Bon, voilà, j’arrive cinquante mille ans plus tard avec ma réponse. Désolée de repartir sur ça seulement maintenant, il a y a eu des posts depuis pour causer d’autre chose, mais j’ai le gène du cerveau lent (et pas du cerf-volant… oui je sais, mais j’avais trop envie de le dire…).
Citation (Reiichido)
Le problème avec la pédophilie, c’est bien qu’on ne peut détecter cette déviance sexuelle qu’à postériori, les pédophiles étant souvent respectables par ailleurs. Si la contribution génétique était confirmée, elle permettrait de diagnostiquer, et eventuellement de traiter cette pathologie avant qu’il n’y ait drame.
Hypothésons un peu. Il y a un gène. On le trouve. On dépiste (à quelle occasion ?) et on soigne. Génial et youpi, bonheur et prospérité (j’ai revu Demolition Man il n’y a pas longtemps, il fallait que je vous en fasse profiter).
En attendant ce futur merveilleux qui arrivera dans des années et des années (en général, en matière de traitements médicaux, c’est le temps que met le futur pour arriver)… que proposes-tu pour aider ce que nous avons de cassé sous la main, à savoir les victimes ? Parce que les agresseurs, hein, je doute de leur très grande souffrance relative à leurs crimes…
Citation (Reiichido)
Qu’on arrête les recherches parce qu’on est fatigué de ce qu’on découvre ? Et d’autre part, je pense que les gênes ne justifient pas, ils expliquent, ce qui radicalement différent.
Non, qu’on continue les recherches, s’il y en a que ça intéresse. Il n’y a pas que la pédophilie, de toute façon, comme abomination spectaculaire, il y a aussi les incestueux (pas forcément pédophiles) et les violeurs (pas forcément pédophiles non plus).
Citation (Reiichido)
Mais heu…que veux tu qu’on fasse ?
Bah je l’ai dit: qu’on s’occupe davantage et mieux des victimes, au stade où on en est, ici et maintenant. Qu’on forme les flics à l’accueil en cas de plainte (parce que, c’est gentil de prendre la plainte, mais s’ils pouvaient parfois s’abstenir de remarques très intelligentes, ce ne serait pas plus mal), qu’on apprenne aux mômes qu’il y a des choses qui ne se font pas (enfin, c’est toujours difficile, vu que même les adultes ne comprennent pas forcément ce qu’il leur arrive), que c’est possible d’oublier, qu’il n’est pas possible de se défendre ou de refuser, ce genre de choses. Qu’on lutte contre les idées reçues. Qu’on essaie d’aménager des solutions pour protéger ceux (ben oui, ‘pas que les filles…) qui veulent porter plainte. Qu’on étende des structures d’accueil pour ceux ou celles qui ont une famille à fuir (comment tu fais si c’est ton père et que personne ne te croit ?).
Qu’on agisse dans le présent avec ce qu’on a, quoi. C’est ce qu’il me semble de plus utile à faire, en attendant mieux.
Et ça serait déjà pas mal qu’on puisse faire ça, si je puis reprendre tes termes.
Enfin, je suis une douce rêveuse, vous le savez, hein, depuis le temps…
Citation (Onsokumaru)
Autant que je sache, les incestueux ne sont “abominables” que s’ils entrent dans les catégories “violeur” ou “pédophile”.
(soupir) (Bizarre. J’étais pourtant sûre qu’il était clair que je parlais de gens pas consentants en employant le mot “victimes”.) Pour le reste, hein… moi, ce que j’en dis… chacun fait ce qu’il veut.
Edité par Darklara le 13-04-2007 à 10:05
Edité par Darklara le 13-04-2007 à 18:36
Edité par Darklara le 13-04-2007 à 18:39
Edité par Darklara le 13-04-2007 à 18:40