#TBT : Gunbuster

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Le 7 octobre 1988 débutait au Japon la série d’OAV Gunbuster, qui assurera la reconnaissance publique du studio Gainax et de Hideaki Anno. Ceux-là même qui dynamiteront l’industrie animée de l’intérieur quelques années plus tard.

Fondé par des copains otakus, le studio Gainax s’était fait remarquer des fans en signant les génériques animés des conventions Daicon III et IV, deux courts métrages remplis à craquer de références à la pop-culture. Pétri d’ambition, Gainax s’attelle à la production du film d’animation le plus cher de l’époque, fresque dédiée à l’exploration spatiale. Malgré les acclamations de la critique, Les Ailes d’Honneamise s’écrase au sol et fait un bide retentissant au box-office.

Seule la production suivante pourra sauver le studio ! Mêlant sans complexe les univers de Top Gun et d’Ace o Nerae (Jeu, set et match !), Gunbuster introduit un escadron de jeunes femmes s’entraînant à piloter les robots géants luttant contre les aliens menaçant notre planète. Sous la houlette du coach Koichiro Ohta, Noriko Takaya est bien décidée à partir dans l’espace aux côtés de son idole Kazumi Amano en cette année 2023… sans avoir conscience qu’elle embarquera pour une très longue odyssée.

Pour sa première réalisation, Hideaki Anno apporte une fraîcheur inédite aux anime SF en plein boom avec le récent marché des OAV, grâce à l’humour (les robots font des pompes !) et au fan-service (apparition du bouncing breast ou rebond mammaire, signature de Gainax). Pourtant, Gunbuster dévoile sa vraie nature nostalgique au fil des épisodes, le 6e et dernier étant rentré dans l’histoire pour l’audace de sa mise en scène ! Au point de devenir une référence que n’atteindra pas sa suite Diebuster en 2004 (pourtant excellente)… Qu’en sera-t-il du troisième volet annoncé pour 2020 ?

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A propos de l'auteur

Matthieu Pinon