Voila des années que je n’accroche plus à aucun animé et j’avais perdu tout intérêt pour le média jusqu’à ce que… tadam ! je tombe par hasard sur le titre qui m’a réconcilié avec l’animation nippone et dont j’attends le nouvel épisode impatiemment chaque semaine comme au bon vieux temps !!
Alors Hakata-ku est un des arrondissements de Fukuoka et c’est là qu’on trouve la plus grosse concentration de tueurs de tout le Japon (mais çà on ne nous le dit pas, du coup il faudra éviter cette partie de la ville quand vous irez ^^).
Et la série nous plonge dans l’univers de ces tueurs et plus spécialement ceux regroupés sous l’enseigne Hakata Tonkotsu Ramen (pour les contacter, il faut passer par un stand de Tonkotsu sur le port). Plus globalement ici, on ne recrute pas des tueurs dans la rue ou dans des bars miteux, ceux-ci sont organisés. Des sociétés spécialisées dans l’assassinat ont pignon sur rue avec cartes de visite et service-client tout en exerçant une activité « écran ». Il existe des structures de consulting pour travailler son image et développer son activité, il y a même un Linkedin des tueurs pour enrichir son réseau. Bref il s’agit d’un business parfaitement structuré.
Et au milieu de ce petit monde intervient de manière ponctuelle le tueur de tueurs, le Samourai Niwaka, une véritable légende à qui on fait appel pour éliminer certains assassins en activité.
Cette série animée est tirée à la base du light novel éponyme qui a rencontré un bon succès au Japon et on comprend pourquoi (et qui entretemps a aussi été adapté en manga). Son principal point fort est de présenter une large galerie de personnages hauts en couleur tous plus déglingués les uns que les autres. Par ailleurs, on appréciera le ton complétement décalé par rapport à la gravité du thème abordé. C’est cynique, immoral et divertissant. Par ailleurs, on soulignera l’efficacité de cet animé : pas de temps mort, pas de longueur, à chaque épisode on avance et il n’est pas question de rallonger la soupe, ce qui est bien agréable. En revanche techniquement c’est du niveau moyen des animés nippons de consommation courante : c’est sous-traité à des stagiaires en Ouzbékistan qui bossent sur Amstrad CPC et la série ne fait pas honneur aux chouettes illustrations du Light Novel de base. Mais bon, passé cet écueil, somme toute assez courant, on passe vraiment un bon moment et je vous le recommande chaudement.
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Ce sujet a été modifié le il y a 10 mois par
Dareen.