Hello Chron,
Merci d’avoir posté tes remarques. J’y réponds en gras et je fais un copier/collé pour le forum de Catsuka sur lequel tu as fait le même message.
Problème de définition dès le début : Il y a un amalgame entre téléchargement et fansub. Le mot vient de Fan et sub (subtitling) pour “sous-titrer”, le fansub ne désigne donc à la base que l’action de traduire un épisode et de créer un fichier pour faire apparaître les sous-titres. Certains ne donnent qu’un fichier SSA ou autres de sous-titres. Faire sa traduction et la proposer gratuitement n’est pas illégal. Mettre à disposition un fichier “timé” avec l’épisode qui va avec, est plus gênant.
Certes, mais je crois que tu remontes à loin. Aujourd’hui, sauf erreur de ma part, tout épisode fansubé est en téléchargement. Donc, rentrer dans ce genre de précisions n’était pas indispensable d’autant que notre papier portait uniquement sur les épisodes proposés en téléchargements et qui sont tous, de fait, sous-titrés.
Dès l’accroche vous dites que le fansub va « Condamner les auteurs japonais »?
Rien que ça ?
Bien vu, je me suis laissé emporté ^__^
Je comprends que vous vouliez responsabiliser les lecteurs, mais quand même, s’il est certain que cela pénalise les auteurs, cela ne va pas entraîner la chute du système japonais pour autant…
Tout à fait. Par contre, je te renvois aux propos tenus par Kaze en fin de papier soulignant que les nombreux anime qu’ils ont acheté n’ont permis de financer que 4 nouvelles séries au Japon.
Citation :« le plaisir tient à l’illégalité. Ces fansubbers comme leur nom l’indique, sont d’abord des fans, ils n’ont donc pas forcément envie d’en faire un business. »
Moi, je dirais plutôt qu’un « fan » tout fort de ses trois épisodes subbés pourrait vouloir essayer de se lancer en tant que traducteur pro, sans idée d’une éthique ou déontologie professionnelle et va accepter des tarifs ridicules voire même travailler gratuitement dans le pire des cas. Le plaisir de l’interdit quand il commence à bouffer les soirées alors que l’on pourrait jouer à la console, lire, voire un film, être avec des potes, à mon avis, s’envole très vite.
C’est ton point de vue. Nous voulions juste dire, qu’à la base, il s’agit avant tout d’une passion à but non lucratif. Ensuite, si cela donne des idées à certains, ce serait même positif en les invitant à sortir de l’illégalité pour gagner des sous en tout légalité justement. Et puis, les questions d’éthiques et de déontologie, ça s’apprend. Quand je me suis lancé dans le journalisme, je n’avais pas fait d’école et j’ai appris sur le tas. Du moment que tu as de bons maîtres, ça va.
Je suis également assez sceptique sur la grandeur d’âme des subbers. Entre ceux qui vont faire la course pour sortir en premier leur release et ceux qui vont mettre en gros le nom de leur team en plein milieu du générique (surchargeant au passage l’écran avec un triple karaoké, des effets multiples sans souci de lisibilité), c’est légitime, non ? Tout ça pour une gloriole éphémère sur le net… S’ils avaient tant de grandeur d’âme, pourquoi ne pas lacher simplement leurs s dans la nature ? Non, la team tient à son « hardsub », son encodage.
Ce qui est souligné dans le papier par d’autres fansubbers.
D’ailleurs, on voit très rarement le nom des vrais auteurs traduits dans un fansub, au profit du nom de la team qui s’approprie totalement son épisode et en fait SON objet qu’il faut distribuer au plus grand nombre (sans qu’on lui vole attention ! Tout le paradoxe est là) . Le subber se fait plaisir avant tout avec ses effets, ses -chan, ses -kun, ses « yoroshiku » dans la phrase, parce que ça fait plus cool, ça fait plus japonais… Sans compréhension (en général) de contraintes, du fonctionnement du dialogue ou autres, ou même parfois, tout simplement des règles les plus élémentaires du français.
Arf !
Quelques remarques plus générales :
Il faudrait revoir votre système de notations dans la rubrique DVD français… Certes, c’est plus subjectif mais refiler la même note à l’immonde « chant des rêves » qu’à “La Fille des Enfers” ou plus qu’à “Air Gear”, faut arrêter de fumer… Bref…
Pas d’accord. Le chant des rêves a un scénario intéressant. C’est surtout la lenteur de l’intrigue qui m’a gêné. Et La fille des enfers, c’est super fort au départ mais ensuite les épisodes se répètent : c’est tout le temps la même chose ! De plus, les scènes où les agents de la fille des enfers sont sensés faire peur aux méchants pas beaux ne m’ont pas fait peur du tout et j’ai trouvé qu’il y avait un manque d’idée. Air Gear, je n’ai pas vu l’anime, donc je ne dirais rien.
Il ne faut pas oublier non plus que toute notation est subjective et que le plus important tient aux propos tenus par le chroniqueur. Ensuite, Olivier fait attention à ce que les notations concernant le packaging ou les suppléments soient « synchrones » avec celles des autres DVD, de telle façon qu’un beau coffret soit toujours mieux noté qu’un simple DVD sans bonus.
*Au sujet de l’article sur Hinamizawa.
Il présente le minimum à savoir sur la série, tout en manquant une véritable position critique à celui-ci.
Pas tout à fait d’accord. La fin de l’article donne un avis, certes limité, mais néanmoins présent. Du reste, je ne pense pas que ce soit un mal : la série est complexe à maîtriser et un papier de présentation/compréhension me paraissait nécessaire. Ensuite, il me semble qu’on comprend à la lecture du papier que la série mérite d’être vue ! Plusieurs phrases sont à ce sujet explicites.
p.37
« On se demande par moments si on ne suivrait pas une série pour otaku! »
J’espère que c’est de l’humour…
??? Ben là c’est moi qui ne te pige pas. Bien sûr que je suis sérieux. Tu as vu le look des personnages ? On se dit qu’on va se voir une énième comédie romantique post-Love Hina vu les designs et on imagine pas une série d’horreur/fantastique là-dessus. Regarde Lain, Boogiepop fantôme… Les designs et l’ambiance qui s’en dégagent sont bien différents.
Sinon, je ne suis pas du tout d’accord sur l’avis d’ensemble de la série, les 4 premiers épisodes sont mauvais au possible, Keiichi cède à la parano sans raison, le climax n’est pas installé correctement, ça va trop vite, c’est insupportable. Par contre le coeur de la série, l’arc consacré à Shion/Mion, permet au scénario de se développer et d’apporter quelque chose, à surprendre le spectateur. Ce qui est passé par dessus la tête de Nicolas apparemment… Quant au dernier chapitre, avec son message moraliste à destination des otaku… très peu pour moi.
Là encore, nous ne sommes pas d’accord. Lorsque je me suis vu les 4 premiers épisodes, j’ai flippé. Vraiment. Je ne pouvais pas dire autre chose que « c’est génial » ; mais ensuite, forcément, ça retombe parce qu’on s’attend à ce qu’un personnage ou plusieurs pètent un câble… Ensuite, il ne me semble pas avoir dit du mal du deuxième arc qui apporte certes des éléments très importants sur le background de la série, mais sont, à mon goût, moins fascinants que les premiers. Ah, les goûts et les couleurs…
La fin te semble moraliste à l’égard des otaku (tu vois, c’est un truc pour otaku ^^) ? Pour ma part, j’ai apprécié ce petit rayon de soleil qui donnait à souffler dans une série aussi sombre.
Article Hinamizawa : Le commissaire s’appelle Ôishi, pas Oiishi.
Bien vu !
*Qu’est-ce que ça fout là?
Rubrique dont le nom est assez explicite, je pense… Du plus pertinent au plus anecdotique…
– Et la palme de la rubrique la plus inutile du magasine va à la page sur Vanessa Demouy. Et après, vous chouinez que vous avez pas assez de pages. Vous auriez mieux fait de rallonger l’article sur KÔSAKA Hiroshi ou ce que vous voulez d’autres.
Je vois ce que tu veux dire, mais cette rubrique elle est là depuis un bon moment et elle suscite l’intérêt des lecteurs. Moi-même je la lis toujours avec plaisir et regrette souvent qu’elle ne soit pas plus longue.
Bon, je n’ai répondu que sur ce qui me concernait et l’interview de Vanessa ; pour le reste, je ne peux rien en dire, mais je transmets à Olivier.