Je m’attarde tout d’abord sur Hitomi, l’un des personnage les plus bêtes de l’histoire de l’animation japonaise. En effet, elle nous afflige durant toute la série par des réflexions et des caprices absolument insupportables. D’une bêtise sans fin semblable aux puit des âmes de Masque de Mort, Hitomi a aussi la faculté de faire cocul tous les pauvres désespérés qui s’attachent un temps soit peu à elle. Doté d’un coeur d’artichaut, d’un comportement plutôt fleur bleue, elle polue la série par des pseudo-interrogations digne d’un YorkShire : “Etait-ce un rêve ou était-ce une illusion” : ni l’un ni l’autre !
En celà, il apparait évident qu’Hitomi doit retourner dans sa société de consommation qu’elle affectionne tant, il n’a qu’à voir le contenu de son sac de sport qui lui sert en fait de sac à main géant : Discman, Tamtam, … Hitomi ne peut pas vivre dans un monde aussi pauvre que celui de Gaïa dont la logique m’échappe. De plus vu la façon avec laquelle elle traite ses compagnons, je pense que laisser Van moisir sur sa petite lune ne la dérange pas plus que jeter un chewing gum par terre. Son but premier consistait en fait à rentrer le plus rapidement possible sur Gaïa, et tous les moyens furent bons… Pour moi, il ne s’agit en aucun cas d’un sacrifice vu des avantages qu’elle a à retourner sur terre, de plus Van possède le pendentif donc rien ne semblerait l’empêcher de créer une passerelle entre les 2 mondes, ce que la fin de la série laisse présager. Pour moi la notion d’amour est étrangère à Hitomi, qui en fait s’autopersuade d’aimer Van pour l’aimer ce qui n’est en aucun cas un amour sincère. C’est tout bonnement pitoyable.
En ce qui concerne la notion de sacrifice dans SaintSeiya, je la trouve absurde. Pour moi ce n’est qu’un moyen de se déroger à ses responsabilités et à son devoir lorsque le chevalier est en constat d’échec face à un adversaire. Le devoir d’un chevalier est de protéger celui où celle à qui il a porté allégeance et non de mourrir pour éradiquer une menaçe ou un obstacle trop gênant. Prenons les cas jumeaux de Siegfried et de Shiryu, tous les deux se sacrifient par amour et pour la justice que représente celle qu’ils soient disant protègent. Hors dans les 2 cas, ces sacrifices sont vains car ils n’atteignent pas le but escompté : Sorente se débarrase de ce pauvre Siegfried qui aurait été plus utile dans un combat mano à mano, dans le cas de Shiryu c’est véritablement Shura qui se sacrifie devant la pureté des sentiments de Shiryu et là aussi Shiryu ne parvient pas à atteindre son objectif.
Mourir est facile, se sacrifier c’est choisir la solution de facilité, car le chevalier ne remplis plus sa fonction initiale et absolue : celle de protéger son idole. Une fois mort qui protègera Athéna ? Le chevalier doit sortir vivant du combat qui l’oppose à n’importe quel adversaire, et non de mourir avec l’espoir d’entrainner son opposant dans sa chute, c’est lamentable. Si son destin est mourrir car c’est le destin de tous qu’il le face en combattant vaillament et non en se suicidant, ce qui n’apporte que tristesse et désepoir.
Le chevalier se sacrifie pour que les autres puissent vivre c’est noble mais n’est pas suffisant à mon sens, car il ne pourra pas faire face à l’adversité future.
Entre mourrir et vivre le chevalier doit choisir la seconde alternative, tout autre choix est synonyme d’échec.
Pour ce qui est de notre réflexion métaphysique sur la vie, je concluerais en disant que la vie est certes ponctuée de choix, mais qu’ont en fait pas d’importance véritable puisqu’ils n’influent pas sur notre destinée. La notion de destinée et l’opposée de celle du choix puisqu’on ne choisit pas son destin, on ne choisit pas sa vie, on meurt comme on a vécu, et même lorque l’on choisit sa mort en se suicidant ce n’est qu’une illusion, un masque que l’on se met pour excuser son existence.