Les profondeurs des tenebres

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Posté dans : Manga & BD

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Nacoma25 le 21 décembre 2011 à 15 h 30 min #288666

OK, j'ai regardé des scans !

mais là franchement, on est en plein dans le gore !!!

c'est vrai que les dessins sont pas mal !

mais je ne sais pas encore si je vais faire la collec ! 😌
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Elfe29 le 21 décembre 2011 à 15 h 53 min #288667

Bon faut que je m'y mette!!!!!!Voilà qui est mieux j'ai corrigé ma grosse faute! 😃
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Lord Yupa le 21 décembre 2011 à 20 h 02 min #288668

Citation (Elfe29 @ 21/12/2011 15:53)

Bon faut que je mis mette!!!!!!

“Faut que je M'Y mette”
Nan, parce que ça m'écorche l'oeil, là.

Mais c'est gentil de souhaiter de bonnes fêtes, Elfe 29… A toi de même.

La fin du 1er volume du Berceau des Esprits nous montre la jeune aveugle Yume, encore bien petite dans la série L'île de Hôzuki, mais personnage assez fascinant. C'est bien qu'elle soit de retour, plus âgée (environ 15 ans).
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Elfe29 le 21 décembre 2011 à 20 h 22 min #288669

OUPS!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!Je ne fais jamais d'erreurs!!!!!Je me suis plantée en beauté!!!!Snifffffffff
Désolée!!
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Elfe29 le 21 décembre 2011 à 20 h 26 min #288670

Citation (Nacoma25 @ 08/10/2011 19:25)

Pardon, je n'ai pas fini ma phrase, mon frère m'embêtte !!!

Donc je disais : un cahier d'un dieu de la mort ou il est écrit à l'intérieur :

“Ceux dont le nom est écrit dans ce cahier meurent…”.

… mais il n'y croit pas .

Et donc beaucoup de meurtres surgissent !

Très paradoxal même trop à mon gout …

Mais je ne le déconseille pas !!!

Moi perso j'ai trouvé ça géant je suis fan de tout ce qui touche à l'horreur!!!^^
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Lord Yupa le 28 décembre 2011 à 20 h 37 min #288671

Eh bien alors essaie de trouver Dorohedoro, 10 volumes chez Soleil Manga, malheureusement seuls les 3 derniers peuvent se balader sur des rayons de libraire, à moins que chez des soldeurs d'occasions ???…
C'est une merveille !
Cela se passe aux Enfers, ou tout comme, dans une ville glauque, Hole (= le trou) où des tas de gens sont transformés en mutilés ou en demi-monstres par des "mages" venus d'un monde parallèle moins sombre, mais dominé par des démons à pieds de chèvre et grande langue pendante. Les mages portent tous des masques, bien glauques eux aussi, et peuvent créer dans l'air des portes pour entrer dans Hole, faire d'horribles "expériences" sur les rejetés qui y vivent, et en repartir. Ils obéissent à un chef nommé En qui ne mange que des champignons, en cultive, et peut infecter n'importe qui avec ceux-ci, jusqu'à changer les humains en girolles ou en cèpes.
Un puissant "homme" de Hole, très habile à découper les mages à l'aide de ses coutelas, a une tête de gros lézard, et leur fait la chasse pour essayer de retrouver celui qui est responsable de son état ; mais il a perdu la mémoire. Usuellement les mages sont très supérieurs aux habitants de Hole, mais Caïman (le lézard) est insensible à leur arme principale, un jet de fumée noire magique qui sort de leur index. De plus il est aidé par Nikaido, jolie jeune femme très forte en arts martiaux.
Aventures complexes, hallucinantes, gore non sans parfois quelque humour noir, ce manga trop peu connu est un chef-d'oeuvre du fantastique, hélas pas assez con pour avoir du succès (excusez la grossièreté, mais ça m'éneeerve !).
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Lord Yupa le 22 février 2012 à 20 h 50 min #288672

Ah ça y est, j'ai retrouvé le topic où je voulais parler de deux titres :
Le Coffre aux Esprits, sombre et horrible enquête policière dans le Japon de 1953, (j'en ai parlé dans le topic "Seinen"),
et Berceau des Esprits (décidément, les esprits, c'est glauque), histoire d'un paquebot brusquement chaviré à l'envers en pleine mer et où se trouve tout un lycée en voyage scolaire. Au milieu du capharnaüm de tôles, cadavres et débris se développe une maladie de folie sanguinaire à laquelle un petit quatuor de lycéen/nes essaie désespérément d'échapper. J'en ai parlé plus haut, d'ailleurs, mais quand ça vaut un peu le détour, je me répète sans hésiter.
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Natth le 22 février 2012 à 23 h 08 min #288673

Je n'avais pas vu ce topic, sinon j'aurais déjà parlé de ce grand maître de l'horreur qu'est Hideshi Hino. Cet auteur ne raconte pas seulement des histoires glauques qui font peur. Je pense qu'il y a un côté très symbolique derrière le récit. Le rapport problématique, malsain ou destructeur vis-à-vis de la famille revient souvent, sans pour autant nier une certaine affection (ce qui est encore plus difficile à gérer pour la victime). La guerre et la bombe atomique sont aussi présentes dans son oeuvre (Panorama de l'enfer). Cachant de nombreux traumatismes, la violence, la pourriture, les aspects malsains de la sexualité… Tout cela envahit les pages. Son style graphique est à l'avenant et me rappelle le tableau Le Cri du peintre Edvard Munch. Je pense qu'une partie de ces mangas m'a échappé, mais j'ai hâte de lire le troisième (trois seulement !) reporté depuis un an et demi. Normalement, vous trouverez Panorama de l'Enfer, Serpent Rouge et bientôt L'Enfant Insecte sur les boutiques du net ou dans les magasins spécialisés.

Sinon, je conseillerais Le labyrinthe des rasoirs, prochainement publié par le même éditeur. Je suis curieuse de découvrir l'aspect philosophique de l'oeuvre et de lire le dialogue entre l'auteur et ses lectrices.
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Kaa le 22 février 2012 à 23 h 22 min #288674

Je ne connaissais pas Hideshi Hino mais je pense que je vais me laisser tenter par L'Enfant Insecte dont l'histoire me plaît beaucoup et le graphisme m'intrigue au plus haut point !
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Lord Yupa le 5 avril 2012 à 15 h 20 min #288675

Le tome 3 du Berceau des Esprits vient de sortir.
C'est toujours excellent, même davantage que ce qui précédait.
L'horrible contagion de folie furieuse continue à sévir, et les lycéens à essayer d'y échapper, de survivre, dans l'enfer du paquebot chaviré tête en bas. Les causes du drame émergent, elles…
Ce qui est excellent, ce n'est pas les espèces de zombies féroces, cannibales et increvables avec une moitié de tête, de corps, ou plus de machoîre inférieure, c'est la tension instillée par le scénario, et l'empathie qu'on développe pour Makoto, Shimada le paraplégique, Kasuga, Yûya, et la sensitive aveugle Yume (qui était aussi dans L'île de Hôzuki, bien plus jeune).
Les réactions psychologiques, manipulations, mensonges, valent le détour et montrent bien la face noire des humains, même très jeunes encore, quand il n'y a plus que loi de la jungle. Face noire pourtant “logique” chez Kana, qui se sait contaminée, et même chez l'impitoyable Serisawa, qui élimine tous les inutiles à la survie ou potentiellement dangereux.
Beaucoup de choses restent à éclairer.
La suite, la suite 😯 !
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Lord Yupa le 29 août 2012 à 12 h 11 min #288676

Citation (Kaa @ 22/02/2012 23:22)

Je ne connaissais pas Hideshi Hino mais je pense que je vais me laisser tenter par L'Enfant Insecte dont l'histoire me plaît beaucoup et le graphisme m'intrigue au plus haut point !

C'est un graphisme en effet très particulier, dont l'aspect “laborieux” et un peu naïf ou “puéril” sert à renforcer l'horreur en nous ramenant à des sensations cauchemardesques d'enfance.
Il n'en va pas de même avec Q. Hayashida, au graphisme très pro et très “élégant” mais son récit Dorohedoro n'y perd pas grand-chose vu sa puissance imaginative !
Que pourrais-je lire de mieux au Japon, puisque cette oeuvre magnifique, dont certaines planches pleine page évoquent Max Ernst, est introuvable au complet en France ??
Au Japon, il n'est pas trop mal mis en relief dans les librairies de manga, et j'ai trouvé donc aisément les tomes qui me manquaient, et les suivants (ça va jusqu'au tome 16 actuellement).
Spoil pour Bub :
C'est le Boss des “Yeux en étoile” qui va tuer En !
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Lord Yupa le 12 septembre 2012 à 10 h 30 min #288677

Le volume 11 de Dorohedoro est enfin paru en France, je le découvre à mon retour. Hélas, les cases à dominante sombre sont horriblement baveuses dans la version Soleil, limite dessin impossible à discerner !!
Malgré ce défaut, je tiens à promouvoir cet excellent manga, tout un univers fantastique d'une richesse, d'une originalité, d'une maturité exemplaires ! vous le verrez si Soleil nous sort les autres volumes (je possède ceux parus au Japon, jusqu'au tome 16 le dernier sorti), la montée en puissance et en "inattendu" est garantie.
Q. Hayashida était venue signer son oeuvre au Junkudo de Kôbé quelques semaines avant mon passage, je l'ai ratée, grrrr ! à quoi peut bien ressembler une telle femme ?? quoique sans aucun doute on peut parier qu'extérieurement elle n'ait rien d'exceptionnel.
L'empire du terrible En va sombrer à la fin de ce volume, car il rencontre bien plus terrible que lui, le Boss !
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Lord Yupa le 17 octobre 2012 à 18 h 35 min #288678

Tome 4 pour Le berceau des Esprits.
Brrr, ça ne s'arrange pas pour nos lycéens bloqués dans le paquebot retourné ! tout cela est toujours aussi flippant, et gore, mais finement analysé psychologiquement et c'est bien pour cela que j'apprécie ce titre (en dehors de la qualité du dessin).
Un retournement inattendu dans ce tome-ci, concernant les personnages principaux.
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Lord Yupa le 15 août 2013 à 22 h 30 min #288679

C'est le final pour Le Berceau des Esprits, avec le volume 6.
Très bien mené, ce manga, surtout pour l'analyse psychologique, comme je l'ai dit, mais aussi pour la mise en scène haletante à souhait, et la cohérence de l'ensemble (en dépit d'une ou deux petites invraisemblances et d'un épilogue un peu hâtif). Un thriller qui montre bien comment une tragédie met à nu chez des êtres lambda (lycéens/ennes ici pour la plupart) les trois versants de la réaction humaine : dévouement héroïque, instinct féroce implacable, ou suivisme moutonnier a-moral.
Kei Sanbe dessine superbement, en prime. Il a produit ce manga avec une équipe d'une demi-douzaine d'assistants qu'il a le bon goût de créditer en fin de volume.
C'est à lire !
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Lord Yupa le 21 août 2015 à 12 h 06 min #288680

Lady Boy versus Yakuzas

Etonnant ce manga ! Je veux dire qu'au premier abord on s'attend à une bouse hentaï seulement vouée au zob et à la foufoune, d'autant que le dessin ne présente aucune élégance, évocateur d'oeuvres nullissimes "à ne lire que d'une main" comme disait Cocteau.
Le pitch : un petit malfrat, Kôzô, a réussi à coucher avec l'épouse et la fille (tout à fait consentantes, et l'on saura plus tard pourquoi) d'un puissant chef de gang yakuza, malheureusement il a été dénoncé. En châtiment, le boss hystériquement jaloux le fait transformer chirurgicalement en superbe fille et déposer sur une île perdue où il a fait expédier aussi une centaine de délinquants sexuels, tous des mâles. Kôzô devient alors "la Cible" : la violer permet en effet de quitter l'île ! le boss immonde espère que Kôzô subira dans les pleurs les plus dégradants sévices, et de plus il y fait assister sa femme et sa fille ligotées devant un grand écran. Il y a des caméras cachées partout sur l'île.
Contre toute attente, le scénario au lieu de déverser du schtroumpfage à pleins seaux va alors creuser les destins souvent tragiques de multiples personnages, leur enfance, leurs traumatismes, et ceux de Kôzô en premier lieu, mais pas que. Et il va longtemps échapper à tout viol car le scénario est assez imaginatif pour cela. Une dénonciation des bassesses humaines en découle, mais sans stupide noirceur totale : il y a toujours une logique derrière, celle de la condition humaine, de l'amour déçu par exemple.
Remarquable manga !