L'Enfer du Dévelopement

20 sujets de 1 à 20 (sur un total de 33)

Posté dans : Délire & Divers

  • Mauser91
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    Mauser91 le #263980

    Lupin III par Mamoru Oshii, Superman par Tim Burton, Spiderman par James Cameron, Crusade par Paul Verhoeven, Napoléon par Stanley Kubrick, ou encore La Planète des Singes par Oliver Stone
    Que des idées et concepts de scénarios dantesque, mais jamais entrés en production (Napoléon), repris par d'autres auteurs (Spiderman) ou alors considérablement remaniés (Lupin III), qui aurait certainement donnés de grands films, mais qu'on ne verra jamais.

    Un petit topic, donc, pour discuter de tout ces projets mort-nés, de ces films qu'on aurait tant aimé voir (le Crusade de Verhoeven, qu'Est-ce que j'aurais aimé le voir !). J'avais déjà parlé du Lupin de Oshii dans le forum dédié à la série et du Voleur et le Cordonnierde Richard Williams dans la section Animés Occidentaux, mais cotés film-live, y'en a pas mal.

    Notez que de nombreux scénarios non utilisés circulent sur le net, et si vous vous débrouillez bien anglais (j'en ai jamais lu en français ou pour le ciné français), c'est super intéressant, et ça peut donner une certaine idée du film. Il y'a notamment plusieurs scénarios pour le 3ème film de la saga Alien, tous plus différents mais aussi intéressants les uns que les autres.

    Dernièrement, je suis en train de lire le scénario abandonné de Return of the Apes, remake de la Planète des Singes produit par Oliver Stone et écrit par Terry Hayes, j'en parlerai plus en détail sur ce forum lorsque je l'aurais terminé, mais c'est très sympa, même si je ne pense pas que cela aurait donné un chef-d'œuvre dans la lignée du film original.

    Xanatos
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    Xanatos le #263981

    Voici un topic extrêmement intéressant Mauser91 ! 😁

    Parmi les long métrages “mort nés” il y en a un dont je déplore fortement le fait qu'il n'ait jamais vu le jour: le deuxième long métrage d'animation cinématographique de Cobra.

    En tant que fan inconditionnel du blondinet le plus cool de la galaxie, je suis très frustré que le film n'ait pas abouti.
    Surtout qu'il devait être produit par les prestigieux studios Mad House et les illustrations des Story Boards laissaient présager un film magnifique.

    La preuve !

    http://www.cobraworld.net/articles-dossier…-psychogun.html

    Et comme le titre l'indique, il devait adapter The Psychogun la première aventure inédite de Cobra dans le manga en couleurs et qui est l'une de ses plus belles aventures.

    Ce récit sera finalement adapté dans les OAVS éponymes de 2008-2009 qui, bien qu'honnêtes et franchement très agréables, ne transcendent pas l'oeuvre originale qui demeure meilleure.

    Heureusement, les superbes OAVS suivantes qui adaptent Time Drive (la fabuleuse histoire narrant la première rencontre entre Cobra et Armanoïde/Lady) seront bien plus convaincantes. 😁

    Veggie11
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    Veggie11 le #263982

    Le remplacement de Mamoru Oshii sur Lupin III bien évidemment et surtout que ça n'ait pas été développé comme 4e film à la place de 009: Re Cyborg. Vu la direction que prend le manga dans les derniers tomes, Oshii aurait été parfaitement dans son élément.

    Sinon le Fossoyeur de films en parlait dans sa vidéo : le projet d'adaptation du Masque de la mort rouge par Kurosawa. ça aurait donné quelque chose de très original, d'autant que j'avais adoré son adaptation de Macbeth (Le Château de l'Araignée).

    Mauser91
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    Mauser91 le #263983

    Je ne savait ni pour Cobra 2 (pas vu le premier film, mais ça ne saurait tarder), ni pour l'idée d'un Cyborg 009 par Oshii ! Les deux projets aurait pu être très sympas, surtout le second (avec Oshii aux commandes, ça aurait pu donner envie aux éditeurs de mieux faire connaitre la série).

    D'ailleurs pour Cobra, Alexandre Aja voulait l'adapter en film-live, mais apparemment le projet traine en longueurs (faut dire que ce super réalisateur croule sous les projets). Ca aurait pu être génial, surtout qu'Aja est un fan de la série.

    Xanatos
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    Xanatos le #263984

    Ah, il y a un autre film avorté que j'aurais adoré voir s'il avait abouti:
    Don Quichotte de Terry Gilliam avec Jean Rochefort dans le rôle titre !

    Avec un réalisateur aussi fou et génial (normal c'est un Monty Python 😂 ), ce film aurait sûrement été un bijou !
    On en avait parlé avec Rozen dimanche dernier, c'est triste que Gilliam ait été contraint d'abandonner…

    Mauser91
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    Mauser91 le #263985

    C'est clair, j'ai toujours trouvé l'humour de Gilliam sympa (plus encore avec les Pythons réunis), et avec ce film, on aurait pu avoir une œuvre bien barré. Il y'a un documentaire sur le tournage chaotique de ce film. Ma sœur était allé le voir au ciné avec son école et m'en avait dit le plus grand bien. Faudrait que je m'y penche un jour.

    Mauser91
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    Mauser91 le #263986

    Coté animation, à la fin des années 80, le studio belge Belvision a voulu adapter la bande-dessiné Corentin Feldoë, de Paul Cuvellier, en un long-métrage animé, réalisé par Vivian Miessen (animateur sur plusieurs film du studio dont les Astérix). L'idée était de réaliser un court-métrage présentant l'univers de l'œuvre aux investisseurs, mais faute de coût et d'intéressement de la part des producteurs, le projet n'aboutira jamais, et deviendra une série réalisé par Bruno Bianchi.
    Le fabuleux livre "Belvision, la Monographie" propose les story-board, idées, et témoignages des auteurs du projet. Encore une fois, une œuvre qui aurait pu être super, mais…
    Les auteurs souhaitaient réaliser un film d'aventure au scénario adulte, mais emprunt de poésie et suffisamment accessible pour un spectacle réservé à un large publique.

    Mauser91
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    Mauser91 le #263987

    Ce soir, je vous fait la présentation plus ou moins détaillé d'un scénario avorté que j'ai pu lire sur le net et que j'aimerais vous faire partager :

    Je suis une Légende, adaptation du roman de Richard Matheson par John Logan

    Ecrit en 1997 pour la Warner, réalisé par Ridley Scott (Alien, Blade Runner, Gladiator)

    L’histoire débute à Los Angeles. Une étrange épidémie semble semer la mort partout dans le monde (jusqu’à la famille présidentielle).
    Le protagoniste de l’histoire, Robert Neville, architecte de son état, est parti chercher son épouse, Virginia, atteinte d’une grave maladie, à l’hôpital. L’établissement est blindé de gens malade, et devant le refus du docteur Madden, le médecin de Virginia à laisser Robert la voir ou lui donner de nouvelles sur son état, Neville décide d’aller la chercher.
    Il la retrouve dans la salle de mise en quarantaine. Les malades semblent particulièrement mal en point et hagards. Neville prend sa femme avec lui et s’enfuit de l’hôpital sous l’œil du docteur Madden qui le laisse faire.
    Il parvient sans peine à sa maison, couche Virginia sur le lit et allume la télé ou passe un documentaire animalier : Un groupe de chacal attaque sauvagement un bison. L’émission s’arrête et l’image du téléviseur est brouillée…

    Le scénario enchaine ensuite sur un petit bond dans l’avenir. La ville est déserte. Absolument déserte. Pas un chat, ni rien.

    Une seule personne semble avoir survécu au cataclysme : Neville.

    Apparemment le dernier homme sur Terre, d’humeur constamment dépressive, il vit dans une maison (qui n’était pas la sienne avant la catastrophe), et passe ses journées à regarder des vidéos souvenirs de sa femme (qui, victime du virus, c‘est suicidée sous les yeux impuissants de son mari), à déambuler dans la ville à bord de sa Rover, armé, en écoutant les Rolling Stones, et émet un message à la radio :

    Je m’appelle Robert Neville. Tout les 3 jours,
    À midi, je me rend au Branson Batiment, le plus
    Haut de la ville. Vous ne pouvez pas me manquer…

    Une bonne partie du scénario montre la journée de Neville, qui ne prononce mot, déambulant dans la ville avec son véhicule (c’est pour ça que je vais devoir abrégé, le scénario reposant vraiment sur l’atmosphère et non pas sur l’histoire en particulier et il ne s‘y passe alors rien de bien intéressant).

    La nuit tombe, et on découvre enfin ce qui est advenu des autres habitants de la ville : Transformés, suite au fameux virus, en ce que l’auteur appel des Hemocytes, sortes de mort-vivants avides de sang et craignant le soleil, ils sont particulièrement bestiaux et ne semblent plus avoir aucune humanité.
    Ils sont commandés par Le Cacique, le plus bestial d’entre tous.

    Neville échappera à leur attaque cette nuit-là (et sera victime d’un piège qu’il avait posé ou il se retrouve la tête en bas, mais parviendra à s’en défaire).

    Tel est donc le terrible destin de Robert Neville.

    Un jour, il capturera l’un d’eux, pour tenter de trouver un remède contre leur maladie. Ne parvenant pas à le calmer, Neville lui donne un peu de son sang.
    Et là, magie : Son sang semble être un sérum qui guéri l’Hemocyte, qui s’avère d’ailleurs être une femme du nom de Emma, qui retrouve son apparence humaine et toute sa raison.
    Les réjouissances prennent fin lorsque les Hemocytes investissent la maison de Neville qui parvient à s’enfuir, seul, Emma ayant été tuée, après avoir eu le temps de se souvenirs de son mari et son enfant quand ils étaient en vie…

    Alors que Neville se prépare à faire sauter la maison, nous voyons un enregistrement de Virginia, filmé peu avant sa mort, ou elle tente de rassurer son mari (qui regarderai la vidéo) en lui affirmant que le virus est l’œuvre de Dieu, que la page de l’histoire de l’homme allait être tournée, le mythe du zombi (ou du vampire, c’est pas précisé) devenait réalité, alors que l’homme deviendrait le mythe, et qui si Robert parvient à survivre malgré tout, alors il est une légende !

    Neville, poursuivi par Le Cacique et sa bande, se réfugie dans un bowling. Après un âpre combat, il parvient à tuer Le Cacique (et découvre d’ailleurs des pièces d’identité avec une photo de lui alors humain, avec sa famille).

    Arrivé sur un terrain d’aviation, et fait une rencontre qu’il n’attendais pas : Un petit garçon !

    Enfant : Qu’est-ce qui t’est arrivé ?

    Neville est alors incapable de parler sous l'émotion.

    Enfant : Quel est ton nom ?

    Neville ne parle toujours pas. L’enfant réitère sa question.

    Neville : Mon nom est Robert Neville.

    THE END

    Alors, que penser de ce scénario abandonné…

    J’adore le roman d’origine (sans l’avoir pris en compte pour la lecture de ce script), et un peu moins le film avec Will Smith (et l’attitude déplorable des producteurs envers le scénariste, Mark Protosevich, j’en reparlerai), et sincèrement, je préfère le film tel qu’on le connait à ce scénario…

    Commandé à John Logan, scénariste de Gladiator, par Ridley Scott qui souhaitait réaliser une adaptation axé sur l’ambiance et la psychologie du héros, ce scénario ne m’a pas convaincu des masses, je doit l’avouer. Bon, d’un autre coté, ce n’est QUE sur papier, si le film s’était fait à partir de ce script et avec Scott à la caméra, certainement que ça aurait donné quelque chose, c’est pas mal de faire des films d’ambiances plutôt qu’à scénario, mais malgré d’excellentes idées, l’auteur survol des éléments important pour se concentrer justement sur l’ambiance (le sang de Neville qui guéri, pas expliqué pourquoi).

    Mais ce qui m’a le plus déranger, c’est cette version de Robert Neville : Le scénario se veut plus psychologique, l’argument principal de Scott étant de montrer au spectateur le poids de la solitude du dernier homme sur Terre, sauf que dans le cas présent on ne ressent JAMAIS la solitude de Neville, c’est très rarement mis en avant, et le personnage est constamment neutre (vous me direz, en même temps), on ne s’y attache pas autant que dans le roman ou Richard Matheson mettait bien mieux en avant le fait que la solitude le pèse. De plus, il a appris à parler français pendant tout ce temps tout seul. C'est bien sauf que c'est la seule chose qu'il ai appris à faire, du coup il ne se prépare pas vraiment quand il sors et qu'il doit probablement rester la nuit avec les créatures.

    Quand à la fin, je suis partagé : Si on peut se faire soi-même son interprétation par rapport à cette fin ouverte, je trouve qu’elle sors un peu de nulle part…

    Coté casting, si Ridley Scott était réalisateur-producteur, bon nombre de noms ont circulés cotés acteurs : Michael Douglas, Nicolas Cage, Tom Cruise (que j'imagine parfaitement en cette version de Neville, ça doit être du à son rôle dans le film Oblivion…).

    Le projet restera finalement en stand-by, car trop cher (il aurait fallut évacuer toute une ville) jusque dans les années 2000 dans un film avec Will Smith qu'on connait tous…

    Bref, une petite déception, j’en attendait mieux. Et il y’a eu mieux. Ce scénario devait remplacé un autre trop cher, mais j’en parlerai plus en détail sur le forum ^^

    Veggie11
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    Veggie11 le #263988

    Mauser, je te conseille absolument la version TV sortie en 1964. Certes c'est assez cheap côté effets spéciaux et en noir et blanc, mais le propos du film est déjà plus fidèle au roman et on sent vraiment la solitude de Neville (qui s'appelle ici Morgan) ! On peut le trouver gratuitement sur youtube maintenant, le film étant tombé dans le domaine public il y a quelques années.

    Sinon chapeau pour cette analyse très détaillée !

    Mauser91
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    Mauser91 le #263989

    J'ai commencé à le regarder ce téléfilm, j'aime bien ^^

    Mauser91
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    Mauser91 le #263990

    Voici le script, pour ceux que ça intéresse, de cette version de I am Legend par John Logan :
    http://www.google.fr/url?sa=t&rct=j&am….70138588,d.d2k

    Je rédige en ce moment le résumé du script écrit par Mark Protosevich écrit au milieu des années 90. Il sera en plusieurs parties, le scénario étant assez riche en rebondissement (bien plus que celui de Logan) et parce qu'il y'a tant de passages qui m'ont marqués.

    Mauser91
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    Mauser91 le #263991

    Et voici pour vous la première partie du premier scénario adapté du roman de Matheson. J'ai un certain attachement pour ce script, bien plus que celui de John Logan (auquel je n'ai pas pris plus de plaisir que ça de le lire), aussi vais-je tenter de détailler le plus possible (tout en résumant assez vite) :

    Je suis une Légende, script écrit par Mark Protosevich au milieu des années 90 (vers 1995-1996)

    Produit par Warner avec Arnold Schwarzenegger dans le rôle de Neville (le scénariste a adapté le rôle pour l’acteur, du coup c’est très orienté action)

    Le script s’ouvre sur un texte annonçant au spectateur qu’un éminent médecin, le docteur John Krippen, a mis au point un remède contre toutes sortes de maladies : L’agent Viragène. L’idée est que cet agent, une fois injecté dans le corps du patient, traque les cellules malades, les dévorent, et les transforment en énergie afin de maintenir l’état de santé du malade.
    Si vous avez lu mon résumé du script de John Logan plus haut, ou même si vous aimez les films d’horreurs ou de SF, vous devinez évidemment ce qui va se passer…

    Nous voyons un enregistrement TV. Un homme, au regard sombre, assis sur son canapé, parle face caméra :

    Homme : Mon Nom est Robert Neville. Nous sommes le 17 octobre 2002, je suis né en 1960, et aujourd’hui c’est mon anniversaire. Comme à chaque anniversaire, ma femme Ellen organiserais une fête enfantine : (nostalgique) Gâteau, glaces, chapeaux ridicules, le jeu ou il faut planter la queue de l’âne…
    Ca va me faire 42 ans. Je me porte très bien, physiquement et mentalement.
    Je suis né à Des Moines, dans l’Iowa. J’avais une épouse, Ellen, et une petite fille, Grace. J’avais des parents fermiers, Bill et Charlotte.
    Si vous découvrez cet enregistrement, vous comprendrez qui j‘étais. Comment j’étais. Ce que j’ai essayé de faire.
    J’en ai peut-être tué 6 cette nuit…

    Nous découvrons le quotidien de ce Robert Neville, un homme décrit comme étant très musclé (il fait du sport tout les matins), habitant une immense maison.
    Il s’enregistre tout le jours face caméra, écoutant de la musique classique, notamment Mahler et Penderecki (comme il le dira plus tard « C’est la seule musique que j’aime ») ou regardant des enregistrements télévisés (qu‘il connais par cœur).
    Ancien professeur d’histoire (l’auteur laisse penser qu’il est particulièrement érudit et intelligent, ayant sa propre bibliothèque ma foi bien fournie, des tableaux et reliques sur les plus grandes batailles dont celle de Waterloo).
    Il a également un énorme stock de nourriture (et son propre jardin !) et ne manque de rien de ce côté-là.
    Il a à sa disposition tout un équipement médical et chirurgical, et aussi un arsenal de guerre, fusils, mitraillettes, grenades…bref, il est particulièrement bien équipé.

    Ah oui, et il est, avec un chien qu‘il a recueilli plus tôt, l’unique survivant sur Terre d’un cataclysme !

    Le soleil se lève tout juste. Nous découvrons un San Francisco délabré (comme si une guerre avait eu lieu) et complètement désert. La population semble avoir disparue. Neville, vêtu d’un manteau en kevlar et d’une paire de lunettes noires (tiens, une allusion à…?) est le seul à circuler au volant de sa Land Rover (qui est tout aussi équipé médicalement que dans la maison), lourdement armé et accompagné de son chien.
    Il sera dit, plus tard, que ça fait une douzaines d’années que c’est ainsi (d’où le coté baroudeur de Neville tel que le décrit le scénariste).

    Chaque jour il se rend à la station de radio jouer les DJ et indiquant qu’il se rend tout les midis au Golden Gate Park.
    Notez que Neville a également fait des graffitis à certains endroit de la ville indiquant la même chose qu’à la radio, ainsi qu’une inscription « Je m’appelle Robert Neville. Vous n’êtes pas seul ! »
    (il est important de le savoir pour la suite des évènements).

    Après s’être approvisionné dans un magasin (pour lui et son compagnon), sa solitude est interrompu par un mystérieux sniper cagoulé qui lui tend un piège (et ce n’est pas le chien qui l’aide à s’en dépêtrer) et le fait venir dans un immeuble.
    Neville parvient à le maitriser (le sniper ne semble pas supporter la lumière jour, Neville prenant soin de tirer sur le toit pour laisser entrer la lumière) et l’interroge (je vous passe les moments ou Neville torture cet étrange sniper grâce au rayons du soleil et raccourcis un peu la conversation) :

    Neville : Tu fais partie de la bande à Cortman ?
    Sniper : Qui ?
    Neville : Laisses-tomber. Ou sont les autres ?
    Sniper : Dans les sous-sols, par le métro…
    Neville : Ont-ils des armes ?
    Sniper : Non, j’ai trouvé ce fusil par terre. Je viens des montagnes, et j’ai entendu beaucoup de choses sur vous !

    La discussion tourne court puisque le sniper tente une ultime foi de tuer Neville mais se fait abattre.

    Neville se rend donc dans le métro (ou il fait plutôt sombre), afin de vérifier les dires du sniper. Il tombe sous un feu nourri par des tireurs hors-champs (« Ne jamais LES croire, Robert, jamais ! ») et s’enfuit, non sans tribulations.

    Il retourne chez lui. Nous découvrons à ce moment-là que sa maison est une véritable forteresse : des caméras postés un peu partout, des tranchées, une porte en métal, des douves, des champs électrifiés, des boum j’t’attrapes, et bien d’autres pièges…et aussi une salle de contrôle dans la maison ou il peut voir tout ce qui se passe aux alentours.

    Il se met à table et se prépare à déguster un gâteau qui semble peu ragoutant (même le chien n’en voudra pas !) en se souhaitant un bon anniversaire d’un air maussade.

    Mais la nuit tombe, et il semble y avoir du mouvement dehors (« Ils sont en avance ! ») et Neville se met au branle bas de combat, préparant ses postes de vigie, allumant ses champs électriques et fait apparaitre des flammes devant sa maison, fermant toutes les issues possibles, et laissant le chien comme gardien au rez-de-chaussée. Il monte sur le toit de la maison, armé d’un fusil, et avec des lunettes infrarouges.

    Neville : Amènes-toi, Cortman. Je suis prêt.

    Fin de la première partie.

    Geoff34
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    geoff34 le #263992

    vidéo en rapport avec le sujet :

    LE FOSSOYEUR DE FILMS – Top 10 des films cultes jamais réalisés

    Mauser91
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    Mauser91 le #263993

    Très bonne vidéo au passage. J'aime bien le passage ou il parle de la production de l'adaptation de Dune par Jodorowsky (mais c'est encore plus énorme quand on lis les interview du réalisateur 😂 ).

    Mauser91
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    Mauser91 le #263994

    La suite de Je suis une Légende par Protosevich. Du lourd dans cette seconde partie, et ce n''est pas fini :

    Une armée entière et bien organisée, près de 300 hommes et femmes («THIS…IS…ZOMBIES ^^), rassemblés autour de la maison de notre héros, et avec des intentions plutôt hostiles…

    Ce sont des Hemocytes, des mort-vivant-vampires (mais l’auteur insiste sur le fait qu’il s‘agit de créatures jamais vus auparavant) à la peau blanche et translucide, chauves, aux caractère bestial (ils se dévorent entres eux !) et dont le comportement est axé sur l’occultisme (ce sera plus ou moins expliqué plus tard pourquoi). Ils parlent également comme vous et moi.
    Ils se consument lorsqu’ils s’exposent à la lumière du jour (à l’instar des Gremlins), et plus important encore, ils ont besoin de boire du sang, qui a un pouvoir de revitalisation et de guérison.
    Toutes les nuits, ils tendent l’assaut dans la maison de Neville, criant son nom continuellement et en cœur.

    A leur tête, Ben Cortman ! Le plus dangereux et le plus perfide de tous, le genre de méchant qui affiche toujours un sourire sinistre et confiant, sans pitié (il n’hésite pas à sacrifier une jeune femme Hemocyte, avec pour excuse qu’elle est un martyr, pour que ses guerriers boivent son sang), et s’impose comme un puissant chef religieux, voyant en Neville le Diable en personne (« Il a tué tant des nôtres ! »,, « Allez, mes guerriers, détruisez le Diable ! »).

    Il est secondé par Eva, une guerrière particulièrement vindicative (discutant parfois les ordres de Cortman qui la rappelle à l‘ordre assez violemment) et du jeune Christopher, sorte de prêtre du groupe.

    Neville parvient à repousser l’armée grâce à ses pièges, mais Cortman envoi une dizaine de guerriers investirent la maison, dont une femelle assez sexy, en entrant dans un tunnel. Mais la plupart tombe sous les balles du protagoniste.

    Eva : Qu’est-ce qu’on attend pour y aller ?!! Allons y tous !!!
    Christopher : C’est de la folie ! Si on en envoi encore, cela signifie encore plus de morts !
    Eva : Il ne peut quand même pas TOUS nous tuer ?!!!
    Cortman (étranglant Eva) : Si il le peut, il le fera !

    Neville parvient jusqu’au tunnel afin de voir il n‘y en pas d‘autres, mais tombe sur la femelle sexy qui tente de le séduire pour mieux le tuer. Neville se laisse avoir (ça fait 12 ans qu’il n’a pas tiré un coup, donc…) mais ce fait sauver in extremis par le chien et la femme se fait tuer.

    Après cette défaite, les Hemocytes s’en retournent d’où ils viennent tandis que Neville berce son chien, le seul être vivant avec qui il partage sa vie, qui a été blessé pendant le combat (« Tu as sauvé mon c*l cette nuit, espèce d’enf**ré.» ^^).

    Au matin, des nombreux cadavres d’Hemocytes jonchent le sol (morts sous les pièges de Neville ou parce qu’il se sont mangés entres eux), et comme à chaque fois, Neville se rend à la station de crémation pour bruler les corps (qui semble avoir bien servi, d’après un panneau, avant le cataclysme) et se recueille devant un des puits. Un corps y a été calciné, et un bouquet de fleurs est posé devant.

    Neville : Je t’aime, Gracie.

    Il se rend ensuite au Golden Gate Park, comme tout les midis, puis au cimetière sur la tombe de sa femme.

    Neville : C’était mon anniversaire hier, Ellen. J’ai 42 ans. Tu aurais du mal à me reconnaitre. Je suis en pleine forme, bien plus que lorsque nous nous sommes mariés. Le mois prochain, c’est l’anniversaire de Gracie. Elle aurait eue 10 ans.
    Tu me manques, Ellen…

    Puis arrive un flashback se déroulant chez les Neville, bien avant la catastrophe. On y voit un Robert Neville en mari aimant et père exemplaire. Il découvre un article dans le journal concernant l’agent viragène du Dr. Krippen et semble y être particulièrement intéressé, alors que Ellen l’aie un peu moins, ayant une peur compréhensible que les scientifiques défient les lois de la nature.
    Malgré toute la compréhension qu’il porte à sa femme, Neville décide d’aller voir ce Dr. Krippen…
    Fin du flashback.

    Revenu chez lui, il se regarde des vidéos souvenirs de sa famille, puis a une altercation avec les Hemocytes qui sont revenu, mais ils n’attaquent pas, ils se contentent d’appeler Neville. Celui-ci se met en colère, sors avec son pistolet et tire dans le tas.

    Neville : Laissez-moi tranquilles, pour l’amour de Dieu !!!

    Il rentre chez lui en pleurant et en se bouchant les oreilles.

    Cortman (criant, tel un prophète) : Tu as du sang sur les mains, Neville ! Essaye de dormir, essaye ! Souviens-toi du visage de tout ceux que tu as tué ! Nous, nous n’oublierons jamais !!!

    Fin de la partie 2.

    Mauser91
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    Mauser91 le #263995

    La troisième partie :

    Le jour suivant sera particulièrement sombre : En posant des pièges un peu partout dans la ville, Neville se prend le pied dans l’un d’eux et se retrouve la tête en bas. La nuit tombe, mais il parviendra à se décrocher mais se blesse en tombant (sur un couteux !), et a bien du mal à regagner sa voiture. Lui et son chien sont alors attaqués par un groupe de chien Hemocytes. Neville parviendra à les tuer mais son chien sera mordu au cou par l’une des bêtes.
    En revenant chez lui avec le chien qui est mal en point, il tombe sur Cortman et ses congénères qui l’attendait. Neville parviendra à rentrer chez lui en s’ouvrant un chemin avec sa voiture et à coup de mitraillette.
    Plus d’une vingtaine d’Hemocytes seront morts cette nuit-là, et une altercation entres Cortman et Christopher a lieux, le second, déplorant tout ces morts depuis des années, somme le premier d’arrêter tout ça, tandis que Cortman lui promet que ça va bientôt changer.

    Neville tente par tout les moyens de soigner son chien. Il se rendra à l’institut du Docteur Krippen, en mauvais état.
    Alors qu’il recherche un traitement quelconque, nous voyons un flashback d’avant le cataclysme ou Krippen reçoit Neville. Ce dernier lui fait part de son admiration envers les recherches de Krippen et de l’agent viragène, et lui révèle que sa fille Grace est atteinte d’un cancer. Mais l’éminent médecin refuse de lui en apprendre plus, et congédie Neville afin de s’occuper du premier patient à qui le viragène est administré. Ce patient n’est autre que Ben Cortman, alors humain.

    Fin du flashback. Neville se regarde une série de vidéos que le docteur avait filmé, notamment une ou l’on découvre que la traitement de Cortman, alors atteint d’un cancer, a réussi. Mais les réjouissance tournent court, si Cortman est parfaitement guéri, il a développé une certaine forme de bestialité et un besoin vital de boire du sang, dû au viragène. La dernière vidéo montre un Krippen démuni, alors que le virus semble s’être propagé depuis longtemps. Il a été infecté lui aussi et, culpabilisant d’avoir peut-être provoqué l’extinction de l’humanité, se suicide en s’immolant.

    Revenu chez lui, Neville, désemparé, donne au chien son sang à boire. Grossière erreur, sa mutation s’accélérant. Après avoir, dans un premier temps, songé à le tuer, il décide de le relâcher dans la nature dans un passage particulièrement déchirant (le chien, alors que sa mutation est terminée, accourt vers le terrain inconnu, jette un dernier regard triste à Neville, puis disparait).

    Désormais vraiment seul, Neville se torture l’esprit en se revoyant une de ses anciennes vidéo face caméra ou on découvre qu’il a sombré dans l’alcoolisme et que déjà, Cortman le persécutait.

    Il s’enregistre une nouvelle vidéo :

    Neville : J’ai eu beaucoup de chiens depuis tout ce temps. Ce sont de parfaits éclaireurs…et ils sont jetables…mais ce chien là ! Il n’était pas très intelligent, mais c’était un très bon chien. Gracie l’aurait beaucoup aimée. C’est de ma faute…tout est de ma faute…

    Mauser91
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    Mauser91 le #263996

    Après une pause, la suite de la retranscription du script abandonné de Je suis une Légende écrite par Mark Protosevich :

    Après le départ de son chien, Neville, désespéramment seul, néglige sa maison, et sombre dans la dépression.
    Depuis plusieurs nuits, Les Hemocytes ne se manifestent plus.
    Un jour, alors qu’il se rend à son endroit habituelle comme tout les midis, alors qu’il n’y a pas été pendant longtemps, il découvre un tag à coté du sien :

    Ou êtes vous Neville ? J’était là tout les midis. Je suis seule sans personne !

    Neville est alors en ébullition : Enfin un être humain qui lui aurais répondu !

    Neville (criant, sa voix résonnant dans toute la ville) : Je serait là demain ! Je vous le promet !

    Le lendemain midi, il est effectivement présent, ne sachant pas à quoi s’attendre. C’est à ce moment que la personne ayant écrit le tag se manifeste : Il s’agit d’une jeune femme d’au moins 20 ans, et particulièrement sur ses gardes puisqu’elle braque Neville :

    Femme : C’est bien vous Neville ? Vous existez donc vraiment, vous n’êtes pas un conte de fée ?
    Neville : Oui, j’existe !

    Et en l’espace d’un instant, il parvient jusqu’à la femme et parvient à la maitriser et à la rendre inconsciente.

    Il la ramène chez lui, et la décrasse un peu.
    Il la fouille et découvre notamment un flacon de morphine. Il lui prélève du sang (sait-on jamais), elle est, comme Neville, AB négatif (le seul groupe que le virus ne semble pas atteindre) avant de l’enfermer dans une cage (un homme prudent je vous dis ^^).

    Malgré toute ses précautions, Neville est heureux de constater qu’il s’agit bien d’un être humain, après toute ses années. Malgré son manque de sexe, il se retiendra de la toucher plus que ça.

    Le lendemain, elle se réveille et fait un scandale (pensez, être enfermée dans une cage comme un animal), réclamant sa morphine dont elle semble être accro. Elle lui explique néanmoins pourquoi elle l’a braqué la veille (« c’était pour vérifier si c’était bien vous »).
    Elle n’est pas très coopérative, hurlant et pleurant pour avoir sa morphine.

    Le jour suivant, elle se calme et accepte de répondre aux questions de Neville : Elle s’appelle Anna, et dit être venue de Portland, ou elle a survécue parmi des survivalistes vindicatifs, où elle a perdu son copain.
    Neville n’en crois pas un mot, pendant toutes ces années il a passé des appels radios et inspectés la région, il n’a jamais eu aucun signe de vie humaine.
    Il accepte cependant de donner sa dose de morphine, en réalité un produit pour la désintoxication (sa réaction ne se fait pas attendre).

    Il la retient contre sa volonté. La cohabitation entres les deux est difficiles, mais ils finissent par s’entendre. Ils parviennent à discuter (je vous épargne les nombreux ellipses) :

    Anna : Depuis combien de temps êtes vous ici, après ce qui s’est passé ?
    Neville : Douze ans…
    Anna : Votre maison est vraiment jolie. Mais pourquoi êtes vous resté ? Tout les autres ont évacuez les villes.
    Neville : C’est ma maison. C’est tout ce qui me reste…
    Anna : J’ai entendue beaucoup de choses sur vous, que vous avez des centaines d’entres eux, voire des milliers, que vous leurs arrachez la tête, violez leurs femmes…et que vous aimez ça !
    Neville : Ou avez-vous entendue ça ?
    Anna : A Eureka (d’où elle viens). Pourquoi restez-vous ici ? Vous pourriez partir, qui sait ce que vous pourriez trouver ailleurs, peut-être d’autres survivants !
    Neville : J’ai tout ce qu’il me faut ici, je sais ce que j’ai à faire. Ailleurs, je ne sais pas ce qu’il y’a…
    Anna : Comment expliquez-vous ce qui s’est passé ? Mon père dit que c’est la main de Dieu.
    Neville : Dieu n’a rien à y voir. Ce sont nous, les hommes, les responsables…

    Plus tard, il lui montre son moniteur de contrôle.

    Neville : Il y’a deux ans, j’ai capturé l’un d’entres eux et lui ai tout montré. Au temps de la Guerre Froide, les grandes puissances se battaient à armes égales. Comme ça, nous savons tout les deux (lui et Cortman) à quoi s’en tenir.
    Anna : Ou sont-ils maintenant ?
    Neville : Je ne sais pas. Ca fait des semaines qu’ils ne sont pas venus. C’est peut-être une ruse de Cortman…
    Anna : Qui est Cortman ?
    Neville (après avoir ri) : Qui est Cortman ?!!

    Il lui montre alors toutes les vidéos de reportages de l’époque, quand le virus à commencé à se propager, le traitement de Cortman et des 9 autres patients de Krippen (qui ont tous été contaminés), et lui explique comment, en quelques semaines, le monde a viré au cauchemars :

    Neville : Les gens sont tous devenus fous, la ville est devenu une zone de guerre. Les armes, la nourriture, pour les gens porteurs du sang AB négatif, c’était devenu une valeur inestimable.
    Anna : Comment avez-vous fait ?
    Neville : Je suis resté calme. Le secret pour survivre, c’est de se détendre.
    Anna : Et vous n’avez jamais souhaité…être mort ?
    Neville : Tout les jours…

    A suivre ^^

    Mauser91
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    Mauser91 le #263997

    Nous en arrivons au dernier flashback (également un cauchemar que fait le héros une nuit) sur les évènements qui ce sont déroulés avant puis pendant le cataclysme, au moment ou le virus a commencé à bien se propager :

    Nous découvrons ce qui est advenu de la famille de Neville : Sa fille Grace était dans un état de transformation avancée, nourrie en cachette par le propre sang de sa mère, tandis que Neville commence déjà à se procurer des armes à feux.
    Plus tard, des hommes de la station de crémation viennent chercher le corps de la défunte Grace devant un Neville anéanti, assistant ensuite à l’incinération de nombreux corps entassé dans un camion benne.

    Il doit cacher sa femme elle-même infectée, qui le supplie de la tuer, ce qu’il semble faire (y’a une ellipse) avant de l’enterrer dans le cimetière, dans sa robe de mariée.

    Neville : Je t’aime Ellen, je t’aimerais toujours.

    Nouvelle ellipse. Neville est assit dans un fauteuil, face à la porte d’entrée de la maison, une bouteille dans une main et une mitrailleuse de l’autre. Il attend l’arrive d’un groupe d’Hemocytes qui défoncent la porte.
    A leurs têtes, Ellen, revenue à la vie mais en tant qu’Hemocyte. Elle sourit tendrement à son mari.

    Neville (sans l’ombre d’une émotion) : Dieu me pardonne.

    Il ouvre le feu.

    Fin du flashback. Neville se réveille en sursaut et en larmes, mais cette fois Anna est là pour le rassurer. Après une douzaine d’années passées seul, cette chaleur humaine lui va droit au cœur, à elle également, et ce qui fut auparavant qu’amitié se change en romance.

    Le lendemain, ils découvrent au pas de la porte un petit parka bleu, comment est-il arrivé ici, nul ne le sait, mais la vue de ce parka semble glacer Anna de terreur.

    Mais qu’importe finalement pour Neville. Depuis l’arrivée d’Anna, il est serein, pensant avoir enfin accéder au bonheur depuis la catastrophe.

    Le soir, la nuit tombante, ils passent une soirée romantique, elle est dans une magnifique robe ayant appartenue à Ellen et lui, sablant le vin, semble assez soucieux concernant l’attitude triste et effacée de son amie ces derniers temps.

    Le moniteur retentit. Neville regarde sur l’écran, et Cortman et probablement l’ensemble de sa tribu autour de la maison.

    Neville tente de réagir, mais est pris de soudaines crampes à l’estomac tandis qu’Anna débranche le système de sécurité et le générateur.

    Il comprend à présent : Elle a mis de la drogue dans son ver et l’a donné à Cortman afin de le capturer (« Si ils voulaient que tu me tues, je serait déjà mort ! ») et, en rampant comme un forcené, et en dépit de gros efforts pour actionner les fosses à flammes, les Hemocytes parviennent à passer et commencent à investirent la maison.

    Notre pauvre héros, armés de sa mitraillette, tente désespérément de s’enfuir, lutant contre la fatigue provoqué par la drogue, défouraillant tout ce qui se dresse sur son chemin (sauf Anna qu’il a épargné).

    Ils grouillent de partout et il est forcé de se dépasser pour arriver à s’en sortir. Il songe un instant à se donner la mort, en mettant le canon de son flingue sous le menton. Mais il se souvient des tunnels ! Il y parvient, et commence un long chemin jusqu’à la sortie, fatigué et écœuré par les cris d’horreurs et les pleurs de ses ennemis.

    Il n’en peux plus. Il fini par lâcher son arme et à tomber à terre, ses paupières sont sur le point de se fermer, mais restent assez ouvert pour découvrir que quelqu’un à découvert ou il s’était enfui.

    Cortman !


    Y'a que moi qui trouve que lui aurais pu être génial dans cette version-là du personnage de Ben Cortman ?

    Mauser91
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    Mauser91 le #263998

    Nouvelle partie :

    Neville s’est finalement fait prendre par les Hemocytes…il se fait alors griffer par Cortman comme jamais tandis que les guerriers brulent la maison et dansent autours de notre malheureux héros.
    Il est trainé, tel le Christ au moment de sa crucifixion, vers le repaire des monstres qui, comme lui avais dit le Snipper Hemocyte, se situe bien sous le métro.
    On découvre alors, en même temps que Neville, la ville souterraine des Hemocytes : Une véritable ville à l’architecture et la structure unique, en plein développement, et assez éloignée des villes humaines.
    Les humains sont utilisés comme réserves de sangs, prisonniers.
    Les habitants conspuent Neville, lui crachent dessus, le ragrdant avec crainte et dégout.
    Cortman, sur son piédestal, s’impose comme le roi de cette ville.

    Cortman : Voici La Bête ! Désarmé, désemparé, il n’est plus cet esprit malfaisant qui hantait nos cauchemars et l’esprit de nos enfants !

    Des nombreuses femmes avec leurs enfants Hemocytes viennent à Neville. Leurs visages sont empreints de terreurs et de mélancolie.

    Cortman : Regarde-les, Neville ! Tu as tué leurs pères, décimés des familles ! Et tout ça pour quoi ? Pour sauver ton espèce peut-être ? Elle n’existe plus. Dieu l’a puni. Tu t’obstine à croire que nous somme une abomination. N’as-tu jamais pensé que Dieu nous a choisi pour dominer la Terre ? Que nous sommes la dernière phase de l’évolution ? Tu n’es plus qu’une illusion, Neville.

    Anna est amenée face à Cortman.

    Anna : Ou est Ethan ?

    Une infirmière amène un petit garçon humain. C’est le petit frère d’Anna. Il est pâle, maigre, constamment en état d’inanition, et ne décroche point mot du script.

    Anna (voyant les marques de seringues sur son corps) : Je vous avais dis d’arrêter de lui faire ça !
    Cortman : Si votre mission réussi, oui.
    Anna : Et bien voila, Neville est ici, vous le vouliez vous l’avez !
    Cortman : Et vous souhaitez partir, peut-être ?
    Anna : C’Est-ce qui était convenu !
    Cortman : Et ou comptez-vous aller ? Qu’allez-vous chercher ailleurs ? D’autres comme Neville, des reliques du passé ? Vous avez un but ici, ne vous as-t-on jamais bien traitée ?
    Anna (consternée) : Bien traitée ?!!!

    Elle tente de s’enfuir avec Ethan, mais on les sépares et Ethan est ramené à l’infirmerie.

    Anna : Noooooon !!!! Vous aviez promis !!!!
    Cortman : Ridicule. Nous avons besoin de vous ici. Nous avons besoin de vous pour nous reproduire !

    Là-dessus, Neville se fait littéralement crucifier, le visage détruit, sans dire-mot, tandis que Cortman le fait saigner afin de boire son sang.


    (cette scène fut reprise dans un autre projet de Schwarzy ayant cette fois aboutu, La Fin des Temps de Peter Hyams)


    Cortman : Il restera ainsi, tandis que nous, nous continuerons de prospérer ! Plus question de nous dévorer entres-nous. Buvons plutôt pour tout ceux qui sont tombés !

    Il fêtent alors leur victoire sous la croix de Neville, sauf Christopher, qui regarde Neville avec pitié.

    Le soir venu, tout le monde dors, tandis que Neville est toujours sur sa croix. Arrive alors Christopher qui monte à son niveau.

    Christopher : Vous ne vous rappelez pas de moi ? J’était un de vos élèves à l’université !

    Neville est abasourdi, essayant de se rappeler de lui et à imaginer à quoi il ressemblait avant son infection.

    Christopher : Je suis Christopher Collier, j’avais choisi votre classe car vous étudiez les guerres historiques. En tant que séminariste, j’avais adoré vos remises en question quand à la moralité de la guerre en général. A votre avis, comment les historiens futurs verront-ils cette guerre (entres Neville et Cortman) ? Victoire ou défaite ? Pourquoi ne répondez-vous pas, vous qui étiez si éloquent dans vos opinions ?

    Neville ne dit pas mot. Christopher essai lui propose à manger, mais Neville refuse.

    Christopher : Aujourd’hui, je suis un prêtre guidant mon troupeau. Nous ne somme pas de monstres, professeur. Nous ne somme pas dépourvus de compassions. Certains d’entres nous voyons l’acharnement de Cortman à vous capturer comme un désir égoïste d’avoir un trophée, afin d’assurer la pérennité de son trône. Il viendra tout les jours vous saigner, vous boire, afin de devenir plus fort tout les jours !

    Il s’en va. Maintenant seul, Neville révèle qu’il cachait en fait un petit couteau dans sa bouche. Il parvient grâce à ça à se détacher et à s’enfuir de la ville, après avoir cependant amadouer une petite fille qui l’a découvert en lui donnant de son sang à boire.

    La nuit est orageuse, il parvient jusqu’à chez lui, sale, blessé et presque nu. Il découvre sa maison calcinée, tout ses souvenirs, toutes ces livres, sa Land Rover il n’en reste plus rien.
    Le sous-sol ou sont stockés ses armes et des vêtements est par contre accessible et certains flingues en bon état, ainsi qu’une moto (non sans avoir été rafistolé).
    Après s’être suffisamment harnaché pour le combat, il se rend dans le sous-sol rendre une petite visite à Cortman…

    La prochaine partie sera certainement la dernière, et autant dire que ça va péter ^^

    Mauser91
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    Mauser91 le #263999

    C’est la fin les amis ^^

    Neville revient donc au village Hemocyte grâce au métro (qu’il parvient à refaire fonctionner), et se présente aux Hemocytes, armes aux poings.
    Pour eux, c’est comme si le diable était revenu d’entres les morts pour les châtier.
    Il parvient jusqu’à l’infirmerie et libère Anna et Ethan.
    Apparait alors Christopher…qui aide son ancien prof à libérer les enfants (« Prenez les enfants, les autres sont trop faibles pour marcher »).
    Neville, Anna et les enfants parviennent jusqu’au métro et s’enfuient avec après que Neville ai incendié une partie de la ville avec des bombes.
    Mais ils sont poursuivis par Cortman, Eva et un guerrier. Celui-ci se fait tuer par Neville, mais les deux premiers parviennent à tenir Neville en respect, prenant Anna et Ethan en otages. Mais notre héros parvient à faire dérailler le train.
    Cortman est enseveli sous les décombres tandis qu’Eva se fait descendre par Anna en voulant tuer Ethan.
    Ils se rendent au port et empreinte un bateau pour quitter la ville. Mais Ethan semble avoir disparu. Neville et Anna le cherche partout, et s’aperçoivent qu’il s’est réfugié dans le phare. Neville monte le chercher tandis qu’Anna reste auprès des enfants.
    Il le retrouve mais le petit garçon ne semble pas vouloir venir, probablement traumatisé par tout ces évènements (ça se comprend).

    Neville : Je t’en prie, Ethan, viens avec moi !

    L’enfant le regarde en larmes, recroquevillé sur lui-même.

    Neville : Je ne laisserai plus personne te faire du mal !

    Ethan fini par le rejoindre. Mais en se retournant, ils tombe tout deux sur…

    Cortman : Bonsoir Robert.

    Il s’était sorti des décombres, boosté au sang d’Eva.

    Cortman : Pourquoi ne rejoins-tu pas mon armée Robert ? Dans les circonstances actuelles, je pense qu’il serait de bons tons de s’appeler par nos prénoms, moi c’est Ben.
    Neville (à Ethan) : Va rejoindre Anna au bateau !

    Il obéi.

    Cortman : Tu es trop sentimental. Quelle faiblesse !

    Neville s’arme un couteau de combat tandis que Cortman sors les griffes. Le temps est à l’orage, les deux se fixent méchamment. L‘heure de régler des comptes est venue.
    Le combat est rude et violent. Le griffu Cortman donne du fil à retordre à Neville, qui parvient jusqu’au sommet du phare.

    Cortman : Allons, Robert. On crois-tu aller ?
    Neville : Je ne sais pas, Ben…

    Il se saisi de la perche fixé au toit, relié à un câble électrique.

    Neville :…mais toi tu vas aller en enfer !

    Il se sers de la perche comme d’un javelot et la lance vers Cortman, le transperçant au cœur. La foudre tombe alors sur le câble, donnant un effet paratonnerre. Neville parvient à se réfugier tandis que Cortman brule sous l’effet de la foudre.

    Cortman : Noooooooon !!!!!

    Il fini par exploser et son ses restes sont jetés à la mer.

    Neville revient au bateau, blessé mais serein.
    Ils lèvent l’encre, mais voient une meute de chiens Hemocytes sur une colline de la terre ferme leurs aboyer dessus. Mais ils sont rappelés à l’ordre par leur chef.

    C’est le chien de Neville ! Il est devenu le chef de la meute. Lui et Neville se reconnaissent mutuellement, et échangent un dernier regard complice avant de se perdre de vue.

    Neville et Anna regardent l’avenir avec espoir, grâce à tout ces enfants sauvés.

    Neville (voix-off) : « L’enfer c’est soit même, l’enfer c’est la solitude, il n’y a rien à y faire. On est constamment seul. » T.S. Eliot a écrit cela, et pas plus tard qu’hier, j’était d’accord avec lui.
    Mais je ne suis plus seul. Plus maintenant.
    Je ne suis plus prisonnier. Ni par Cortman, ni par moi.
    Je suis né à Des Moines, dans l’Iowa en 1960.
    J’avais une femme, Ellen, et une fille, Grace.
    Je m’appelle Robert Neville. Je suis une légende.

    Ils regardent le soleil se lever.

    Fin.

    Woaw ! Juste woaw ! A la lecture de ce script, je n’ai pu m’empêcher de me demander « Mais pourquoi ils ne l’ont pas fait !!! ». Ce script est tout simplement génial, sans aucun doute une des meilleures adaptations de romans à ce jour.

    Mark Protosevich est parvenu à reprendre dans les grandes lignes le tracé du roman de Richard Matheson tout en arrivant à se l’approprier pour proposer quelque chose d‘inédit. J’adore son idée que Neville représente le diable pour les Hemocytes, et ce coté mystique qui empreigne le récit est parfaitement mis en avant.

    Les personnages sont bien écrit. Faire de Ben Cortman le méchant de l’histoire est excellent, et cette version de Neville est une réussite à tout les niveaux, avec une psychologie bien retranscrite contrairement à la version John Logan qui elle se voulait plus psychologique mais était à coté de la plaque. On se met immédiatement à la place de ce Neville.

    Arnold Schwarzenegger, on peux en penser ce que l’on veux, et il est vrai que dans certains de ses films son jeu d’acteur est pas terrible, mais quand il veux bien jouer, il le fait (notamment dans l’inoubliable Total Recall), et quand je lisais le script, je l’imaginais parfaitement dans le rôle. Il aurais pu être excellent, et ce film aurais gagné à devenir un de ces films phares (ça l’aurais empêcher de faire Batman & Robin aussi).

    Un des plus grands gâchis de l’histoire de l’industrie du cinéma, quand je voit le film final (très bon cela dit), j’ai envie de pleurer à coté de ce scénario abandonné.

    J’ignore quel autre scénario non produit je vais retranscrire prochainement, mais c’est un réel plaisir de faire ça.

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