Matthieu > je n’ai pas décelé en mon âme et conscience une quelconque critique de forme dans les premiers propos de patrouchef.
Uniquement un désaccord manifeste quant à la manière dont chaque “faction” (il faut croire que nous sommes en guerre… sigh !) a perçu l’événement: donc critique de fond et non de forme.
Si patrouchef avait clairement, sans équivoque, remis en cause tes aptitudes de journaliste-reporter, j’adhérerais sans hésitation aucune à ton plaidoyé défensif.
Mais je ne crois pas que ce soit le cas en l’espèce.
Cependant, il est vrai qu’il était quelque peu indélicat et inopportun de prendre immédiatement les armes (Kitty Well) contre les auteurs plus que contre les idées et impressions assurant le contenu de l’article en question: ce n’est pas ce que j’appelle une critique “constructive”…
sachant que la multiplicité des degrés de perception de tel ou tel événement est indéniable.
Il aurait été à mon sens nettement plus “malin” de former une dialectique contraire, une antithèse, sans pour autant basculer dans le “moi j’ai vu ça, donc les autres ont vu la même chose”.
Lac > de l’autre côté, nous avons une personne qui a manifestement apprécié le Japan expo.
Je ne fais en rien peser le doute sur “l’authenticité” de tes impressions, cependant j’aurais bien aimé voir dans ton texte une petite phrase a priori innocente et innoffensive, mais pourtant vecteur d’une once de libre-arbitre et de relativisation de ce qu’on appelle “subjectivité”: “il s’agit d’un avis purement personnel qui ne se veut pas universellement appliquable”.
Voilà la phrase qui aurait pu s’avèrer salvatrice.
Pourtant tout était si bien parti: “Je trouve que certains ne font pas preuve d’un bon discernement ds leur jugement car moi aussi j’étais à Japan-expo et je n’ai pas forcément ressenti les mêmes choses.”
Une tirade qui avait éveillé en moi l’espoir d’une ouverture d’esprit incontestable avec la reconnaissance d’une possible diversité d’appréciation d’une personne à l’autre.
Et bien non, re-belote !
“Dc en définitive, ceux ki jugent ke Japan-expo n’était pas positif, ils n’ont pas bien peser le pour et le contre de ce salon.”
Cette idée vient anéantir mes utopies dans un grand fracas dont je vous laisse imaginer les répercussions dramatiques (un bon moyen de soutirer des subventions à notre cher Etat-providence ^^).
Stop ! retour en arrière ! Voilà !
ici: “Mais à part ça, je ne pense pas que l’on puisse dire que Japan-expo soit pourri comme laisse sous-entendre certains. Soit ces personnes ont très mauvaise mémoire, soit elles font preuve d’une énorme mauvaise foi.”
Oui, je suis d’accord, il serait abusif de flageller unanimement (et de manière faussement universelle) une convention qui, si elle n’a pas plu à tout le monde, a eu le mérite d’en enthousiasmer certains.
Mais il serait tout autant excessif de saquer irrémédiablement tout avis “non positif”, n’est-ce pas ?
Y a-t-il dans la Constitution une règle impérative obligeant autrui à se plier à de telles “injonctions intellectuelles” ?
Oh que non ! Donc chacun est libre de ne pas avoir apprécié cette convention, et d’exprimer son mécontentement, sans pour autant se livrer à un dégoûtant amalgame entre simple expression d’une opinion personnelle et aspiration à rendre unanime, à objectiviser ce qui n’est que pure émanation intime (ce qu’on pourrait appeler propagande).