Je me suis acheté Assassin's creed 2 vendredi dernier.
Ayant déjà le premier opus, je me suis retrouvé en terrain connu, jusqu'ici je n'ai pas eu droit à un seul bug, comme les énervants freezing d'image du premier, c'est déjà un bon point…
J'ai assez bien avancé dans le jeu ce week-end, je suis arrivé à Venise avec Léonard de Vinci. Niveau graphismes, on reste dans le moteur du premier, déjà extraordinaire, mais cette fois on a beaucoup moins l'impression de rencontrer les mêmes PNJ de ville en ville. Même si les mendiantes implorantes du premier opus ont laissé la place aux bardes agaçants, ceux-ci ont un vrai rôle, puisqu'ils nous gênent dans nos filatures, ou dans nos tentatives de rester discret, en aboyant leurs chansons qui rameutent les gardes vers nous, venu voir ce qui se passe. Un pain bien placé les calme tout de suite, mais nous rend plus "connu".
En effet, cette fois, la jauge de discrétion se remplit de rouge au fur et à mesure que l'on se fait remarquer, en frappant quelqu'un, en jouant les pick-pockets (plus intéressant que dans le premier puisque cette fois on vole qui on veut, et pas seulement des couteaux, de l'argent aussi!), en montant sur les toits occupés par des archers, en tuant quelqu'un évidemment. Et quand elle vire entièrement au rouge, on devient "persona non grata" pour les gardes.
Attention! le meutre d'un innocent (qui n'est pas un garde) ne fait plus baisser la jauge de vie, il est accompagné d'un avertissement, en général tuer deux innocents coup sur coup entraîne un game over direct!
Pour rester discret, on a cette fois beaucoup plus d'options, on peut recruter des voleurs pour éloigner des gardes, recruter des prostituées pour les distraire, recruter des combattants pour les tuer à notre place. On peut aussi jeter un peu de son argent à terre, afin de rameuter la foule et créer une diversion.
Les méthodes de meurtre sont plus nombreuses aussi. On peut tuer sa cible caché dans le foin, hop! un coup de poignard dans le dos, on l'entraîne ensuite dans la paille, furtif! Pout tuer discrétement sur le toit, il faut se pendre au bord du toit, quand l'archer passe devant, hop! on attrape sa jambe et le balance dans le vide, furtif! On peut aussi tuer en sautant du toit sur une cible plus bas, on peut même en tuer deux en même temps puisque cette fois on a deux poignards cachés, plaisir double! ça fait bi-meurtre! Il y a encore d'autres façons de tuer discrétement, mais il y a aussi le meurtre visible, le bien gras qui doit être vu de tous, la vendetta!
Pour ce faire, on a une palette d'armes très élargie, on peut en effet customiser son arsenal, acheter des épées plus efficaces, ou d'autres armes comme des masses, des couteaux, des couteaux à lancer, des bombes fumigènes pour échapper aux gardes, Etc.
Car oui, il est possible de customiser beaucoup de choses, cette fois-ci! On peut acheter de nouvelles teintures de vêtement, de nouvelles pièces d'armure, gants (pratiques pour des baffes bien senties), jambières, on peut s'acheter des potions de guérison, du poison à mettre sur nos poignards secrets, on peut aussi acheter des tableaux pour décorer sa villa (car on a une villa, et un village à gérer), des cartes au trésor pour trouver les coffres disséminés sur la map…
Les missions ne sont plus redondantes, il y a un large éventail d'activités, restaurer l'honneur d'une femme trompée en allant "corriger" son mari, courser un témoin gênant et le faire taire, le village à faire prospérer, une mission d'assassinat reçue par pigeon voyageur, jouer les gardes du corps, espionner, trouver et déchiffrer les mystérieuses glyphes (on entre alors dans une conspiration à la "Da Vinci Code"), etc.
L'histoire est agréable à suivre, elle n'est plus coupée comme c'était le cas dans le premier opus, les villes sont vastes et magnifiques (Venise est sublime), et on apprend beaucoup de choses sur les monuments et l'Histoire, les Medicis, …
Je n'ai donc pas été déçu, le niveau a largement augmenté depuis le premier Assassin's Creed, on avait une très bonne forme, avec Assassin's Creed II, le fond complète la saga…
Requiescat in pace, on va attendre encore un peu quand même…Mais j'apprécie l'intention, monsieur Ezio Auditore…
"With the first link, the chain is forged. The first speech censured, the first thought forbidden, the first freedom denied, chains us all irrevocably." -Jean-Luc Picard
Star Trek - The Next Generation / The Drumhead
