Aaaaaah ! Je ne pouvais décemment vous priver de ce grand moment de culture que nous a offert l'émission "Philosophie" sur Arte.
Voyez-vous, rien au monde ne me fait plus sourire que les certitudes des pseudos intellectuels qui abordent un objet d'étude qui de toute évidence échappe absolument à leur domaine de compétence ; les mauvaises langues diront que c'est pas difficile et que c'est là le propre du cuistre qui prétend faire la leçon dans les amphis de la Sorbonne.
Or, il me faut tout de même glisser un mot d'avertissement sur ce qui va suivre : il existe des gens qui pensent que rien ne peut se soustraire à leurs facultés perçantes d'analyses et dont l'immodestie confine au ridicule sublime quand ils assènent non point leur raisonnement, mais tout bonnement leur opinion de comptoir devant l'oeil perfide de la caméra.
Nous verrons donc dans la séquence qui suit un échange entre un présentateur rompu à l'exercice télévisuel qui sait contenir ses propos, et un "intellectuel" comme on dit chez nous qui se livre à une démonstration aussi subtile et fine dans l'approche du sujet de l'émission que la frappe chirurgicale d'un missile Tomahawk pendant la première guerre du Golfe : ça va faire des taches, vous êtes prévenus.
Le monsieur dans la vidéo utilise donc à leur insu de brillants esprits (Leibniz, Dostoïevski, etc.) qui ne peuvent pas se défendre pour avoir été mêlés à ce vulgaire glaviot intello débité contre les jeux vidéos (qui nous l'apprendrons en conclusion ne sont pas "nobles", ah bon).
C'est pathétique, ça fait vraiment mal de voir encore ce genre de propos et d'attitudes au XXIème siècle.
Sans rire, à côté de ce type, Tanya Bruna-Rosso a des airs de Prix Nobel.