case “pédopornographie” toute oeuvre susceptible d’en faire l’apologie. Mais dans les faits, je n’en ai jamais entendu parler… il y a bien un roman qui a fait grand bruit parce qu’il racontait l’histoire d’un pédophile de son propre point de vue, mais apparemment, il est autorisé… ou alors, il circule facilement, vu qu’il est achetable par le Net.

    Citation (Irina l’orange)
    Moi, mes problèmes de troubles du comportement sont d’origine génétique, ce n’est pas un drame, mais bon, quand depuis 4 générations, le même mal touche une personne sur deux d’une même lignée, alors que ces gens n’ont absolument pas le même mode de vie et ne sont jamais en contact les uns avec les autres, on doit se rendre à la raison !!!

    Oui, soit, sauf que non. Le problème, Irina, c’est que, chez toi, c’est observable. Les abus sexuels le sont beaucoup moins. Ils ne sont pas tous officiels…

    En fait, ce qui me gêne, c’est la façon dont le mot “pédophilie” englobe toutes les situations. J’ai une perception un peu plus détaillée des choses, alors, j’ai un peu de mal. Par exemple, si quelqu’un vient me dire qu’il a été abusé par un membre de sa famille, je vais penser “inceste”, et pas “pédophilie”, même si la victime était jeune. Si quelqu’un d’autre débarque en me disant que c’était un ami de la famille, là oui, je vais penser “pédophilie”. Nuance…

    Alors, j’ai un peu l’impression qu’on mélange un peu tout. Certes, cela arrive que des mômes soient agressés par des inconnus. Mais il ne faut pas oublier que la plus grande partie des abus est commise par la famille OU des proches. Les agressions de méchants inconnus existent, elles sont cependant plus rares.

    On pourrait dire “alors, y a un gène de l’inceste”. Mmh. Pourquoi pas. Mais je ne peux m’empêcher de penser que c’est plus compliqué que ça… en fait, s’il y a un gène, je dirai qu’il s’agirait plutôt du gène “configuration du cerveau mode “je-suis-top-génial-et-refuse-toute-individualité-aux-autres-qui-doivent-satisfaire-tous-mes-désirs-vu-qu’ils-sont-là-pour-ça, et-ils-mentent-quand-ils-disent-qu’ils-n’étaient-pas-d’accord” perpétuellement on”. Parce que, bizarrement, ça, ça se retrouve chez un peu tous les types d’agresseurs…

    Mais je ne suis ni scientifique, ni généticienne, ni même psy, je ne peux donc pas affirmer grand-chose. Et surtout, je blague un peu, dans le paragraphe précédent.

    Edité par Darklara le 18-04-2007 à 18:29

    Edité par Darklara le 18-04-2007 à 18:39

    Edité par Darklara le 18-04-2007 à 18:41

    Owa
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    Owa le #115201

    Je ne m’étais pas vraiment étendu sur la question dans le topic sur la politique mais je vais repréciser un peu.

    Ce n’est pas tant sur les chances potentielles de trouver un gène de la pédophilie ou des gènes favorisants le suicide qui est inquiétant ou choquant. Déterminer si oui ou non il existe ces gènes est le seul travail de la science. Simplement c’est plus compliqué que cela.

    Reiichido et Tom, vous disiez que si l’on trouve un tel gène alors il faudrait développer des moyens et des structures pour soigner les gens porteurs de tels gênes. Et à vrai dire pour moi ça coince.

    Quelle part fera-t-on entre le déterminisme sociologique et le déterminise biologique dans le diagnostic ou l’explication de la pédophilie et du suicide ? Je ne suis pas vraiment enchanté d’une telle confusion, car pour qui connaît l’histoire de l’étude du suicide c’est un retour en arrière. C’est à la toute fin du XIXème que le sociologue Emile Durkheim révolutionna la pensée du suicide en montrant statistiques à l’appui que ce fait social obéissait à des déterminations sociales. Plus d’un sicèle après, ses conclusions sont affinées mais toujours pertinentes. Alors maintenant que faire si l’on apprend que le suicide est favorisé par la génétique ?

    Il est bien beau de connaître cet état de fait mais posons une question : comment le stimuli génétique peut-il s’accorder à une situation sociale spécifique, et que l’ajustement de ces deux situations peut générer l’acte du suicie ? On peut émettre des hypothèses dans tous les sens. Supposons que le génétique est “plus fort” que le biologique et que quelque soit le degré protecteur de la situation sociale on ne peut rien faire. Ou alors inversement, une situation sociale accablante “active” les potentiels du gènes à généré un état qui pourrait favoriser le passage à l’acte. Troisième hypothèse (j’y connais rien mais elle me paraît la plus sérieuse) , supposons qu’il y ait une interdépendance entre le risque génétique et la situation sociale. Cela laisse penser qu’il y aurait une situation sociale à trouver pour atténuer le risque génétique et vice-versa, une intervention médicale pour atténuer les effets biologiques dans la vie en collectivité.

    Se poser de telles questions n’est pas le plus important en plus. Il y a une autre donnée. Cela risquerait d’amener des classifications compliquées et maladroites sur les potentiellement suicidaires. On fait quoi ? On les interne ?

    Le problème de l’essentialisme biologique c’est qu’à la recherche scientifique qui le découvre se fixe une force de pensée dominante (qui a le plus de moyens pour mener ses recherches, les faire diffuser, qui bénéficie d’une concentration de forces favorable en somme) tentée de porter la suite de ses recherches par la légitimation politique via des mouvements philanthropiques par exemple. Je pense à la psychiatrie par exemple.

    Cette découverte, dans la manière de l’aborder politiquement, serait dangereuse, car soumise aux incertitudes de la science, à la collusion de deux configurations très différentes, celle de l’urgence politique et de la raison scientifique qui comme disait l’autre “arrive souvent après la bataille”. Rien que pour ces raisons, je suis pas très convaincu de l’intérêt de chercher dans notre plus essentiel les raisons de comportements dangereux pour soi et autrui.

    Irina
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    irina le #115202

    Bon, mon cas perso est un exemple du fait que les gens peuvent se soigner de leur plein gré avant que ça “dégénère”.

    De là à dire que toutes les personnes souffrant de maladies mentales sont prêtes à faire de même, il y a un immense fossé.

    Pourtant, pour inciter les gens souffrant de mal-être à se soigner, il faudrait banaliser la psychiatrie, car trop souvent les malades mentaux sont honteux, la société les culpabilise.

    Un exemple simple. Si une maman diabétique de type I (souvent héréditaire) attend un enfant, elle sera l’objet de toutes les attentions des gens, on louera souvent son courage, car une grossesse avec diabète est aussi risquée pour la mère que pour l’enfant…

    Vous trouverez aussi cette m^mee bienvellante pour une personne ayant une déficience rénale, hépatique, cardiaque d’origine génétique, pourtant les probabilités de transmettre à l’enfant à naître une maladie génante sont réelles, sauf si bien sûr, il y a recours au diagnostic pré-implantatoire, mais celui ne s’applique qu’aux maladies très graves.

    Maintenant, et là, je fais encore appel à mon expérience personnelle, porter un enfant en étant sous suivie psychiatrique, c’est loin d’être facile !!!

    Et oui, bien que suivie et sous traitement, des biens-pensants me voient comme une mère vipère en puissance qui va battre son enfant aux premiers bruits. A cela s’ajoute le fait que les ignorants disent que les anti-dépresseurs détruisent le cerveau du foetus, CE QUI EST FAUX !!!

    J’insiste sur ce point, après consultation d’un psychiatre, d’une généraliste, d’une sage-femme et d’un obstétricien, aucun n’a estimé l’arrêt du traitement bénéfique. Les anti-dépresseurs nouvelle générations ne sont nullement toxiques pour le foetus, tout au plus peuvent-ils déclencher à la naissance un léger phénomène de manque sur les enfants non allaités…

    Bref, on culpabilise les gens sous suivi psy, parce que non seulement, on y voit de mauvais parents en puissance, mais en plus, on les accusent d’engendrer les fous de demain !!!

    Si vous voulez que les personnes ayant des pulsions malsaines, quelles soient suicidaires, sexuelles ou autre, il faut arrêter la chasse au sorcière et arrêter la classification des malades mentaux comme des sous-malades !!!

    Concernant la question, si nous détectons un gène créant des groupes à risques, que faire avec ses gens ?

    La réponse est finalement assez proche que celle apportée depuis quelques années aux personnes séropositives, soutenir les malades et les aider à assumer leur maladie, face à, comme je l’ai dit, une opinion publique pas toujours très intelligente.

    Si on peut empêcher le mal, il faut prendre en charge le patient tout entier, et pas que la pathologie…

    Malheureusement, des pulsions malsaines peuvent s’ajouter à des troubles comportementaux, je parle ici des fameux “pervers”, malades dont on peut déjà dire qu’ils sont totalement irrécupérables, car la rationnalité n’existe pas chez eux, ils se complaisent dans leur folie…

    Là oui, l’enfermement à vie est la seule solution !!!

    Mais pour ceux qui veulent s’en sortir, notamment ceux qui ont pris conscience de leurs actes et regrettent, il faut étudier des solutions, la castration chimique a déjà fait des miracles au Canada, mais elle impose un suivi sérieux du patient.

    Et oui, dans le cas de crime où un problème mental est impliqué, il appartient à des experts de dissocier ce qui est “récupérable” de ce qui ne l’est pas…

    La manifestation de regrets est déjà un symptôme psotive, reste à voir si il y a une réelle bonne volonté, mais bon, il y a toujours les vrais pervers purs et durs qui arrivent à tous passer, car il faut leur reconnaître une qualité, ils sont malins !!!

    De toute façon, une fois, c’est déjà une fois de trop, mais en cas de récivide, là, on doit passer à l’enferment à vie !!!

    Si ce principe avait été appliqué, des dizaines de vie auraient été sauvées…

    De toute façon, un tri eugénique réel ne sera jamais totalement efficace, il y aura toujours des folies sans prédisposiiton et l’apparition de dégénérescence…

    Moon-Wolf
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    moon-wolf le #115203

    …c’est surement que ses genes l’y predisposent

    Irina
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    irina le #115204

    Citation (moon-wolf)
    …c’est surement que ses genes l’y predisposent

    Heureusement pour la plupart de l’humanité, le gène de la connerie n’a pas encore été identifié, mais je crois que de toute façon, toute la population doit en être porteuse ^^

    Nul n’est parfait et nous racontons tous notre lot de conneries de temps à autre !!!

    Moon-Wolf, ta remarque brève et redoutablement pertinente, m’amméne à te poser une question, peux-tu me citer un candidat à l’élection présidentielle qui, selon toi, ne sort aucune “con*nerie” ?

    Dans chaque discours, tu trouveras du bon et du mauvais, voire du n’importe quoi ^^

    Si on suit ton raisonnement, on s’approche de ma pensée, le gène de la connerie est bien extrèmement répandu vu les nombres d’électeurs potentiels de Nicolas Sarkozy !!!

    Perso, j’ai lu un peu tous les papiers électoraux, et chez chacun, il y a de bonnes idées, et d’autres plus discutables…

    Le candidat parfait n’existe pas, il n’existera d’ailleurs jamais, car tous les idéalistes se sont cassés la figure sur une dure réalité, et on n’aura pas un deuxième Général de Gaulle…

    Reiichido
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    Reiichido le #115205

    Very interesting, comme disait l’autre. Réfléchissons ensemble.

    Citation (Owa)
    Quelle part fera-t-on entre le déterminisme sociologique et le déterminise biologique dans le diagnostic ou l’explication de la pédophilie et du suicide ? Je ne suis pas vraiment enchanté d’une telle confusion, car pour qui connaît l’histoire de l’étude du suicide c’est un retour en arrière.

    Ma foi, en science comme ailleurs, un retour en arrière n’est pas forcément gage de détérioration. Et comme je le disais dans ce même topic, la configuration génétique qui amène au bipolarisme donne statistiquement 20% de chance de suicide, ce qui est considérable. A défaut d’être 100%, ne peut-on pas parler dans ce cas de gène du suicide ? Et d’autre part, il est fort probable que la dépression “commune” ait une origine génétique. En effet, on s’est aperçu récemment que le taux de dépression était sensiblement le même quelque soit les cultures !

    Citation (Owa)
    Il est bien beau de connaître cet état de fait mais posons une question : comment le stimuli génétique peut-il s’accorder à une situation sociale spécifique, et que l’ajustement de ces deux situations peut générer l’acte du suicide ? On peut émettre des hypothèses dans tous les sens.

    Ca, bien malin qui pourrait te répondre maintenant. En tout cas, même au niveau du mental, les trois cas existent (Génétique fort =>trisomie,

    situation sociale activante =>Départ de bipôlarisme, interdépendance => certaines formes de dépression).

    Maintenant, et je n’ai jamais prétendu le contraire, il reste à mener des tonnes d’études complémentaires. Mais bref, continuons.

    Citation (Owa)
    Se poser de telles questions n’est pas le plus important en plus. Il y a une autre donnée. Cela risquerait d’amener des classifications compliquées et maladroites sur les potentiellement suicidaires. On fait quoi ? On les interne ?

    Attention, maladie d’origine génétique n’a jamais voulu dire incurable. (Heureusement, hein, Irina ?) Déja, en connaissant l’origine, on peut proposer un traitement, ce qui est inestimable.

    Et à cette question de l’internement, la société y a déja répondu. La réponse est -bien sûr- mitigée: certains sont responsabilisés, d’autres enfermés, au moins briévement. Je ne dis pas que le taux de réussite est de 100%, bien sûr. En tout cas l’approche actuelle ne me semble pas mauvaise (Je demanderai plus de détails demain à mon psychiatre de frère)

    Citation (Owa)
    Le problème de l’essentialisme biologique c’est qu’à la recherche scientifique qui le découvre […]Rien que pour ces raisons, je suis pas très convaincu de l’intérêt de chercher dans notre plus essentiel les raisons de comportements dangereux pour soi et autrui.

    Comme je l’ai écrit précédemment, il y a un moyen de se convaincre que le tableau n’est pas si noir. Il sufit pour cela de regarder le traitement réservé, dans les sociétés occidentales, aux malades mentaux avérés. Sont-ils toujours reclus dans des chambres minuscules, les maniaques/paranoiaques mélangés avec les dépréssifs/anorexiques, constamment sous camisole chimique ? Dans l’extrème majorité des cas, non*. Et cela, on le doit aux récents progrés scientifiques, en particulier dans la psychiatrie. En réfléchissant en gros**, je ne connais pas de cas où un progrés dans le diagnostique d’une pathologie mentale a apporté une régression du traitement réservé aux malades.

    En ce qui concerne l’urgence politique, elle n’a que peu d’influence sur la science “médicale”, à part dans les cas extrémes (Sras, vache folle, et Sida, même avec le sang contaminé), et encore, sont-ce là des cas qui prétent le flanc à la critique ? Ca prête un peu à l’optimisme, non ?

    Non, moi j’ai tendance à trouver que la médecine pêche plutôt par excés de réserve, que ce soit sur les sujet éthiques (cellules souches, clonage) ou sur le principe de précaution (J’ai en tête un exemple de médicament contre le paludisme qui n’a pas été distribué en Afrique car il induisait dans de rares cas une pathologie grave…pourtant, le rapport vies sauvées/ vies perdues était franchement positif***…

    * Dans de trés rares cas, oui, la vie des malades se résume à un état de légume permanent entre deux injections, en particulier quand ils sont trés violents envers autrui. La génétique, pour le coup, est extrémement cruelle.

    ** La nuit porte conseil, édit demain ?

    ***Et franchement, ça me met hors de moi

    Edité par Reiichido le 20-04-2007 à 01:42

    Saffran
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    Saffran le #115206

    Edith:

    Hors Sujet, je place çà dans le sujet politique.

    Edité par Saffran le 20-04-2007 à 04:53

    Irina
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    irina le #115207

    Citation (Reiichido)
    Attention, maladie d’origine génétique n’a jamais voulu dire incurable. (Heureusement, hein, Irina ?) Déja, en connaissant l’origine, on peut proposer un traitement, ce qui est inestimable.

    Tiens, j’en profite pour préciser un truc !!! Comem tu dis, Rei, il existe des maladies génétiques “curables” au sens où des traitements existent.

    D’autres malheureusement ne le sont pas, mais ce n’est pas la majorité.

    Cependant, j’ai un peu peur que certain confondent curable et guérissable. Dans mon hypothèse, curable veut dire qui peut être soigné, donc faire disparaître les effets avec un traitement, mais seulement le temps du traitement.

    Par contre, guérissable signifie qu’après un traitement, les symptômes ne reviendront plus !

    Dans les maladies génétiques, on trouve vraiment chaque cas. Exemple tout bête, et encore pris à moi-même (je suis un vrai rat de labo ^^), je suis née avec une luxation congénitale de la hanche, maladie souvent d’origine génétique et héréditaire, dont souffre ma grand-mère.

    Cette maladie peut se guérir totalement (ça n’a pas été mon cas, mais là, c’est plutôt une question de compétence des praticiens).

    En fait, les enfants naissant avec ce défauts, 95% de filles, n’ont pas les têtes de fémur dans le cotyle, mais sur les os illiaques, la luxation apparaît dès la vie utérine et perdure à la naissance, on a beau remettre l’articulation, ça ne tient pas.

    Pour traiter ça, on met aux enfants un lange rigide qui leur enlargit le bassin, ce mécanisme redresse le bassin, et après 3 à 4 mois de port, et un peu de kiné, 85% des enfants auront des hanches sans aucun problème.

    A l’inverse, et là, je vais prendre mes problèmes de bipolaire, on ne peut réparer le cerveau de façon radicale, donc on doit poursuivre le traitement à vie.

    Certains disent que c’est dur, mais bon, le diabétique doit bien le faire aussi, et au moins, dans les cas psy, on ne se pique pas ^^

    Donc, la plupart des aléas de la génétique ne sont pas une fatalité, et il faut espérer que les progrès médicaux permettront de soigner, voire de guérir, le plus de pathologies possibles.

    Cependant, dans le cas des maladies psy, à moins qu’une chirurgie cérébrale du cortex se développe (mais c’est pas pour demain), on doit se contenter d’un curable pour l’heure.

    Voilà pour la petite parenthèse, ça me fait marrer car mon devoir porte sur le développement de la recherche sur le vivant ^^

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