Dark Crystal : Interview de B.FROUD

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A l’occasion de la rediffusion en salle de ce film d’anthologie, nous avons rencontré pour vous Brian FROUD, le directeur artistique de l’oeuvre et sa femme Wendy FROUD, créatrice des deux Gelfings, protagonistes du films, et de Yoda le sage emblématique de Star Wars.

AnimeLand : Brian, d’où vous vient votre fascination pour la fantasy ?
Brian FROUD :
Lorsque j’ai passé mon entretien pour le cours d’arts graphiques, je patientais dans la bibliothèque et je suis tombé sur un livre d’illustration de contes de fées d’Arthur RANKIN (Cosmocats, La dernière Licorne, Le vol du dragon…), et dans ce livre il y a avait une image d’arbres avec de magnifiques visages. Ce fut pour moi comme une révélation car ces dessins m’évoquaient ce que je ressentais dans mon enfance lorsque je montais aux arbres. A partir de ce moment et pendant toutes mes cinq années de collège je me suis intéressé à l’univers des contes de fées, j’en lisais et j’en illustrais. Et c’est aussi à partir de là que je me suis intéressé à la vraie histoire des fées, par delà les contes. Donc quand j’ai quitté le collège j’étais devenu un illustrateur et j’ai illustré tout ce que j’ai pu pendant les cinq ans où j’ai vécu et travaillé au pays, à Londres. Je me suis déplacé à travers la campagne et j’ai peint une pléthore de trolls, de fées, d’images qui racontaient des histoires. Des images dans lesquelles on devinait tout un monde. L’une de ces images a servi de couverture à un livre que Jim Henson (1 Rue Sésame, Fraggle Rock, Muppet Show…) a lu. C’est d’ailleurs ainsi qu’il m’a repéré et demandé de travailler sur Dark Crystal, à New York.

AL : Et vous Wendy Comment vous êtes vous spécialisée dans la sculpture de personnages fantastiques ?
Wendy FROUD :
J’ai grandi à Détroit, une grande ville du Michigan. Mes parents étaient tous deux artistes, ma mère était peintre, mon père sculpteur. Et partout dans la maison il y avait des oeuvres d’art, de toute sortes et de toute époque depuis l’art grec antique jusqu’à des oeuvres très modernes. J’aimais beaucoup l’art grec et égyptien, la mythologie. Cela a beaucoup influencé mes premiers dessins et mes premières sculptures. Mais je crois que ce qui m’a le plus influencée, c’est que ma mère me lisait beaucoup d’histoires de contes de fées. Et à mesure que je grandissais elle me lisait des histoires fantastiques contemporaines comme Le Seigneur des Anneaux de TOLKIEN. Et lorsque j’ai eu 7 ou 8 ans, euh non peut être plus jeune encore, je dirais 6 ans je m’inspirais dans mes jeux des personnages de ces histoires. Bien sur comme il était difficile de trouver des jouets en forme de centaures ou de fées, je me les fabriquais moi même avec tout un tas de petits matériaux hétéroclites, vieilles chaussettes. En vieillissant j’ai continué à fabriquer des poupées, des figurines fantastiques. Je trouvais cela très important et lorsque je suis entrée en école d’art j’ai développé mes aptitudes.

AL: Quelles sont vos influences ?
BF :
A part Arthur RANKIN, que j’ai mentionné tout à l’heure, je dirais les pré-raphaélites et les peintres allemands de la Renaissance. Mais surtout les paysages, les champs de mon enfance.
WF : Pour moi c’est sans hésitation les pré-raphaélites. Ceci dit les petites sculptures grecques m’ont également beaucoup inspirées. Surtout les plus anciennes.
BF : Elle est très influencée par les vieux artistes.

WF : Oui les vieux artistes comme toi ! (Rires) Oui c’est vrai je m’inspire beaucoup des vieux livres d’esquisses de Brian.

AL : Quelle était votre marge de liberté artistique lorsque vous travailliez sur Dark Crystal ?
BF :
On était vraiment très libre. Jim HENSON avait au départ une idée de personnages crocodiles dans un palais. Il en a beaucoup discuté avec sa fille, l’idée faisait son chemin. C’était ça la base quand il m’a parlé du projet. Là dessus on a réfléchi à ces personnages reptiliens. On s’est intéressé à leur apparence et à mesure qu’on parlait on a engendré tout le reste de l’univers autour des personnages principaux que sont les Skeksis et les Mystiques. Pour ces personnages je devais être attentif pendant le processus de création au fait qu’ils allaient fusionner à la fin, être deux aspects de la même personnalité. Il fallait donc établir des « correspondances » entre eux. Les mystiques sont devenus des sortes de dinosaures. J’apprenais un tas de choses sur la manière dont on fabrique des marionnettes. Dans mes dessins et mes choix de costumes j’avais parfois tendance à oublier les aspects techniques de la manipulation des marionnettes. J’ai du beaucoup apprendre et souvent on a du faire les personnages plus grands qu’on ne les avait imaginé pour des raisons mécaniques. Jim HENSON n’a pas rendu les choses faciles il était très exigeant sur l’aspect des marionnettes : elles devaient vraiment avoir l’air vivantes. Il a notamment exigé qu’on refasse les Skeksis car il y avait un problème de taille. On a pas bronché c’était lui le patron. Il était très attentif au confort des acteurs il fallait que toute la machinerie puisse tenir mais que l’ensemble reste sûr et léger. Qu’il n’y ait aucun risque pour les acteurs. Il faut dire aussi que je n’ai pas pu faire exactement comme dans mes dessins pour les Skeksis : on avait pas assez d’effets spéciaux à l’époque. J’aurais aimé qu’ils aient des fluides colorés, lumineux à l’intérieur, pour la dernière scène celle de la fusion mais on avait trop peu d’effets spéciaux pour faire ça, et pas assez de temps surtout. Mais la partie la plus intéressante en terme de création c’était de designer les Gelfings, Jen et Kira. HENSON voulait quelque chose de classique mais il était incapable de définir ce qu’il entendait précisément par là. C’est Wendy qui s’en est plus particulièrement occupée.

WF : Humm. Ok. Ils étaient plus difficiles à faire parce qu’ils ressemblent plus à des êtres humains. J’avais commencé à les faire très humains mais dans l’esprit de Brian ils étaient un peu plus animaux. Ils devaient pouvoir bouger avec grâce et délicatesse. Le visage devait être lisse et presque blanc. Et c’était très difficile de faire quelque chose qui rende bien en marionnette parce qu’il n’y a pas possibilité des faire des rides pour mieux rendre les expressions du visage. Et il fallait faire les mains aussi. Je n’ai pas arrêté de sculpter des têtes j’en aimais certaines parties et Brian aimait d’autre parties sur d’autres têtes. Brian disait : « Prenons les oreilles de celles ci le nez de celle là ». J’ai composé et recomposé maintes fois pour obtenir ce que les gens pensaient que ça devait donner. Ça a pris du temps.

BF : Cela faisait partie de mon travail de porter un regard global sur le film. Mais en revanche ce n’était pas à moi d’insister pour briser les élans créatifs de chacun. J’étais très attentif à cela et je devais trouver un moyen d’écouter chacun et de leur permettre de faire des choses tout en évitant que le film prenne une mauvaise direction, que quelque chose brise l’esthétique globale du film. C’était un défi intéressant pour moi d’apprendre à dire les choses gentiment. C’était un véritable effort de collaboration pour chacun et finalement on est arrivé à créer ce lieu étonnant.

A.L. : Quels sont vos personnages préférés ?
WF :
Pour moi c’est Kira.

BF : Humm, les Mystiques je crois…

WF : Les Mystiques sont mignons. Oh j’aime beaucoup les Mystiques aussi !

BF : Pour Kira, le fait qu’elle soit presque humaine implique qu’on la conçoive et qu’on la manipule un peu comme l’une des nôtres. Je me souviens même que quand on a tourné la dernière scène, celle où elle meurt les gens de l’équipe, les marionnettistes qui s’occupaient d’elle se sont mis à pleurer. Mais de voir les Mystiques prendre vie c’était impressionnant. J’avais une idée de comment ils devaient bouger et chanter. Et tout le monde a vraiment fait du bon travail dans la façon de les manipuler. Et pourtant pour les gens qui étaient dans le costumes et qui actionnaient la machinerie c’était physiquement très éprouvant.
Sinon j’aime aussi énormément les Grouillants. En fait à la base c’étaient des jouets pour enfants, avec un mécanisme. Ce sont les personnages les moins chers du film !

AL : Et Fizguig ?
BF :
Ah ça, c’était une idée de Frank OZ. Il m’a dit : « fait moi une boule de poils avec beaucoup de dents ». C’est exactement ce que j’ai fait.

AL : Il y a aussi une créature techniquement intéressante : Les échassiers du vent. Comment avez-vous fait pour les réaliser ?
BF :
On a travaillé avec des échassiers. On a tout fait en fonction de ce que les artistes étaient capables de faire avec les échasses. Quand j’ai vu ce qu’ils savaient faire et comment ils étaient capables de marcher avec les échasses j’ai tout de suite visualisé les échassiers. J’ai demandé à Jim de venir sur le plateau, il m’a demandé si les créatures pouvaient courir comme le vent. Alors on a essayé. Pour obtenir le mouvement de course les équilibristes ont du travailler dur. Ils devaient se pencher en avant : ils avaient des échasses spéciales pour les mains. On avait mis des filins de sécurité pour les redresser et leur permettre de courir encore plus vite, sans danger. Juste comme HENSON le voulait.

AL : Et vous Wendy comment avez vous été contactée pour le film ?
WF :
Je venais juste d’obtenir le diplôme de mon école d’art de Détroit lorsque je suis montée à New York avec des amis et le directeur artistique pour les marionnettes avait vu une de mes oeuvres dans une exposition et l’avait acheté pour faire un cadeau de Noël à Jim HENSON. Et très vite j’ai reçu un coup de fil du staff de Jim HENSON pour me demander de me joindre à l’aventure. Et travailler sur leur nouveau projet. C’est vraiment un coup de chance.

AL: Vous travaillez souvent sur les mêmes projets. Est-ce facile ?
WF :
On travaille parfois ensemble et parfois séparément. Et quand on travaille ensemble ça marche bien. J’aime bien travailler avec Brian parce qu’il est habitué à être directeur artistique. Il a un tempérament un peu directif…

BF : Le boss c’est moi ! Oui. (rires)

WF : C’est pourquoi aussi c’est moi qui me tape tout le ménage et la cuisine. Oh désolée (rire) je m’égare. Mais pour revenir au sujet on s’amuse bien quand on travaille ensemble. C’est plutôt drôle de collaborer.

BF : Lorsqu’elle regarde une de mes peintures et qu’elle me dit qu’il y a quelque chose qui cloche je lui rétorque mais qu’est ce que tu y connais à l’art ! En fait elle en connaît un rayon. Quand j’y regarde de plus près il y a effectivement quelque chose qui cloche.
WF : C’est vrai aussi pour Brian, il a l’oeil pour repérer ce qui ne va pas dans mes peintures.

BF : Le problème c’est que ça va, quand on trouve une manière très diplomatique pour l’exprimer.

WF : Tu dis ça de façon terrible !

BF : Mais j’admire beaucoup ce qu’elle fait. Elle a une façon de capturer les émotions. Et je crois que c’est vraiment un don. (A sa femme) Non vraiment j’adore ce que tu fais ! Elle a vraiment une base mythologique plus marquée que moi dans son travail. Mais lorsqu’elle s’inspire de mes esquisses lorsqu’on travaille sur un projet commun comme un livre par exemple, là j’estime que j’ai mon mot à dire. Mais généralement on s’arrange pour qu’elle fasse les personnages et moi plutôt les décors.

AL : Le tournage a duré cinq ans… Comment avez vous réussi à financer le projet sur une si longue période ?
C’est sûr que le film a coûté très cher. Surtout pour l’époque. Jim avait assuré le financement la première année mais on s’est vite aperçu que ça ne suffirait pas. La conception des marionnettes seules coûtait déjà plusieurs millions. Alors Jim est allé chercher des mécènes. Ils les a trouvé dans les directeurs d’Universal. Mais ces derniers ont été très surpris quand ils ont vu le résultat final. Ils s’attendaient à des marionnettes de style Muppet Show. Il fallait les voir quand ils sont sortis de la séance, ils avaient des têtes tellement dépitées. De toute façon il était déjà trop tard. Le film était fait et en plus il marchait plutôt bien.

AL : A ce propos, Jim et Frank ont-ils eu l’envie de faire Dark Crystal II, quand ils ont vu l’accueil réservé au film ?
BF :
Non. Jim et Frank sont des gens qui poussent les limites très loin, qui regardent toujours vers le futur, la nouveauté. Ainsi quand ils ont fini le film ils ont pensé à un autre projet. Avec des humains cette fois. Ce film c’est Labyrinth. On a tout amélioré sur le plan technique mais aux yeux de Frank et de Jim rien n’est jamais parfait, ils sont toujours un peu déçus du résultat. Il leur faut toujours mieux. Alors il n’est pas question de faire des suites sur la même base.

AL : Que changeriez-vous du film si vous aviez à le refaire aujourd’hui avec la technologie moderne ?
WF :
On aurait utilisé plus d’animation par ordinateur. Oui, je pense que si on le faisait aujourd’hui on utiliserait toutes les technologies actuelles en plus des marionnettes.
BF : Moi je ne changerais rien. C’est comme une peinture. C’est un moment de création sur le fil du temps. Un moment de cinq ans. S’il reste encore apprécié aujourd’hui c’est justement pour ça. Je pense que si on l’avait fait maintenant le résultat aurait été différent, je veux dire complètement différent. Ce n’aurait pas été pire. C’aurait été différent l’équilibre des choses entre les marionnettes et les technologies aurait été différent.

AL : Et que pensez-vous de Lord of the Rings ?
BF :
J’ai adoré ce film. D’ailleurs j’ai travaillé en collaboration avec le staff pour le livre Fairies. Depuis je suis presque devenu moi-même un expert de TOLKIEN.

AL : Pouvez vous nous parler de votre expérience sur Labyrinth et Star Wars ?
WF :
J’ai travaillé sur Star Wars en même temps que Dark Crystal. C’était un échange créatif. J’ai ramené des choses de Star Wars à Dark Crystal et je leur ai apporté une certaine expertise pour la conception de Yoda. Et Labyrinth C’était une coopération familiale : pendant que Brian designait le film je « designais » le bébé. Je veux dire : on a eu un enfant. Et on a utilisé le bébé pour le film. Et j’ai aussi sculpté des gobelins. Vraiment ce fut une affaire de famille du début à la fin ! (rire)

AL : Wendy, avez-vous participé aux nouveaux Star Wars ?
WF :
Non, pour le troisième volet du Retour du Jedi j’étais malade et depuis je n’ai plus aucun rapport avec ça. Je n’ai rien fait pour les nouveaux épisodes.

AL : Combien a-t-il fallu de temps pour créer Jen et Kira ?
WF :
C’était un travail de longue haleine. Ils n’ont eu leur forme finale qu’à quelques mois du tournage car les gens n’arrêtaient pas de changer d’avis sur ce dont ils devaient avoir l’air. Presque cinq ans en fait.

AL : Vous avez beaucoup voyagé, tous ces paysages que vous avez connu à l’époque où vous réalisiez le film vous ont-ils inspiré ?
BF :
Jim HENSON est venu me voir en Angleterre, là où je vis et il a beaucoup apprécié les paysages, les champs, les rochers les arbres. Et c’est ça la référence pour les paysages du film. Mais pour ce qui est des costumes je suis allé en Suède, en Finlande, en Russie, le détroit de Béring, en Alaska… Et, de tout ça et de toutes ces cultures chamanistiques, la manière dont ils s’habillent, leurs objets, leurs vêtements je me suis inspiré. C’était prévu comme ça. Pour que les gens en Amérique voient dans le film une touche européenne. Le film est censé se passer dans un autre monde mais pour autant ce ne devait pas être entièrement éolien, il fallait des références à notre propre monde.

AL : Wendy, vous illustrez quant à vous de nombreux livres sur les gnomes, comment travaillez-vous sur ce type de projet ?
WF :
Pour mes livres je travaille avec une amie, qui est auteur et ensemble on parle de l’histoire de ce que vont aimer les personnages dans l’histoire. Alors je vais sculpter des personnages, elle les regarde et alors lorsqu’elle a le scénario et que j’ai les personnages on peut commencer les séances de photo. Brian fait la mise en scène, les décors. Et on a un photographe. Brian joue les directeurs artistiques et alors Terry mon amie regarde les photos et finalise son histoire à la fin.

AL : Qu’avez vous fait après Dark Crystal ?
BF :
Vous voulez dire à part voyager ? Et bien après Dark Crystal on a fait Labyrinth ; ça a pris trois ans ; et après ça j’ai pensé qu’il faisait bon travailler chez soi. J’ai repris mes peintures d’illustration sur les fées. Mais j’ai eu des problèmes à être publié plus personne ne s’intéressait aux fées. Ca a pris dix ans pour qu’un livre sur les fées soit publié. Depuis il y a eu aussi une réédition du livre que j’ai publié il y a 25 ans et au printemps prochain nous publions un livre sur le monde de Dark Crystal. A part ça je travaille sur les personnages de gobelins avec le staff du seigneur des anneaux pour un livre.

AL : Quelles furent les scènes de Dark Crystal que vous avez trouvé les plus difficiles à réaliser?
WF :
Les scènes les plus difficiles furent celles du banquet des Skeksis et aussi celle de la fin quand les Mystiques fusionnent avec les Skeksis. D’une manière générale plus il y a de marionnettes plus c’est dur à tourner.

BF : Et il y avait 4 ou 5 personnes pour chaque personnage.

WF : Ca faisait près de 100 marionnettistes à travailler sur le film en même temps. Le nombre ne facilitait pas les choses.

BF : Et il faisait très chaud sous les projecteurs. Dans la vallée des Mystiques on utilisait à l’époque plus de lumière que jamais il n’en avait été utilisé dans des films auparavant. Physiquement c’était épuisant il y avait toute cette chaleur cette poussière, le bruit des machines et les gens dans les costumes devait être aidé par des gens du staff pour faire entrer de l’air dans le vêtement histoire qu’il ne s’évanouissent pas.

AL : Quelles sont vos scènes préférées dans Dark Crystal ?
BF :
La mienne c’est le banquet. Frank et Jim adoraient les monstres et on s’est beaucoup amusé à imaginer jusqu’à quel point ils pouvaient être répugnants, dégoûtants lorsqu’ils mangent. Et voir la scène prendre forme au bout de cinq ans c’était vraiment extraordinaire. C’est une scène classique et bien photographiée et drôle. C’est un moment classique je l’adore. Et le fait qu’on ait passé des semaines entières à discuter avec l’équipe effets spéciaux pour faire en sorte que les insectes, les grouillants, filent sur la table. Il fallait régler beaucoup de problèmes mécaniques pour savoir où ils allaient arriver précisément et quand on a vu ce que ça donnait au final alors qu’on avait travaillé à partir de simple jouets d’enfants on étaient très fiers c’était parfait. Il restait des choses que nous ne pouvions contrôler mais ça marchait et c’est ça qui donne tant de magie au film. C’était une bonne question. Mais j’aime surtout la réponse !

AL : Et dans Labyrinth ?
Ah là c’est plus cruel ! Je préfère la scène où les fées sont tuées.

AL : Quels sont vos projets pour l’avenir ?
WF :
On projette de refaire un film mais on ne peut pas en parler. C’est un grand secret.

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