Ben, il n'y a pas beaucoup de yaoi ces temps-ci sur ce topic, on dirait ?
Ce n'est pas conforme à mes goûts sexuels, mais comme d'un autre côté j'aime tout ce qui est original… 7 milliards de clones tous pareils, rhâââh, l'horreur.
Girl Friends, vol. 4 :
Hum, un peu décevant, car Milk Morinaga "tire à la ligne" sur le quiproquo.
Attention, SPOILS (j'ai pas l'accès aux barres) : Mari craint tellement l'échec qu'elle fuit, persuadée qu'elle ne doit surtout pas être insistante, et du coup Akko en vient à croire qu'elle n'est plus aimée, que ça n'a été qu'un feu de paille chez Mari ! toutefois elle réalise pleinement qu'elle aime à son tour Mari, et à la fin réussit à le lui avouer.
A moins que le dernier volume ne s'en préoccupe, mais ce n'est pas parti pour, l'absence totale des parents est frappante et bien peu réaliste, tout comme celle de pression extérieure anti-saphique. Alors même que Mari croit son genre d'amour "impossible", personne ne s'y oppose, et les copines, telle Sugi l'archi-hétéro, sont sympathisantes!
On aimerait donc plus de sérieux sur "le problème des déviances sexuelles au Japon", comme on dit. Mais sans doute l'auteure ne voit-elle pas cela avec sérieux elle-même.
Difficile d'avancer avec certitude dans ce domaine intime, mais en "habitué" du Japon, mon sentiment est que là-bas les relations sexuelles sont si aisées et si précoces – tout en ne devant jamais être affichées, c'est très grossier, même entre époux – que les déviances, yuri, boy's love, yaoi, n'y sont pas vraiment prises au sérieux : des amusettes de jeunesse, des pis-aller, juste comme l'onanisme, sujet qui n'effraie pas du tout les Japonais et Japonaises. Ce qu'ils disent des déviances c'est un peu "Allez, bon, les jeunots, on est passés par là, ou on aurait bien pu ; ça ne durera peut-être pas tant que vous croyez ; restez discrets, en tout cas !"