Ah oui! Au fait j'ai vu…

20 sujets de 281 à 300 (sur un total de 583)

Posté dans : Anime & Animation

  • Tom-Le-Chat
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    Tom Le Chat le #274410

    Citation (Shinji-kun @ 03/10/2011 22:12)
    D'un côté Umanosuke Iida était l'assistant réalisateur sur Laputa et il a aussi travaillé sur Nausicaä donc il s'en est inspiré.

    Oui mais il y a quand-même une différence entre s'inspirer et faire une copie bête et méchante.

    Citation (akiko_12 @ 03/10/2011 22:16)
    Il me semblait que les échos étaient moyens sur ce film aussi ? (je précise que je n'ai vu aucun des deux)

    Pour moi le meilleur de Gonzo c'est tout simplement Gankutsuou le Comte de Monte-Cristo. Histoire poignante de base magnifiquement adaptée, déluge visuel et novateur, musique excellente et animation splendide. Pour moi, Gankutsuou est indéniablement un chef d’œuvre, LE chef d’œuvre de ce studio.

    Brave Story n'est pas un chef d'oeuvre non plus mais au moins il est divertissant et ses héros ne sont pas énervants comme pour Origine. Remarque que KP et moi avons des avis complètement opposés sur les deux films. 😁 Mais bon, oui dans l'absolu, un Gonzo à avoir c'est Gankutsuo ; il paraît que Last Exile aussi est bien mais je ne l'ai pas encore regardé.

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    Xanatos
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    Xanatos le #274411

    Citation (Tom le chat @ 03/10/2011 21:25)
    Brave Story n'est pas un chef d'oeuvre non plus mais au moins il est divertissant et ses héros ne sont pas énervants comme pour Origine. Remarque que KP et moi avons des avis complètement opposés sur les deux films. 😁 Mais bon, oui dans l'absolu, un Gonzo à avoir c'est Gankutsuo ; il paraît que Last Exile aussi est bien mais je ne l'ai pas encore regardé.

    Last Exile est vraiment très bien, c'est une superbe série remarquablement réalisée, mais ça ne vaut pas malgré tout “Gankutsuou – Le Comte de Monte Cristo” qui est en effet LE chef d'oeuvre du studio Gonzo, je suis totalement d'accord avec Akiko.

    Last Exile n'en demeure pas moins une des séries majeures de Gonzo, c'est vraiment un anime à voir!

    Bub
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    bub le #274412

    Citation (Xanatos @ 03/10/2011 21:29)
    Last Exile est vraiment très bien, c'est une superbe série remarquablement réalisée, mais ça ne vaut pas malgré tout “Gankutsuou – Le Comte de Monte Cristo” qui est en effet LE chef d'oeuvre du studio Gonzo, je suis totalement d'accord avec Akiko.

    Last Exile n'en demeure pas moins une des séries majeures de Gonzo, c'est vraiment un anime à voir!

    J'ai moi aussi un excellent souvenir de Last Exile, et on doit pas être les seuls car le studio vient de pondre une suite pour fêter les 10 ans (seulement !) de sa création (du studio… je m'embrouille). Le premier épisode devait sortir en octobre je crois.

    Ils ont fait beaucoup de bons titres en 10 ans…

    Tom-Le-Chat
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    Tom Le Chat le #274413

    Alors en fait il y a confusion, Gonzo est plus vieux que ça et a été fondé en 1992 selon Wikipedia, dans les années 90 ils ont pas mal travaillé sur des jeux vidéo dont les remakes 32bits des deux Lunar où ils ont expérimenté le mélange 2D/3D (admirez le bateau si sublimement intégré avec la 2D – j'adore la scène ceci dt).

    D'après l'article de Wiki sur Last Exile, c'est plutôt la 1ere série qui commémore les dix ans du studio.

    Voilà.

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    Shinji-Kun
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    Shinji-kun le #274414

    J'ai vu Le chat maudit adapté d'un classique de l'horreur japonaise et distribué en France par Kazé.
    Dans un petit village tranquille, la fille d'un chef de clan ruiné doit partir se marier afin de garantir la protection de la maison. Mais alors qu'elle allait partir, elle meurt subitement. L'apothicaire présent sur les lieux est accusé mais lui seul semble pouvoir sauver la famille, car il sait qui est l'auteur du meurtre : un mononoke (esprit vengeur). Alors que les différents protagonistes sont tués les uns après les autres, l'Apothicaire tente de percer les plus noirs secrets de la famille afin de vaincre le démon.

    Découpé en trois épisodes, Le chat maudit surprend par son dessin qui fait penser au rouleaux peints japonais. Cela renforce le caractère de conte que possède l'histoire. Contrairement à ce que le nom de la collection pourrait laisser croire, ne vous attendez pas à être effrayés. En tant qu'occidentaux nous ne possédons pas suffisamment de “ressenti” sur la mythologie japonaise. Cela n'empêche pas de sentir toute la tension de l'histoire : qui va mourir ? qui va survivre ? Pourquoi un mononoke s'en prend-il à cette paisible famille. Le dénouement sera innatendu, violent et extrêmement brutal. On se plairait presque à supporter le démon tant le crime commis est atroce.
    Chose étrange et plaisante, la jeune héroïne m'a beaucoup fait penser à Fuu de Samuraï Champloo. Cela tant au niveau de sa voix que de son comportement. Tout comme elle, elle est une sorte de représentation de l'innocence (mais pas la naïveté) au sein d'un monde cruel et horrible.

    Encore un animé qui ne restera pas dans les annales mais qui se laisse regarder tranquillement et qui satisfera toutes les animéthèques (et encore plus si comme la mienne elles commencent à devenir des Kazéthèques 😂)

    Tom-Le-Chat
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    Tom Le Chat le #274415

    Persona 4 : The Animation – épisode 1

    Au vu de ce 1er épisode, on sent que les auteurs ont voulus rester fidèles au jeu original allant jusqu'à en reprendre les musiques et mêmes les écrans représentant le passage des jours. C'est une très bonne chose mais l'exercice est quand-même très risqué puisqu'il leur aura fallu d'une part donner de la personnalité à un héros qui dans le RPG d'origine ne parle presque jamais et d'autre part condenser en 20 minutes les trois heures d'introduction du jeu.
    Dans les deux cas, le résultat sur ce premier épisode est plutôt mitigé. Yuu Narukami, puisque tel est le nom du héros dans cette adaptation, n'a pour l'instant pratiquement aucune personnalité et parle vraiment très peu mais si l'on se réfère à l'eyecatch de milieu d'épisode, on peut s'attendre à ce que son attitude évolue au fil de la série en même temps que ses stats augmentent.
    Pour ce qui est de l'histoire, ceux qui ne connaissent pas le jeu risquent d'êtres un peu perdus et ceux qui y ont déjà joué trouveront que ça va trop vite ; au moins on a déjà posé les bases de l'intrigue avec le Midnight Channel, les meurtres et les Persona. Si vous trouvez que les trois nouveaux compagnons du héros ne sont pas très développés, rassurez-vous ça devrait radicalement changer et ce dès le prochain épisode.

    1er épisode visible gratuitement sur KZplay.

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    Tom-Le-Chat
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    Tom Le Chat le #274416

    Persona 4 – épisode 2

    En dehors de l'incident avec KZplay et des polémiques fondées ou pas lancées par d'anciens membres du studio AIC ASTA sur leurs conditions de travail, la série continue son bonhomme de chemin.
    Ce second épisode est un net progrès par rapport au précédent. Le rythme est moins précipité maintenant que le contexte est posé, l'histoire prend plus le temps de développer les événements. Le héros commence enfin à montrer de la personnalité (dans l'eyecatch, on voit qu'il a gagné un point de courage 😂 ) et se révèle un secours bienvenu pour le pauvre Yosuke qui voit ses pensées les plus honteuses exposées au grand jour. Certains pourront reprocher à l'anime d'être trop fidèle au jeu (les gens sont jamais contents 💂 ) mais dans cet épisode, il y a eu quand-même des changements bienvenus comme la scène de baston qui mêlent les exploits d'Izanagi et la lutte de Yosuke contre ses démons intérieurs.
    Je ne sais pas comment l'ont perçu les spectateurs qui ne découvrent le scénario qu'avec l'anime mais je me souviens que le fait que les héros se retrouvent aussi tôt confrontés à leur part d'obscurité m'avait énormément surpris à l'époque. La plupart du temps, ce genre de révélations arrive plutôt vers la fin de l'histoire ; que nous réserve donc la suite si on commence aussi fort? Si l'anime est aussi maîtrisé que le jeu, vous allez rire beaucoup et pleurer aussi un peu.

    Je vais encore attendre quelques épisodes, mais si la série continue sur sa bonne lancée, je lui ferais un topic dédié.

    Opening
    Ending

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    Feanor-Curufinwe
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    Feanor-Curufinwe le #274417

    J'ai vu The Big O, du moins les deux premiers épisodes!
    Déjà, un bon point: Dès le début du premier épisode, le morceau de saxo combiné au piano! Une touche Jazzy mélancolique qui rappelle furieusement Cowboy Bebop, sorti un chouïa plus tôt!

    Ensuite, le fervent fan de Bruce Timm (et spécialement de Batman TAS) en moi a crié de joie!
    L'hommage est en effet plus qu'évident, sans aller jusqu'au plagiat!
    Allez, je ne résiste pas à une petite énumération de ces détails qui m'ont fait plaisir!
    Le graphisme! Sublime! Le chara-design, les jeux d'ombre! Les décors suggérés, les traits épurés, les couleurs primaires dominantes!
    Certaines pièces du manoir de Roger Smith sont quasiment semblables à celles du manoir Wayne de Batman TAS.
    La scène où Roger sort de son manoir en voiture, avec l'androïde Dorothy, rappelle le générique d'ouverture de Batman, quand ce dernier est à bord de la Batmobile! La voiture ne semble pas bouger, c'est la route qui défile devant nos yeux.
    Et Dorothy! Son visage typique des personnages féminins de Timm, ce regard! C'est exactement ça! 😃

    Concernant l'histoire, on accroche facilement aux déboires de ce négociateur qui, semble-t-il, a de la bouteille!
    Je ne vais pas trop en dire, après tout je n'ai vu que deux épisodes, mais ça m'a l'air vraiment prometteur!
    Le style des robots géants est assez spécial, mais je pense qu'à la longue, on s'y fait. Mais j'ai quand même eu cette impression de cheveu sur la soupe…pas que c'est montré de manière grossière, mais voir tout-à-coup ce gentilhomme qu'est Roger Smith monter sur un robot, ça a créé un décalage par rapport aux quinze premières minutes de l'épisode.
    Mais je dis ça juste histoire de chipoter! Parce que l'animation est bien rendue, et y a pas d'esbroufe!

    Le doublage est excellent, et j'ai un peu zappé sur la VF, qui, comme le dit Xanatos, est absolument remarquable! Le peu que j'ai entendu de Roger m'a fait préférer la VF à la VO!
    Les voix et les intonations sont judicieuses, pour celles que j'ai entendues!

    Il y a juste un GROS point noir! Le générique d'ouverture, que l'on peut voir, et malheureusement entendre, à partir de l'épisode 3…il est horrible! J'arrive pas à croire qu'une si belle série ait un Opening aussi hideux et inaudible!

    Enfin, cela n'entache en rien le plaisir de voir cette série!
    Un gros Yeah pour The Big O! 😎

    "With the first link, the chain is forged. The first speech censured, the first thought forbidden, the first freedom denied, chains us all irrevocably." -Jean-Luc Picard
    Star Trek - The Next Generation / The Drumhead

    Tom-Le-Chat
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    Tom Le Chat le #274418

    Citation (feanor curufinwe @ 10/11/2011 21:54)
    Il y a juste un GROS point noir! Le générique d'ouverture, que l'on peut voir, et malheureusement entendre, à partir de l'épisode 3…il est horrible! J'arrive pas à croire qu'une si belle série ait un Opening aussi hideux et inaudible!

    Non mais il est super cet opening, le big hommage à Queen quoi !

    FLASH !! Ah aaaaah !!

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    Akiko_12
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    Akiko_12 le #274419

    Citation (feanor curufinwe @ 10/11/2011 21:54)
    Il y a juste un GROS point noir! Le générique d'ouverture, que l'on peut voir, et malheureusement entendre, à partir de l'épisode 3…il est horrible! J'arrive pas à croire qu'une si belle série ait un Opening aussi hideux et inaudible!


    Aaahh, c'est donc CA Big O !!! Mais ça me rappelle complètement quelque chose, je pense bien que je m'en étais copieusement moquée au kara Epita 😂 !!
    Faut dire qu'un vieux robot avec des paroles aussi simplistes, avec moi ça pardonne pas 😂

    Guilhem
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    Guilhem le #274420

    The Big O reste à ce jour encore un des meilleurs animes que j'ai eu l'occasion de voir : je le recommande très chaudement !

    Sinon, pour ma part, j'ai vu récemment Puella Magi Madoka Magica qui m'a bien scotché, tant sur le plan narratif que graphique. Ce n'est pas aussi sophistiqué que Princess Tutu, mais que vous soyez ou non branchés magical girl, il y a fort à parier que vous ne regretterez pas de vous être penchés dessus.

    Shinji-Kun
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    Shinji-kun le #274421
    Tower of Druaga : The aegis of Uruk et The sword of Uruk

    Il y a de cela 60 ans le héros Gilgamesh a vaincu le terrible démon Druaga qui, du haut de sa tour, faisait régner la terreur sur le royaume d'Uruk. Depuis il est devenu Roi, acclamé de tous. Aujourd'hui une immense tour peuplée de monstres ce dresse à ce même endroit. Tout les 5 ans les démons de la tour perdent une grande partie de leur pouvoir. Des aventuriers (les grimpeurs) viennent alors de tout le royaume afin de découvrir les nombreux trésors dont recèle la tour. Le jeune Jill fait partie de ceux-la. Mais il vise encore plus haut, vaincre une nouvelle fois Druaga et récupérer le légendaire Blue Crystal Rod.

    Un DA adapté d'un MMORPG, mais qu'est-ce que cela peut donner ? Mais bon Nolife le diffusant gratuitement je me suis lancé. Et je n'ai pas été déçu. Réalisé par Kôichi Chigira et le studio Gonzo, cet animé s'avère plutôt bon. L'animation est de bonne facture mais elle montre quelques limites lors des scènes de batailles généralisées (les explosions ne sont pas très fluides). De plus, il y a parfois de la réutilisation de plans. Si cela se comprenait il y a 20 ans, ça passe un peu moins bien aujourd'hui. Les génériques sont assez originaux. On y voit les personnage de l'histoire mis en situation dans la vie de tout les jours dans le monde réel. Sûrement une référence au fait qu'il s'agisse d'un MMORPG à l'origine. Le scénario s'avère lui le meilleur point de la série. Alors qu'on pourrait le penser très basique il se révèle assez profond (en particulier dans la deuxième saison), introduisant par exemple la politique.

    Trahisons à gogo, voilà un bon résumé du scénario. En effet Jill, très naïf, à tendance à se faire trahir à droite et à gauche. Mais son grand sens de la justice et son envie de toujours avancer finissent toujours par triompher. Dans la première partie (The Aegis of Uruf) le scénario est très classique, les héros montent au sommet de la tour et finissent par vaincre le méchant. Néanmoins de nombreuses questions sont posées. Et une intrigue beaucoup plus grande est en train de se mettre en place. The Sword of Uruk fait vraiment prendre tout son envol à la série. Les personnages évoluent tous, ils gagnent en maturité et leur progression est très intéressante à suivre.

    De plus, les 2 fins (celle de la saison 1 et le final) s'avère riches en morts parmi les personnages principaux. Vu le ton général de la série on ne s'y attend pas du tout. Et on ne meurt pas forcément en héros dans Tower of Druaga. Henaro meurt d'une simple flèche en plein coeur. La mort est une part importante du charme de la série. En effet les 2 personnages dont la mort est la plua marquante sont celle Hénaro qui était pourtant une traîtresse et celle de cette “fille robot” qui n'était pas non plus dans le camp des “gentils”. Il y a aussi Le manoir des illusions qui fait “revivre” les personnes qui nous manquent le plus. Une très belle réflexion, qui montre que les obstacles les plus difficiles ne sont pas forcément ceux que l'on croit.
    Pour finir j'ai remarqué que la série ne se finit pas sur la mort de l'ombre de Gilgamesh (un régicide) mais sur un fratricide. Sachant que le plus dur combat est celui de la fin dans un donjon, n'est-ce pas l'étape ultime pour devenir un vrai héros ? Surpasser ses sentiments fraternels afin d'assurer le bien du plus grand nombre ?

    J'aurais encore plein de choses à dire mais comme vous avez dû le remarquer c'est un peu décousu donc je m'arrêterai là 😂 .

    Edit : 999 message. Où posterais-je le 1000è ?

    Lord-Yupa
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    Lord Yupa le #274422

    Tiens je viens de voir Le Serpent Blanc, ce grand classique de… 1958 ! En fait le premier long métrage couleur d'animation au Japon !
    C'est vraiment mieux que je ne le pensais, vu l'époque préhistorique.
    Les décors sont superbes, très soignés, la musique sinisante tout à fait remarquable, et le rythme assez soutenu malgré le sentimentalisme du récit. Les personnages de l'héroïne et du héros ont beaucoup de grâce, ainsi d'ailleurs que la petite servante mutine ; en revanche et à leur différence, leurs amis animaux et le "méchant" moine sont très peu dégagés de l'influence (évidemment énorme à cette date) de Walt Disney ou de Max & Dave Fleischer. Mais ils sont marrants et "réussis" comme le commentait un professionnel dans le bonus (lequel est bien intéressant par ses interviews, dont une de Takahata).
    Un petit regret : la belle Painyan est assez peu utilisée sous sa forme de serpent blanc (mais il fallait faire le plus "familial" possible en ce temps-là).
    On comprend aisément que Hayao Miyazaki, tombé littéralement amoureux de Painyan, ait laissé tomber ses études d'économie pour se lancer dans l'animation, car de cette héroïne émane quelque chose de fascinant. Comme disait Malraux, "tout artiste surgit d'abord d'un éblouissement personnel, et veut opérer sur d'autres le même miracle".

    Shinji-Kun
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    Shinji-kun le #274423
    Elfen Lied
    épisodes 1 à 10

    Attention : animé pour public averti uniquement

    Durant sa sanglante évasion, Lucy une jeune mutante psychotique, est touchée à la tête par une balle et perd la mémoire. Grâce à son corps parfait et son air innocent, elle est recueillie et adoptée par deux adolescents. Mais la personnalité sanguinaire de Lucy sommeille toujours au fond de son âme…(source : Animeland)

    On suit l'histoire de deux jeunes adultes (ils entrent à la fac) Kota et Yuka qui recueillent une jeune fille à cornes amnésique qu'ils nomment Nyu et qui se révèle être aussi une tueuse sanguinaire nommé Lucy.

    Le parfait mélange entre une extrême violence gore et un côté extrêmement mignon, voilà un très bon résumé d'Elfen Lied. En effet on oscille toujours entre le côté mignon des différents personnages (Nyu et Nana sont craquantes) et une violence crue à base de corps découpés et de membres arrachés. Rien n'est caché dans cet animé.
    Mais la violence n'est pas seulement une successions de victimes, elle se montre aussi là où l'on ne l'attend pas. L'histoire de la jeune Mayu est atroce. Classique certes (le beau-père violant l'adolescente et la mère indifférente) mais l'animé montre le maximum sans tomber dans la pornographie malsaine. On arrive quand même au point où Mayu se met à 4 pattes nues devant son beau-père. Il est alors facile d'imaginer la suite.

    Puisque je parle du nu, continuons dessus. En effet, ils sont assez nombreux dans la série. Certains l'ont décrié à cause de ça. Et bien il ne faudrait pas 😂 . Le nu n'est ici jamais anodin, il est soit fort, soit “artistiques”, montrant les corps, les “exposants”. Il vient toujours à propos.

    Mais Elfen Lied c'est aussi un plaidoyer pour la tolérance. Ce que l'on fait subir aux mutants (les différents tests) est atroce. Ce ne sont que des adolescentes (voire des enfants) et elles subissent de véritables tortures. Lucy et Nana ne sont pas que des tueuses sans âme, elles ont aussi de grandes qualités que beaucoup d'humains choisissent d'ignorer. A l'opposé la maison de Kota et Yuka est un véritable havre de paix.

    Pour finir sur les points positifs, je peste souvent contre les flash-back inutiles mais là ils sont grandioses et servent parfaitement l'histoire. Ils permettent de comprendrela relation liant Kota à Lucy et pourquoi elle se “cache” derrière la personnalité de Nyu dès qu'elle se rapproche trop près d'un certain instant fatidique. Ils sont presque le pilier de la série. La clé permettant de la comprendre.

    Mais il y a aussi quelques points négatifs sur Elfen Lied. En réalité ils ont tous la même cause : le désir de faire un animé pour otaku. On a alors un graphisme beaucoup trop “moé”. Oui, même moi je trouve que ce style ne va pas du tout à la série (celui de Deadman Wonderland est bien meilleur. D'ailleurs cette dernière semble s'être bien inspirée de Elfen Lied). On se retrouve avec des personnages qui font beaucoup trop jeunes pour leur âge. Je ne donais pas plus de 10 ans à Mayu alors qu'elle en a 13 ! De plus, on observe de nombreux “plans culottes” destinés à émoustillés le spectateur masculin. Contrairement aux nus ils n'ont aucune autre fonction. Alors un peu de fan service oui, mais là c'est vraiment beaucoup trop. Nous ne sommes pas dans High-School of the dead qui est elle très second degré.

    Voilà pour le moment, j'attend maintenant le grand final des épisodes 11 à 13 et il s'annonce magnifique.

    Lord-Yupa
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    Lord Yupa le #274424

    Entièrement d'accord, Shinji, avec ton analyse, y compris les quelques réserves sur l'aspect un peu trop mignard des héroïnes mutantes et les complaisances (mais cela reste une excellente série). La fin est assez grandiose en effet, avec une image-choc et superbe au moment le plus pathétique.
    J'ajoute qu'il ne faut pas oublier, dans les qualités, le somptueux opening musical et visuel (directement inspiré du peintre "jugendstil" Klimt), et aussi la description très détaillée de Kamakura et de sa baie, un bien beau site que j'ai trop peu exploré !

    Guilhem
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    Guilhem le #274425

    Je garde moi aussi un très excellent souvenir d'Elfen Lied que je recommande chaudement à toutes et à tous.

    Sinon, je regarde pas mal de films en ce moment :

    Odin – Photon Space Sailer Starlight (1985) : une idée de départ intéressante sur un jeune équipage testant un nouveau type de navire spatial et qui se retrouve à sauver l'humanité de la menace que représente une civilisation asservie jadis par ses propres machines. Convenu et cliché tout le long mais pas exempt d'une certaine poésie néanmoins ; on sent beaucoup de moyens derrière la réalisation, et notamment l'animation elle-même, très fluide, pendant les 2 h 19 que dure le spectacle.

    Loup=Garous (2010) : une production assez surprenante puisqu'on y trouve aucun loup-garou et encore moins de fantastique mais au contraire un univers aux nets penchants dystopiques (contre-utopiques, donc) où la sécurité devenue une obsession passe par une surveillance permanente de chacun à l'aide des techniques informatiques les plus élaborées ; mais que se passe-t-il si un criminel parvient à manipuler ces dispositifs à son avantage ? Inattendu et assez original, j'ai passé un bon moment bien que l'intrigue mette un certain temps à démarrer.

    Comet in Moominland (1992) : l'archétype du film pour les gosses, mais sans réelle saveur mis à part un certain style graphique assez original…

    Je peux entendre l'océan (1993) : une démarcation relativement inattendue sur le thème du premier amour entre deux adolescents ; c'est mignon et plutôt sympa, à condition de parvenir à supporter les diverses longueurs qui parsèment l'ensemble.

    Tekken : Blood Vengeance (2011) : nul à chier…

    Tailenders (2009 ?) : sur cette planète où le terraformage a détruit la météo qui produit ainsi des tempêtes colossales, le seul moyen de survivre consiste à ne pas rester au même endroit, de sorte que les villes sont équipées de roues géantes pour pouvoir migrer sans cesse – jusqu'ici, je n'avais vu ça que dans des livres de SF (Le Monde inverti de Christopher Priest par exemple) ou des illus de Chris Foss. Sans véritable scénario, ce court-métrage est un pur plaisir des yeux au style graphique très nerveux que, d'ailleurs, beaucoup ont comparé à Redline (même année) : avis aux amateurs.

    Night on the Galactic Railroad (1985) : sur un monde habité uniquement par des chats, un jeune garçon et son copain embarquent sur un train intergalactique qui les amène à rencontrer toutes sortes de gens pour le moins étranges – dont des fantômes du Titanic (!). J'ai pas tout printé et ça m'a même un peu emmerdé tellement ça partait dans tous les sens, pourtant j'aime les chats…

    Et puis une série, Panty & Stocking with Garterbelt : c'est hilarant, ne la manquez sous aucun prétexte !

    Shinji-Kun
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    Shinji-kun le #274426
    Elfen Lied
    épisodes 11 à 13

    Ça y est j'ai vu la fin d'Elfen Lied. Une fin qui est à la hauteur de l'animé, on y retrouve les mêmes qualités et les mêmes défauts. L'épisode 12 est peut être un peu en dessous du côté du flash-back. En effet, on sait déjà ce qui va se passer dans ce flash-back, ce qui le rend un peu inutile. Après vu les épisodes précédent, il était obligatoire qu'il apparaisse. Quand au dernier épisode il est très émouvant et très beau. Puis vient la toute fin. Alors là c'est l'éternel dilemme : belle fin permettant au spectateur de se faire sa propre histoire ou tellement peur de rater la fin qu'au final le réalisateur refuse de conclure ? Personnellement dès que j'ai vu la silhouette j'ai pensé "c'est Lucy !" donc je pencherais pour la première solution. Mais j'ai tellement pesté contre ce genre de fin que je ne peux pas dire que celle-ci est magnifique. Un élément cependant en faveur de ma thèse : Lucy est le seul personnage dont on ne voit pas la mort dans l'animé. Donc c'est qu'elle n'est pas morte.

    A part ça, Elfen Lied réussi magnifiquement sur un point : il fait réfléchir. Une réflexion principalement portée sur la tolérance comme je l'ai déjà écrit. On peut aussi noter que les humains (ceux du centre particulièrement) ne font aucune différence entre les Diclonius. Pour eux ils sont tous dangereux et doivent être exterminés. Or les 3 présentés ici ont des caractères très différents. Nana peut tout à fait vivre parmi les humains. Elle est gentille et n'a aucune pulsion meurtrière. A l'inverse Mariko est totalement inadaptée au monde humain. Bien que la vue de son père la rende plus gentille. C'est une meurtrière complètement folle et profondément sadique. Et entre les deux il y a Lucy. Elle ne peut pas vivre seule dans le monde humain. Ses pulsions meurtrières sont bien trop grandes. Cependant en présence de Kota (en réalité en présence de gens qui l'aime) elle pourrait vivre une vie presque normale. Par ailleurs, elle a le caractère et les sentiments les plus fouillés de tout l'animé ce qui la rend vraiment attachante.

    Malgré ces défauts je conseille Elfen Lied à tout le monde, ça vaut vraiment le coup d'oeuil.
    Mais attention : pour public averti uniquement.

    Feanor-Curufinwe
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    Feanor-Curufinwe le #274427

    Ouh Ouh Ouh (Tigrou style)! Hier après-midi, j'ai mis la main sur une occaz en or!
    Spriggan (HK Vidéo) comme neuf, avec les cartes postales illustrées, coffret nickel et sans une rayure sur le DVD, Trois euros! 😃 😃 😃

    Sorti par chez nous en janvier 2007, il me semble, un film qui s'était beaucoup fait attendre en France, un peu comme X le film (D'ailleurs, il me semble que c'était pour les mêmes raisons, les éditeurs japonais en demandaient beaucoup niveau fric)!

    Je ne l'ai pas encore vu, je m'y mettrai cet après-midi, ou ce soir! ^____^

    "With the first link, the chain is forged. The first speech censured, the first thought forbidden, the first freedom denied, chains us all irrevocably." -Jean-Luc Picard
    Star Trek - The Next Generation / The Drumhead

    Guilhem
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    Guilhem le #274428

    Spprigan est sympa, en effet, j'en parlais dans mon dossier Akira : 20 ans après justement, et dans ces termes précis :

    Citation
    Otomo participe également à la production de Spriggan, un film de science-fiction orienté action pour lequel il élabore également la structure narrative ; c’est une adaptation du manga éponyme de Hiroshi Takashige publié en 1989 : Yu Ominae, un jeune spriggan (sorte de super soldat aux capacités génétiquement augmentées) à la solde de l’armée privée ARCAM, rejoint un groupe de chercheurs qui a retrouvé l’Arche de Noé enterrée sous des montagnes turques ; ce gigantesque artefact cacherait une puissance monstrueuse dont le Pentagone veut lui aussi s’emparer en envoyant à cet effet une escouade de ses soldats d’élite composée, entre autres, du (très) jeune colonel MacDougall mais aussi des cyborgs Fatman et Little Boy qui ont tous deux un vieux compte à régler avec Yu Ominae. Cette production se présente d’abord sous un aspect plutôt conventionnel, à base d’explosions et de combats, pour évoluer dans son dernier tiers vers une réalisation à l’imagerie plus qu’expérimentale, où on retrouve la patte des cintrés de chez Studio 4°C, doublée d’une critique des leçons bibliques à travers une mise en abîme pour le moins inattendue du mythe original de l’Arche de Noé. Si on retrouve dans ce film quelques-uns des éléments centraux d’Akira – tel que les expériences militaires sur des enfants (ici des orphelins de guerre au lieu d’orphelins tout court) et les facultés surhumaines (ici obtenues par une interface avec un équipement artificiel au lieu de manipulations génétiques), ou encore la volonté de puissance inhérente à ces dernières, mais aussi la présence d’un objet nanti du pouvoir absolu ou en tous cas presque absolu – on reste malgré tout loin du foisonnement d’idées et de sens ou encore de la supériorité technique qui ont fait le succès du chef-d’œuvre d’Otomo. Il en résulte une réalisation somme toute plutôt surprenante, malgré son anti-américanisme typiquement japonais, et qui vaut bien le coup d’œil.

    Feanor-Curufinwe
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    Feanor-Curufinwe le #274429

    Mon petit plaisir ces derniers temps, c'est de me regarder cinq épisodes (voire plus) à la suite, chaque soir, de Docteur Slump!

    Quel plaisir de revoir cette série, snobée depuis tant d'années!
    Bien sûr, je possède les deux éditions du manga, que je relis avec plaisir! J'ai d'ailleurs toujours du mal à me décider, quelle version je préfère, la première adaptation d'Alain David, qui n'est pas très fidèle à la VO, mais qui avait le grand atout d'être à mourir de rire (je pense par exemple à cette scène où Suppaman, après avoir aidé un braqueur de banque à commettre son forfait, [bah oui! C'était pas un flingue en plastique qu'il avait le gars!] se fait injurier par le banquier de la sorte: “Imbécile! Avec ta cape et tes collants, tu finiras chez Michou!”), et la nouvelle version (en Perfect) plus proche de la VO, mais hélas parfois moins drôle…

    Bref, concernant l'anime, le plaisir d'écouter les voix originales (les françaises ne sont pas mal non plus!), ainsi que les rajouts par rapport au manga lui donnent vraiment tout son intérêt!
    Les auteurs essaient d'être le plus fidèles possible à l'esprit du manga, et même si on peut déplorer quelques édulcorations (le caca est remplacé dans les premiers épisodes par un serpent enroulé, évoquant la forme), on ressent tout à fait cette volonté de coller à l'original!

    Mais qu'est-ce qui peut bien faire courir tous les malades qui habitent ce village, dans l'Opening?
    Quoi qu'il en soit, la bêtise ici est un mode de vie, et Arale en est la reine!
    Créée par le docteur Senbei Norimaki (le fameux docteur Slump), Arale n'a pas d'idée précise concernant ses aspirations dans la vie, sinon d'avoir de la poitrine…autrement, elle commence chaque journée de la même façon qu'elle la termine, dans la joie et la crétinerie assummée!
    Tout au long de la série, elle rencontre des personnages improbables, des monstres, des personnages de fiction, des extra-terrestres, des fantômes, etc…mais rien n'y fait, la bizarrerie, c'est elle!
    Elle ne quitte jamais son sourire un peu benêt, ainsi que ses expressions très enfantines, telles “N'cha!”, “Hoyoyo!”, ou encore un petit “kiiiiin!” chaque fois qu'elle court, proche de la vitesse du son!
    Elle n'a aucune notion du mal, ni même du bien (la voir balancer le pauvre petit Gatchan, à peine né, à 600 mètres du sol à de quoi filer un certain malaise!), aussi quand un kidnappeur l'enlève, elle n'y voit qu'un éventuel nouvel ami qui voudrait jouer avec elle!
    Cela dit, le mal dans Dr Slump est un concept un peu abstrait… La pire chose que les pires salauds puissent faire, c'est de traverser en-dehors des passages cloutés, ou encore de griller un feu rouge!

    Le village Penguin, c'est un havre de paix où chacun souhaiterait vivre, surtout en compagnie de la robotte à lunettes, qui passe son temps à casser la Terre en deux, ou à crever le soleil ou la lune!
    C'est peut-être d'ailleurs pour ça que tous les villageois courent dans l'OP. Ils ne fuient pas leur village, ils cherchent à répandre la bonne parole:

    Viendez!!

    Donc, ces DVD sont une vraie bénédiction pour moi!
    Cependant, il y a un défaut, le sous-titrage ne reprend pas les expressions d'Arale telles quelles…
    A la place du N'cha joyeux (l'équivalent de “salut!” pour Arale), on écope d'un “Yo!” 😒
    Le “Hoyoyo” devient “et ben…”, et ainsi de suite…
    Pourquoi ne pas avoir laissé ces termes tout à fait personnels retranscrits tels quels?
    ça me fait penser aux premiers volumes de l'édition Perfect qui faisaient la même chose!
    Une grande partie du charme d'Arale provient de son vocabulaire attachant! Je ne suis pas sûr qu'un “Yo” soit de mise ici…Non, j'en suis même certain!

    A part ce léger défaut, je suis aux anges, merci bien! 😃 😃 😃

    Il ne me reste plus qu'à prier Ste Arale que ce premier coffret rencontre son public, afin que la suite débarque le plus rapidement possible par chez nous!

    N'cha!

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