Alors dans les incontournables, il y a bien UN incontournable :
Le cycle de Fondation d’Isaac Asimov (5 volumes).
C’est de la science-fiction de l’epoque dite de l’age d’or. La pure, la vraie, avec ses vaisseaux spaciaux et sa diplomatie interplanetaire.
L’histoire debute loin dans le futur, la plupart des planetes de la galaxie sont conquises par l’Homme. On parle d’Empire. Un savant du nom de Harry Seldon est le precurseur d’une nouvelle science qui permet de prevoir l’avenir de l’humanité (dans son ensemble) par extrapolation.
Il comprend que l’empire cours à sa perte et qu’une ère du genre “moyen-age” verra le jour pour à peu près mille ans. Donc il crée la “Fondation” : une société de scientifique qui aura pour but de garder les connaissances jusqu’à la fin de la periode sombre.
Le roman est plein de rebondissements et on ne s’ennuie pas une seul seconde, même si certains coups de theatre semblent vraiment tirés par les cheveux.
Alors que le debut de la serie est concentré sur la Fondation et sa peripherie, le champ d’action de l’histoire s’agrandi de tome en tome. Jusqu’à la fin (que certains aiment moins, mais que j’adore personnellement) où les protagonistes recherchent leurs origines : La mythique planete Terre.
Evidement Isaac Asimov est aussi très connu pour son cycle des Robots, dont je n’ai lu que le premier tome. Ce tome est composé de plusieurs nouvelles chronologiques où on suit l’evolution des robots sur presqu’un siecle. De la “boite de conserve” à la copie presque conforme de l’être humain.
Moins indispensable mais très interessant et du même auteur : “La fin de l’eternité“. J’ai était assez bluffé par l’originalité du scenario. Une société secrete vivent hors du temps utilise le voyage dans le temps pour modeler le monde passé, present, et bien-sur avenir. Je le conseille aux adeptes de manipulations et de voyage dans le temps.
Note importante :
Le style d’Asimov est à la fois precis ET agreable à lire.
ça à l’air de rien mais cet equilibre n’est pas facile à maintenir en SF.
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Dans les tres tres bien que j’aime bien :
“Chroniques Martiennes” de Ray Bradbury (l’auteur du fameux “Fahrenheit 451“).
L’histoire de la colonisation de Mars par l’Homme. Il se degage une atmosphere tres particuliere dans ce roman haché en “epoques”. J’arrive pas à decrire exactement quoi, mais le mieux c’est de l’essayer (et puis c’est pas un cycle… ouf ! en fait c’est plus une succession de nouvelles).
Ray Bradbury est avant tout un literraire. Il ne cherche pas à inventer des objets tordus et des vaisseaux supersoniques dans ces histoires. Il est beaucoup plus proche du domaine du rêve et de la poesie que peut apporter la SF.
Je conseille aussi “L’homme illustré” un recueil de nouvelles vraiment très très bonnes. :love:
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Parmi les “mouai bon pffff” :
Dune de Franck Herbert (cité plus haut).
interessant mais pompeux, et il faut avouer, pas tres original.
Un empereur, des familles royales, des rivalités, des guerres. Un duc qui veut se venger en utilisant le peuple indigene de la planete Arakis, tant convoitée pour son epice.
Disons qu’il m’est arrivé assez souvent de decrocher. Je vais quand même essayer les autres tomes en esperant que ce soit un peu moins chiant.
Le cycle du Monde Fleuve de Philip José Farmer :
Le premier tome est super, il a d’ailleur reçu le prix “Hugo” lors de sa parution. Des gens de toutes les epoques se retrouve ressucités sur une planete artificielle : le “monde fleuve”, parceque sur cette planete court un fleuve bordé de montagne et qui la recouvre entierement.
Qui les a ammené ici ? Dieu, le Diable, des Extra-terrestre, des hommes du futur ? ou rien de tout ça ?
Mais surtout, dans quel but ?
Autant de questions auquelles les protagonistes vont tenter de trouver les reponses au cours d’un long voyage pendant lequel ils feront des rencontre incroyables, au milieu d’une humanité desorientée qui cherchent à retablir des sociétés utopiques ou despotiques.
Bonne idée de depart mais helas, le filon s’epuise au cours des tomes… et c’est de pire en pire, surtout que le style n’est pas forcement agreable à lire. Parfois on s’y perd… mais on s’en fout, on a pas l’impression de perdre grand-chose.
Le 5eme et dernier tome releve un peu le niveau, même si la fin est lourde à l’image du cycle dans son ensemble.
Edité par pyschothape le 24-11-2004 à 10:50
Edité par pyschothape le 24-11-2004 à 11:22
Edité par pyschothape le 24-11-2004 à 11:22