Les clubs de lycéen(ne)s

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Posté dans : Manga & BD

  • Lord-Yupa
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    Lord Yupa le #542748

    Les trois ans du lycée, au Japon et en France, sont l’occasion de découvrir l’amitié, et au Japon dans l’institution officielle des “Clubs”. Je connais et adore 3 séries qui en traitent vraiment bien, à propos des filles : K- On , Azumanga Daioh, Filles Uniques (Fr). Les deux premières ont été adaptées en DVD, et comptent chacune 4 tomes papier. La série française compte 5 tomes. Je sais qu’il y a des équivalents côté garçons, notamment dans des séries vouées à un sport (Slam Dunk ? ) mais je n’éprouve aucun intérêt pour la mentalité des lycéens, d’abord parce que je l’ai connue et globalement pas aimée, sauf quelques copains en Terminale, ensuite parce que mes seuls sports étaient la lecture et le dessin. Je laisse donc le genre masculin à d’autres.

    Etrangement,  les trois séries dont je parle ici ont un point commun : il s’agit dans chacune d’un club de 5 lycéennes ! Pourquoi 5 ? Peut-être parce qu’on risquerait à 4 d’aboutir vite à deux duos, ce qui n’est pas le but d’un “club”, et qu’à 6 cela se complique un peu trop.

    K-On ! (nom complet) traite d’un club de musique. Au Japon, dès la rentrée en avril les élèves adhèrent souvent à un club, sans obligation, mais c’est bien vu. Le corps enseignant considère que c’est instructif par le sujet, socialisant, et comme les cours finissent dès 15h 30 cela évite que trop de mineur(e)s hantent les rues. Ritsu, une fille très sans-gêne et dynamique qui joue de la batterie, veut rouvrir le club de musique en passe de fermer, les anciennes étant entrées à l’université. Or il faut au moins 4 membres. Elle contraint à s’inscrire Mio, bassiste, sa très jolie mais très sensible et timide amie d’enfance. Mugi, une blonde à longs cheveux de famille riche, très bonne joueuse de claviers, les rejoint. Enfin Yui, une fille qui ne sait jouer de rien, accepte d’apprendre la guitare solo : elle y sera étonnamment douée d’instinct malgré son incompétence technique. Ce n’est qu’au 2ème tome qu’Azusa, plus jeune d’un an, et elle très bonne technicienne de guitare basse, intègre le club car il “dégage” en concert grâce à son unité amicale. En 4 cases par page (yonkoma), l’humour est constant, jouant sur les contrastes et dadas des cinq héroïnes. Non seulement on est dans un lycée de filles, mais nul garçon n’apparaît, et lorsque la très émotive Mio soupçonne (à tort) son amie Ritsu de sortir avec un petit copain, elle en est malade et finit par lui crier : “Les garçons sont des animaux !”. Les parents aussi brillent par leur absence, sinon parfois à la maison en voix off. Ceux de la très paresseuse et immature Yui étant sans cesse en voyage d’amoureux, c’est sa petite soeur Ui, efficace, pragmatique, douée en tout, qui gère la maison. Une prof, Sawako, ex-membre style “Kiss” du précédent club, joue un rôle un peu libidineux, car elle aime habiller / déshabiller les filles du club, surtout la jolie Mio. La série animée fut créée par le Studio de Kyôto (où K-On est situé) qui a tragiquement brûlé en 2018.  L’auteur se fait appeler Kakifly (= huître frite) : au Japon on mange les huîtres cuites, bouillies, frites, et c’est une nouveauté de les manger crues).

    Dans Azumanga Daioh par Kiyohiko Azuma, on retrouve 5 grandes amies très proches, mais elles ne constituent pas formellement un club ; le lycée est mixte, mais aucun garçon ne joue un rôle sérieux ; ici aussi les parents sont quasi-invisibles. Toutefois un homme, le prof Kimura, se livre en cours à des exclamations perverses sur les tenues des lycéennes, bouche grande ouverte et lunettes rondes opaques, sans paraître en avoir conscience, et fait des remarques déplacées à la piscine ou ailleurs, à la gêne stupéfaite des filles. Deux femmes profs deviennent très proches des filles et parasitent leurs vacances, là aussi : Yukari, prof d’anglais, déjantée, égoïste et imprévisible, et Nyamo, son ancienne condisciple, très populaire prof de sport. Quant aux filles, il y a la grande Yomi, studieuse à lunettes, mature mais terrorisée dès qu’elle prend du poids, l’autre grande Sakaki, excellente sportive cachant une grande timidité, amoureuse des chats, qui la mordent invariablement, Tomo, rentre-dedans et casse-pied aux blagues idiotes voire cruelles, Chiyo, mignonne surdouée de 10 ans entrée au lycée vu ses notes, et Osaka (pas son vrai nom) : venue de cette ville aux comiques balourds, elle se retrouve forcée par la prof et Tomo d’assumer le surnom ; en fait si elle parle “plouc” elle est très étourdie, “dans la lune”, immature, naïve. Au fil de leur vie en yonkoma là aussi, elles croisent souvent deux autres filles : Kaorin, raide d’amour pour Sakaki mais hélas harcelée verbalement par le vicieux prof Kimura, et Kagura, une sportive qui sympathise avec le groupe.  Comme dans K-On elles réussiront toutes à accéder à l’université, et dans les deux séries, non sans une grande angoisse d’échec pour l’une des 5 inséparables, heureusement sans objet. Evidemment en France, le Bac ne représente pas la même angoisse : avec plus de 90 % de reçu(e)s, tout le monde entre à l’université, la vraie sélection se fait ailleurs et autrement. Au Japon, on peut postuler pour plusieurs universités, échouer ici, réussir  là. Elles sont classées, des plus prestigieuses à Tokyo au “bas de gamme” loin en province, mais l’entrée n’est quand même pas facile.

    Le cas des 5 lycéennes françaises du titre Filles Uniques est bien différent, car étranger au genre comique. On en a parlé déjà avec Xanatos, mais j’essaierai de le voir sous l’angle du Club fondé par Chélonia, selon ce topic. A plus !

    Xanatos
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    Xanatos le #542777

    Très bonne idée de topic mon cher Yupa, je vais me joindre à toi pour parler de ce sujet ! 😀

    Slam Dunk

    Alors je vais m’attarder un peu sur Slam Dunk que je considère personnellement comme LE chef d’oeuvre de Takehiko Inoue ainsi que l’un des meilleurs manga sportifs de tous les temps 🙂 .

    Tu sais, c’est amusant Yupa que tu dises que tu n’étais pas attiré plus que cela par cette oeuvre car elle se focalise sur des garçons…

    Après, il est vrai que les protagonistes principaux sont masculins… Mais il y a tout de même des personnages féminins importants dans la série !

    Haruko

    En premier lieu, il y a Haruko Akagi, la petite soeur du capitaine de l’équipe de Shohoku Takenori Akagi.

    En fait au début de la série, le pauvre Hamanichi Sakuragi était très malchanceux en amour car à chaque fois qu’il était en quête d’une petite amie, il se faisait systématiquement larguer par plusieurs adolescentes qui sortaient avec d’autres garçons… qui s’avèrent être tous des basketteurs.

    Résultat des courses, Hanamichi voua une haine sans bornes envers ce sport et flanquait systématiquement  des coups de boule à quiconque aurait l’outrecuidance de prononcer le mot “Basket Ball” en face de lui ! 😆 (ou même derrière lui ! 😆 )

    Cependant, le jour où Haruko lui demanda gentiment si il aime le basket, ce fut le coup de foudre pour lui : il tomba immédiatement amoureux de la jolie jeune fille et lui mentit en prétendant qu’il adore ce sport.

    Déterminé à lui plaire et par un certain concours de circonstances, il s’inscrira au club de Shohoku. Il avait d’abord agir ainsi pour plaire à l’élue de son coeur… cependant au fil du temps, il finira réellement par se prendre de passion pour ce sport qui l’exalte au plus haut point et l’incite à donner le meilleur de lui même. 😀

    Hanamichi et Haruko

    Ayako

    Nous avons également Ayako, la manager de l’équipe de Shohoku, une fille intelligente et dotée d’un solide bon sens qui saura galvaniser les membres de l’équipe quand ceux-ci ont le blues ou bien les recadrer quand ils font des gaffes et des bêtises.

    Ryota et Ayako

    D’ailleurs Ryota Miyagi le plus petit basketteur de l’équipe qui est cependant un dribbler hors pair tombera fou amoureux de Ayako.

    Après attention, même si les petites romances de l’oeuvre sont mignonnes et amusantes, elles ne constituent pas le coeur de l’histoire, Slam Dunk jouant avant tout le carte de l’humour délirant (on sent que Tsukasa Hôjô a grandement influencé Takehiko Inoue qui a été son assistant sur City Hunter ) et surtout des matchs de basket, tous plus passionnants, intenses et palpitants les uns que les autres.

    Shohoku

    En tout cas que ce soit Hanamichi, Akagi, Ryota, Hisashi Mitshui ou encore Kaede Rukawa ainsi que Kogure, chaque membre de l’équipe de Shohoku a une personnalité qui lui est propre, les distinguant les uns des autres, et, même si ils se chamaillent souvent, ils savent être unis et se serrer les coudes face à l’adversité.

    Hanamichi et Rukawa

    La relation entre Hanamichi et Rukawa est particulièrement intéressante. Rukawa est le “rookie” de la bande et est LE meilleur joueur de Shohoku alors que Hanamichi en tant que débutant est le plus mauvais. Au début notre rouquin sanguin voue une haine sans bornes envers Rukawa, d’abord parce qu’il est quasiment parfait en tant que basketteur, d’autre part parce que Haruko est amoureuse de celui-ci, ce qui ne fait qu’accentuer l’animosité de Sakuragi envers lui !

    Cependant au fil de la série, Hamanichi sera stupéfié et admiratif du talent de Rukawa (même si il l’avouera rarement) et essaiera entre autres de prendre exemple sur lui pour s’améliorer tout en développant certaines aptitudes qui lui sont propres.

    Rukawa de son côté si il ne manquera pas de traiter d’imbécile Sakuragi lorsqu’il commet des âneries sur le terrain saura aussi le galvaniser, soit via des piques bien senties, soit par des phrases qui sont “presque” des compliments.

    En dépit des apparences, et malgré leurs disputes incessantes, ils finiront par éprouver un respect mutuel l’un envers l’autre.

    Je reviendrai demain pour parler d’une autre oeuvre sportive qui est également une comédie sentimentale : Touch alias Théo ou la Batte de la Victoire du grand Mitsuru Adachi 😀 .

    Sinon au sujet des oeuvres dont tu as parlé Yupa, si je n’ai pas lu les manga originaux, j’ai détesté le premier (et seul épisode que j’ai vu à ce jour) de K-On!! car, malheureusement, je trouvais les héroïnes vraiment trop godiches et niaises, elles me sortaient par les yeux !

    En revanche, ce que j’ai vu de Azumanga Daioh m’a plus nettement davantage : en effet les gags que j’ai vu de cette série m’ont fait rire et je trouvais les héroïnes beaucoup plus hautes en couleur et amusantes que celles de K-On!! 🙂

    Donc, quand l’occasion se présentera, je me replongerai dans cette série.

    Et évidemment, quand tu reparleras de Filles Uniques , j’en reparlerai avec joie avec toi, cette BD française étant pour nous un chef d’oeuvre du 9e art et dont les héroïnes sont complexes, attachantes et profondément humaines 😀 .

     

    Lord-Yupa
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    Lord Yupa le #542780

    Je reviendrai demain pour parler d’une autre oeuvre sportive qui est également une comédie sentimentale : Touch alias Théo ou la Batte de la Victoire du grand Mitsuru Adachi 😀 . Sinon au sujet des oeuvres dont tu as parlé Yupa, si je n’ai pas lu les manga originaux, j’ai détesté le premier (et seul épisode que j’ai vu à ce jour) de K-On!! car, malheureusement, je trouvais les héroïnes vraiment trop godiches et niaises, elles me sortaient par les yeux ! En revanche, ce que j’ai vu de Azumanga Daioh m’a plus nettement davantage : en effet les gags que j’ai vu de cette série m’ont fait rire et je trouvais les héroïnes beaucoup plus hautes en couleur et amusantes que celles de K-On!!

    Ah oui, Xanatos, Touch : j’en avais lu un peu, c’était d’une belle finesse psychologique et de ce dessin si original de Mitsuru Adachi ! Mais vraiment, je n’accroche pas du tout aux histoires de sport (même si c’est des filles, genre Les Attaquantes) et n’ai pas insisté longtemps. Slam Dunk a un succès sûrement mérité, notamment si un vif humour atténue les conflits. Tu as bien raison, Azumanga Daioh est très supérieur à K-On! , qui visiblement cherche à le copier, et l’oeuvre d’Azuma comporte même des aspects oniriques quasi surréalistes, de même que dans Yotsuba! son autre oeuvre bien connue. Il y a une série animée que j’ai pu suivre quelque temps à la TV il y a au moins 6 ans, Host Club. C’était assez curieux : les Host au Japon sont les équivalents masculins des “hôtesses”, et ils servent avec tous les raffinements des clientes qui goûtent le thé et les pâtisseries, choyées par ces superbes jeunes hommes. Or une jeune fille un peu godiche entrée par erreur bouscule sur un socle et brise un vase chinois de très grand prix. Le jeune boss la force donc à travailler au salon de thé travestie en garçon pour rembourser la casse ; de là maints quiproquos et gags. Impensable série en Occident ! Drôle mais pas non plus hilarant, un peu fleur bleue bien sûr.

    Cyril
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    Cyril le #542813

    Je conseille aussi Insomniaques, un manga en 14 tomes (12 déjà sortis en France) dont une partie a été adaptée en animé par Liden films (13 épisodes ; seule une partie du manga a été adaptée). Le titre mélange de façon intéressante, drôle et souvent touchante les sujets de l’insomnie (et des conséquences qu’elle engendre), comédie romantique lycéenne et club d’astronomie.
    Je mets un lien vers l’excellent générique de fin : https://www.youtube.com/watch?v=918yC2flY3I

    Lord-Yupa
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    Lord Yupa le #542815

    Couverture Filles uniques

     

     

    les auteurs

    Bon, j’essaie de mettre des images… euuuh, on dirait que ça marche. Quant à le refaire, hum.

    On a ici la couverture du tome 3, “Sierra” et l’ensemble des 5 lycéennes : Paloma, Céleste, Sierra, Apolline et Chélonia. La création de leur “Club des mal-barrées” est justement l’oeuvre de cette dernière. On le saura dans le dernier album, à elle consacré, cette création n’est pas tout à fait désintéressée, mais c’est aussi pour sa joie qu’elle en est venue à unir les 5 filles. Chacune vit une situation ardue, “sur le fil”, brisée quelque part, mais des plus réaliste, sans pathos lourdingue, et ce sont les autres qui réussissent à recoller les morceaux… bien que le final représente aussi bien leur échec. Emouvants récits qui ne donnent pas dans l’humour mais sont brillamment construits, convaincants. Et superbement dessinés par Camille Méhu : lignes fermes et gracieuses, coloris fascinants. Chaque album montre en double page la chambre de chacune, et sa “playlist” où l’on trouve les succès des jeunes générations actuelles. Remarquable !!

    Tiens, cet Insomniaques semble très original, Cyril !  Il me tente bien.

    • Cette réponse a été modifiée le il y a 3 mois et 3 semaines par Lord-Yupa Lord Yupa.
    Lord-Yupa
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    Lord Yupa le #542887

    Tiens, je vais me contredire totalement : il y a un manga de club sportif que j’aime bien !

    C’est Beach Stars de Masahiro Morio (Kurokawa). 5 lycéennes tiennent un club de volley-ball, mais leur salle et leur club sont brusquement fermés, règlement japonais oblige (4 minimum), car deux des filles sont parties ! La plus petite (1,50 m), Iruka est au désespoir car elle déborde de passion et d’énergie pour le volley. Sa noire déprime cesse pourtant lorsque, traînée à la plage par ses deux copines pour la requinquer, elle découvre des gens qui jouent dans le sable au Beach Volley, par équipes de deux !! Dès lors elle va mettre toute son énergie, qui n’a guère de limites, dans la création d’un Club de Beach Volley malgré l’opposition du prof de sport de son lycée, qui cédera finalement. Sur la plage, Iruka montre un potentiel de saut extraordinaire (normal, “iruka” veut dire “dauphin”), et de progrès en progrès, avec le club d’amies qu’elle se fait, elle va accéder aux compétitions et les gagner triomphalement. La Fédération japonaise de beach volley documente le manga sur les techniques, mais l’humour ne manque pas ! Les maillots de bain parfois minimalistes des joueuses font évidemment tomber la série dans le péché dit “sexiste”, mais jouer au Beach Volley en abaya est plutôt ardu, non ? En tout cas, vu sa complaisance nette envers les seins remuants et peu couverts, l’auteur ira en enfer…  Beaucoup de drôlerie  dans les personnages et les matches sur les plages, mais aussi dans les bonus : à chaque fin de volume une page pose une question à la pétulante Iruka, à l’auteur et à ses assistants, par exemple : “Quel est le meilleur aliment du monde ? ” Iruka répond “Sans aucun doute : la crème fraîche !” L’auteur : “L’anguille grillée !”, les 3 assistants : “Le riz chaud”, “Le boeuf”, “La pizza”… Il y a aussi “Quel robot voudrais-tu posséder ?”, “Quel animal aimerais-tu être ?”, etc. Hélas, la série aujourd’hui doit être commandée (2008 !).

    Lord-Yupa
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    Lord Yupa le #543087

    Je ne m’étais pas aperçu que Host Club, le lycée de la séduction (je parle plus haut de ce titre) est sorti en manga depuis quelques temps, puisque j’ai vu hier le tome 3. C’est clairement un shôjo de belle élégance, par Bisco Hatori.

    Lord-Yupa
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    Lord Yupa le #543091

    Il y a une série animée que j’ai pu suivre quelque temps à la TV il y a au moins 6 ans, Host Club. C’était assez curieux : les Host au Japon sont les équivalents masculins des “hôtesses”, et ils servent avec tous les raffinements des clientes qui goûtent le thé et les pâtisseries, choyées par ces superbes jeunes hommes. Or une jeune fille un peu godiche entrée par erreur bouscule sur un socle et brise un vase chinois de très grand prix. Le jeune boss la force donc à travailler au salon de thé travestie en garçon pour rembourser la casse ; de là maints quiproquos et gags. Impensable série en Occident ! Drôle mais pas non plus hilarant, un peu fleur bleue bien sûr.

    Voilà ce que j’en disais. Donc si une histoire analogue est impensable en BD occidentale, elle est disponible en manga traduit !

    Xanatos
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    Xanatos le #543111

    Tiens c’est marrant, quand je lis le synopsis de Host Club, le lycée de la séduction , c’est en grande partie le même que celui du troisième et quatrième épisode de Samurai Champloo où la pauvre Fuu a accidentellement cassé un vase et a été contrainte de bosser en tant que “Geisha” dans une maison de passe ! Après, elle n’a pas à se faire passer pour un garçon, contrairement à l’héroïne de Host Club, elle se retrouve contrainte à faire quelque chose contre son gré ! Après, que l’on se rassure, Fuu n’a pas eu à “consommer” avec un client, la morale est sauve et elle a pu assommer un client trop entreprenant avant qu’il fasse quoi que ce soit 😉 .

    Fuu énervée

    L’auteur de Host Club se serait-il inspiré d’une partie de cette histoire de la série culte de Shinichiro Watanabe pour concevoir l’histoire de son manga ?

    Comme tu dis, il est peu probable qu’une telle histoire voit le jour dans une BD européenne. Je pourrai me laisser tenter par ce manga (surtout que Golden Kamui est bientôt fini) qui a l’air fort sympathique comme tu dis mon cher Yupa ! 🙂

     

     

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