Il y a peut-être des amateurs de manga-papier ou d’animés policiers ?
A vrai dire je suis personnellement peu concerné, je dirais même que les “Enquêtes de Kindaichi” m’ont paru si nulles que j’ai lâché au bout de 2 ou 3 volumes. En revanche “Conan le Détective” est un petit chef-d’oeuvre, malgré le manque total de crédibilité de la situation du héros.
J’apprécie Gunsmith Cats, et son prolongement (Burst).
On peut sans doute étendre la catégorie à des choses fantastico-bouffonnes comme Geobreeders (j’adore!), quoique…
Les Japolars, autrement dit les manga policiers
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J’aime bien Gunsmith cats mais je ne pense pas qu’on puisse le qualifier de “manga policier” car il n’y a pas d’enquête…
Edité par PanzerFaust le 12-10-2007 à 02:11
est ce qu’on peut inclure les mangas de gangsters dans cette catégorie en l’étirant parceque si oui , les chefs d’oeuvre tirés du tandem Ikegami/Buronson sont à mettre au premier chef : Heat, Strain, Sanctuary, des scénars violents, entrainants et surtout une immersion dans le monde des yakuzas des plus intense…
Je plussoie sur Kindaichi, c’est du très lourd !! je ne connais pas assez Conan pour en parler, j’ai du voir deux épisodes de l’anime mais çà a l’air bien ficelé, j’aime bien You’re under the arrest c’est assez marrant et léger ^^Panzerfaust soulève ici un point important : comment qualifier un manga de policier ? faut il nécessairement une enquête?
Edité par kuronoe le 12-10-2007 à 10:36
voilà la définition d’Encarta du genre policier :
” Présentation
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policier, roman, genre romanesque apparu au xixe siècle, mettant en scène un détective ou un policier chargé d’élucider une affaire criminelle.2 Définition et caractéristiques du genre
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2.1 Le roman à énigmeDans les romans policiers traditionnels ou « romans à énigme », l’intrigue débute par un meurtre. Elle se développe ensuite selon une chronologie inversée, puisqu’il s’agit pour l’enquêteur de retrouver ce qui s’est produit avant le crime sur lequel s’ouvre l’ouvrage. L’intérêt de l’enquête policière — interrogatoire de suspects et recherche minutieuse d’indices — porte sur le mobile, les circonstances et l’arme du crime : le détective parvient à la solution en éliminant les uns après les autres les suspects qui ne lui permettent pas de vérifier ses hypothèses.
Le roman policier est donc essentiellement bâti sur l’observation et le raisonnement logique ; pour le lecteur, le plaisir procuré par ce type d’ouvrages est celui d’un jeu, d’un exercice de réflexion et de déduction, où il s’identifie au héros tout en se mesurant à lui.
Afin de concocter un cas difficile pour le détective et intéressant pour le lecteur, l’auteur multiplie les obstacles matériels et les pièges logiques tout au long de l’enquête : plusieurs suspects, de nouveaux meurtres, des diversions et, souvent, des menaces contre l’enquêteur lui-même construisent un récit extrêmement complexe mais toujours cohérent. Au cours de son enquête, le détective fait part au lecteur de tous ses indices mais non de tous les raisonnements qu’il échafaude ; il ne démasque d’ailleurs le coupable qu’à la fin, où généralement il explique par quel moyen il a dénoué l’affaire. « Le lecteur et le détective doivent avoir les chances égales de résoudre le problème », a observé S. S. Van Dine, dans un article de Mystère magazine (1951) où il expose les vingt règles fondamentales du roman policier.
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L’identification du lecteur au personnage du détective ou du policier chargé de l’enquête est renforcée lorsque ce dernier se confond avec le narrateur lui-même (récit à la première personne) ; mais, même dans le cas d’un récit à la troisième personne, l’enquêteur reste le personnage auquel le lecteur peut s’identifier : le roman policier exclut la possibilité d’une identification du lecteur au criminel et évacue ainsi chez lui tout sentiment de culpabilité. Le héros des romans policiers traditionnels est parfois accompagné d’un acolyte plein de bonne volonté mais peu habile et peu rigoureux dans l’art de la déduction logique, qui lui sert de faire-valoir (c’est le cas de Watson, compagnon de Sherlock Holmes, ou d’Hastings, associé d’Hercule Poirot).
2.2 Évolution du genre
Le roman policier contemporain a marqué une nette évolution par rapport au roman policier traditionnel dans le domaine de la caractérisation des personnages : tandis que l’enquêteur était habituellement un professionnel et un être d’exception, l’enquêteur des récits plus récents est un personnage ordinaire, plus proche du lecteur. Non seulement il n’est plus policier ni détective, mais c’est malgré lui qu’il se retrouve mêlé à un meurtre ou à une quelconque autre affaire policière : s’il se transforme en enquêteur, c’est par nécessité — par amour, par intérêt, ou pour « sauver sa peau », par exemple.
Si le roman policier est un genre conventionnel, obéissant à un certain nombre de règles reproductibles, la nécessité qui lui est faite, depuis plus d’un siècle d’existence, de se renouveler, l’a amené à jouer avec les normes mêmes qui le définissent. Le plaisir de lecture du roman policier est fondé sur des mécanismes aisément reconnaissables : il est fait à la fois d’identification et de distanciation, d’une lecture au premier degré et du plaisir de la reconnaissance des codes (lecture au second degré), de jeu et de sérieux, d’implication et d’ironie.
Le roman policier est un genre sériel fondé sur le double phénomène de la répétition et de la variation (c’est-à-dire qu’il se développe en séries de romans mettant en scène le même univers ou le même personnage, comme Sherlock Holmes ou Hercule Poirot). C’est cet aspect sériel, supposant des codes repérables, des personnages stéréotypés et une structure figée — aboutissant parfois, dans le pire des cas, à une « recette » facile — qui vaut au roman policier d’être classé dans la catégorie de la littérature populaire, voire de la paralittérature.”
On en déduit que le héros ne doit pas être nécessairement un policier, ce qui induit donc les particuliers, détectives et autres porte-flingues et qu’il suffit que ceux ci soient mêlés à une affaire criminelle pas forcèment chargés de diriger une enquête, les implications sont diverses : Gunsmith Cat entre dans cette catégorie,on pourrait aussi y mettre City Hunter sur la base de ces propos…
Les enquêtes de Kinda’ichi font parfois très, très peur quand même. Surtout que l’auteur ne fait pas dans les sentiments avec ses personages principaux.
Il y a quelques histoires qui étaient vraiment bien tarabiscotées, mais il est vrai que dans le genre Conan est un peu mieux quand même…Oui, Kuronoe, la définition d’Encarta est au départ archaïsante et très restrictive, mais elle en vient à reconnaître la bien plus vaste acception du terme “policier” à notre époque. Le chasseur de primes (ou chasseuse avec les Gunsmith Cats) entre assez évidemment dans cet univers. Ce n’est pas tout à fait le cas avec l’agence Kagura de Geobreeders, sorte de brigade spéciale armée d’ordinateurs portables contre des “Félins”, mais Doki Doki vient juste d’ éditer un autre manga du même auteur (Itô Akihiro) appelé Wilderness, et qui correspond cette fois au genre, il me semble.
Je regrette la non-continuation des “Mystères de Taisho” (Delcourt) de Kei Toume, et plus généralement le peu d’exploitation de cette époque fascinante par les manga, mais bon, faut croire que les lecteurs en furent rares (mais de qualité, exemple pris au hasard, moi).je suis tombé hier sur ce titre en farfouinant dans les nouveautés et j’ai craqué : par contre je ne l’ai pas encore fini donc je viendrai ce week end donner un avis
seule impression : le trait ressemble à Zerriouh pour ceux qui se rappellent , c’est frappant !Citation (Saffran)Les enquêtes de Kinda’ichi font parfois très, très peur quand même. Surtout que l’auteur ne fait pas dans les sentiments avec ses personages principaux.
Il y a quelques histoires qui étaient vraiment bien tarabiscotées, mais il est vrai que dans le genre Conan est un peu mieux quand même…Mouais, mais quand même, Conan perd vraiment en puissance dans les derniers volumes. Bien que je sois admiratif quant à la capacité de l’auteur à inventer (pomper ?) de nouvelles enquêtes, il faut reconnaître que bon, on aimerait bien qu’il capture les hommes en noir et choppe Ran une bonne fois pour toute.
(Oui je suis assez romantique, c’est à cause de mon nouvel avatar)
à y est, fini : bilan : un manga d’enfer, le découpage et le dynamisme des cases scotchent littéralement au siège, on se croirait dans un film d’action ( d’ailleurs l’auteur avoue être passionné des films de John Woo) quand on voit certaines scénes de flingues pas de doutes !!
c’est jouissif : le montage de l’intrigue ( qui s’annonce particulièrement riche ) les persos sont classes, on ne voit pas le temps passer : c’est énooorme ! ruez vous sur ce titre, la surprise de la rentrée à mon goût!Citation (Reiichido)Citation (Saffran)Les enquêtes de Kinda’ichi font parfois très, très peur quand même. Surtout que l’auteur ne fait pas dans les sentiments avec ses personages principaux.
Il y a quelques histoires qui étaient vraiment bien tarabiscotées, mais il est vrai que dans le genre Conan est un peu mieux quand même…Mouais, mais quand même, Conan perd vraiment en puissance dans les derniers volumes. Bien que je sois admiratif quant à la capacité de l’auteur à inventer (pomper ?) de nouvelles enquêtes, il faut reconnaître que bon, on aimerait bien qu’il capture les hommes en noir et choppe Ran une bonne fois pour toute.
(Oui je suis assez romantique, c’est à cause de mon nouvel avatar)
Comme il me semble que Kindaichi avait quelques qualités sur le plan de l’ambiance, je suis en fait assez d’accord avec toi, Saffran.
Et très d’accord avec toi, Rei ! passé le 14ème volume de Conan, ça va comme ça, le maintien de la situation d’origine n’est plus possible. Qu’entends-tu exactement par “chopper Ran”? à quelle position du Kama Soutra songes-tu ? oh, il doit y avoir des dôjinshi là-dessus !
Kuronoe, je suis content si j’ai pu contribuer à attirer ton attention et ton enthousiasme consécutif sur Wilderness. Plus qu’à un autre, le trait de Ito ressemble de près à celui de son ex-boss Kenichi Sonoda, et il faut que tu lises Geobreeders : scotchage au siège garanti !
Quant à Sonoda, son Gunsmith Cats Burst peut sembler saoûlant et artificiel avec ses précisions techniques surpointues de fanatique des armes et des grosses cylindrées US de 1965/75, pourtant le bougre réussit à éveiller chez moi de l’intérêt pour ça !?! Le volume 3 débute très mollement, mais c’est bien meilleur à partir de la course de V8 !Edité par Lord Yupa le 22-10-2007 à 20:23
Itô est fou. Ses volumes 8 et 9 de Geobreeders le prouvent par leur délire total.
C’est bien là une intrigue policière (et l’on oublie pendant deux volumes les surnaturels félins). Mais l’histoire de la valise de diamants et des truands tourne assez rapidement au labyrinthique, au romantisme stylisé et bouffon à la fois autour de l'”Etoile Filante” Maki, et au bout du compte à l’absurdité et au délire, mais parfaitement voulu et maîtrisé, si l’on peut dire !
Comme le constate Manu p.70 dans l’Animeland 135, Itô “a un don très particulier pour construire des situations vouées à dégénérer”. Il pousse toujours d’un cran plus loin son improbable et pourtant convaincant sac de noeuds, jusqu’à l’apothéose qu’il préfère : feu d’artifice de milliers de coups de feu, coups de mitrailleuses, coups de canons, voitures qui volent, situations vertigineuses, destruction de pans de ville entiers, et le tout quasiment sans un seul mort visible !
Je dois dire que je m’amuse beaucoup à lire ce Geobreeders, et donc j’attends beaucoup de la suite du plus grave Wilderness !Je ne lis pas beaucoup de manga policier mais je pense ne pas me trompé en y incluant “You are under arrest” (Equipière de choc en français).
Il y a des enquêtes et l’histoire se passe dans un commissariat et tous cela servit avec beaucoup d’humeur.
Brèfle j’aime beaucoup ^^Hélas, je ne peux toujours pas voir la dernière saison de You are under arrest T_T
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