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[Membre OfflineNouveau★]

lynnouche le 31 octobre 2010 à 17 h 36 min #287813

😂
Selon vous qu'est-ce qui différencierait un lecteur de manga d'un individu non lecteur de manga?

Quels sont les facteurs qui sépareraient ces deux univers? C'est la question que nous nous posons;

Vous pouvez y répondre avec nous en participant à cette étude et y laissant votre trace en remplissant l'un des deux documents joints à l'article et en les renvoyant à mon adresse:

Mon adresse mail

Les résultats de cette études pourront éventuellement être publiés dans votre journal hebdo sur le manga ou alors envoyé directement sur votre boite avec un cadeau de remerciement.

Merci de votre participation

😛

[Participant OfflineAncien★★★★]

Kuronoe le 31 octobre 2010 à 19 h 58 min #287814

Citation (lynnouche @ 31/10/2010, 17:36)

😂
Selon vous qu'est-ce qui différencierait un lecteur de manga d'un individu non lecteur de manga?

ben… le premier lit des mangas, le second non

[Membre OfflineNouveau★]

lynnouche le 1 novembre 2010 à 11 h 15 min #287815

Citation (kuronoe @ 31/10/2010, 19:58)

ben… le premier lit des mangas, le second non

Lol…Ui mais pk le premier en lit et le second non??? Qu'est ce qui différencie ces deux groupes au niveau économique, social et moral:P ?

[Participant OfflineAncien★★★★]

bub le 1 novembre 2010 à 11 h 59 min #287816

Citation

Qu'est ce qui différencie ces deux groupes au niveau économique, social et moral:P ?

Social et moral ? big lol comme on dit chez les jeunes.

Bon.

Premièrement, diviser en deux groupes les lecteurs français de manga d'une part contre le reste de toute la population ne me semble pas d'une finesse universitaire exceptionnelle, particulièrement pour une étude qui se voudrait maquillée des oripeaux d'une institution comme science-po (ou alors c'est vraiment à désespérer du niveau d'enseignement des écoles françaises).
Ensuite, personnellement, je ne me sens pas d'atomes crochus particuliers avec les jeunes générations qui lisent des mangas aujourd'hui. Le gros du public est composé de gros consommateurs de shonen (en 2009, 1 titre vendu sur 7 était un Naruto, un tiers des ventes totale de manga en France concernait seulement trois titres sur les centaines de titres disponibles : One Piece, Naruto, Soul Eater, vive la diversité ! 🙄 ). Bref, qu'est-ce qui caractérise et rassemble les lecteurs de manga à la base, déjà lui-même compartimenté en une multitude d'étiquettes différentes (shonen, shojo, seinen, etc.) ?
En 2009, au niveau des tirages, une centaine de titres de BD franco belge dépassaient les 40000 exemplaires de tirages des onze titres phares qui sont les locomotives du secteur du manga en France (Naruto, Negima, Bleach, One Piece, Death Note, etc)… Faut pas s'étonner que les éditeurs n'aient aucun scrupules à abandonner pas mal de séries en cours de route, et à rééditer jusqu'à l'écoeurement les classiques qui se vendent (dragon ball, et cie). Donc pour le volet économique, comme ici, il y aurait déjà de quoi beaucoup dire et redire sur la situation du manga en France.
Bref, si c'est vraiment une étude sérieuse, je la trouve sérieusement mal foutue et mal barrée.

Mais bon, à la question qu'est-ce qui différencie les lecteurs de Naruto, Bleach, One piece, Negima, Death Note, Soul Eater du reste de la France ? je répondrais : la chance d'avoir les moyens de se payer des séries à la longue particulièrement onéreuses pour leur seul divertissement quand beaucoup d'autres se prennent la tête à savoir comment ils vont arriver à régler leurs dettes à la fin du mois.
Voilà pour le social et le moral… 😛

[Participant OfflineGrand maitre★★★★★]

Akiko_12 le 1 novembre 2010 à 13 h 52 min #287817

J'ai rempli le questionnaire et certains points sont intéressants, même si la façon dont c'est présenté sur le forum m'a laissée franchement dubitative (cf le titre du topic…). Le point qui m'a accrochée c'est le comparatif entre la vision qu'ont les lecteurs de manga du Japon, et la vision des non lecteurs, savoir dans quelle mesure les clichés ont la peau dure ou au contraire comment une image peut être déformée à travers les fictions lues.
Après comme le dit Bub, les réponses seront différentes selon le type de manga, leur âge etc, car les lecteurs ont des profils aussi divers que variés…

Cette enquête est faite dans quel cadre ?

[Membre OfflineNouveau★]

lynnouche le 1 novembre 2010 à 16 h 58 min #287818

Cette étude est faite en Cultural Studies une matière tout à fait sérieuse qui existe au niveau international et qui englobe un nombre extraordinaire de domaines médiatiques.

Le rôle joué par le manga dans le développement, l'économie et les imaginaires d’une industrie culturelle mondialisée, voilà le sujet que nous traitons exactement. Elle fait partie d’une enquête européenne menée depuis 2007 par le Manga Network, un groupe de recherche international basé au CERI

Cette enquête est en cours depuis 2007, et ses premiers résultats ont fait l’objet de diverses publications.

–> Niveau social (plutôt socio-économique) : Est-ce de la “sous-culture”?? (Tant et si bien qu'elle ne serait pas digne d'être étudiée dans un institut tel que Sciences Po?? même dans le cadre de Cultural Studies??)

–> Quelle tranche socio-économique s'y intéresserait le plus (Plutôt riche, plutôt de classe modeste??) => (Il se peut que ça n'est aucune incidence mais bon dans le doute on s'y intéresse tout de même) 🙄

Au niveau moral, beaucoup de lecteurs ont une philosophie et une opinion tout à fait particulière notamment à l'égard de l'autre sexe (filles comme garçons) et il se peut que les non-lecteurs soient intéressés par une autre forme de littérature (ou d'autre formes de loisirs) bien qu'il sache très bien ce qu'est l'univers manga à travers les animes ou les mangas le plus connu comme DBZ.

Seulement, un non-lecteur peut très bien connaître DBZ ou Naruto sans avoir un grand intérêt pour l'univers manga.

Ma question serait alors, pk il ne serait pas attiré? pk il n'aurait pas envie d'en savoir plus, d'en lire ? Serait-ce pour des raisons économiques, pour des raisons morales ??

Personnellement je ne lis plus de mangas depuis 2 ans, depuis que j'ai découvert les dramas et je les lisais plutôt en scan sur le net faute de place chez moi et de money pour satisfaire ma “faim” de mangas. Mais bon certains peuvent très bien faire des folies… 😃

[Membre OfflineNouveau★]

lynnouche le 1 novembre 2010 à 17 h 03 min #287819

Citation (bub @ 01/11/2010, 11:59)

Social et moral ? big lol comme on dit chez les jeunes.

Bon.

Premièrement, diviser en deux groupes les lecteurs français de manga d'une part contre le reste de toute la population ne me semble pas d'une finesse universitaire exceptionnelle, particulièrement pour une étude qui se voudrait maquillée des oripeaux d'une institution comme science-po (ou alors c'est vraiment à désespérer du niveau d'enseignement des écoles françaises).
Ensuite, personnellement, je ne me sens pas d'atomes crochus particuliers avec les jeunes générations qui lisent des mangas aujourd'hui. Le gros du public est composé de gros consommateurs de shonen (en 2009, 1 titre vendu sur 7 était un Naruto, un tiers des ventes totale de manga en France concernait seulement trois titres sur les centaines de titres disponibles : One Piece, Naruto, Soul Eater, vive la diversité ! 🙄 ). Bref, qu'est-ce qui caractérise et rassemble les lecteurs de manga à la base, déjà lui-même compartimenté en une multitude d'étiquettes différentes (shonen, shojo, seinen, etc.) ?
En 2009, au niveau des tirages, une centaine de titres de BD franco belge dépassaient les 40000 exemplaires de tirages des onze titres phares qui sont les locomotives du secteur du manga en France (Naruto, Negima, Bleach, One Piece, Death Note, etc)… Faut pas s'étonner que les éditeurs n'aient aucun scrupules à abandonner pas mal de séries en cours de route, et à rééditer jusqu'à l'écoeurement les classiques qui se vendent (dragon ball, et cie). Donc pour le volet économique, comme ici, il y aurait déjà de quoi beaucoup dire et redire sur la situation du manga en France.
Bref, si c'est vraiment une étude sérieuse, je la trouve sérieusement mal foutue et mal barrée.

Mais bon, à la question qu'est-ce qui différencie les lecteurs de Naruto, Bleach, One piece, Negima, Death Note, Soul Eater du reste de la France ? je répondrais : la chance d'avoir les moyens de se payer des séries à la longue particulièrement onéreuses pour leur seul divertissement quand beaucoup d'autres se prennent la tête à savoir comment ils vont arriver à régler leurs dettes à la fin du mois.
Voilà pour le social et le moral… 😛

C'est justement grâce à ce genre d'études que les documents que tu proposes sont publiés…et tu sembles leur faire suffisamment confiance pour t'en servir contre nous donc on est pas si désespérant que ça!! 😕

[Participant OfflineHabitué★★★]

Natth le 3 novembre 2010 à 2 h 30 min #287820

Citation (lynnouche @ 01/11/2010, 16:58)

Au niveau moral, beaucoup de lecteurs ont une philosophie et une opinion tout à fait particulière notamment à l'égard de l'autre sexe (filles comme garçons) et il se peut que les non-lecteurs soient intéressés par une autre forme de littérature (ou d'autre formes de loisirs) bien qu'il sache très bien ce qu'est l'univers manga à travers les animes ou les mangas le plus connu comme DBZ.

Je trouve cette remarque exagérée, mais surtout pas très claire. Ce n'est pas parce qu'une partie des mangas donnent une certaine image de l'homme et de la femme que les lecteurs vont y souscrire. La plupart font la différence entre le réalité et la fiction.

Je n'ai pas trop compris le passage sur les non-lecteurs. Il est normal que le manga ne soit pas au goût de tout le monde, tout comme la BD franco-belge ne plaira pas à une partie du lectorat. J'ai du mal à voir un problème moral avec le manga, surtout quand on voit le contenu de certaines BD n'ayant rien de nippon 🙄

Pour le désintérêt, je dirais : goûts différents, support particulier (sens de lecture différent, noir et blanc, styles graphiques s'éloignant de la BD franco-belge) et sans doute une certaine dose d'ignorance. Pour le prix, le manga est en général moins cher que la BD franco-belge ou que certains romans. Par conséquent, cela ne devrait pas poser de problème.