Désolé je n’ai pas le courage et l’habitude de faire des citations, mais lisez bien, il y a peut-être quelque chose pour vous.
Comme le remarque Kurunoe, vous vous posez en juge de la légitimité ou non de l’édition de certains titres, mais c’est de savoir comment segmenter les publics qu’il est question.
Car même pour un pré ado qui a une curiosité morbide dévorante et l’habitude de voir des choses crues, il y a des titres qui lui laisseront un pet au casque.
Bon, je ne veux même plus répondre à ceux qui disent que Berserk ou Exaxxion n’est pas si terrible, relisez-les ! Dans exaxxion on découvre que la « première fois s’accompagne d’éjac faciale, et au niveau cruauté physique et psychologique, ça vas assez loin.
Quand a Berserk, fopadéconé, ce n’est pas parce que Gatsu reste moral que cela ressemble a une chanson de geste. Dans Berserk li y a bien trop de travers de la nature humaine, illustrés a coup de hachoir, avec viols et messes noires sur demande. Les passages de torture par l’inqusition sont pas piqués des vers non plus. Miantenat, Berserk lui est bien signalé ! Exaxxion, non !
Ensuie la majorité d’entre vous, en geek blasés, pensent que la télé et les medias ont déjà tellement banalisé le sexe et la violence que l’idée de protéger un minimum les plus jeunes OU LES PLUS SENSIBLES est un protectionisme superflu. Et bien soit, le métier tendance des années à venir ne sera plus dévellopeur multimédia, ce sera psychanalyste. Je me suis trompé d’études…
Vous parlez, certains de vos expériences de lectures décalées, j’ai lu très jeune des Gotlib très axés cul, mais le style a fait que j’ai plutôt rien compris sans en garder de traumatisme. Par contre ayant vu des bribes de films d’horreur, ou des extraits de king kong avant mes dix ans, avant de pouvoir construire mon rapport personnel entre mon vécu et la fiction, et la, j’ai mis du temps a nettoyer ça. Côté porno, les images explicites que j’ai vû un peu tôt ont juste eu la bêtise de me faire déconsidérer le sexe pendant longtemps. Mais les résultats varient d’un enfant à l’autre. Je rappelle que le manga et l’anima viennent d’un pays de frustrés sans pareils, autodisciplinés jusqu’à l’extrême, ayant l’habitude de se fabriquer une pop culture exutoire.
Certaines œuvres sont donc des médicaments a une vie nippone trop aseptisée. Réfléchissez-y.
Enfin, pour l’anime vous parler majoritairement de programmation télé. Comment imposer une horaire tardive à un DVD ? Et comment expliquer à une population entière que l’animation n’est pas dévolue aux enfants ?
Elfen Lied, à 15 ans, fera pas moins d’effets qu’un Alien, désolé. Les effets spéciaux et codes de suspense ont évolués, mais de la découpe de gamine en gros plan réaliste, dessin ou pas…( moi à 12 ans, je retournerai dormir dans le lit de mes parents les soirs d’orage directos).
Si comme tu le dit, Ladioss, tu vois des boitiers Eva vidéo sur la gondole Japanime de la Fnac, il est de ton devoir d’en avertir immédiatement le responsable de rayon !!!
Owa, ton analyse est intérressante, mais tu en reviens a cette idée que la violence est partout et qu’il est inutile d’en protéger les plus jeunes. Bien, pour avoir vécu longtemps dans une banlieue bien pourrie remplie de « gens de couleur », je peux te dire que les problèmes viennent justement que dans leur enfance a eux, RIEN n’à été fait pour les préserver de la violence. Je te vole donc ton argument. En moyenne un enfant des cités fume trois ans plus top, et pas que de la cigarette, à une vision de la femme proche de celle de Chuck Norris, et un plan de carrière finissant à Fleury Mérungis. Nous parlons de livres qui sont vendus à toutes les couleurs de peau, hein !
Vous êtes cinquante, comme minipoussin, à dire que vous avez hallucinés envoyant des titres dans les mains de gamins, alors que c’était assez décalé, et à surenchérir direct que ce ne sont pas trois autocollants qui changerons les problèmes des banlieues. Ça me laisse pantois.
De plus minipoussin, familles de France n’est pas un groupe d’observation, c’est un groupe de pression. Un pet de travers, et c’est la purge. Est-ce bien ce que vous souhaitez ? Moi non.
Que les jeunes se procurent par eux-même ce que leur curiosité leur demande ne me pose aucun problème. Laisser en libre-service tous les produits classés « par ordre alphabétique m’ennuie déjà plus. Construisons ensemble et proposons une classification simple, et déterminons les titres à cellophanner, et discutons-en avec les éditeurs concernés. Ce me semble être salutaire, qu’en pensez-vous ?
P.S. le cellophannage n’est pas du tout un suicide marketing, bien au contraire.