Citation (Meko)
Ahhha… tiens c’est marrant.. n’importe qui voyant le jeu d’acteur de Hopkins et foster ne peut peut que consacrer ce film et ces acteurs. le scénario tiens méchament le coup, et la réalisation n’a rien d’innovant, mais évite tout faux pas. C’est forcément un film a mettre en valeur.
En réalité, je ne sais pas si les critiques s’étaient donnés la peine de lire l’oeuvre d’origine ( en tout cas pour première et studio ) et à l’époque, le psychopathe n’était pas encore forcément vendeur. L’adaptation de “Dragon Rouge” était passée complétement inaperçue. Peut être qu’avec un regard un peu “blasé” et distant ça donne “c’est bien mais pas top”
Je me demande aussi ce qui avait été dit de Star Wars à l’époque de sa sortie…
Citation (minipoussin)
Et on apprend donc a mettre notre gout de chiotte de côté.
C’est justement là que ça coince peut être. Après, on peut considérer qu’il y a jugement de valeur sur des bases purement intellectuelles , alors qu’en gros, ce n’est pas forcément ce qui est attendu.
Citation (minipoussin)
Comment parlera t-il de Zipang ? de L’âme du Kyudo ? De Kié la petite peste ? De nouvelles de la littérature Japonaise ?
Aura t-il spontanément accès a autre chose que les 10 titres les plus vendus ? Quel sera la teneur de sa critique ? pourrat-il dévelloper autre chose que son émotion a la lecture ? Pourra-t-il expliquer que les personnages de NAruto n’ont rien a voir avec des ninja ?
Je ne suis pas certaine que les spectateurs de Naruto portent une grande importance au rapport qu’à ce titre avec la réalité historique. En fait, ils s’y interesseront peut être si à la base la série leur a plu et qu’ils veulent en savoir plus sur certains points ( un peu à la façon des fans de Saint Seiya qui se sont penchés par la suite sur la mythologie )
Ce que je veux dire c’est qu’au final, on reste quand même dans le “j’aime/j’aime pas” et que les informations développées sur un mode journalistique dépendront aussi des connaissances et de ce qui interesse le critique à la base. Si tu as certaines connaissances, tu seras agacé de les voir malmenées, si tu ne les as pas, tu n’y feras pas attention.
Je ne suis pas certaine que ceux qui ont lu “Subaru” soient tous spécialistes de danse classique par exemple…peut être qu’une danseuse étoile sauterait au plafond en pestant alors que tous les autres lecteurs s’en moqueront.
Voilà pourquoi “l’objectivité” me semble fortement mise en doute.
Citation (minipoussin)
“parler pour lui” ? je ne comprend pas… pense tu encore que nous critiquons un manga uniquement parce qu’on l’aime et qu’on veut que les gens l’aiment parce que c’est trop bien ? Repose l’idée de l’activité d’un critique a plat. Consulter l’ensemble des publications de sa spécialité, et “apposer son sceau de bienveillance” en relayant la sortie avec son soutien ou son démolissage dans une publication régulière.
Je n’ai pas dit ça dans ce sens mais dans le sens :” à qui je m’adresse”. Comme le disait Orely, il y a parfois un fossé qui se creuse entre le critique et le public qui va recevoir ses réactions. Je ne jette pas la pierre, on a forcément un point de vue différent quand on a avalé des tonnes et des tonnes d’informations que quand on les prends à petites doses au fur et à mesure, ou quand on part de zéro.
C’est ça la grande difficulté je crois, bien plus que des histoires de pseudo objectivité : faire passer son idée en tant “qu’expert” sans oublier que le but du jeu c’est d’orienter le public vers ce qui l’interessera. Ou alors, il faut assumer le point de vue personnel et subjectif jusqu’au bout ( ce qui est simplement mon idée de base : la totale subjectivité )
Parce que dans le fond, l’interêt d’une critique pour le lecteur, c’est quand même de savoir ce qui peut être interessant pour lui.
Si un lecteur voit systématiquement les oeuvres qu’il aime être cassées et inversement, les oeuvres qui l’ennuient au plus haut point être encensées….il va rarement se dire “je ne suis pas assez cultivé pour saisir le sens profond et la qualité de tel ou tel titre” mais : bon ben je vais voir ailleurs parce qu’on ne s’adresse pas à moi.
C’est quand même ça le fond : la critique s’adresse au public. S’il y a une deconnexion trop forte entre celui qui envoie et celui qui reçoit , ça ne sert plus à rien.
Citation (minipoussin)
ça c’est éévident, et on ne s’en cache pas.
D’ou l’idée de la création de la rubrique VS pour faire s’affronter deux rédacteurs opposés. De plus la page top et bides, encore une fois, reste notre petit monde personnel prou hurler nos “j’aime / j’aime pas” en tout quiétude. La subjectivité dont il est question n’est pas digne de débat a mon avis, il vaut mieux éffectivement tenter de maitriser un peu la démarche des rédacteurs, et ainsi jauger au mieux si tel ou tel titre est fait pour vous.
Mais au pire des cas vous vous retrouverez avec une experience interressante, qui avec un peu de chance vous fera mourrir plus intelligent.
Dans la mesure où je dis depuis le début que les informations objectives ne le sont pas totalement … on va forcément aborder la question de la subjectivité dans une critique. Je ne critique pas le fait que les articles soient subjectifs, je dis juste “ils le sont entièrement”.
Lorsqu’on fait des études journalistiques , la notion d’objectivité est l’une des choses dont on parle en premier lieu en la mettant bien en avant “un journaliste doit être objectif blablabla” … mais en réalité, dès qu’on sort de l’exercice de la brève ou du listing d’informations, il faut être sacrément fortiche pour utiliser un vocabulaire “neutre” sur plusieurs centaines de lignes. Le vocabulaire employé, la façon dont l’information est présentée, le titre, les thèmes mis en avant sont tous connotés. Il me semble quasi impossible d’écrire sans entrer dans le subjectif.
C’était d’ailleurs pour ça que j’étais assez contente de voir le tableau des “j’aime/j’aime pas” et que je le trouvais trop succinct , et que je trouvais que le “bras de fer” était une bonne initiative ( à renouveler)