Posté dans : Manga & BD
Est-ce une erreur de la part de Shueisha ? “C’est une erreur de considérer que la culture est seulement une industrie. Quand on regarde les USA avec les choix éditoriaux qu’ils font depuis 10 ans, en utilisant Hollywood comme une machine de propagande, c’est une erreur pour la paix intérieure et pour l’image à venir des États-Unis. Les Japonais sont en train de suivre le même chemin. Or, ils ne faut pas blesser les Français, c’est un pays qui fonctionne avec le cœur. On a beaucoup travaillé à la reconnaissance de leur culture. S’installer comme cela, c’est vulgaire. Cela a un côté Pearl Harbor !, rappelons que cela n’a pas été une opération très judicieuse pour les Japonais…”
Selon notre gourou français du manga, il est possible que les Japonais n’ont pas analysé ce qui a véritablement fondé le phénomène manga en France : “Notre génération est beaucoup allé vers l’Asie pour y trouver des éléments culturo-spirituels car nous étions allés trop loin dans le matérialisme. On sort du cercle quand on n’y voit plus clair, quand le cercle sature. Quand on ne sait pas où aller, en français, on dit que l’on est “désorientés”. Et quand on est extrêmement désorientés, l’Extrême-Orient réoriente. La culture française et la culture japonaise sont comme pile et face, parce que l’un et l’autre sont des excès : excès de culture de groupe d’un côté, excès d’individualisme de l’autre. Il est important que cela se rencontre : nous sommes dans la magie de l’histoire. Mais l’une ne peut pas se substituer à l’autre. Il y a des règles à respecter. La génération des Gaulois issus des Français de souche mêlée aux différentes sources d’immigration a trouvé dans la culture japonaise une source spirituelle sans aucune trace de prosélytisme. Elle les a aidé à construire une nouvelle identité culturelle collective. Nous avons été leurs porteurs de lumière. En s’installant ici, ils ne réalisent pas que la nouvelle génération n’en est plus là.”
Business, has usal.
Ceci dit, je trouve que Veret va bien loin dans sa perception de la réception du manga en France. Je suis moyennement convaincu qu'un gamin de 12 ans puise dans Naruto ou One Piece de quoi étancher sa soif de spiritualité. 🙄
Bon, après c'est Glénat, Kana, Delcourt et Soleil qui doivent serrer les fesses…
Pour les autres (Cornélius, Sakka, Le Lombard, IMHO, etc.) aux sorties biiiiiiien plus confidentielles, ça changera rien si j'ai bien compris.
Je suis pas plus inquiet que ça en fin de compte.
Je suis plutôt d'accord avec Bub, ça ne changera pas grand chose. Je pense que ça s'excite un peu pour rien. Certes il peut y avoir des répercussions sur quelques grands éditeurs. Maintenant à eux de s'adapter car comme le rappel l'article, un hit au Japon n'est pas forcément en tête des ventes en France.
Quand à avoir plus de marketing, ça peut être une bonne chose. Quand je lit un manga assez grand public, je ne penses pas être en quête de spiritualité 😂 . Par contre une augmentation des produits dérivés disponibles en France ne serait pas de refus.
Et puis c'est déjà le cas dans l'animation, non ? La plupart des bons titres sortent chez Kaze et chez Dybex. Et Kaze est un éditeur de grande qualité. Le seul problème qu'il pourrait arriver ce serait une augmentation des prix due à une disparition de la concurrence. Maintenant, si le manga devient moins compétitif face à la BD franco-belges les ventes vont baisser. Donc maintenir des prix abordables est la meilleur option. Ils ne sont pas stupides chez Viz.
Quand à avoir plus de marketing, ça peut être une bonne chose. Quand je lit un manga assez grand public, je ne penses pas être en quête de spiritualité 😂 . Par contre une augmentation des produits dérivés disponibles en France ne serait pas de refus.
Et puis c'est déjà le cas dans l'animation, non ? La plupart des bons titres sortent chez Kaze et chez Dybex. Et Kaze est un éditeur de grande qualité. Le seul problème qu'il pourrait arriver ce serait une augmentation des prix due à une disparition de la concurrence. Maintenant, si le manga devient moins compétitif face à la BD franco-belges les ventes vont baisser. Donc maintenir des prix abordables est la meilleur option. Ils ne sont pas stupides chez Viz.
Il ne faut pas trop compter sur l'arrivé des produits dérivés en france,d'abord il n'existe aucune boutiques autre que des magasins de jouets ,ce qui a donné qu'on ai raboté les pointes des Myth cloth vendus dans ces magasins 😉
Les magasins d'import qui vendent des proders ferment les uns aprés les autres ,a cause de la hausse du yen et de la crise,deplus le grand public ne connait absolument pas que ça existe,donc ne pensera jamais a en acheter,c'est un marché de niche en ce moment !
Il y avait eu un essai de vente de belle figurines Star wars Kotobukiya en grande surface,ca a été un échec et ca n'a pas donné de suite ,pourtant ce n'était pas très cher vu la qualité !
Si il y a des proders ca sera des trucs genre t shirt et autre trucs cheap sans grand intéret !
Je suis d'avis que c'est quand même mauvais pour l'édition en France. Il ne faut pas oublier que Kazé est le 2eme plus gros éditeur de manga en France ( juste derrière Akata/delcourt ). Si il en est arrivé là, c'est grâce au rachat par Viz Média. Donc, si Viz réserve tout les meilleurs à Kazé ? les autres seront coulés, ils patineront… sans compter que sans concurrence, les prix grimperont : aux USA, Viz est très très puissant, résultat, les mangas sont à 10 dollars, ce qui fait 8 euros !! 8 euros pour des éditions simples !
Par contre, les américains trouvent pleins de série lisibles et / ou visionables gratuitement ( pas toujours, mais la plupart du temps ) et légalement sur internet ( et oui, comme ils n'ont pas de concurrence… Et du coup, les autres maisons d'éditions ont suivis pour ne pas chavirer ), ce qui est par contre plutôt bien.
Un reproche à Viz, c'est qu'ils veulent monopoliser l'otaku et le garder pour soit, et je ne sais pas vous, mais moi, j'aime bien la diversité.
De plus, à la base, c'est un distributeur de droits et pas un éditeur. Et comme ils le disent dans l'article, Shueisha ( pas seulement, en fait toutes les maisons d'éditions japonaises, mais surtout Viz Media et son leader Shueisha ) font de l'art et la culture une industrie. Bon, ca c'est pas nouveau, car dès le départ quand Tezuka à inventé le manga moderne, il l'a fait pour des fins commerciales. Mais c'est le bon moment pour le redire.
Donc, un avis quand même un peu mauvais. La seule chose bien, serait que ce soit comme aux USA et que l'on trouve pleins de choses gratuitement et légalement, mais en préservant la diversité des maisons d'éditions. Cette dernière phrase est un peut une utopie, car on ne peut pas tout avoir dans la vie.
peut-on faire un parallèle avec l'évolution du marché du comics au niveau éditorial, et la longue agonie du comics, qui est devenue une niche pour collectionneurs et spécialistes, ne peut-on pas imaginer de déstructurer l'édition du manga; pour la faire évoluer d'un titre papier a une offre d'édition type webmanga?….
ne va t'on pas assister a la fermerture progressive des points de vente traditionnels, et ne consacrer les ventes papiers que lors de grands festivals?
J'utilise ce sujet pour cette news à lire en anglais sur Crunchyroll : Shueisha lance au Japon une application de manga virtuel, le "Jump Book Store".
L'application (gratuite) permet d'avoir accès à des milliers de pages des séries phares de l'éditeur, en cours ou finies (Dragon Ball, One Piece, Bleach, Toriko, Naruto, …) à raison de 350 à 400yen par volume en moyenne. Une offre de lancement permet même de télécharger gratuitement jusqu'à la fin du mois le 1er tome relié d'une série parmi 50 titres.
Outre les volumes, le périodique "Jump NEXT" est aussi au menu, proposant des one shots de mangaka reconnus ou remarqués. L'achat de plusieurs chapitres permet en outre de "débloquer" des chapitres gratuits, des one-shots…
Dès la semaine prochaine, un classement permettra de connaître le top 10 des titres les plus téléchargés.
Toutefois, il manque encore certains classiques, comme Hokuto no Ken.
Vu son implantation dans l'Hexagone, et qu'une application équivalente existe déjà aux USA via Viz Media, Shueisha pourrait-elle dégriser le marché avec une plateforme similaire ? (il faudra songer aux consommateurs sous Androïd en ce cas).
Et puis bon, le numérique c'est bien deux minutes mais çà ne vaut pas le confort de lecture du vrai papier, je suis absolument incapable de lire sur l'ordi pour ma part, j'imprime systématiquement tous les articles que je veux lire.
En parlant de çà, c'est pas Bruce Willis qui a intenté une action contre Apple en invoquant le fait que sa fille ne pourrait pas bénéficier des données qu'ils auraient acquis via Itunes…? à vérifier mais il me semble avoir lu un truc dans le genre il y a peu
Tout dépend du matériel et de la configuration.
J'ai une tablette 7" sur laquelle je lis de temps en temps des romans plus ou moins long. Le seul défaut reste que le lecteur PDF n'est pas parfaitement adapté à la résolution et ne rend effectivement pas le confort d'un livre. Pour une taille d'écran inférieure, je ne vois pas l'intérêt d'un mode eBook, et au-delà de 10", l'encombrement rend l'idée un peu absurde aussi (vu que le premier intérêt du numérique est le gain de place). Je prévois de passer à du 8" dans les mois qui viennent et là je devrais être tranquille.
En outre, pour l'instant, le bon modèle de vente n'existe pas encore. Soit trop cher, soit trop peu de choix.
Ce qui m'intéressait dans cette info, c'est le fait que ce soit Shueisha. C'est le moment ou jamais pour l'éditeur de profiter de sa présence à l'international pour ouvrir le simulcast au manga. Mon espoir ne concerne pas la distribution de volumes reliés (là, ma préférence ira encore longtemps au papier tangible), mais la prépublication des chapitres. Ce qui manque c'est un mode de prévente assez abordable pour essoufler le scantrad. Toutes les tentatives de prépu' en France ont échoué, de mon point de vue, à cause du prix du "magazine" (trop cher compte-tenu du manque de garantie d'avoir la fin d'une série).
Avec des chapitres publiés en lignes légalement très tôt et à un tarif très attrayant (2€ grand max', moitié moins idéalement), moi ça m'intéresse. Mon attente de lecteur serait comblé avec un suivi plus régulier des récits, sans pour autant me décourager de l'achat du volume. Il serait même possible d'intégrer des pubs, à la fois pour amortir la distribution et aussi pour donner encore plus d'attraits à une reliure propre. Bref, on en revient au principe de la publication en feuilleton, chère à la littérature européenne depuis des dizaines de générations d'écrivains.
Quoi qu'il en soit, on en reviendra au défaut d'équipement dans ce marché du virtuel.
Il s'agissait d'une fausse rumeur qui a été démentie.
Je ne pense pas que ce soit une histoire de prix. Les magazines de prépublication (Akiba manga pour le dernier) étaient à des prix très abordables compte tenu du nombre de chapitres publiés dans les magazines. C'est principalement que les français ne veulent pas payer 2 fois pour la même chose (et ils n'ont pas entièrement tort). Et puis, on ne peut pas faire comme au Japon où tous les magazines “seinen” sont vendus avec une jolie fille (idole, manequin,…) en couverture. Ça passerait moins ici.
2€ le chapitre, c'est extrêmement cher. Pour un magazine de 8 chapitres, on arrive à 16€. Akiba manga était vendu 6€50 pour 8 chapitres. Un tome relié de Pandora Hearts est à 7€50 (7€75 peut-être maintenant) ce qui fait 1€88 le chapitre. Sachant que sur un manga à 6€50 il faut compter un peu plus de 3€ de droits. Ça fait déjà 0.75€par chapitre. Si un éditeur veut rentrer dans ses frais il faut donc une vente à 1€50 minimum, ce qui est quasi le prix d'un tome relié. Payer 6€ pour lire 4 chapitres et encore 6€50 pour le tome relié ne me paraît très intéressant pour le consommateur.
Petit remontage : c'est confirmé, Ankama arrête la publication de manga (Black Joke, Hitman, La paire et le sabre, Togainu no Chi).
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