Voici un titre bien sympathique que je suis depuis quelques temps déjà : Natsume Yûjin Chô !!
Il s’agit de l’anime du Pacte des Yôkai de Yuki Midorikawa.
L’histoire : Natsume est un garçon solitaire qui voit des yôkai, et supporte difficilement d’avoir ce pouvoir qui l’empêche de s’intégrer aux gens « normaux ». Un jour, il trouve un étrange carnet rempli de noms, qui appartenait à sa défunte grand-mère.
Natsume commence à comprendre pourquoi les yôkai le harcèlent : tous cherchent à récupérer leur nom qu’ils avaient jadis donné à sa grand-mère, car ce nom a le pouvoir de les asservir…
Aidé d’un yôkai puissant aux intentions troubles (incarné dans un maneki-neko), Natsume va donc entreprendre de rendre leurs noms aux yôkai, apprendre à les connaître et même à les aimer…
Je me suis intéressée à ce titre pas le biais du manga papier (je crois que 4 tomes sont disponibles pour l’instant). A vrai dire, je me suis très vite ennuyée et j’ai dû m’y prendre à plusieurs reprises pour le terminer… Le rythme (du premier tome en tous cas, je n’ai pas lu les autres) est vraiment lent et n’a pas réussi à m’accrocher. De plus, j’ai trouvé le début un peu trop semblable à xxxHolic avec Natsume qui passe sa vie à courir pour échapper aux yôkai, comme Watanuki… Le manga fonctionne par petites histoires indépendantes, sauf qu’au début de chacune la mangaka nous re-raconte que Natsume voit des Yôkai et toussa toussa, ça va bien cinq minutes mais j’ai trouvé ça un peu lourd.
Bref, malgré quelques histoires assez jolies, je n’ai vraiment pas été convaincue par la version papier.
C’est là qu’arrive l’anime. Chaque épisode reprend une histoire du manga, soit un chapitre. Alors que je me suis considérablement ennuyée avec la BD, on ne s’ennuie pas du tout avec la série. Contemplatif mais pas lent, poétique, l’anime est très plaisant à voir. Le graphisme d’origine, épuré et fin, est rehaussé par de très belles couleurs pastels. Les paysages du Japon rural, baignés de soleil, sont vraiment très beaux et ont un côté magique, comme dans Totoro. Le tout fait très « couleur locale » et folkorique, très zen et traditionnel. L’ending est d’ailleurs très beau dans le genre (NdJ l’avait d’ailleurs fait remarquer dans l’AL du mois dernier), autant visuellement avec ses couleurs façon aquarelle et ses kanji comme écrit à la main, que musicalement (avec un belle ballade qui sonne… heu… « traditionnel », je ne sais pas si ce type de chant a un nom spécifique).
Bref, c’est une série très sympa à suivre, pour se vider la tête et pour faire une pause beauté et poésie, dans ce monde tourmenté ^^ !
Edité par akiko_12 le 15-11-2008 à 03:01