Ouf….
je suis arrivé à bout des 20 pages de discussions de ce topic ^^…
J’ai eu du mal et au fur et à mesure que j’avançais il m’est venu tout un tas de remarque surlesquels je voulais apporter des précisions ou soulever des questions ^^
Ce que je vais dire est peut être un peu dépassé pour la tournure qu’a pris le topic, mais bon…sait on jamais, ça peut intéresser quelqu’un.
Attention, je suis un habitué des postes longs 😁
Et pis c’est fourre tout, je vous préviens ^^
Tout d’abord, j’ai remarqué que quelqu’un a cité Amélie Nothomb en rapport avec la psychologie de la femme au Japon si je ne me trompe. Dans Stupeur et Tremblement, que j’ai lu donc, elle parle de son expérience dans une boite japonaise. Je passerai sur le style pour me focaliser sur le contenu. Elle évoque, point qui peut nous intéresser; la condition de la femme au Japon. Elle y dit qu’en gros, l’éducation féminine est basée sur le service du male et que la jeune fille n’a pas droit au plaisir… Elle pourra se sentire éventuellement un peu satisfaite si seulement elle arrivait à donner ne serait ce qu’un peu de plaisir à son mari au lit…..
C’était dans les années 90.
Je pense qu’il faut ne jamais oublier que le Japon est une société remplie de contraste; le pays des contrastes même. Il arrive à mixer dans ses villes des temples traditionnels au milieu des buildings de 40 étages…. Et la société et les rapports humains sont à cette image. Mais j’y reviendrais plus tard.
En lisant les posts, j’ai pensé aussi à l’idée de souffrance. Il faut savoir que la souffrance est tacitement ou explicitement valorisée au Japon. Elle permet de tester l’abnégation et la volonté de se fondre dans la société, la capacité au sacrifice pour les autres, la compagnie, le groupe. (finalement c’est presque communiste, dans ce pays au capitalisme délirant ^^; encore un contraste).
Un exemple plus concret est issu d’une conférence à laquelle j’ai assisté sur la douleur de la femme lors de l’accouchement et les différence France/Japon. En France, 90 pour cent des accouchements se déroule sous péridurale. Je passe sous silence le bien fondé ou non de la pratique….
Le seul point dont je veux parler est la douleur. La femme japonaise quand elle est enceinte se verra présentée la péridurale comme quelque chose d’inhabituel, qu’on ne fait pas habituellement, réservée aux filles qui ont peur de la douleur, aux sensibles…. De fait, comme on sait qu’au Japon il ne faut pas être le clou qui dépasse, alors les accouchement se feront dans 90 pour cent des cas SANS péridurale… Car il faut la prévoir! En France, un anhesthésiste est attaché 24h/24 à un service de gynécologie…Pas au Japon.
Et pis ça coute plus cher…
Donc les femmes japonaises enfantent dans la douleur…. Et pis en plus ‘ce sera plus facile de supporter les tracas après la naissance, si on repense à cette douleur…’ (fin de citation)
Conclusion, le point de vue sur la douleur au Japon n’est pas le même que celui que l’on a en Occident.
Ensuite, je voulais parlé du comportement actuel des japonais/japonaises au japon. J’ai lu ‘coincée du cul’ à propos des femmes japonaises… Et je ne suis pas vraiment d’accord… Enfin oui, et non. La plupart des jeunes filles ont un petit copain depuis l’age de 15 ans (plus tard ca fait trop vielle fille). Et d’après ce que j’ai compris, mais je peux me tromper, il arrive souvent qu’elle en change, qu’elle en ai plusieurs à la fois etc… Evidemment je pense que les récits d’occidentaux allant à Roppongi influencent grandement mes propos… Mais le fait est que ce type de japonaise existe.
Ensuite, un autre point important est la frustration des males japonais. Dans la plupart des cas, on se marie avant 27 ans (pour la femme, après périmé), sans forcèment d’amour. ensuite la femme arrête de travailler, puis elle fait des enfants. Avec les temps moderne, elle reprendra le travail une fois que les enfants auront un peu grandi. Mais dans beaucoup de cas, le mari n’a plus le droit de toucher sa femme une fois celle ci devenu mère… cette dernière peut même lui mettre des préservatifs dans son sac quand il part en voyage d’affaire, ou lui proposer d’aller voir les prostituées… Le sexe et l’adultère n’est pas venu de la même façon dans ce pays…
Le sexe n”est vraiment pas vu de la même façon… Ici vous avez les salary man allant dans les bars à hotesses, chez les prostitués, pratiquer le Enjo kosai en GROUPE. Vous verrez dans les fameux rayon adult des copains s’aider dans le choix du dernier anime X qu’il convient d’acheter. Et pis dans les condomanias, vous verrez les couples de jeunes de 15 ans en uniformes choisir tranquillement le gadjet joujou du soir. La pudeur et la morale n’est pas vu sous le même angle….
Pour parler du viol, que l’on voit dans beaucoup de hentai et meme de manga. Il est vrai que les japonais males ont le fantasme du viol… Pourquoi? je ne sais pas, mais toujours est il que les japonaises le sachant, parfois vont jusqu’à crier ‘dame’,pendant l’acte pour stimuler leur partenaire en simulant la prise de force… (dame est un équivalent à peu près de non)/
Un petit mot du Enjo Kosai, qui si on prend les kanji veut bel et bien dire : aide et relation/société. Quand j’en ai parlé à des japonais, ils m’ont dis que ça ne désignait que le fait de jeunes filles et de vieux monsieur, sans aucunes connotations ‘euphémiques’…Peut être que les japonisants plus vieux que moi pourront m’expliquer ce mystère ^^
Pour revenir au manga, il a été dit que c’était fait par des hommes pour satisfaire les fantasmes de hommes… J’avais cru lire quelque par que beaucoup de mangaka de X était des femmes, mais je me trompe peut être ^^
Si c’est vrai, je me demande quelles conclusion on peut en tirer ^^
Enfin pour en revenir au manga, je voulais parlé d’Asatte Dance. Je pense que vu son contenu, explicite, on le classerai dans le Hentai. Mais pourtant, il ne s’agit que de la vie quotidienne d’un couple, et d’ailleurs le dessin ne permet pas vraiment de fantasmes infini ^^. Ce manga est très intéressant car il montre l’amour au quotidien dans ce qu’il a de banal, routinié, animal et en même temps ce qu’il contient…d’amour. (petite pub donc pour ce manga que je devine introuvablle sauf en occasion de nos jours ^^).
Pour terminer je citerai Boilet dans la même veine…Mais quelque chose me dérange… On a parlé du pseudo hentai-shonen pour faire vendre….
Boilet a lancé la nouvelle manga, avec ses oeuvres… Mais autour d’histoires d’amours et relations amoureuses ….il y a quand même du sexe très explicite, très détaillé et dessiné avec qualité photographique… Penser vous que ceux qui lisent boilet au Japon sont des adeptes du Hentai ou du Shojo? Je m’interroge…Et si c’était pour vendre?
Personnelement, j’ai beaucoup aimé ses oeuvres…mais dans un contexte européen…Qu en est il d’un contexte japonais? Montrer du sexe a des japonais avec un graphisme qu’ils n’ont jamais vu…
Une petite parenthèse sur les DA et mon opinions que les DA pour ‘adultes’ comme j’ai cru lire à propos de Love hina, disant qu’à 8h30 pour des jeunes enfant c’était pas très bien,… Moi j’avais l’impression que des dessins animés qui ne prennent pas les enfants pour des débiles, c’était pas plus mal…
Car j’ai été désolé comme beaucoup^de voir les dessins animés des nouvelles générations… Mais ne lançons pas un autre débats qui a déjà du être traité mainte fois dans ce forum.
Enfin, et pour conclure, j’aimerai dire que mes remarques sur les japonais sont loin d’être absolu, que même si elle se base sur des faits et histoires réelles, elle ne peuvent servir de règles, je ne fais que donner mon avis….
Pour moi; le Japon se résume à deux mots : différent et contraste. Et c’est pour ça qu’on s’y sent si bien.
Un dernier mot encore et j’ai fini, c’est promis. Quelqu’un a demandé de la lecture pour son été :
Japon société camisole de Force
Femmes Japonaises : la révolution douce
Aux éditions Picquiers (si vous allez sur leur site, je jurerai qu’il y aura d’autres livres qui vous donnerons des envies de lectures).
Ne perdez pas de vue que le Japon étant le pays des contrastes mélange une inertie et un immobilisme effarant avec une prodigieuse rapidité de changement à la fois ( je ne sais pas comment ils font) et que ce qui était vrai dans les années 90….. Exemple : de quoi rêve les jeunes filles d’aujourd’hui : ne pas être comme leur mère.
FIN (cette fois c’est sur, si vous avez lu jusque là, chapeau :pompom: )