Ouiiiin ! la fin, ça le fait pas ! bon alors je la refais !!

20 sujets de 1 à 20 (sur un total de 48)

Posté dans : Anime & Animation

  • Lord-Yupa
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    Lord Yupa le #274670

    Le but c'est donc de refaire par vous-même la fin d'un animé, série ou film, vu que comme ça se termine là ça ne vous plaît pas, na !
    Lâchez-vous, devenez scénariste du ending !
    Il vaut mieux que ce soit ici, sur l'animation, plutôt que sur le manga puisque ceux-ci restent fort longtemps en suspens, sauf quelques exceptions.
    Je commence… ah ben tiens, j'ai pas d'idée, mon cerveau baigne dans le mucus du rhume (berk!). Mais je suis sûr que vous en aurez. Pas du mucus, bande de larves, des idées ! 😂

    Titamatth
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    titamatth le #274671

    Atchoummm. Et mer***e, j'en ai foutu plein le clavier … (jplaisente évidement, quoi que 😒 ^^)
    Alors j'ai pas plus d'idée, mais moi la fin d'un manga qui ma vraiment déplus, c'est incontestablement celle de GTO, j'était vraiment dégouté …
    Je crois que j'aurais plus vu une fin genre =
    Il se fait courser par la police et repasse devant l'école ou la, il embarque Fuyutsuki-sensei sur sa moto avant de repartir, mais les élèves bloquent les flics en lançant des fusées d'eau sur les voitures, en se servant de la voiture du dirlo pour faire barrage etc
    Et ils vécurent heureux et eurent pleins d'Onizuka-bébé ^^

    Ah bah j'ai trouvé une fin finalement ^^

    P.S : la seul fin de manga ou on peut pas faire mieux, c'est CODE GEASS !!!

    Baklael
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    Baklael le #274672

    Bah disons que GTO (dont je ne connais ni la fin du manga ni celle de l'anime d'ailleurs) n'est pas fini! La meilleure preuve étant que Onizuka revient!

    Akiko_12
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    Akiko_12 le #274673

    Après la lecture du tome 11 de Death Note, j'avais imaginé cette fin : Kira se fait coincer par la police, il meurt et paye enfin pour ses crimes. Mais comme ceux qui touchent au Death Note ne vont ni en enfer, ni au paradis, Kira devient un dieu de la mort, et continue de rendre la justice depuis leur monde. Par la mort il est réellement devenu le dieu d'un monde modelé à son image, en contrepartie il est désormais condamné à "meubler" sa vie comme il pourra pour échapper cet ennui qu'il désirait tant fuir en ramassant le cahier.

    Au final j'adore la fin du manga qui a une orientation très différente, mais cette alternative ne m'aurait pas déplue ^^.

    WIZARD
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    WIZARD . le #274674

    Citation (titamatth @ 16/07/2009, 15:12)
    P.S : la seul fin de manga ou on peut pas faire mieux, c'est CODE GEASS !!!

    Ba justement si. Tout n'est pas rose dans Code Geass et il y a de très nombreux points qui auraient mérités un tout autre traitement. Si l'aboutissement est pas mal (cf la parade avec mort de lelouch), certains moyens pour y parvenir sont pourris. Déjà les derniers épisodes pour faire croire que lelouch c'est rien qu'un méchant sont des épisodes chiants. Les motivations de Charles et Marianne sont risibles, les fausses morts donnent l'impression que les scénaristes n'ont pas eu les couilles de s'opposer aux marketeux de sunrise, on se la joue Tomino mais on ne va pas jusqu'au bout. Idem, le coté bisounours de la fin avec “l'handicapé” de 12 ans qui se la joue dirigeante de nation avec une conception “le monde il est tout gentil maintenant, on va vivre en paix” c'est pas ce que j'appelle réussi moi. Une fin pseudo ouverte pour nous faire croire que “peut être que Lelouch en fait il est pas vraiment mort, peut être qu'il était immortel et qu'on le savait pas et que dans 3 ans quand on aura plus d'idées de séries, on pourra faire un code geass R3, hein on sait pas, va savoir charles.

    Pour faire dans le HS: dans les fins réussites: je demande Gurren Lagann, Ashita no joe, Gundam (et Z gundam et la contre attaque de char).

    Titamatth
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    titamatth le #274675

    Citation
    Si l'aboutissement est pas mal (cf la parade avec mort de lelouch), certains moyens pour y parvenir sont pourris. Déjà les derniers épisodes pour faire croire que lelouch c'est rien qu'un méchant sont des épisodes chiants. Les motivations de Charles et Marianne sont risibles, les fausses morts donnent l'impression que les scénaristes n'ont pas eu les couilles de s'opposer aux marketeux de sunrise, on se la joue Tomino mais on ne va pas jusqu'au bout. Idem, le coté bisounours de la fin avec “l'handicapé” de 12 ans qui se la joue dirigeante de nation avec une conception “le monde il est tout gentil maintenant, on va vivre en paix” c'est pas ce que j'appelle réussi moi. Une fin pseudo ouverte pour nous faire croire que “peut être que Lelouch en fait il est pas vraiment mort, peut être qu'il était immortel et qu'on le savait pas et que dans 3 ans quand on aura plus d'idées de séries, on pourra faire un code geass R3, hein on sait pas, va savoir charles.


    MDRRRR. C'est sûr que vous sous cette angle 😕
    Enfin il n'en reste pas moins que j'ai adoré la fin 😂

    Citation
    Après la lecture du tome 11 de Death Note, j'avais imaginé cette fin : Kira se fait coincer par la police, il meurt et paye enfin pour ses crimes. Mais comme ceux qui touchent au Death Note ne vont ni en enfer, ni au paradis, Kira devient un dieu de la mort, et continue de rendre la justice depuis leur monde. Par la mort il est réellement devenu le dieu d'un monde modelé à son image, en contrepartie il est désormais condamné à “meubler” sa vie comme il pourra pour échapper cet ennui qu'il désirait tant fuir en ramassant le cahier.


    J'avais pensé à la même chose ^^
    Ils vont peut-être sortir une nouvelle saison, ou Raito-kun revient en Shinigami et se venge de Near, mais bon ji crois pas trop car ce qui fait la force de cette série c'est justement la réflexion que se fait le personnage pour tuer une personne, sa serait trop facile si il devenait un shinigami et qu'il était omniscient.
    Cette fin me semble donc correct ^^ (bien que si j'avais été lui, je n'aurais pas utilisé le bout de death note de ma montre, car c'est parfaitement inutile … mais fallait bien trouvé un moyen de le faire mourir 😢 )

    Kuronoe
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    Kuronoe le #274676

    Moi j'aurais fait mourir les héros dans Samourai Champloo …

    Tom-Le-Chat
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    Tom Le Chat le #274677

    Citation (WIZARD @ 16/07/2009, 21:16)
    Pour faire dans le HS: dans les fins réussites: je demande Gurren Lagann, Ashita no joe, Gundam (et Z gundam et la contre attaque de char).

    Pour ma part, je dirais les deux séries Top Wo Nerae : Gunbuster et Diebuster. Est-il possible de faire plus belle fin, sérieux?

    Et pour troller un peu en fin parfaite, je rajouterais Evangelion… la série TV.

    [Insérez une citation qui donne l'air intelligent ici]
    null
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    Baklael
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    Baklael le #274678

    Je n'ai pas aimé la fin de Diebuster. (Pas une vraie fin ça! 😒 )

    Mais je n'avais pas à cœur d'en chercher une nouvelle… Dès que j'aurais revu les OAV je viendrais faire part de ma fin idéale.

    Sinon:

    Citation (Tom le chat)
    Et pour troller un peu en fin parfaite, je rajouterais Evangelion… la série TV.

    Je n'appellerais pas ça troller un peu… <img src="style_emoticons//happy.gif” style=”vertical-align:middle” emoid=”^_^” border=”0″ alt=”happy.gif” />

    Probablement la pire fin qu'il m'ait été donné de voir, pour cette simple raison que ce n'est même pas une fin… (mais je ne suis pas le parangon de l'originalité en parlant ainsi! Petite note: j'ai connu le mot parangon par Eye Shield 21. Ce même Eye Shield dans lequel le mot “couille” est lui aussi usité… le monde est bizarre!)

    Fin bref, je nourris le troll mais je ne peux pas m'en empêcher, la fin d'Eva c'est la pire arnaque du monde entier! Anno avait inventé son histoire au fur et a mesure ou quoi? A croire qu'il n'est pas plus au courant que nous de ce que sont les anges, de pourquoi ils attaquent, de ce qui s'est passé au moment du Second Impact etc…

    Désolé, je n'ai vu qu'Eva récemment, je n'ai pas encore assez craché ma haine de la fin de cette série!

    Bub
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    bub le #274679

    Citation (Baklael @ 18/07/2009, 22:53)
    Je n'ai pas aimé la fin de Diebuster. (Pas une vraie fin ça! 😒 )

    Arf, en fait c'est un gros-méga-hommage à la fin de gunbuster, d'où l'émotion pour les fans, dont je suis. ^^'

    Citation
    Probablement la pire fin qu'il m'ait été donné de voir, pour cette simple raison que ce n'est même pas une fin… (mais je ne suis pas le parangon de l'originalité en parlant ainsi! Petite note: j'ai connu le mot parangon par Eye Shield 21. Ce même Eye Shield dans lequel le mot “couille” est lui aussi usité… le monde est bizarre!)

    Fin bref, je nourris le troll mais je ne peux pas m'en empêcher, la fin d'Eva c'est la pire arnaque du monde entier! Anno avait inventé son histoire au fur et a mesure ou quoi? A croire qu'il n'est pas plus au courant que nous de ce que sont les anges, de pourquoi ils attaquent, de ce qui s'est passé au moment du Second Impact etc…

    Désolé, je n'ai vu qu'Eva récemment, je n'ai pas encore assez craché ma haine de la fin de cette série!

    Anno a volontairement éludé la fin d'EVA, ce qui a en très grande partie conféré à ce titre son statut de série culte. Au lieu d'une fin classique, le réalisateur a proposé une fin en deux temps avec une introspection de ses personnages clefs, puis il a pris à rebrousse poil le spectateur qui réclame un dénouement plus conventionnel en remettant en question son attitude passive, attentiste, “standardisée”. C'est du jamais vu, il faut saluer l'audace.
    Pour Anno, le scénario était un prétexte pour dresser des portraits de personnages torturés aux rapports et relations complexes. Quand tu creuses un peu, tu te rends compte à quel point EVA est creux : une histoire classique de robots, de menace extérieure, à la sauce mystique/kabbalistique. En cela, il n'y avait absolument rien de révolutionnaire avec ce matériau de base. Ce qui a fait l'originalité d'EVA, ce sont ses personnages ambigus, leurs rapports d'une complexité sans précédents, où l'on effleure quand même des thèmes plus que sous-entendus d'incestes, de pédophilie, homosexualité, etc. Comment parvenir à traiter de sujets aussi difficiles sans tomber dans le grotesque ? Anno a choisi de partir sur une base pseudo SF pour animer son petit théâtre de marionnettes. Il a leurré le public non averti avec génie.
    Il n'y a pas d'arnaques, la fin est la vraie fin, où se démèlent les conflits entre les personnages, où les relations deviennent plus claires, où les tensions s'appaisent au bout d'un enchevètrement d'intrigues où un grand nombre de personnages ont tous plus ou moins perdu pied, ou la vie. La fin apporte toutes les réponses aux questions existentielles des héros principaux, elle clot en beauté la série en mettant un point final aux turpitudes des personnages.
    A l'inverse des autres séries, où ces développements sont secondaires et toujours sous-exploités ou carrément abandonnés en cours de route, Anno a préféré lui négliger le scénario, les anges, le plan, et tout le reste, pour se concentrer dans la dernière ligne droite sur ce qu'il a considéré comme primordial dès le départ : ses personnages. Et donc il a proposé une fin logique à sa série.
    Les films eux sont une aberration qu'Anno a renié, à raison, répondant à des exigences d'un public complètement largué ( et un moyen de remplir le tiroir caisse… ).

    Et la fin la plus pourrie du monde, c'est celle de 21th century boys.

    Baklael
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    Baklael le #274680

    Je suis tout à fait d'accord concernant la primeur que donne Anno à ses personnages, on le ressent d'ailleurs très bien tout au long de l'anime. (et peut être plus encore dans le manga)
    Les deux derniers épisodes ne sont pas sans intérêts. Mais tout de même un peu agaçants. On attend toutes les réponses et on se retrouve avec des images déjà vues, des questions répétées à outrance. On ne sent pas du tout dans l'ambiance pour apprécier ce qui nous plaisait pourtant le plus dans l'anime, la psychologie au sens vulgaire. Les liens aussi.
    Et ne nous est exposé que le cœur du personnage principal. Lui ira mieux avec lui même. Mais vivra-t-il mieux avec les autres? (on nous souffle que oui. Mais de mon côté, j'ai un doute =>forcément d'ailleurs puisque le plan de complémentarité de l'homme est impossible "en vrai")

    Reste que. Je me demande vraiment si Anno à la réponse aux questions plus traditionnelles. Franchement comment est réalisé le plan de complémentarité de l'homme? Est ce que d'autres anges vont venir? C'est quoi la SEELE? Et les documents de la mer morte? Maintenant que le mythe est posé ne serait-il pas tant de répondre à ses questions?

    Je pense que répondre à ces questions est utile pour la cohérence de l'univers. Je comprends l'intérêt stratégique de la fin d'Anno mais ça fait quand même foutage de gueule. Et c'en est peut être. Si encore il y avait des pistes, mais non!

    Franchement, je déteste cette fin. Je me suis senti vraiment déçu. Même pas triste, juste déçu et au fur et à mesure c'est la colère qui monte. En vérité, je crois qu'Anno n'a pas les réponses aux questions qu'il a soulevé. Et franchement, les deux derniers épisodes ne sont même pas bons. (et pas crédible étant donné que je n'arrive pas à accepter un concept tombé du ciel, sans explication.)

    Je me pose trop de questions IRL pour aimer voir des trous dans les fictions. Non vraiment, je n'aime pas cette fin, même s'il est vrai qu'elle a fait d'Evangélion ce qu'il est aujourd'hui. Mais on ne sait pas si le succès aurait été moins grand avec une autre fin. Non vraiment, j'ai été très déçu par cette fin.

    J'oubliais un point important. Les points qui ne sont pas éclairés avec cette fin, ne sont pas des détails. Ce sont des points sur lesquels Anno à appuyé très fortement, sur lesquels il a basé son suspense. Bref, ce sont des axes d'Evangélion. Et exciter la curiosité des gens pour la bafouer sans prévenir, je trouve cela assez petit. Il a joué dans son intérêt, laissant de côté son devoir: celui de faire un anime de qualité jusqu'au bout. Allant même jusqu'à discréditer l'ensemble de l'anime qui perd toute cohérence. Au fond ce n'est qu'une fin en queue de poisson.

    Baklael
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    Baklael le #274681

    Comment est-on censé répondre à un message comme celui ci…

    Citation
    le fatras mystique, comme les Manuscrits de la mer Morte, les Anges, Adam, Lilith et cie., plombe Eva. Les amateurs de livres comme le Da Vinci Code peuvent trouver ces choses intéressantes, moi non, désolé.

    Donc si on est intéressé par des question aussi basses on est forcément assimilé à une catégorie de personnes dévaluées par rapport à "toi". Cela dit c'est pratique, en te situant ainsi au dessus de ceux qui ne seraient pas d'accord, plus de doute sur tes arguments…

    Ensuite j'estime qu'il est obligatoire de répondre aux questions que l'on soulève dans un récit. (A vrai dire c'est une règle de base. On peut bien laisser quelques doutes mais oublier tout un pan de l'histoire au moment de la résolution, c'est mauvais pour le récit.)
    Et Eva sans ce "fatras mystique" ce n'est plus Eva tout simplement.

    De plus toujours du point de vue du récit, le spectateur placé ainsi devant une situation qu'il juge forcément absurde puisque sans explication logique dans ce même récit, ne sera pas à même d'intégrer le message qui devrait passer. Il n'y a pas besoin de se sentir visé dans son caractère otakesque pour cela, le récit sans queue ni tête est bien suffisant pour un rejet.

    En toute franchise je trouve cela absurde d'aller chercher une explication psychologique (qui sous entend que le spectateur à la même vision que toi de l'anime d'Eva, ce qui déjà me semble douteux => l"analogie Shinji/otaku n'est pas forcément la première chose qui vient à l'esprit pendant le visionnage. La métaphore n'apparait qu'après que l'on se soit penché sur la question. D'où un doute profond sur le fait que l'otaku devant sa TV se sente visé par la lubie d'Anno.), je disais donc qu'il était absurde d'aller chercher une explication psychologique là ou une explication rationnelle suffit amplement: On a fait miroiter un scénario un peu complexe sur tous les plans et pour finir un seul est traité! Qui plus est de façon austère.

    Autre point problématique: La vie dont Shinji est supposé vouloir, n'est franchement pas si ragoutante. Il se retrouve complètement "banal". Qui plus est il a recherché tout l'anime le lien avec son père, qu'y a-t-il alors de surprenant à ce qu'il ne rêve que d'avoir une vie de famille! Quel rapport avec sa situation dont il n'est pas responsable. Son père est un goujat, sa mère est morte, Asuka à pété un plomb, Rei est un clone de celle qu'il a connu, il a du tuer Kaoru sans même savoir pourquoi exactement. Et enfin Misato cherche à se consoler auprès de lui plus qu'à le consoler.
    En quoi est-il responsable de la situation? Il ne s'est pas mis dans cette situation de lui même. La solitude c'est le cours des évènements qui lui a imposé. En ça je vois mal en quoi l'analogie Shinji/otaku est si claire. Shinji n'a pas choisi sa voie. Du moins pas celle des (environ) 5 derniers épisodes.
    Forcément dans cette optique l'hypothèse (pratique) du rejet pour cause de non acceptation de voir ses défauts étalés au grand jour, est un peu bancale. (voire caduque?)

    Bub
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    bub le #274682

    Citation (Baklael @ 20/07/2009, 00:33)
    Ensuite j'estime qu'il est obligatoire de répondre aux questions que l'on soulève dans un récit. (A vrai dire c'est une règle de base. On peut bien laisser quelques doutes mais oublier tout un pan de l'histoire au moment de la résolution, c'est mauvais pour le récit.)
    Et Eva sans ce “fatras mystique” ce n'est plus Eva tout simplement.

    Pourquoi serait-ce forcément obligatoire ?
    Dans Eva, la seule question à se poser est : y a-t-il quelque chose à comprendre dans le fond ? Anno nous fait un peu le coup du Pendule de Foucault ( je crois même avoir lu dans AL que le réalisateur s'était inspiré du roman d'eco ), c'est-à-dire que les différents protagonistes sont convaincus de faire parti d'un immense plan mêlant pointe de la technologie et vieux secrets liés aux sources de la religion ( en particulier les manuscrits de la mer morte ), avant de faire dégonfler le “grand complot” d'une manière radicale.
    C'est pourquoi je ne comprends absolument pas la satisfaction des “fans” à la sortie du film the end of evangelion : ce film ne dit rien bien au contraire, c'est un déluge d'action suivit d'un délire de 3/4 d'heure qui en fait ne révèle rien du tout, mais qui comble les déçus des deux derniers épisodes de la série – parce que c'est plus conventionnel ? C'est bien la preuve qu'il n'y avait rien à creuser du côté “plan de complémentarité de l'homme”, que c'était un enfumage dès le départ et absolument pas le propos principal de la série.
    Osons : il y a du Shakespeare chez Anno, des personnages procrastinateurs à la Hamlet, des hommes de pouvoirs aux objectifs flous dont la seule motivation est de rejoindre des fantômes, bref, Eva c'est juste une pièce avec des robots, des complots et des monstres au look original en guise de décorum.
    Et c'est pour ça que c'est génial.

    Louis-L
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    Louis.L le #274683

    En fait je crois que je devrais regarder de nouveau Eva, ça fait quelques années que je l'ai vi la dernière fois, ceci dit le directeur de Gainax à la JE à dit que Eva était une oeuvre "sur l'intérieur"

    Baklael
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    Baklael le #274684

    Citation (Darthantos)
    Ai-je dit que les connaissances dites ésotériques sont basses ?

    Non. Mais ce n'est pas non plus ce que je voulais dire. Je réagissais au fait que d'après ta citation, les gens qui s'intéressaient au Da Vinci Code comme divertissement, étaient quelque chose entre le stupide et l'inculte. C'est tout du moins ce que j'avais cru comprendre par le “pas moi, désolé.” Qui distancie celui qui le dit du groupe incriminé, une distanciation très clairement défavorable pour les autres.

    Mais bon. Ce ne fut qu'une interprétation. (peut être à tort, peut être pas.) Si j'ai mal interprété, toutes mes excuses. (sinon franchement ce n'est pas si grave. Au fond c'est peut être vrai. C'est juste que je me sentais visé. Et se faire traiter de fan de Dan Brown m'a peut être vexé => Non pas parce que j'assimile le roman à une grosse crotte et donc les lecteurs aussi. Non c'est à cause de l'effet de mode, je n'aime pas être inclus dans les modes.)

    Je ne l'ai pas lu. Je ne peux donc pas juger de la qualité du dit roman. Cependant n'étant ni particulièrement éduqué dans le domaine, et relativement compréhensif dans une utilisation détournée de symboles tant que la trame est claire sur les détournements (ce qui apparemment n'est pas le cas du Da Vinci Code =>On a été abreuvé de documentaires depuis sa sortie…) je n'ai pas de problème avec EVA sur ce point.

    De Kafka je n'ai lu que le Procès. Et dans cette œuvre, il laisse tout un pan de côté. Mais c'est très différent d'EVA qui développe son histoire le plus normalement du monde, contrairement au Procès où, dès le début on ne nous dit rien. La situation nous semble complètement absurde dès le début. Évidemment on s'attend à un dénouement, mais il n'y en aura pas. On le sait d'ailleurs dès le début. Le problème étant: mais qu'est ce qu'il a bien pu vouloir dire.
    Hamlet ensuite. Il reste en effet des interrogations à la fin de la pièce. Mais encore une fois, EVA coupe brutalement son fil narratif alors qu'Hamlet va jusqu'au bout. (on connait tous le bout chez Shakespeare… pour pouvoir comparer avec Eva il aurait fallu qu'Hamlet n'aille pas jusqu'au bout et que Shakespeare trouve une fin originale et totalement en rupture avec son récit.)

    Pour les autres… pas lu! A mon avis ces exemples étaient plus éloquents, tant pis. Mais j'ai compris le message avec lequel je suis d'accord concernant le fantastique.
    Pourtant quelque chose fait que je n'arrive pas à l'appliquer à EVA. Le ton de la série doit être pour beaucoup. Mais plus encore ce doit être la rupture qui me dérange.

    On passe d'un univers luxuriant de couleurs, de monstres, de personnages en mouvement, de décors impressionnants, pour arriver dans un cloitre sombre désagréable, ou les questions et réponse sont répétées encore et encore, sur des images qui se répètent encore et encore elles aussi. Et ça, ça n'a pas fonctionné sur moi. Et quand la fin arrive après un passage de nouveau animé mais où Shinji (auquel je m'identifie très fortement, pas de doutes la dessus) est devenu banal comme mes chaussettes (un seul personnage gagne à ce changement c'est Gendo, pour les autres c'est la cata!), franchement j'étais mal. Le vrai monde serait cette mascarade que Shinji croit voir grâce au plan de complémentarité de l'homme? Sérieux? Cet endroit ou Asuka est devenu plus pénible mais moins profonde, ou Rei est une fille banale qui a perdu toute originalité (a part ses cheveux et ses yeux…) et où Shinj lui même est l'adolescent typique. Voilà peut être le problème, je n'ai pas envie de “ce” vrai monde. Forcément, ça fragilise le propos! Le message me plait bien. Le traitement beaucoup moins. Et le monde idéal de Shinji me laisse de marbre. Alors forcément je veux me raccrocher à la trame. Mais Anno s'en fout et la zappe. Du coup je me retrouve comme un con, à ne pas vouloir du monde qu'on me tend comme idéal, et cherchant les réponses que pourraient peut être me fournir la trame. Mais pas de réponses. D'où pas content. Grognon. Déçu.

    Et pourtant je rêve d'Eva la nuit. Et pourtant j'adore cette série. Mais la fin je crois que je ne l'aimerais jamais. Il n'y a rien qui me donne envie de m'y accrocher. L'épisode 24 était pourtant tellement génial.

    => Mais quand le complot dégonfle-t-il? Il est juste oublié. Pourtant il est toujours présent…

    Sinon dans Eva il y a tout de même un traitement du robot géant un peu différent. Ici le robot n'en est pas un. C'est un être vivant. On a beau dire, le design de l'Eva, sa nature, ses réactions, tout ça dépasse le cadre du simple anime de robot. L'Eva fascine.
    Je trouve l'enrobage de cet anime d'une qualité qu'assez peu d'autre animes parviennent à égaler. Plus rare encore sont ceux à le surpasser. Je suis peut être bon public mais j'ai été pris dans le suspense de cet enrobage et comme le dernier goût étant passé par ma bouche lors du visionnage, j'ai cherché à retrouver le goût du glaçage. Je suis quelqu'un de curieux. J'ai besoin de réponses. Surtout quand ce que j'ai à me mettre sous la dent ne me convient pas.

    L'idée d'Anno est peut être géniale mais elle ne marche pas sur moi. Son monde réel, je n'en veux pas. Je dis bien “son”. Celui de Shinji pour être plus précis. Je n'arrive pas à croire que Shinji puisse être convaincu par ces deux derniers épisode. Mais de toute façon les changements miraculeux je n'y crois jamais. On ne change pas du jour au lendemain. Tout est processus.

    'Fin bref. Je n'aime toujours pas cette fin. Mais au moins maintenant je sais pourquoi certains l'aiment. J'espère que je serais plus satisfait par ce qui sera proposé par les films (le deuxième est sorti au japon je crois, ou prochainement) mais ce n'est pas gagné. Wait and see.

    Sinon, en quoi Hamlet est procrastinateur? (J'avoue que mes souvenirs sont assez flous sur le déroulement de l'histoire… j'ai pas mal lu depuis…)

    Ps: Finalement la fin d'Eva pour moi c'est peut être l'épisode 24 qui au moins est très bon. (bien qu'avec pas mal de plan fixes trèèèès longs. Kaoru à eu le temps de voir sa mort arriver! Mais sans bouger! 😂 )

    Bub
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    bub le #274685

    Citation (Baklael @ 20/07/2009, 17:52)
    (on connait tous le bout chez Shakespeare…)

    Ah bon ? Moi j'ai jamais vu son bout à Shakespeare. 😉

    Citation
    Sinon, en quoi Hamlet est procrastinateur? (J'avoue que mes souvenirs sont assez flous sur le déroulement de l'histoire… j'ai pas mal lu depuis…)

    Ouh là !

    Lacan, et ce n'est après tout pas le moindre de ses apports, propose d'épingler du terme de procrastination, cette étrange, et familière, conduite. Sa référence, pour ce, est presqu'aussi classique que la nôtre : il la trouve chez Shakespeare, dans Hamlet. Vous savez que tout un pan de la critique littéraire s'est consacré, pendant des siècles, à élucider le mystère d'Hamlet, c'est-à-dire la raison pour laquelle il tarde tant – cinq actes, et fort longs – à tuer Claudius. Les explications proposées sont très diverses – faiblesse de caractère, aboulie, perversion -, parfois farfelues – travestisme -, et pratiquement toujours aisément récusables.

    Freud (et Jones à sa suite) va en produire une très différente : une explication oedipienne, qui inscrit Hamlet dans la série des tragédies de Sophocle et des Frères Karamasov de Dostoïevski. Si Hamlet a tant de difficulté à agir, pense Freud, c'est parce que Claudius n'est qu'un substitut de son père. Et tuer son père est très difficile, surtout quand cela ne peut se faire, rappelons-nous en, in effigia. Mais cette interprétation, si elle rend compte d'un certain mouvement de la pièce, est pourtant bien périlleuse à soutenir dès lors qu'on ne cherche plus seulement à éclairer son aspect mythique mais aussi, et avant tout, sa dimension tragique. Ce que se propose Lacan, dans sept des leçons du Désir et son interprétation, où il fait très précisément d'Hamlet la tragédie du désir. La lecture qu'il en produit est somme toute fort simple, et en même temps caractéristique tant de son mode d'appréhension que de la différence essentielle existant entre les modes d'interprétation freudien et lacanien. Il y a une différence radicale, dit-il, entre Œdipe et Hamlet. C'est que le premier avance à la rencontre de son destin sous le manteau de l'ignorance – il ne sait pas qui est son père, ni sa mère, ce pourquoi il tuera l'un et épousera l'autre – alors que le second, lui, sait tout ce qu'il y a à savoir, et plus encore. La vie du premier se noue à son destin quand il apprend ce qu'il a fait et il peut alors crever ses yeux soudain dessillés, car désormais il n'en a plus besoin pour y voir clair : il sait. Le second, par contre, ne peut en rien se leurrer : son père revient d'entre les morts dès le tout début de la pièce pour lui révéler toute la vérité et lui confier une mission – tuer Claudius – dont la particularité est qu'elle redouble parfaitement ses propres voeux. Le nouage tragique a donc lieu d'entrée de jeu et il a ceci de très singulier qu'au lieu de le diviser, comme c'est plutôt le cas d'ordinaire, il rassemble, il unit au contraire le sujet. C'est bien là l'originalité de l'interprétation de Lacan : montrer que tout, absolument tout, pousse Hamlet à tuer Claudius : l'ordre de son père, son intérêt politique, sa jalousie, ses motifs de vengeance personnels, etc. Et pourtant, comme le lièvre de tout à l'heure, il ne peut s'y résoudre. Non parce qu'il est lâche, ou mollasson : il n'hésite pas, on le sait, à embrocher sans autre forme de procès le propre père de celle qu'il aime, Ophélie. Mais pour une autre raison, où réside le secret du désir, si simple pourtant qu'il est finalement éminemment décevant de le livrer. Hamlet finit, au terme du cinquième acte, par tuer Claudius. Ce n'est pas n'importe quelle circonstance qui le lui permet. C'est parce qu'il est, lui-même, touché à mort par l'épée empoisonnée de Laërte. Et c'est alors, alors qu'il est déjà mort symboliquement, alors qu'il se trouve pour quelques instants dans cet ” entre-deux morts ” que Lacan avait repéré grâce à Antigone, qu'il peut enfin agir. Pourquoi ? Parce qu'il n'a dès lors plus rien à perdre. Et qu'avait-il à perdre avant ? Tel est le secret, telle est la réponse : son désir, tout simplement. La tragédie d'Hamlet est la tragédie du désir, en cela qu'elle met en scène un sujet qui peut toucher à la réalisation pure et entière de son désir, et qui sait – ou qui le pressent en tout cas – que là est aussi sa perte. Réaliser – au sens de faire advenir le réel, l'impossible – réaliser son désir, c'est mourir comme sujet. Que fait Hamlet pendant cinq actes ? Que fait le lièvre pendant que la tortue chemine ? Que fait Victor pendant que le désir gronde ? Ils procrastinent. Parce qu'ainsi ils maintiennent vivace le manque qui soutient leur désir, et vivace ce dernier.

    En gros. Merci Lacan.

    Baklael
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    Baklael le #274686

    Citation (bub @ 20/07/2009, 19:35)
    Ah bon ? Moi j'ai jamais vu son bout à Shakespeare. 😉

    Oui, euh, bon… 😕 J'ai eu quelques rapports avec l'ami Shakespeare, il y a quelques temps… (Dans le cas ou certains n'auraient vraiment pas compris, c'est vrai que la tournure de phrase est mauvaise, je parle de la fin de ses œuvres)

    Citation
    En gros. Merci Lacan.

    Merci bub aussi. C'est plus clair déjà.

    Sinon une question me brule les lèvres: Mais comment tu connais ce site? (et bien en plus pour avoir retrouvé un passage parlant de Shakespeare dans un article sur la procrastination!)
    Mes lectures sur le net me font un peu pitié maintenant… 😂

    Lord-Yupa
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    Lord Yupa le #274687

    Passionnant, ma foi.
    Comme toutefois je n'ai pas vu Evangelion, je ne peux parler de sa fin. Ce qui m'amène plutôt à Hamlet : bien que Lacan ne soit pas un analyste négligeable, loin s'en faut, je ne le trouve pas toujours convaincant, car il lui manque la plongée dans les vraies tripes de la bête humaine, à ce qu'il me semble. Ici aussi : on ne voit pas comment il pourrait chez Hamlet exister un vrai "désir" s'il est voué à ne pas s'accomplir, ou alors ce désir est autre que celui de tuer Claudius, ou encore il rencontre un obstacle : la figuration du père ? dans ce dernier cas, c'est donc Freud qui a raison (lequel ne plaque nullement la légende grecque d'OEdipe sur Hamlet, mais utilise son concept de "complexe d'OEdipe").
    Pour revenir au sujet des fins à modifier par vous-mêmes "parce que vous le valez bien", bravo surtout à Akiko, qui a eu le culot de refaire, et plutôt bien, celle de Death Note.
    Sur un autre topic, j'avais mentionné mon horreur pour la fin du "Tombeau des Lucioles". Je déteste m'attacher avec tendresse à deux personnages tout au long d'un film, et puis les voir crever sans rémission – surtout deux enfants. Ce qui nous donna l'occasion d'un petit débat sur ce film.
    Ici je propose donc que le jeune garçon, au moins, survive, par exemple recueilli alors qu'il va mourir de faim par un moine bouddhiste (beaucoup avaient été jetés en prison par le régime militaire, et nous sommes en 1945). Il se fait moine lui-même par la suite pour "expier" dans le dévouement à autrui la mort de sa petite soeur, dont il se tient responsable, et la dernière image montrerait un superbe profil de Kwannon (en contrejour) autour duquel tournoieraient deux lucioles métempsychosiques. Na.

    Baklael
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    Baklael le #274688

    Spoils sur Death Note.

    C'est vrai que la fin d'Akiko est vraiment bonne. (meilleure? oui, définitivement!)
    Il peut juste y avoir un petit problème, tout dépend des motivations réelles de Light. En effet si sa motivation principale est tout de même restée de voir naitre un monde idéal, donc de sauver les humains justes (et ceux qui ne se sont pas enfoncés trop loin dans le "mal" selon lui) alors dès la première personne noté dans son nouveau Death Note il serait mort, puisque qu'on a pas le droit de tuer une personne pour en protéger une autre en tant que Dieu de la mort. La règle parle au singulier mais il semble assez logique de la pousser à une globalité. De plus en pensant humanité on se figure souvent une personne pour le représenter. Dans le cas de Light je verrais bien sa sœur: non je n'ai pas oublié qu'il n'était pas loin de vouloir la tuer, mais du moment qu'elle ne s'oppose plus à son plan il me semble que c'était la personne qu'il aimait le plus. L excepté.

    Non non je ne me fais pas des plans BL entre Light et L mais je trouve que son estime pour lui s'apparente à une forme d'amour.

    Après ce problème peut être génial aussi. Si les auteurs avaient voulu préciser la vraie pensée de Light il aurait pu en le faisant mourir au premier nom ou pas. De même ils auraient pu montrer un Light hésitant au moment de marquer le premier nom de criminel, pour s'y refuser et ne noter que des noms au hasard, le prouvant incapable de lire en lui ( ou justement capable de lire en lui)
    Enfin ils auraient pu laisser la question en suspense, rappelant la règle disant que si un Dieu de la mort tue une personne pour sauver une autre personne il meurt et terminer sur la main du Dieu de la mort light prête à écrire.

    J'aime assez l'idée de voir Light mourir en tant que Dieu de la mort après avoir écrit un nom. On le trouve tellement ignoble à la fin du manga, que cette preuve de sa bonne volonté serait un moment de grâce.

    Blue-Water
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    Blue water le #274689

    Citation (bub @ 19/07/2009, 00:19)
    Anno a volontairement éludé la fin d'EVA, ce qui a en très grande partie conféré à ce titre son statut de série culte.


    Il n'a pas volontairement éludé la fin d'Eva, dans le sens où la fin prévue n'a pas pu être réalisée à cause du budget. Anno n'a pas su gérer la fin de sa série, et une fois qu'il a trouvé quelque chose, le final était impossible à réaliser dans le temps imparti, et surtout parce qu'il n'y avait plus d'argent pour faire que que ce soit qui contienne de l'animation. Une fois qu'il a été mis devant le fait accompli, il fallait quand même qu'il termine les 2 derniers épisodes, et il a décidé de se lâcher.

    Que la fin d'Eva ait “dérapé” comme ça n'a jamais signifié que la résolution des mystères, c'était réservé aux benêts attentistes , ou que l'absence de réponse rendrait le tout plus “intellectuel”. La fin d'Eva a juste été un formidable concours de circonstance, et c'est certes notament grâce à la fin que la série a marqué toute une génération, mais il ne faut pas en oublier toutes les étapes. Anno ne s'est jamais dit “tiens, si je faisais ça pour les faire réfléchir”, il était déjà pieds et poings liés, et en a profité.

    Citation
    Pour Anno, le scénario était un prétexte


    Non, le scénario est une partie intégrante de l'oeuvre, avec sa réflexion sur un des aspect du comportement humain. L'un ne va pas sans l'autre, et c'est bien ce mélange qui a fait d'Eva ce qu'il est.

    Citation
    Anno a choisi de partir sur une base pseudo SF pour animer son petit théâtre de marionnettes. Il a leurré le public non averti avec génie.


    Il n'a pas “leurré”, il voulait faire le meilleur mecha du moment, accompagné de psychologie. Comme je l'ai dit, ce sont les circonstances, notament la gestion catastrophique de la production à partir de la seconde moitié, qui ont fait de la série ce qu'elle est.

    Citation
    Anno a préféré lui négliger le scénario, les anges, le plan, et tout le reste, pour se concentrer dans la dernière ligne droite sur ce qu'il a considéré comme primordial dès le départ : ses personnages. Et donc il a proposé une fin logique à sa série.


    Non il n'a rien préféré, il a été obligé, mais s'en est bien accomodé.

    Citation
    Les films eux sont une aberration qu'Anno a renié, à raison, répondant à des exigences d'un public complètement largué ( et un moyen de remplir le tiroir caisse… ).


    Absolument et totalement faux.

    C'est triste qu'on puisse encore lire des bétises pareilles.

    1) les films ne sont pas une aberration car ils sont la véritable fin qui avait été prévue mais qui n'a pas pu être réalisée. Ils sont la continuité parfaite de la série et ils concluent l'histoire telle qu'elle devait l'être au départ.

    2) Anno n'a jamais “renié” quoi que ce soit. On peut penser ce qu'on veut des films, mais ce genre de propos n'est que de la désinformation et de la malhonnèteté crasse. Les films sont entièrement la volonté d'Anno, des thèmes jusqu'a la réalisation.

    Citation
    C'est pourquoi je ne comprends absolument pas la satisfaction des “fans” à la sortie du film the end of evangelion : ce film ne dit rien bien au contraire, c'est un déluge d'action suivit d'un délire de 3/4 d'heure qui en fait ne révèle rien du tout, mais qui comble les déçus des deux derniers épisodes de la série – parce que c'est plus conventionnel ? C'est bien la preuve qu'il n'y avait rien à creuser du côté “plan de complémentarité de l'homme”, que c'était un enfumage dès le départ et absolument pas le propos principal de la série.


    Déjà avant de vouloir comprendre quelque chose il faut le regarder, ce qui ne semble pas avoir été ton cas. Le film n'annule pas les épisodes version TV, au contraire il les inclus et les complète, par la partie manquante du puzzle.

    D'ailleur c'est rigolo de voir des gens comme toi dénigrer le “plan de complémentarité” vu que ce plan est à la base même des 2 derniers épisodes TV. Tu as tout compris de travers.

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