Les BD sans images.

20 sujets de 41 à 60 (sur un total de 100)

Posté dans : Délire & Divers

  • Baklael
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    Baklael le #233240

    Je m'étais promis de lire un Goncourt. C'est fait.

    Les Bienveillantes de Jonathan Littell.

    Je n'ai pas encore d'avis définitif sur ce livre. Je viens de le finir (il y a une demi-heure) mais je peux déjà annoncer qu'il vaut le coup d'oeil.
    Je ne dirais pas que j'ai pris du plaisir à lire ce livre. L'expérience fut difficile. Mais si on se limite à un plaisir intellectuel, alors oui j'y ai pris une forme de plaisir.

    Mais pourquoi donc cette lecture se révèle-t-elle difficile?

    Plusieurs point.

    L'histoire en premier lieu, celle d'un officier SS pendant la seconde guerre mondiale. Forcément on arrive à des situations pas évidentes à lire.
    Deuxième point la longueur du récit: 1400 pages dans la version "poche". Ce n'est pas le temps de lecture en soi qui rend la lecture malaisée, non le problème vient de ce que ce temps qui est forcément long est couplé avec le premier point, l'histoire difficile.
    En trois, la psychologie du personnage principal. J'espère que vous ferez l'effort de vous pencher sur ce livre et que vous découvrirez par vous même combien ce personnages est intéressant. (pas réaliste c'est vrai, mais comme le dit Littell lui même: « la vérité romanesque est d’un autre ordre que la réalité historique ou sociologique ».)
    Quarto: Nous. Placé devant des situations difficiles on se penche avec notre propre ordre moral ce qui se passe, le problème étant que la chose nous est exposée assez différemment de ce que notre morale hurle. On en revient à revoir son jugement, parfois de manière excessive, revenir dessus, le changer encore. On est balloté de droite à gauche par des sentiments contradictoire, on réfléchit sur l'humain tout en comprenant que l'on ne peut pas vraiment comprendre l'autre. Et nous supportons mal cette situation, voir ses fondements remis en causes est toujours pénible.
    Enfin, la conclusion. Vous comprendrez pourquoi quand vous la lirez. Mais elle secoue. Ayant suivi le narrateur depuis le début du roman comme un homme assez censé, le voir assassiner un homme qui lui a sauvé les fesses plusieurs fois dont l'instant avant sa mort, nous fait comprendre que depuis pas mal de temps le narrateur est devenu affreux. Qu'il a très probablement tué sa mère, qu'il a perdu pied en s'enfonçant dans la violence que l'on avait (que j'avais du moins) excusées pour des circonstances particulières. Et une fois de plus notre vision des choses est chamboulée.

    J'ai pu relever des défauts. Du moins des défauts à mon sens. Un manque de clarté durant certains passages, une incompréhension parfois des agissements des nazis ce qui gêne parfois l'empathie. Mais d'autres passages sont plus clairs sur ce point.

    Mes idées sont cependant encore embrouillées. Le roman est extrêmement riche et l'aborder en quelques lignes est une chose bien vaine. Je ne sais si certains l'auront lu ici, mais je l'espère et j'espère aussi qu'ils se manifesteront, je serais heureux d'en discuter. Il me semble que ce genre d'œuvres, on se doit de les discuter.

    C'est une œuvre forte. La lire vous enrichira. L'effort vaut bien la rançon, croyez moi!

    Sebulon
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    sebulon le #233241

    Allez, ça faisait longtemps…………….

    Fini le premier tome Les seigneurs des runes de David Farland aux éditions pocket !

    Un système de magie/pouvoir original.
    Il existe des magiciens qui utilisent les éléments (feu, air, terre, eau) comme les tisseurs de flammes par exemple. Rien d'extraordinaire me direz-vous.
    héhé, il y a aussi les seigneurs des runes ! Ces derniers augmentent leur pouvoir en recevant des dons de gens qui leur cède de leur plein gré. Gratuitement ou contre de l'argent par exemple. Il existe une liste de dons assez importante: Vue, ouïe, odorat, force, intelligence, agilité, métabolisme, charisme etc……….. Plus un seigneur en reçoit, plus il est puissant. Il peut d'ailleurs cumuler plusieurs dons d'une même catégorie.
    La personne qui offre un don devient un dédié. Si on offre sa vue, on devient donc aveugle. Et votre seigneur doit prendre soin de vous en échange de votre don. Si le dédié meurt, le seigneur perd le don. Si le seigneur meurt, le dédié récupère son bien. Tout est lié.
    Dans la même catégorie que les seigneurs des runes, il y a les seigneurs-loup. Eux, en général ne vous demande pas votre avis pour vous prendre vos dons Twisted Evil Ils peuvent aussi prendre des dons provenant d'animaux. Comme le flair d'un chien, pour un pisteur par exemple. (apparemment, rare sont les seigneurs des runes à avoir recours aux dons d'animaux).
    Et les animaux, peuvent aussi recevoir des dons. Un cheval peut recevoir un don d'un autre cheval. Ce qui en fait à force un puissant destrier de combat par exemple.

    Mais recevoir trop de dons peut s'avérer dangereux. Hé oui, il y a un revers à la médaille. Par exemple avoir des dons de métabolisme en pagaille peut user votre corps prématurément, un homme de 25 ans peut avoir l'aspect d'un de 40 !

    Bref, on sent que Farland à étudier toute les possibilités !!

    Le seigneur-loup Raj-Ahten a conquis les terres du sud. Il se dirige alors vers celles du nord. Direction le château Sylvarresta.
    Il dit vouloir fédérer tous les royaumes sous sa bannière pour pouvoir repousser la future menace des maraudeurs. Des créatures qui ne sont pas apparus depuis 1700 ans dans certaine région du monde.
    Mais son objectif principal, c'est de devenir une légende, l'Homme Total ! Une sorte d'immortel à force d'absorber des centaines de dons de tout type !
    Mais qui osera se dresser contre lui ?
    Gaborn, un jeune prince, seigneurs des runes lui aussi, se rend à sylvarresta afin de demander en mariage la princesse Iomé. En s'y rendant, il croisera la route des hommes de Raj-Ahten et deviendra malgré lui son principal opposant.

    Ah, j'ai oublié de parler des Diems. A l'image des Guetteurs dans la série Highlander, ces derniers se contentent d'observer et de noter les évènements. Ils n'interviennent jamais dans les affaires des hommes. Chaque seigneur des runes est accompagné d'un Diem. Lorsque le seigneur mourra, le Diem écrira ses chroniques, l'histoire de sa vie dans chaque détail.
    Pour le moment, cet ordre de scribe est assez mystérieux.

    Alors, nous avons de la magie, des batailles, des créatures étranges (ex: géants des glaces), une histoire d'amour pas trop mièvre. Un badguy assez cool. Une menace qui plane sur le monde (les maraudeurs). Bref, tous les ingrédients sont là !
    Et Farland a su effectuer un bon dosage de tout ça.
    Hâte de lire la suite !

    La nef des fous de Richard Paul Russo aux éditions pocket

    L'Argonos est un vaisseau qui erre dans l'espace depuis plusieurs centaines d'années. Les humains qui y vivent ont oublié depuis longtemps l'origine et le but de sa création !

    A bord du vaisseau, ces habitants forment plusieurs castes. Celle des soutiers est considérée comme la plus basse. Ils sont assignés aux basses besognes. Mais sans eux, le vaisseau ne fonctionnerait pas.

    Le livre commence par la découverte d'un signal mystérieux. Il semble provenir d'une planète sur laquelle une colonie humaine se serait installée.

    Bartoloméo, un homme équipé d'un exo-squelette et de prothèses de bras se rendra sur cette planète avec quelques autres personnes.
    Il est le bras droit officieux du capitaine Nikos. Personnage solitaire, qui aime taquiner régulièrement de la bouteille. Les deux hommes s'opposent souvent à l'évêque Soldano. Ce dernier est un personnage retors, qui aime garder ses secrets et manipuler son monde, ses ouailles.

    Bartoloméo est le personnage central du roman. En fait, c'est lui le narrateur. L'histoire ne se suit qu'à travers son regard.
    C'est une chose que je n'avais pas l'habitude de voir dans un roman. J'ignore si c'est un type de narration qui se fait souvent ?

    Bref, ils vont faire une découverte sur la planète baptisée Antioche par l'évêque. Une fois revenu à bord de l'Argonos, un second mystère se présente à eux.
    Un vaisseau gigantesque, immobile et qui semble d'origine alien est là. Inerte dans l'immensité de l'espace. Va alors commencer une longue phase d'exploration.
    Y'a-t-il un rapport, un lien entre Antioche et ce vaisseau ? Bartoloméo est désigné une fois de plus par Nikos pour aller l'explorer après que plusieurs de ses hommes ce soit cassé les dents dessus.

    Vont-ils y trouver quelques chose ? Ou quelques chose va-t-il les trouver ?

    J'ai apprécié la lecture de ce roman. Il y a peu d'action à proprement parlé. Mais une certaine tension s'installe au fil de l'histoire, au fil des découvertes.
    En fait, cela devient un peu angoissant à partir du moment où le vaisseau alien est exploré par des équipes de l'Argonos.
    On ne sait rien à propos de ce vaisseau. Que fait-il là ? Pourquoi n'y-a-t-il aucun signe de vie ? Ennemi ou ami ?
    Ne pas savoir…….. Voilà ce qui s'avère angoissant pour les personnages et le lecteur.

    Le cerveau vert de Frank Herbert aux éditions pocket

    C'est un roman qui date de 1966. Déjà à cette époque, l'écologie semblait préoccuper l'auteur.

    4ème de couverture:
    Dans un futur très proche, notre planète est désormais coupée en deux zones : la Zone verte, où les humains ont dominé et asservi la nature, et la Zone rouge qui reste à conquérir. C’est le cas de l’immense forêt du Mato Grosso au Brésil que l’Organisation Écologique Internationale compte bien contrôler définitivement. Grâce à des bombes chimiques mortelles et des armes utilisant les vibrations, l’OEI élimine tous les insectes et nuisibles de la surface de la Terre.

    Mais cette fois, les habitants de la zone rapportent d’étranges histoires : insectes mutants, humains aux yeux étranges et au comportement inhabituel, disparitions… Une équipe de l’OEI est envoyée en mission afin d’enquêter au cœur de la jungle. Et ce qu’ils vont découvrir dépasse de loin l’idée qu’ils se faisaient d’une Nature soumise…

    Joao, le héros principal, est un bandeirantes. Lui et ses hommes combattent les insectes dans la zone rouge à l'aide de fusils atomiseur distillant poisons et pesticides.
    A Bahia, dans la zone verte, il rencontre Chen-Lhu, un représentant chinois de l'OEI et Tanja, une entomologiste irlandaise qui paraît être sous ses ordres.
    C'est aussi là, qu'il croise un insecte bien plus gros que la normale. Chose jamais vu dans la zone verte………

    Les premiers chapitres sont sympathiques, avec un peu d'action et du mystère. D'où vient cet insecte géant ?
    Hélas, la suite s'avère ennuyeuse. On se retrouve tout à coup dans un huis clos entre les trois personnages principaux mais il ne s'y passe pas grand chose. Et lorsque l'on arrive à bout des quelques 250 pages (ouf !) de ce roman, on est déçu. On a une sensation d'inachevé. Dommage.

    Le petit point positif, c'est le personnage de Chen Lhu. Celui-ci cache ses véritables intentions. Son visage ne trahit (presque) jamais ses pensées, ses sentiments, ses peurs. Et il a une bonne répartie, essayant d'avoir toujours le dessus sur ceux qu'il essaye de manipuler.

    Donc voilà, a réserver aux fans de l'auteur……….. et encore…………

    Ps: j'ai réalisé ces critiques en premier lieu pour le site http://www.coindeslecteurs.com/index.php
    Vous pourrez y trouver bien d'autres critiques pour tout types de livres. 😉

    Lord-Yupa
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    Lord Yupa le #233242

    Bonne idée de relance, cher Sebulon, j'y pensais justement.
    En revanche, je ne suis pas un amateur de fantastique, je ne l'aime que très discret, quand on hésite sur le fil, genre "Attendez… mais là ce n'est quand même pas vraiment possible ?!"
    Je viens de lire Esquisses Martiniquaises (L'Harmattan) de Lafcadio Hearn, un auteur qui (bien tard) commence à avoir ses fans en France. Moi j'aime assez, et la Martinique en 1888, c'est curieux. Hallucinante prémonition de l'auteur, qui dès les premières pages, à Saint-Pierre, s'interroge sur le bizarre lieu hors du temps, lui semble t-il, et qui l'assimile à Pompéi, exact destin de la ville plus tard, en 1902 !
    Un autre truc marrant : il aime parler des fantômes et démons, et mentionne le soucougnan, simple paquet abandonné sur un chemin, mais qui risque de contenir "l'Etre Fantastique qui peut mettre et enlever sa peau à volonté" : on pense au Grand Dévoreur de Soul Eater ; d'ailleurs l'auteur cherche aussi à savoir ce qu'est au juste un zombi ; et Atsushi Ohkubo peut très bien avoir lu Hearn, puisque celui-ci deviendra ensuite Koizumi Yakumo, grand écrivain japonais !

    Baklael
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    Baklael le #233243

    Tout d'abord pour répondre à l'interrogation de Sebulon, j'ai quelques exemples en tête de romans avec le personnage principal comme unique narrateur. Tout le cycle A la recherche du temps perdu de Proust par exemple. Les Bienveillantes de Jonathan Littell aussi. En fait c'est un procédé plutôt répandu dans la littérature classique, il me semble. Et puis, on peut aussi trouver cette méthode dans un roman que j'essaye d'écrire depuis un an… ^^ (enfin ça fait un bail que je n'ai pas bossé dessus. J'ai pourtant des idées !)

    Sinon je suis en train de découvrir Asimov.

    Et une jolie claque dans la trogne du Baklael qui croyait que ça allait être moyen. J'y reviendrais plus tard quand j'aurais terminé le cycle de la fondation. Quoique, je peux parler rapidement de : Les Dieux eux-mêmes

    Pas facile à pitcher… Disons qu'on découvre une terre dans un futur pas trop lointain où les humains ont découvert une énergie inépuisable via ce qu'ils nomment la pompe à électrons. Le principe de cette pompe : mettre à disposition d'êtres d'un univers parallèle du tungstène qui en échange leur envoient du Plutonium 186 stable (c'est impossible normalement) qui créera donc de l'énergie en perdant sa stabilité. La base du système est la différence entre notre univers et le leur. Mais je ne vais pas en dire plus sur cette source d'énergie.

    Anecdote amusante, ce livre, extrêmement bien foutu, véritable roman au sens noble du terme, innovant dans la forme et dans le fond est parti d'une remarque qu'Asimov avait fait à un de ses collègues. Je reproduit le récit de cette anecdote par Asimov ici :

    Citation (Isaac Asimov dans la préface du roman Les Dieux eux-mêmes)
    Le 24 janvier 1971, lors d'un colloque sur la science-fiction qui se tenait à New York et auquel j'assistais, j'entendis Robert Silverberg et Lester del Drey dialoguer à la tribune. Au cours de cette conversation, Bob se référa à un isotope pour appuyer ses dires, isotope qu'il baptisa, après un instant d'hésitation, "plutonium 186".
    Bien entendu, cet entretien terminé, j'abordai Bob pour lui déclarer (non sans une joie secrète) qu'une chose telle que le plutonium 186 n'existait pas et ne pouvait purement et simplement pas exister. Bob ne se laissa nullement démonter par le preuve que je lui assénai de son ignorance en la matière et me répondit le plus tranquillement du monde : "Et alors ?"
    "Et alors ?.. Eh bien, pour te prouver à quel point je suis futé, je vais écrire une nouvelle sur le plutonium 186."

    Ou comment je suis devenu fan de l'écrivain sans avoir lu son livre. Et sa nouvelle devint un roman. Un roman génial.
    Roman qui est divisé en trois partie. Et si j'ai beaucoup apprécié les première et dernière partie j'ai adoré la deuxième. Mais vraiment adoré. Inventive, émouvante et étonnante. Je garderai pendant longtemps dans mon sein, la sensation que j'ai ressenti en lisant cette deuxième partie.

    Comme il semble que ce soit sa marque de fabrique, Asimov dans Les Dieux eux-mêmes étonne avec du simple, vous fait deviner ou il veut aller pour mieux vous dérouter avec une fausse piste et incorpore quelques éléments imprévisibles pour pimenter la chose. C'est tout ce que j'aime dans une fiction. Auto suffisante, avec une intrigue intelligente et crédible dans son univers sans artifices à la con pour créer du suspense.

    En fait Asimov c'est un peu comme Bernard Werber. Mais en bien ! (L'influence d'Asimov sur Werber est évidente mais force est de constater que le maitre est loin, très loin, devant l'élève. Et sur tous les plans.)

    Voilà. Je suis encore tombé amoureux d'un écrivain mort.

    Ps : Son recueil de nouvelles Chronominets est aussi d'une très bonne facture. On constate qu'Asimov avait vraiment une imagination incroyablement fertile et un sens de l'humour pincé irrésistible. Bon, les nouvelles prennent moins de place que la remise en contexte de ces dernières, mais elles valent le détour. Décidément cet Asimov est vraiment le génie qu'on affirme en général qu'il est.

    Et puis pour se procurer du Asimov, Folio collection SF, entre autres. Vous pouvez consulter ce lien (bibliographie d'Asimov) pour plus d'infos.

    Sebulon
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    sebulon le #233244

    Citation (Baklael @ 20/03/2010, 23:36)
    Tout d'abord pour répondre à l'interrogation de Sebulon, j'ai quelques exemples en tête de romans avec le personnage principal comme unique narrateur. Tout le cycle A la recherche du temps perdu de Proust par exemple. Les Bienveillantes de Jonathan Littell aussi. En fait c'est un procédé plutôt répandu dans la littérature classique, il me semble.

    Ah bah c'est pour ça….. Etant donné que je n'en lis pas du tout, je n'ai pas vraiment l'habitude de ce type de narration.
    Je suis surtout Fantasy. Genre dans lequel la narration passe d'un groupe de protagonistes à un autre au fil des chapitres. En tout cas, dans tous ceux que j'ai lu.

    La SF n'est pas mon genre de prédilection, j'en lis assez peu. Pour ce qui est de Asimov, je n'en ai jamais lu. Je connais que de nom son cycle “Fondation”.
    J'ai remporté à un concours un roman qu'il a écrit en commun avec Silverberg: Le retour des ténèbres. Il faudrait que je m'y attaque un de ces jours…..

    Bub
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    bub le #233245

    En voilà un bouquin qu'il est bien ! Et c'est tout à fait normal car il a été commis par un de mes auteurs préférés : Bill Bryson, dont je conseille expressément la lecture de "Nos voisins du dessous", une chronique de ses péripéties (super comiques) à travers le continent Australien. L'idéal pour chasser les idées noires.
    Ce bon vieux Bill s'est levé un matin avec l'envie d'écrire un gros bouquin qui résumerais à peu près tout ce qu'il faut savoir des choses de la Nature, du Big bang aux dinosaures, en passant par ces farceurs d'atomes et toutes les espèces de trucs pas nets qui pullulent sur Terre.
    En somme, ce livre est la somme de nos connaissances actuelles. Tout ce qu'il y a à savoir se trouve dedans, raconté de la façon la plus ludique et drôle qu'il soit. Chaque paragraphe nous révèle ainsi son lot d'anecdotes hallucinantes sur les brillants découvreurs ou obscurs génies des siècles passés. Où l'on apprend par exemple comment on a découvert le phosphore (ce truc qui brille la nuit !) en distillant de l'urine de bataillons entiers de soldats dans l'espoir d'en tirer à l'origine quelques grammes d'or… Où l'on apprend qu'il fut d'abord conseillé à Darwin de publier des ouvrages sur les pigeons, sujet très populaire à son époque… Où l'on apprend que si toute la population d'Amérique du Nord disparaissait d'un coup, les fossiles qu'il en resterait dans des millions d'années se résoudraient à environ une trentaine de bouts d'os (!) éparpillés sur tous le continent (et on vous explique comment)… Où l'on apprend que la nature est bien faite, car certaines bactéries ont la capacité de se reproduire si rapidement qu'on a calculé qu'en 48h une seule paire d'une espèce banale pourrait donner plus de bactéries qu'il n'y a d'atomes sur la Terre entière (et donc comment ce fait-ce que nous n'en somme pas là ?)…
    Bref, ce livre est un bijou de leçons de choses, qui se lit très facilement, on saute d'un chapitre à l'autre avec avidité, aisance car Bill a su trouvé le fil conducteur génial qui permet de passer sans difficulté d'un sujet à l'autre.
    Pour cette réussite absolue, il s'est même vu décerné deux prix majeurs : l'Aventis du meilleur livre de vulgarisation scientifique aux USA, et le prix Descartes pour la communication scientifique en Europe.
    Pour résumer : instructif, drôle, synthétique.
    A dévorer d'urgence !

    Bub
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    bub le #233246

    J'étais tombé par hasard dessus à Gibert dans le rayon "voyageurs". J'ai feuilleté, lu 2 chapitre en 10 minutes, ait embarqué l'objet jusqu'à la caisse.

    C'est plutôt sympathique.
    L'histoire d'un écrivain anglo saxon célèbre (apparemment), qui face à la passion de son fils ado pour le "manga" et le Japon, décide de l'emmener là-bas pour comprendre un peu mieux l'objet de cette passion.

    Grosso modo, le père ne jure que par le Japon traditionnel, déplore le peu d'intérêt pour le patrimoine culturel de son fils, mais dans le fond respecte la passion pour les… euh… "trucs qu'aime son ado de fils".

    On a droit en plus à des interviews d'éminents sujets (genre Hayao Miyazaki, un type assez connu apparemment, vous connaissiez ?), ainsi que des analyses intéressantes (dont une sur Totoro, qui m'a fait acheté le livre), et puis ce "truc en plus" de l'écrivain qui rend d'autant plus passionnante cette virée entre un père et son fils au Japon.

    Je recommande, ça se lit très vite et on apprend plein de choses.

    Je vous renvoie vers cet article qui en parle bien mieux que moi : fiche Anime Kun

    Akiko_12
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    Akiko_12 le #233247

    Vous ne me verrez pas souvent poster dans ce topic car je n'arrive plus à lire depuis bien longtemps, mais j'ai fait dernièrement un effort pour ne pas mourir idiote ; je viens donc de finir Le chien des Baskerville.
    Bilan ? Je suis assez déçue. Tout ça… pour ça ?!
    Je suppose que beaucoup d'entre vous connaissent déjà l'histoire, aussi je vais spoiler abondamment sans prendre la peine de mettre de balise. Vous voilà prévenus !

    Dès le début, Sherlock Holmes m'agace avec ses déductions à trois francs six sous basées sur rien du tout. Monsieur a appris tous les caractères d'imprimerie de tous les journaux, sort une biographie à partir d'une canne, date un parchemin sans même l'avoir pris en main ? Bien sûr… 😒
    La galerie de personnages est très limitée, pas franchement de quoi fouetter dix chats…
    Et au final, Stapleton tombe là comme un cheveu sur la soupe en désigné coupable, rien ne pouvait nous mettre sur la voie. Nous n'avons même pas le plaisir de mener l'enquête avec le détective ! (qui d'ailleurs n'est même pas là). Stapleton qui est désigné comme le pire des monstres, un génie d'intelligence maléfique alors qu'il n'a “guère” tué que deux personnes (plus ou moins par accident), pour une histoire bien banale d'héritage qu'on s'évertue à nous décrire comme particulièrement alambiquée et complexe…

    Mais surtout, je relève des incohérences : le chien n'aurait pas du tout mordu Charles alors qu'il avait été lâché sur lui, sous prétexte que Charles est tombé raide mort et qu'un chien dès lors ne peut pas attaquer un cadavre ?!
    Pourquoi ne dévore-t-il pas non plus Selden le forçat ?
    Le chien a la gueule badigeonnée de phosphore (Watson dit sentir une brûlure sur sa main) mais le chien ne se brûle pas, ne s'empoisonne pas, sa vue n'est pas non plus troublée par le phosphore qui peut lui tomber dans les yeux ?
    Je n'ai rien compris au meurtre de Charles au final : on dit qu'il courait en descendant l'allée, mais ne courait-il pas plutôt en remontant l'allée, soit en courant vers le manoir, si le chien venait de la lande ?
    Et ce chien, n'aboie-t-il jamais à part les quelques hurlements entendus quelquefois, pourquoi personne ne s'est aperçu que la clameur venait toujours des marais ?
    Au final, Stapleton se tue comme un idiot alors qu'il a dû faire le chemin x fois pour aller nourrir son chien, pourquoi prendre un tel risque au lieu de l'élever bien sagement dans sa remise ou une cave ? Et pourquoi le chien ne s'est-il jamais noyé lors de ses sorties, alors que des poneys y restaient ? C'est totalement idiot, illogique. Le comportement même de Stapleton, qui s'évertue à élever un chien en s'exposant à mille dangers dans son marais (alors qu'il aurait été tellement plus simple de faire croire à un chien sans qu'il y en ai un), ou qui arrive dans la région en faisant passer sa femme pour sa soeur, est complètement capillotracté.

    Au final, j'aurais nettement préféré voir le docteur Mortimer coupable, en association avec ce pauvre bougre de Stapleton que je n'ai jamais vu comme un assassin. C'est Mortimer seul qui a vu les empreintes du chien près du corps de Charles, lui aussi qui connaissait son état de santé, qui connaissait son testament. Ne peut-on pas penser qu'il aurait pu faire association avec Stapleton, du genre 50/50 si Charles venait à mourir ? D'ailleurs, il se peut très bien qu'il n'ait pas été tué par un chien à ce moment là, il se peut même qu'il soit mort ailleurs et qu'on ait fait sciemment des traces dans l'allée pour faire croire à une course.
    C'est enfin Mortimer qui semble le plus à même de manier du phosphore, qui sait où descend Henry à Londres, qui aurait pu faire valider sa théorie toute trouvée du chien maléfique par Sherlock en lui fabriquant à propos un chien phosphorescent se baladant sur la lande.

    J'ai vu qu'il existe un livre remettant en cause l'enquête de Sherlock Holmes (L'affaire du chien des Baskerville par Pierre Bayard), mais apparemment il ne va pas dans la théorie de Mortimer coupable.
    Je crois que j'aurais préféré qu'il n'y ait pas de chien du tout tant son apparition crée d'incohérences.
    Moi, mauvais public ? Tellement de scénarios de films ou séries sont mieux ficelés que je deviens de plus en plus blasée, même si le livre a pour lui le privilège de l'ancienneté…

    Lord-Yupa
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    Lord Yupa le #233248

    Citation (bub @ 20/02/2011, 20:36)

    J'étais tombé par hasard dessus à Gibert dans le rayon “voyageurs”. J'ai feuilleté, lu 2 chapitre en 10 minutes, ait embarqué l'objet jusqu'à la caisse.

    C'est plutôt sympathique.
    L'histoire d'un écrivain anglo saxon célèbre (apparemment), qui face à la passion de son fils ado pour le “manga” et le Japon, décide de l'emmener là-bas pour comprendre un peu mieux l'objet de cette passion.

    Grosso modo, le père ne jure que par le Japon traditionnel, déplore le peu d'intérêt pour le patrimoine culturel de son fils, mais dans le fond respecte la passion pour les… euh… “trucs qu'aime son ado de fils”.

    On a droit en plus à des interviews d'éminents sujets (genre Hayao Miyazaki, un type assez connu apparemment, vous connaissiez ?), ainsi que des analyses intéressantes (dont une sur Totoro, qui m'a fait acheté le livre), et puis ce “truc en plus” de l'écrivain qui rend d'autant plus passionnante cette virée entre un père et son fils au Japon.

    Je recommande, ça se lit très vite et on apprend plein de choses.

    Je vous renvoie vers cet article qui en parle bien mieux que moi : fiche Anime Kun

    Ouiiii, je l'ai lu, c'est très agréable, surtout pour moi qui connaît quand même pas mal le Japon et rigole devant les surprises du narrateur !

    Akiko, c'est vrai que les enquêtes de Sherlock sont souvent très nazes ! d'ailleurs Conan Doyle les torchait sans plaisir, il préférait ses romans sur les “mondes perdus” et a viré totalement spiritiste. Faut être indulgent, c'était quand même la préhistoire balbutiante du polar.

    Baki, tu as vachement bien parlé de Proust ! alors, A l'ombre des jeunes filles en fleur, tu as lu ?

    Guilhem
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    Guilhem le #233249

    Fini il y a peu L'Âge de diamant de Neal Stephenson, de la très très bonne SF d'ailleurs récompensée par les prix Hugo et Locus mais aussi Science Fiction Chronicle, ce qui calme tout de même correctement.

    Dans cet avenir somme toute assez proche, la société a vu la chute des états-nations devant les toutes puissantes corporations et multinationales qui ont imposé leur ordre, c'est-à-dire une sorte de néo-féodalité mais typique d'une civilisation industrielle, bref un retour à l'ère victorien : pour sa description d'un monde qui a assimilé pleinement les technologies informatiques, et qui ne les voit donc plus comme une source d'aliénation, ce roman se place dans la mouvance postcyberpunk – ce qui était déjà le cas d'un ouvrage précédent de l'auteur, Le Samouraï virtuel, qui est d'ailleurs souvent considéré comme le fondateur de cette évolution du cyberpunk.

    Nous suivons dans ce récit les tribulations de la jeune Nell, enfant de ces quartiers pauvres qui subsistent grâce à l'accès public aux compilateurs de matière – des dispositifs pouvant synthétiser des choses simples par nanotechnologies – et qui s'abrutissent dans les spectacles interactifs – des âneries servant à mieux contrôler les masses laborieuses comme la télé de nos jours. Alors que tout lui promet un avenir de pauvreté dans ce futur où la lutte des classes atteint des dimensions cauchemardesques, le destin lui remet un livre pour le moins… particulier : au départ échafaudé par un ingénieur d'immense talent à la demande d'un richissime commanditaire qui souhaitait donner à sa petite fille une éducation hors norme, cet objet est en réalité doté de ce qu'il convient d'appeler une sorte d'intelligence artificielle, ou du moins quelque chose de cet ordre, qui modifie le récit selon la personnalité de sa lectrice – et ceci dans le but d'augmenter ses capacités à s'adapter à des situations nouvelles, à résoudre des problèmes à la complexité croissante, à retenir des enseignements d'ordre autant pratique que moral,… : bref, l'ouvrage sert à améliorer l'intelligence de son lecteur, et ceci afin de mieux le préparer à la jungle de ce monde impitoyable qui l'attend en lui apprenant à développer des idées nouvelles au lieu de répéter bêtement des leçons toutes faites.

    Si Neal Stephenson nous décrit ici un avenir où l'horreur cyberpunk est devenue monnaie courante, car pleinement assimilée par les bourreaux comme par les victimes, il ne perd pas de vue malgré tout qu'au-delà de tout le fatras somme toute assez illusoire de l'hypertechnologie, les meilleurs atouts d'un individu pour sortir de la masse restent encore la culture et l'intelligence – soit ce que les machines ne parviendront jamais à remplacer, et encore moins à produire. L'Âge de diamant, sous ses faux aspects d'apologie de la technologie, se veut donc en réalité une ode à la culture et surtout à la littérature – notamment à travers un hommage pour le moins appuyé à ces contes de fées dont certains disent qu'ils restent essentiels à la formation des jeunes esprits. À travers les enseignements de ce livre hors du commun, mais aussi grâce à divers coups du sort qui l'amèneront à rencontrer certaines personnes, Nell s'extirpera peu à peu de cette masse informe de prolétaires abrutis par un système en faillite pour accomplir un destin tout ce qu'il y a de plus… unique.

    Découpé en assez courts chapitres au rythme très bien maîtrisé, ce roman peut se lire vite mais je recommanderais plutôt de prendre son temps au lieu de le dévorer d'une traite – encore que ses 600 et quelques pages ne permettront pas de le finir en une après-midi – : pour sa finesse, son érudition, son intelligence et sa culture, mais aussi pour son hommage à la pure littérature, je place L'Âge de diamant parmi les meilleurs ouvrages de science-fiction que j'ai lu – et j'en ai lu des centaines…

    Bub
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    bub le #233250

    Parmi mes derniers achats, je me suis procuré cet excellent bouquin, sur un sujet passionnant mais très rare : l'espèce de cache-cache que se sont livrés les russes et les britanniques pendant plus d'un siècle (entre 19ème et début 20ème) pour conquérir les territoires perdus de l'Asie centrale.
    Je ne connaissais hélas que quelques anecdotes sur cette guerre par le biais d'autres livres consacrés surtout à des explorateurs de l'Asie centrale et tibétaine. Mais ce livre vient combler un immense vide dans l'édition française, et de façon magistrale.

    Les deux empires cherchaient chacun à étendre leur influence sur les bords de leurs frontières (orient russe pour l'un cherchant un accès vers le sous continent et ses richesses, Inde(s) pour l'autre voulant prolonger son influence vers le centre asiatique et prendre de revers la Chine), jusqu'à l'inévitable confrontation.
    Les choses se compliquent lorsque l'affrontement se déroule en territoire tiers, par exemple au Tibet, à l'époque un Royaume quasi impossible d'accès (cf David Neel). A travers les montagnes himalayennes, l'enjeu de par et d'autre était de dresser une carte aussi complète que possible des hauts plateaux du Tibet, du Cachemire, de l'Afghanistan, etc. De repérer les passages les plus praticables, les postes d'observations les plus avantageux pour surveiller le camp d'en face et pouvoir lui porter le coup de grâce
    Chacun enrôlera des autochtones ou des chinois comme espions pour infiltrer les territoires de l'ennemi.
    Il y aura aussi des combats sanglants.
    Cette guerre peu connue est donc enfin racontée dans ce superbe livre, illustré de photos rarissimes, sous formes de plusieurs chapitres chronologiques présentant à chaque fois un événement ou un personnage historique. Du coup le pavé en devient très digeste !

    Avis aux amateurs !

    Felicitee
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    Félicitée le #233251

    Citation (akiko_12 @ 17/08/2011 01:35)
    Franchement je vois pas comment font les gens pour lire LOTR, on dirait un traité sur les forêts, doublé d'une encyclopédie d'histoire-géo et d'un recueil sur les “poèmes” qui riment pas de mille pages les plus lourdingues qu'on ait pu créer (du coup on les attribue à des elfes, facile 😂).
    Tolkien n'a rien d'un romancier, un chercheur certes mais pas un romancier. Son livre est raide et loooourd, je n'ai jamais rien lu d'aussi ch*ant.

    Pourtant j'ai voulu souffrir, je m'y suis reprise à deux fois, j'avais même tellement de temps à perdre à l'époque que j'avais fini la Communauté de l'Anneau dans la plus parfaite des souffrances.

    Par contre Jackson a su en faire une grande trilogie, ô merci Jackson et cet art merveilleux qu'est le cinéma.

    Je considère tous ceux qui ont réussi à lire ces bouquins comme des grands masochistes, ou au choix de vrais fous !!

    Voilà, maintenant Feanor tu peux dire que je fais mon Moomin 😂

    Ah ouais, carrément !

    Moi j'ai vraiment aimé les livres, bien plus que les films, même si Jackson a eu la bonne idée de mettre en avant les personnages féminin et a su retranscrire l'ambiance du livre. Mais les livres (où il est vrai qu'il a peu d'action) mon enchanté.

    C'est vrai que les passages chanté (d'ailleurs Jackson aurait pus faire une comédie musical. Y avait matière ! 😂 ) sont pénible, mais comme dit Shinji-kun, les cents première pages peuvent être difficile, mais après ça coule tout seul. Peut-être qu'il faut vraiment rentrer dedans pour aimer. Et quand on y arrive, rahlala ! Que de souvenirs merveilleux ! Surtout si on les lis à la compagne, avec une superbe vue sur des forêts et collines. ¤_¤ *souvenir souvenir*

    Citation (Shinji-kun @ 17/08/2011 08:57)
    Nan mais nan, il est super Le Seigneur des Anneaux 😯 et même si Peter Jackson a réussi à en faire quelque chose de pas mauvais il n'atteint pas la perfection de ce roman. Il y a peut-être les 100 premières pages de La Communauté de l'Anneau qui sont un peu dures, après ça avance tout seul.
    Contes et légendes inachevés et le Silmarillion sont des livres totalement illisibles (enfin Contes et Légendes est court donc on finit par arriver au bout).

    Citation (akiko_12 @ 17/08/2011 15:48)
    C'est bon ça un livre illisible, c'est conceptuel 😂

    Silmarillion et Contes et légendes inachevés sont des notes est des bout d'histoire et de légendes inachevé de Tolkien et assemblée en livre par son fils, avec l'aide de l'écrivait Guy Gavriel Kay. C'est pour ça que contrairement aux Seigneur des Anneaux et Bilbo le Hobbit.

    Feanor-Curufinwe
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    Feanor-Curufinwe le #233252

    Bon, c'est trop tard, mais j'aurais préféré que tu déplaces le sujet dans mon topic, Bienvenue à l'auberge du Poney Fringant! 😛
    Mince! J'étais à deux doigts de le faire! 😂
    Edith:
    Du coup, je déplace ma réponse!

    Citation (Guilhem @ 17/08/2011 13:45)
    En effet, Tolkien était surtout un linguiste dont le travail sur le SDA se montre moins intéressant pour son scénario (complexe en apparence uniquement) ou même son imagination (puisqu'il reprend des éléments mythologiques et légendaires bien connus) que quant aux diverses structures grammaticales et de vocabulaire – qui utilisent nombre de termes dérivés de divers dialectes anciens de Grande-Bretagne et que la traduction en français, paraît-il, rend assez mal…

    Si on peut reprocher tout et n'importe quoi à Tolkien, on ne peut quand même pas l'accuser de plagiat, ni de manquer d'imagination.
    Et dans ce cas, que penser des tonnes d'écrivains qui ont repris la plupart de ses idées?
    De plus, c'est vieux comme le monde, la reprise d'éléments mythologiques et légendaires dans les oeuvres de Fantasy…il en a toujours été ainsi, quelles que soient les époques.

    Le scénario n'est en effet pas complexe, mais quelle importance? Ce n'est pas un critère de qualité, bien au contraire! Les scénarios trop denses sont bien plus difficiles à apprécier, et bien souvent, ils ne servent qu'à l'autosatisfaction. Une histoire intéressante repose souvent sur un concept de base simple…ensuite, pour densifier, le Silmarillion est là pour ça! ^^

    Citation
    D'ailleurs, je veux bien parier qu'il a été le premier surpris par le succès de son bouquin 😛


    Son “bouquin”, c'est l'oeuvre de sa vie!
    En même temps, qui est blasé par le succès de son livre? 😉
    De toute façon, je ne crois pas que Tolkien comptait sur un succès…ses travaux sur la Terre du Milieu sont, comme je l'ai dit, l'oeuvre de sa vie, il n'a jamais laissé tomber la plume, que ce soit en pleine guerre mondiale comme à l'hôpital.
    D'ailleurs, Le Silmarillion est son dernier livre, inachevé…
    Il n'est pas illisible, il demande énormément de concentration…difficile, absolument pas illisible!

    Citation
    Feanor il faut que tu ailles au Japon, ils ont des figurines et des goodies de Moomin là-bas !


    Crois-moi, si ça ne tenait qu'à moi, je serais déjà au Japon! 😂

    "With the first link, the chain is forged. The first speech censured, the first thought forbidden, the first freedom denied, chains us all irrevocably." -Jean-Luc Picard
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    Felicitee
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    Félicitée le #233253

    Citation (feanor curufinwe @ 17/08/2011 17:18)
    Bon, c'est trop tard, mais j'aurais préféré que tu déplaces le sujet dans mon topic, Bienvenue à l'auberge du Poney Fringant! 😛
    Mince! J'étais à deux doigts de le faire! 😂
    Edith:
    Du coup, je déplace ma réponse!


    Pardon. C'est vrai que cela aurait été mieux, mais j'avais oublié ce topitch ! 😛

    Citation (Feanor)
    D'ailleurs, Le Silmarillion est son dernier livre, inachevé…
    Il n'est pas illisible, il demande énormément de concentration…difficile, absolument pas illisible!

    C'est vrai qu'il est difficile; j'ai mis du temps à le finir d'ailleurs. Et le pire, c'est que je ne me souviens que du début ! 😂 Le reste… Pop ! Me souviens plus.

    Akiko_12
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    Akiko_12 le #233254

    Citation (Félicitée @ 17/08/2011 17:08)
    les cents première pages peuvent être difficile, mais après ça coule tout seul.


    Je trouve tout le livre lourdingue mais ce qui me fait marrer c'est ce genre de commentaire de la part des fans, toujours la même histoire 😂 ! Du genre “si tu passes les trouze mille premières pages/premiers tomes/premiers épisodes tu vas voir c'est du pur bonheur”, heu ouais sauf que 100 pages écrites en 10 bien tassé c'est quand même plus qu'énorme quoi !!!
    Y'a pas l'option “je suis intéressant et ce dès le début ?”.

    Bub fait bien de me rappeler One Piece, c'est exactement la même : “ah mais attend il faut que t'aille jusqu'au trouze millième épisode/tome et après c'est génial”… Excusez mais bon, 30 pages de roman ou deux tomes de manga OK, mais après faut pas pousser mémé quoi 😂

    Feanor-Curufinwe
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    Feanor-Curufinwe le #233255

    Citation (akiko_12 @ 17/08/2011 20:17)
    Je trouve tout le livre lourdingue mais ce qui me fait marrer c'est ce genre de commentaire de la part des fans, toujours la même histoire 😂 ! Du genre “si tu passes les trouze mille premières pages/premiers tomes/premiers épisodes tu vas voir c'est du pur bonheur”, heu ouais sauf que 100 pages écrites en 10 bien tassé c'est quand même plus qu'énorme quoi !!!
    Y'a pas l'option “je suis intéressant et ce dès le début ?”.


    Lis le reader's digest! 😛
    Je suis sûr qu'il y a bien une oeuvre dont tu es fan et dont tu pourrais dire que “si tu passes les trouze mille premières pages/premiers tomes/premiers épisodes tu vas voir c'est du pur bonheur”! Sois franche! 😃

    Citation (akiko_12 @ 17/08/2011 20:17)
    Bub fait bien de me rappeler One Piece, c'est exactement la même : “ah mais attend il faut que t'aille jusqu'au trouze millième épisode/tome et après c'est génial”… Excusez mais bon, 30 pages de roman ou deux tomes de manga OK, mais après faut pas pousser mémé quoi 😂


    Moi, j'ai adoré OP dès le début! C'est de la mauvaise foi, là!
    D'ailleurs, tu détestes OP, donc j'imagine que tu as déjà lu ce manga, non? Jusqu'où?

    "With the first link, the chain is forged. The first speech censured, the first thought forbidden, the first freedom denied, chains us all irrevocably." -Jean-Luc Picard
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    Akiko_12
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    Akiko_12 le #233256

    Citation (feanor curufinwe @ 18/08/2011 01:03)
    Moi, j'ai adoré OP dès le début! C'est de la mauvaise foi, là!
    D'ailleurs, tu détestes OP, donc j'imagine que tu as déjà lu ce manga, non? Jusqu'où?


    Ah ben écoute, c'est que ce me martèlent Bub et Vongola à longueur de temps ! Lu jusqu'à je ne sais plus où, et vu jusqu'à la fin de l'arc Usop soit quand même un certain nombre et un nombre absolument certain d'épisodes (surtout quand on voit que la plupart des séries n'en font “que” 26, et que d'autres très bonnes se contentent de 13).
    Maintenant comme tout le monde tu vas me dire qu'il fallait continuer parce que bien sûr ça “démarre” après, bien sûr 🙄

    Citation (feanor curufinwe @ 18/08/2011 01:03)
    Lis le reader's digest! 😛
    Je suis sûr qu'il y a bien une oeuvre dont tu es fan et dont tu pourrais dire que “si tu passes les trouze mille premières pages/premiers tomes/premiers épisodes tu vas voir c'est du pur bonheur”! Sois franche! 😃


    Ben franchement je ne vois pas… Je cherche… Non…
    Si un titre me vient je te dirai, mais là comme ça non, je ne vois pas…
    Ce n'est pas du tout mon genre il faut dire de “m'emm*rder” pendant X temps avant qu'un truc ne m'accroche. Je suis tolérante un moment mais très vite si ça ne prend pas, je jette. Ca a toujours été d'ailleurs, même pour les livres imposés au collège, lycée ou pour le bac.

    Tom-Le-Chat
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    Tom Le Chat le #233257

    Citation (akiko_12 @ 18/08/2011 02:23)
    Ben franchement je ne vois pas… Je cherche… Non…
    Si un titre me vient je te dirai, mais là comme ça non, je ne vois pas…
    Ce n'est pas du tout mon genre il faut dire de “m'emm*rder” pendant X temps avant qu'un truc ne m'accroche. Je suis tolérante un moment mais très vite si ça ne prend pas, je jette. Ca a toujours été d'ailleurs, même pour les livres imposés au collège, lycée ou pour le bac.

    Fate/Stay Night un peu non? 😁

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    Akiko_12
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    Akiko_12 le #233258

    Citation (Tom le chat @ 18/08/2011 01:28)
    Fate/Stay Night un peu non? 😁


    Ah oui, Fate Stay Night. En fait uniquement parce que c'était sur le thème de la quête du Graal, que j'adore. Et pour tout t'avouer, aussi parce que j'écrivais le scénario d'une série de “méga ouf” à l'époque qui avait le même thème (un projet d'ado abandonné depuis, je t'en avais un peu parlé je crois 😂 ) alors je voulais absolument savoir si FSN avait un quelconque point commun avec mon truc, en priant pour que non.

    Sinon c'est vrai je me souviens, je me suis emmerdée et c'est pas peu dire avec Suzumiya dont tout le monde hurlait le génie, aussi je me suis fait violence pendant 13 épisodes… Et le génie n'est jamais venu, voilà pourquoi là aussi je déteste cette gigantesque arnaque 😡

    Shinji-Kun
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    Shinji-kun le #233259

    Citation (akiko_12 @ 17/08/2011 20:17)
    Je trouve tout le livre lourdingue mais ce qui me fait marrer c'est ce genre de commentaire de la part des fans, toujours la même histoire 😂 ! Du genre “si tu passes les trouze mille premières pages/premiers tomes/premiers épisodes tu vas voir c'est du pur bonheur”, heu ouais sauf que 100 pages écrites en 10 bien tassé c'est quand même plus qu'énorme quoi !!!
    Y'a pas l'option “je suis intéressant et ce dès le début ?”.


    Mais SDA est intéressant dès le début. Enfin, ce dont je me souvient, ça fait 10 ans que je l'ai lu donc ça commence a dater 😂 . Mais c'est que beaucoup de gens bloquent sur les premières pages, notamment toute la partie avec Tom Bombadil. C'est vrai que dans SDA ce n'est pas forcément un personnage important mais dans l'histoire de la Terre du Milieu il apparaît à plusieurs reprises. Je ne me souvient pas m'être ennuyé une seule seconde en le lisant.

    Au passage, je me rappelle d'une grosse blague du film. Normalement quand Frodon quitte la Comté il a environ 50 ans. Il s'écoule 30 ans entre la fête d'anniversaire et le départ de Frodon. Hors Peter Jackson a totalement zappé ça.

    Citation (akiko_12 @ 18/08/2011 02:23)
    Ah ben écoute, c'est que ce me martèlent Bub et Vongola à longueur de temps ! Lu jusqu'à je ne sais plus où, et vu jusqu'à la fin de l'arc Usop soit quand même un certain nombre et un nombre absolument certain d'épisodes (surtout quand on voit que la plupart des séries n'en font “que” 26, et que d'autres très bonnes se contentent de 13).


    Nan moi j'ai vu des épisdodes de One Piece et je maintient que c'est nul. Ok je n'ai pas lu le manga, mais l'animé très mal animé, avec des dessins vraiment bizarres j'ai pas du tout accroché.

    Citation (akiko_12 @ 18/08/2011 02:47)
    Sinon c'est vrai je me souviens, je me suis emmerdée et c'est pas peu dire avec Suzumiya dont tout le monde hurlait le génie, aussi je me suis fait violence pendant 13 épisodes… Et le génie n'est jamais venu, voilà pourquoi là aussi je déteste cette gigantesque arnaque 😡


    AAAAAAAAAAAAArrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrgggggggggggggggghhhhhhhhhhhhhhhhhhhhh
    hhhhhhhhhhhhhhhhhhh !!!!!!!!!!!
    (ça y est je viens de mourir).
    Akiko m'a tué 😂 .
    Comment peut-on s'ennuyer avec Haruhi, cet épisode 3 magnifique, le 6 aussi excellent, le 12 (ou 11 selon comment on compte) avec l'animation du live quasi parfaite, les gros plans magnifiques sur Haruhi en train de chanter, le dernier épisode totalement relaxant et contemplatif, et les embêtages de Mikuru hilarants… ?

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