Cinema : critiques, coups de coeurs, coups de gueules

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Posté dans : Délire & Divers

  • Xanatos
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    Xanatos le #539607

    Sonic, le film

    Bonjour tout le monde !

    Vous allez bien ? 😀

    Je voulais vous prévenir que j’ai publié aujourd’hui une fiche sur Sonic, le film pour Planète Jeunesse. J’espère qu’elle vous plaira ^_^ . Bonne lecture à toutes et à tous ! 😀

    http://www.planete-jeunesse.com/fiche-3438-sonic-le-film.html

    Lord-Yupa
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    Lord Yupa le #539634

     Au sujet de Johnny Depp, je ne pense pas qu’il aurait été nécessairement moins bon: il me semble que le film original avait vu son tournage débuter en 1993 correspondant à l’âge d’or du comédien qui, en ce temps là, était vraiment talentueux et savait jouer brillamment des rôles variés et éclectiques comme Edward aux mains d’argent ou Ed Wood. Ce n’est qu’à partir de 2003 avec le navrant Pirate des Caraïbes (oui, je n’ai jamais aimé la saga de Gore Verbinski) que Depp s’est, hélas, fourvoyé dans les défauts et tics de jeu que tu soulignes avec justesse.

    Hé oui, toutafè ! c’est à partir de Pirate des Caraïbes que le J. D. a plutôt mal évolué; Je me souviens très bien avoir d’abord adoré la qualité bluffante des références 17e siècle du premier film, mais dès que j’ai compris que Jack Sparrow était un mort-vivant, j’ai largué le délire.  Je déteste ces conneries.

    Hier 6 septembre à 21h 25 (!) TMC diffusait la version longue (4h 15 !) de Zack Snyder’s Justice League, version bien meilleure selon mon mag TV que le film mutilé à sa sortie ciné. Et en effet, c’était très bien mis en scène, très spectaculaire, avec des héros non dépourvus d’âme. J’aurais peut-être tenu la distance si attendre la défaite des Belzébuths écailleux ne m’avait pas semblé leur faire beaucoup d’honneur. En général, aucun inattendu dans ce genre de films : les Démons semblent gagner à la fin, anéantissant tout espoir, sauf… un petit truc qu’ils ont perdu de vue, et hop ! victoire finale des héros. Mais pas totale, la victoire : faut bien prévoir le film 2, hein. Assez d’ironie, en fait j’ai suivi une bonne heure ce film moins naïf que d’autres, et j’ai apprécié le superbe combat des Amazones, la belle prestation d’Aquaman, la décapante castagne de Wonder Woman en plein New-York (une ville où on ne s’ennuie vraiment pas !). Gal Gadot était parfaite en Diana, mais les autres Justiciers avaient aussi pour eux plus que des effets spéciaux : ce petit supplément d’âme dont je parlais. Un film qui sort du lot. Mais trop loooong !

     

    Xanatos
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    Xanatos le #539640

    Et oui mon cher Yupa, j’ai tout comme toi été très déçu par Pirates des Caraïbes: tu fais bien de mettre en lumière les qualités du film tel que le fait qu’il respecte bien la réalité historique et les décors sont de toute beauté. Mais tout comme toi, je n’ai pas aimé voir des zombies dans ce récit d’aventures.

    Oui Zack Snyder’s Justice League est un très bon film de super héros: je te rejoins en tout point sur l’attaque de la banque avec Wonder Woman volant au secours des civils qui est un bijou de mise en scène. Et je te rejoins sur le fait que les super héros dans ce film ne sont pas unidimensionnels, ont une psychologie à multiples facettes et sont loin d’être stéréotypés.

    Mais il est vrai hélas que le film dure trop longtemps: 4 heures !

    Je l’ai pourtant énormément aimé mais je n’ai pas encore eu l’occasion, ni le temps de le revoir à cause de sa longueur. Mais malgré certains défauts indéniables, il demeure une belle réussite du genre 🙂 .

    Xanatos
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    Xanatos le #539641

    Sonic 2, le film

    Pendant que j’y suis, je voulais vous dire que si je me suis raréfié sur la banquise ces derniers jours, c’est pour une bonne raison: je me suis énormément investi dans l’écriture de la fiche de Sonic 2, le film  de Jeff Fowler que j’ai publié aujourd’hui sur Planète Jeunesse 😀 .

    Je me suis efforcé au maximum de la rendre exhaustive et détaillée, de mettre en lumière les qualités exceptionnelles du long métrage et expliquer pourquoi il est si fidèle à l’esprit des meilleurs jeux vidéos du plus grand héros de Sega ! 😀

    J’espère que ma fiche vous plaira ^_^ .

    Bonne lecture à toutes et à tous ! 😀

    http://www.planete-jeunesse.com/fiche-3491-sonic-2-le-film.html

    Veggie11
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    Veggie11 le #539663

    While we’re young / Gefühlt mitte zwanzig (2014)While We're Young streaming sur Zone Telechargement - Film 2014 - Telechargement sur Zone Telechargement

    Josh (Ben Stiller) et Cornelia (Naomi Watts), la quarantaine bien trempée, ont fait le choix de ne pas avoir d’enfants et favorisent les voyages à l’étranger. Jusqu’alors, tout allait bien dans leur quotidien, entourés de leurs meilleurs amis, également sans enfants. Mais un jour, ces mêmes amis choisissent de faire un bébé. Désormais, leurs relations se distancient tant leurs activités et leurs préoccupations ne se ressemblent plus. Se sentant mis à l’écart, ne se reconnaissant plus au milieu de tous ces couples devenus parents qui s’invitent les uns après les autres, Josh et Cornelia font alors connaissance de Jamie (Adam Driver) et Darby (Amanda Seyfried), deux jeunes gens d’une vingtaine d’années se réclamant du mouvement Hipster (on sent que le film date de 2014 !). Josh, réalisateur de documentaires poussifs et d’un ennui mortel, ponctuellement conférencier, découvre que Jamie travaille également sur un projet de documentaire. Le couple de quarantenaires sympathise ainsi avec le couple de vingtenaires et commence à imiter leur style de vie, retrouvant en quelque sorte une seconde jeunesse. Toutefois, ce changement drastique finit par déstabiliser leur entourage…

    Certes, c’est le troisième film avec Adam Driver que je chronique depuis mai dernier, mais croyez-moi, je ne me lasse pas de sa filmographie ! Et comme j’avais envie de découvrir davantage ses premiers rôles au cinéma, ‘’While we’re young’’ s’annonçait comme un bon morceau. Et c’est un bon morceau. Déjà, c’est Noah Baumbach derrière, réalisateur de ‘’Marriage Story’’ qui n’est ni plus ni moins que l’un de mes films préférés de ces cinq dernières années, et collaborateur récurrent de l’acteur. On retrouve dans ‘’While we’re young’’ son humour grinçant caractéristique et ses couples cumulant les quiproquos et autres problèmes de communication. Comme à son habitude d’ailleurs, chacun a le dernier mot, aucun n’en sort vainqueur ou perdant. Au final, le couple de Josh et Cornelia recherche par des moyens exubérants (copier le mode de vie de leurs jeunes amis) une sorte de nouvel envol alors qu’une autre solution, plus simple, se trouvait à leurs côtés.

    Baumbach s’amuse également à construire une sorte de triangle conflictuel entre Josh, Jamie et le beau-père de Josh (et donc père de Cornelia) : tous les trois sont réalisateurs de documentaires, tous les trois ont eu, à un moment, du talent. Le beau-père continue d’être acclamé pour ses projets, Josh semble avoir oublié son talent, se complaisant dans des documentaires trop longs qui n’intéressent que lui-même, et Jamie est un jeune débutant mais prometteur. Chacun admire l’autre et tente en même temps de le surpasser. Enfin plus exactement le beau-père et Josh, car Jamie le Hipster ne semble pas prêter attention à ces histoires de crêpage de cravate. Il aime surtout les gens, les barbecues sur le trottoir avec les copains et la culture au format vintage. À l’époque, Adam Driver était encore suffisamment jeune pour correspondre au rôle et prouvait déjà combien le cinéma indépendant lui permettait une liberté de jeu qu’il peinait à retrouver un an plus tard dans le nouveau Star Wars.

    Ben Stiller ne démérite pas et rend son personnage de Josh à la fois drôle et attachant. Attachant est d’ailleurs probablement le meilleur mot pour définir cette comédie : on se sent bien avec ses personnages. Ils sont remplis de défauts, mais pour autant ils n’en deviennent pas antipathiques. Baumbach ne se moque jamais des Hipsters, mais s’amuse à confronter leur mode de vie à celui du duo principal, très axé nouvelle technologie mais qui mène une existence sans grande passion. D’une certaine manière, ‘’While we’re young’’ annonce déjà ‘’Marriage Story’’ avec son couple déchiré et pourtant toujours amoureux. Pour autant, la fin de ‘’While we’re young’’ se veut bien plus positive et rend honneur à ses personnages (si l’on excepte Darby, assez peu mise en avant et carrément oubliée dans la deuxième partie du film). J’avais parlé la dernière fois de ‘’Paterson’’ en précisant que le film n’était pas facile d’accès et son rythme lent pouvait freiner certains. ‘’While we’re young’’ est alors une bonne alternative si l’on souhaite découvrir Adam Driver dans un rôle similaire – tout comme Paterson, Jamie est un peu hors système et cache un véritable talent pour la créativité – mais dans un film plus dynamique.

    • Cette réponse a été modifiée le il y a 1 an et 2 mois par Veggie11 Veggie11.
    Veggie11
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    Veggie11 le #539666

    While we’re young / Gefühlt mitte zwanzig (2014)While We're Young streaming sur Zone Telechargement - Film 2014 - Telechargement sur Zone Telechargement

    Josh (Ben Stiller) et Cornelia (Naomi Watts), la quarantaine bien trempée, ont fait le choix de ne pas avoir d’enfants et favorisent les voyages à l’étranger. Jusqu’alors, tout allait bien dans leur quotidien, entourés de leurs meilleurs amis, également sans enfants. Mais un jour, ces mêmes amis choisissent de faire un bébé. Désormais, leurs relations se distancient tant leurs activités et leurs préoccupations ne se ressemblent plus. Se sentant mis à l’écart, ne se reconnaissant plus au milieu de tous ces couples devenus parents qui s’invitent les uns après les autres, Josh et Cornelia font alors connaissance de Jamie (Adam Driver) et Darby (Amanda Seyfried), deux jeunes gens d’une vingtaine d’années se réclamant du mouvement Hipster (on sent que le film date de 2014 !). Josh, réalisateur de documentaires poussifs et d’un ennui mortel, ponctuellement conférencier, découvre que Jamie travaille également sur un projet de documentaire. Le couple de quarantenaires sympathise ainsi avec le couple de vingtenaires et commence à imiter leur style de vie, retrouvant en quelque sorte une seconde jeunesse. Toutefois, ce changement drastique finit par déstabiliser leur entourage…

    Certes, c’est le troisième film avec Adam Driver que je chronique depuis mai dernier me direz-vous et ça doit commencer à tourner à l’obsession ! Mais croyez-moi, je ne me lasse vraiment pas de sa filmographie ! Comme j’avais envie de découvrir davantage cette période où il commençait à avoir des rôles principaux ou tout du moins importants au cinéma, ‘’While we’re young’’ s’annonçait comme un bon morceau. Et c’est un bon morceau. Déjà, c’est Noah Baumbach derrière, réalisateur de ‘’Marriage Story’’ qui n’est ni plus ni moins que l’un de mes films préférés de ces cinq dernières années, et collaborateur récurrent de l’acteur. On retrouve dans ‘’While we’re young’’ son humour grinçant caractéristique et ses couples cumulant les quiproquos et autres problèmes de communication. Comme à son habitude d’ailleurs, chacun a le dernier mot, aucun n’en sort vainqueur ou perdant. Au final, le couple de Josh et Cornelia recherche par des moyens exubérants (copier le mode de vie de leurs jeunes amis) une sorte de nouvel envol alors qu’une autre solution, plus simple, se trouvait à leurs côtés.

    Baumbach s’amuse également à construire une sorte de triangle conflictuel entre Josh, Jamie et le beau-père de Josh (et donc père de Cornelia) : tous les trois sont réalisateurs de documentaires, tous les trois ont eu, à un moment, du talent. Le beau-père continue d’être acclamé pour ses projets, Josh semble avoir oublié son talent, se complaisant dans des documentaires trop longs qui n’intéressent que lui-même, et Jamie est un jeune débutant mais prometteur. Chacun admire l’autre et tente en même temps de le surpasser. Enfin plus exactement le beau-père et Josh, car Jamie le Hipster ne semble pas prêter attention à ces histoires de crêpage de cravate. Il aime surtout les gens, les barbecues sur le trottoir avec les copains et la culture au format vintage. À l’époque, Adam Driver était encore suffisamment jeune pour correspondre au rôle et prouvait déjà combien le cinéma indépendant lui permettait une liberté de jeu qu’il peinait à retrouver un an plus tard dans le nouveau Star Wars.

    Ben Stiller ne démérite pas et rend son personnage de Josh à la fois drôle et attachant. Attachant est d’ailleurs probablement le meilleur mot pour définir cette comédie : on se sent bien avec ses personnages. Ils sont remplis de défauts, mais pour autant ils n’en deviennent pas antipathiques. Baumbach ne se moque jamais des Hipsters, mais s’amuse à confronter leur mode de vie à celui du duo principal, très axé nouvelle technologie mais qui mène une existence sans grande passion. D’une certaine manière, ‘’While we’re young’’ annonce déjà ‘’Marriage Story’’ avec son couple déchiré et pourtant toujours amoureux. Pour autant, la fin de ‘’While we’re young’’ se veut bien plus positive et rend honneur à ses personnages (si l’on excepte Darby, assez peu mise en avant et carrément oubliée dans la deuxième partie du film). J’avais parlé la dernière fois de ‘’Paterson’’ en précisant que le film n’était pas facile d’accès et son rythme lent pouvait freiner certains. ‘’While we’re young’’ est alors une bonne alternative si l’on souhaite découvrir Adam Driver dans un rôle similaire – tout comme Paterson, Jamie est un peu hors système et cache un véritable talent pour la créativité – mais dans un film plus dynamique.

    Lord-Yupa
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    Lord Yupa le #539779

    While we’re young / Gefühlt mitte zwanzig (2014)While We're Young streaming sur Zone Telechargement - Film 2014 - Telechargement sur Zone Telechargement Josh (Ben Stiller) et Cornelia (Naomi Watts), la quarantaine bien trempée, ont fait le choix de ne pas avoir d’enfants et favorisent les voyages à l’étranger. Jusqu’alors, tout allait bien dans leur quotidien, entourés de leurs meilleurs amis, également sans enfants. Mais un jour, ces mêmes amis choisissent de faire un bébé. Désormais, leurs relations se distancient tant leurs activités et leurs préoccupations ne se ressemblent plus. Se sentant mis à l’écart, ne se reconnaissant plus au milieu de tous ces couples devenus parents qui s’invitent les uns après les autres, Josh et Cornelia font alors connaissance de Jamie (Adam Driver) et Darby (Amanda Seyfried).

    Un film sûrement intéressant, en tout cas par son début car, homme d’expérience, je peux vous garantir que dans la vraie vie, c’est cela la ligne rouge : on reste proches amis, on peut mener longtemps une vie de grands copains, fût-on en couples, mais la naissance du bébé change tout ! Responsabilités, obligations, adieu l’insouciance et la vie d’adulescents ! Si je m’intéressais à la sociologie le film pourrait me plaire (mais ce n’est pas le cas).

    Je connais quelqu’un qui va être contente : grande star actuelle du film Ferrari primé à la Mostra de Venise, bien moins risible que le Festival de Cannes, Adam Driver est très complimenté par un consistant article de mon mag tv (TV Cable Sat, 23 au 29 septembre) pour la qualité et l’exigence dont il fait proche dans ses rôles et choix. Fils d’un pasteur baptiste et d’une assistante juridique, il a toujours fait preuve d’un certain sens éthique, c’est logique. Malgré sa passion du métier, il a d’abord échoué au concours de la plus prestigieuse école d’acteurs, la Juilliard School de New-York, mais il intégra une autre élite sélective, les Marines, peu après le 11 septembre 2001. Volontaire pour l’Irak, c’est un accident de VTT qui le réforma et le ramena au concours de la Juillard School , qu’il réussit cette fois. En quelques rôles, il s’est fait remarquer par les plus grands, Scorcese, Spielberg, Ridley Scott, mais il aime valoriser aussi les indépendants. Le reste de l’article ne t’apprendrait rien, chère Veggie 11, A défaut je suppose qu’on le trouve par le compte Twitter du journaliste, Jean-Philippe Gunet, @jpgunet.

    Mercredi 27 septembre la chaîne Canal+Box Office diffuse, à 21 h, 65, La Terre d’Avant, un film S. F. avec Adam Driver !

    Veggie11
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    Veggie11 le #540024

    The Meyerowitz Stories (2017)

    Watch The Meyerowitz Stories (New and Selected) | Netflix Official Site

    Dans la famille Meyerowitz il y a : le patriarche Harold (Dustin Hoffmann), sa troisième épouse Maureen (Emma Thompson), le premier fils Danny (Adam Sandler), la fille Jean (Elizabeth Marvel), le second fils Matthew (Ben Stiller) et la petite-fille Eliza (Grace van Patten). Sculpteur de renom, Harold dirige tout ce petit monde à sa manière, imposant ses décisions, ses caprices et sa mauvaise humeur. Avec le temps, ses trois enfants, déjà victimes de ses multiples mariages, ont préféré prendre leurs distances et mener leur vie d’adulte séparément. Aucun n’a hérité de la fibre artistique. Excepté Eliza, qui projette d’étudier le cinéma dès la rentrée et se fait en attendant la main sur des court-métrages outranciers. Mais lorsqu’une rétrospective sur la carrière d’Harold est organisée, tout ce petit monde bien désuni se retrouve à New-York. Peut-être est-ce l’occasion de réparer certains désaccords ?

    Issu de l’imagination de Noah Baumbach, ”The Meyerowitz Stories” a fait moins parler de lui que d’autres œuvres du réalisateur. Et je ne comprends pas pourquoi. Le film aurait-il été sous-estimé face à ”Marriage Story” (autre film de Baumbach diffusé sur Netflix et sur lequel je compte bien revenir un jour dessus) ? Pourtant, un peu comme dans ce dernier, Baumbach nous dépeint un succulent tableau de la société artistique new-yorkaise. Il aime nous balader dans les rues de la Grosse Pomme, dans des restaurants où l’on sert du steak à 55 $, dans des galeries d’art où tout le monde se connaît entre artistes et membres de la scène culturelle. Contrairement à ”While we’re young”, il croque intelligemment chacun de ses personnages principaux, ne négligeant ainsi aucun membre du clan Meyerowitz. Avec son casting une nouvelle fois impeccable (Emma Thompson, Dustin Hoffmann et Ben Stiller sont brillants), il sait même rendre Adam Sandler touchant durant les scènes d’émotion – ce dernier est par contre assez insupportable durant plusieurs scènes d’énervement. Mais surtout, malgré son fond dramatique, le film sait aussi être très drôle : mention spéciale pour la scène du massacre de la voiture version ultraréaliste. Bref, Baumbach sait faire des films drôles, intelligents et émouvants qui ne demandent qu’à être (re)découverts. À la manière de Danny lorsqu’il s’agit de trouver une place de parc dans New-York : Foncez !

    À noter le caméo très sympa de Sigourney Weaver qui joue son propre rôle durant un vernissage (!) et l’apparition courte mais toujours torride d’Adam Driver : le peu de développement de son personnage (alors qu’il y avait du potentiel) est d’ailleurs l’un des seuls défaut du film en dehors des scènes d’énervements de Sandler.

    Xanatos
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    Xanatos le #540025

    Je rejoins ton concert de louanges au sujet de The Meyerowitz Stories et je te remercie vivement de me l’avoir conseillé Veggie11, c’est l’un de mes coups de coeur de l’année ! 😀

    J’ai trouvé le long métrage vraiment formidable, tantôt très drôle (la scène de la destruction de la voiture étant franchement tordante à souhait ! 😆 ) tantôt très émouvant.

    Je pense notamment au passage déchirant au cours duquel 

    Spoiler

    Matthew qui devait faire un discours au sujet de l’exposition des oeuvres d’art de son père au musée craque et s’effondre en larmes, profondément attristé et terrorisé à la perspective que son père meurt car étant dans un état grave. La performance de Ben Stiller est d’une incroyable justesse sans jamais en faire trop.

    [collapse]

    Je suis complètement d’accord aussi au sujet de Adam Sandler qui, la majeure partie du temps, est vraiment excellent dans le rôle de Danny, notamment lors de ses interactions avec son demi frère Matthew qui sont vraiment crédibles, on perçoit une vraie alchimie entre les deux acteurs 😀 .

    J’ai moi aussi été ravi de voir la grande Sigourney Weaver (qui est mon actrice américaine préférée ! 😀 ) dont la courte mais néanmoins superbe apparition est marquante… Et j’ai moi aussi été frustré par le petit rôle de Adam Driver, super comme à l’accoutumée mais que l’on voit bien trop peu…

    The Meyerowitz Stories est une oeuvre à la fois intimiste, subtile, belle, drôle et touchante qui est à voir absolument ! 😀

    Bravo à Noah Baumbach ! 😀

     

    Veggie11
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    Veggie11 le #540052

    J’aurais encore l’occasion de parler un peu de la filmographie de Noah Baumbach ! 🙂 À commencer par ”Marriage Story” et ”White Noise” qui sont également sur Netflix, ainsi que ”Frances Ha” (1ère collaboration entre lui et Adam Driver). C’est vraiment un réalisateur que j’ai découvert parce que j’ai commencé à suivre les films dans lesquels son désormais acteur fétiche avait tournés.

    Veggie11
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    Veggie11 le #540141

    Tracks (2013)

    Tracks (2013) - IMDb

    Adapté du livre de Robyn Davidson (paru en 1980), le film retrace son étonnant parcours long de 2’700 km à travers le désert australien, depuis la ville d’Alice Springs jusqu’à l’Océan Indien, uniquement accompagnée de son chien, de quatre dromadaires australiens et de temps à autre par un photographe du National Geographic un brin trop zélé. Voilà comment le film pourrait être résumé le plus simplement possible. Cet aspect succin lui va d’ailleurs plutôt bien, car le film est difficile à évoquer uniquement avec des mots ; les images contribuent beaucoup aux sentiments que l’on ressent vis-à-vis du parcours de Robyn Davidson.
    Tracks (2013) - IMDb

    Tracks c’est l’histoire d’un défi, d’une aventure solitaire, d’une recherche de soi-même à travers un paysage rude et en apparence inhospitalier. Des années plus tard, Robyn Davidson répondra que cette vision du désert aride et mortel est très masculine, elle ne l’a pas ressenti de la même manière. Selon elle, le désert australien est dangereux à partir du moment où l’on n’est pas assez préparé ni équipé. Son parcours est d’autant plus intéressant – à l’époque – qu’elle l’affronte véritablement seule, juste accompagnée de sa chienne et de ses dromadaires, sans être accompagnée d’un homme. Le photographe Rick Smolan, s’il la suit de temps à autre et lui apporte une certaine assistance vers la fin en déposant des jerrycans d’eau à certains endroits stratégiques, n’est pas non plus son compagnon de route. Le voyage de Robyn en devient ainsi très personnel et on ressent au fil de l’histoire combien celui-ci compte pour elle, y compris son objectif d’aller jusqu’au bout.

    Robyn a également un profond respect pour les populations aborigènes et leur culture, certains Autochtones comme le guide Eddie lui viendront en aide, fascinés par sa volonté de réussir à tout prix son projet. Encore aujourd’hui, le souvenir de cette expédition se perpétue auprès des Autochtones, Robyn étant connue sous le nom de ‘’The Camel Lady’’ (la demoiselle aux dromadaires). La fille d’Eddie, Jean Burke, exposera en 2011 une peinture rendant hommage à l’expédition de Robyn.

    Le livre de Robyn Davidson eut beaucoup de succès à l’époque, notamment auprès d’un public féminin qui apprécia qu’une femme entreprenne ce projet sans suivre un homme ou être sauvée par ce dernier. Pour autant, le film ne cherche pas à jouer sur l’opposition entre un homme et une femme. Une scène durant laquelle Robyn tente de dépecer un animal – son guide autochtone l’interrompt alors pour lui expliquer que c’est interdit aux femmes – y fait bien allusion, mais le réalisateur cherche plutôt à respecter les mœurs de la population aborigène. Et si Rick tente bien de persuader Robyn de renoncer à son projet, il finit par lui faire confiance et accepte son choix.
    Walking Across Australia with Three Camels and A Dog - The New School Free Press

    Le personnage de Rick a par ailleurs fait l’objet d’un certain soin par rapport au scénario initial. Comme l’explique le réalisateur John Curran dans le making-of, le script ne savait que faire de ce photographe qui s’incruste durant les pérégrinations de Robyn avant que leur relation ne se fasse plus intime. Pour financer son expédition, la jeune femme avait accepté contre son gré de rédiger un article pour le National Geographic et la présence d’un photographe pour l’illustrer. Elle imposa toutefois Rick Smolan, car elle l’avait déjà rencontré une première fois. Le film s’inspire donc autant du texte de Robyn Davidson pour la narration que des photos de Rick Smolan pour la mise en scène. Certains plans du film sont même strictement identiques aux photos prises par Smolan. Les décors y gagnent ainsi en profondeur et en réalisme tout en gardant une approche très artistique. À la manière de ce que faisait Charles Ferdinand Ramuz dans sa Grande peur dans la montagne, le désert prend forme et devient son propre personnage. Mais c’est surtout, toujours selon John Curran, l’improvisation d’Adam Driver, à qui il laissa carte blanche, qui apporta énormément de spontanéité et d’envergure au personnage du photographe. Tracks est également le premier film dans lequel Adam Driver obtient le premier rôle masculin, alors qu’il n’avait fait jusqu’à présent que de brèves apparitions au cinéma.

    Pour mieux comprendre cette expédition, n’ayant pas encore pu lire son livre ou l’article publié dans le National Geographic, le making-of disponible sur le DVD m’a été fort utile. Ce documentaire laisse la parole au réalisateur John Curran, un habitué des films naturalistes, aux acteurs principaux Mia Wasikowska et Adam Driver, et aux protagonistes de cette aventure véridique, Robyn Davidson et Rick Smolan. Riche en anecdotes et en explications – tant sur l’expédition de Robyn que sur la réalisation du film – il apporte un regard très personnel sur les motivations de chacun et leurs points de vue sur cette aventure.

    • Cette réponse a été modifiée le il y a 1 an par Veggie11 Veggie11.
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    Veggie11
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    Veggie11 le #540145

    Tracks (2013)

    Tracks (2013) - IMDb

    Adapté du livre de Robyn Davidson (paru en 1980), le film retrace son étonnant parcours long de 2’700 km à travers le désert australien, depuis la ville d’Alice Springs jusqu’à l’Océan Indien, uniquement accompagnée de son chien, de quatre dromadaires australiens et de temps à autre par un photographe du National Geographic un brin trop zélé. Voilà comment le film pourrait être résumé le plus simplement possible. Cet aspect succin lui va d’ailleurs plutôt bien, car le film est difficile à évoquer uniquement avec des mots ; les images contribuent beaucoup aux sentiments que l’on ressent vis-à-vis du parcours de Robyn Davidson.
    Tracks (2013) - IMDb

    Tracks c’est l’histoire d’un défi, d’une aventure solitaire, d’une recherche de soi-même à travers un paysage rude et en apparence inhospitalier. Des années plus tard, Robyn Davidson répondra que cette vision du désert aride et mortel est très masculine, elle ne l’a pas ressenti de la même manière. Selon elle, le désert australien est dangereux à partir du moment où l’on n’est pas assez préparé ni équipé. Son parcours est d’autant plus intéressant – à l’époque – qu’elle l’affronte véritablement seule, juste accompagnée de sa chienne et de ses dromadaires, sans être accompagnée d’un homme. Le photographe Rick Smolan, s’il la suit de temps à autre et lui apporte une certaine assistance vers la fin en déposant des jerrycans d’eau à certains endroits stratégiques, n’est pas non plus son compagnon de route. Le voyage de Robyn en devient ainsi très personnel et on ressent au fil de l’histoire combien celui-ci compte pour elle, y compris son objectif d’aller jusqu’au bout.

    Tracks | Film Review | Spirituality & Practice

    Robyn a également un profond respect pour les populations aborigènes et leur culture, certains Autochtones comme le guide Eddie lui viendront en aide, fascinés par sa volonté de réussir à tout prix son projet. Encore aujourd’hui, le souvenir de cette expédition se perpétue auprès des Autochtones, Robyn étant connue sous le nom de ‘’The Camel Lady’’ (la demoiselle aux dromadaires). La fille d’Eddie, Jean Burke, exposera en 2011 une peinture rendant hommage à l’expédition de Robyn.

    Le livre de Robyn Davidson eut beaucoup de succès à l’époque, notamment auprès d’un public féminin qui apprécia qu’une femme entreprenne ce projet sans suivre un homme ou être sauvée par ce dernier. Pour autant, le film ne cherche pas à jouer sur l’opposition entre un homme et une femme. Une scène durant laquelle Robyn tente de dépecer un animal – son guide autochtone l’interrompt alors pour lui expliquer que c’est interdit aux femmes – y fait bien allusion, mais le réalisateur cherche plutôt à respecter les mœurs de la population aborigène. Et si Rick tente bien de persuader Robyn de renoncer à son projet, il finit par lui faire confiance et accepte son choix.
    Walking Across Australia with Three Camels and A Dog - The New School Free Press

    Le personnage de Rick a par ailleurs fait l’objet d’un certain soin par rapport au scénario initial. Comme l’explique le réalisateur John Curran dans le making-of, le script ne savait que faire de ce photographe qui s’incruste durant les pérégrinations de Robyn avant que leur relation ne se fasse plus intime. Pour financer son expédition, la jeune femme avait accepté contre son gré de rédiger un article pour le National Geographic et la présence d’un photographe pour l’illustrer. Elle imposa toutefois Rick Smolan, car elle l’avait déjà rencontré une première fois. Le film s’inspire donc autant du texte de Robyn Davidson pour la narration que des photos de Rick Smolan pour la mise en scène. Certains plans du film sont même strictement identiques aux photos prises par Smolan. Les décors y gagnent ainsi en profondeur et en réalisme tout en gardant une approche très artistique. À la manière de ce que faisait Charles Ferdinand Ramuz dans sa Grande peur dans la montagne, le désert prend forme et devient son propre personnage. Mais c’est surtout, toujours selon John Curran, l’improvisation d’Adam Driver, à qui il laissa carte blanche, qui apporta énormément de spontanéité et d’envergure au personnage du photographe. Tracks est également le premier film dans lequel Adam Driver obtient le premier rôle masculin, alors qu’il n’avait fait jusqu’à présent que de brèves apparitions au cinéma.

    Pour mieux comprendre cette expédition, n’ayant pas encore pu lire son livre ou l’article publié dans le National Geographic, le making-of disponible sur le DVD m’a été fort utile. Ce documentaire laisse la parole au réalisateur John Curran, un habitué des films naturalistes, aux acteurs principaux Mia Wasikowska et Adam Driver, et aux protagonistes de cette aventure véridique, Robyn Davidson et Rick Smolan. Riche en anecdotes et en explications – tant sur l’expédition de Robyn que sur la réalisation du film – il apporte un regard très personnel sur les motivations de chacun et leurs points de vue sur cette aventure.

    Lord-Yupa
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    Lord Yupa le #540147

    Il est intéressant d’apprendre que chez les aborigènes d’Australie, ces “Bons Sauvages” fidèles à la nature, dit-on, ces messieurs interdisent aux femmes de dépecer les animaux.  Pourtant on ne voit pas ce qui les en empêche dans la nature… La connerie n’épargne pas les cultures rudimentaires : elle est fondamentale à l’Homme.

    Ce vendredi soir sur M6, il y avait Miss Peregrine et les Enfants particuliers de Tim Burton (2016). J’en avais entendu parler, et j’ai vite accroché, adoré ! Autant Tim Burton pâlit quand il essaie de faire mieux que Disney (Alice au Pays des Merveilles, Dumbo ), évidents échecs, autant il peut faire merveille ! Ici il adaptait un roman certes, mais avec quelle maestria ! ça c’est du vrai fantastique goûteux, puissant, d’autant que comme le révèle Wikipédia, les modifications de notre cinéaste par rapport au roman ajoutent de la force au lieu d’en ôter ! La boucle temporelle ! Les pouvoirs aussi aléatoires que stupéfiants des Enfants Particuliers, que Jake ne découvre que peu à peu ! Les Ombrunes maîtresses du Temps ! Les Sépulcreux qu’on nous montre mangeant des yeux à pleins saladiers ! Le combat dans un train fantôme oublié ! Eva Green (Miss Peregrine) et Asa Butterfield (Jake)  se révèlent très bons acteurs, sans oublier Samuel L. Jackson (le monstrueux Mr Barron), un Noir vraiment maléfique, c’est devenu surprenant… Bref, on ne s’ennuie pas un instant – excellent rythme – sur 2h 20, à découvrir les lois magiques et aussi cohérentes qu’inattendues de cet arrière-monde parallèle. Cette fois, bravo Tim Burton !

    Xanatos
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    Xanatos le #540149

    Merci pour vos critiques sur Tracks et Miss Peregrine et les enfants particuliers

    Veggie11 ta critique élogieuse de Tracks me donne fortement envie de voir ce long métrage qui semble franchement passionnant et qui est non seulement tiré de faits réels mais qui en plus ne déforment pas les évènements vécus par Robyn et Rick 🙂 .

    Je le regarderai dès que possible, l’Australie est un pays qui m’a toujours fasciné (ma soeur a eu la chance d’y vivre pendant quelques temps mais je n’en ai pas eu l’occasion) et j’aime beaucoup Adam Driver.

    Quant à Miss Peregrine et les enfants particuliers , c’est une bonne nouvelle s’il s’agit d’un très bon cru du grand Tim Burton ! 😀

    Comme toi, je ne suis guère attiré par les remakes live Disney, y compris ceux réalisés par Tim Burton, surtout que les remakes font partie des maillons faibles de sa filmographie (son insipide remake de La Planète des Singes ).

    Pour Samuel. L Jackson, il excelle dans les rôles de méchants : outre l’antagoniste que tu as évoqué dans ce film de Burton, il a campé également un marque Warren impérial et infâme dans le fabuleux Les huit Salopards de Quentin Tarantino, une des pires crapules du long métrage !

    Je vais tacher de voir aussi dès que possible Miss Peregrine et les enfants particuliers ! 😀

    Veggie11
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    Veggie11 le #540165

    Il est intéressant d’apprendre que chez les aborigènes d’Australie, ces “Bons Sauvages” fidèles à la nature, dit-on, ces messieurs interdisent aux femmes de dépecer les animaux. Pourtant on ne voit pas ce qui les en empêche dans la nature… La connerie n’épargne pas les cultures rudimentaires : elle est fondamentale à l’Homme.

    C’est une croyance vieille comme le monde et présente dans de nombreuses cultures pourtant : celle qu’une femme ne peut tuer/chasser, car chaque mois son sang coule. Ouais c’est nul, mais à une époque où les connaissances scientifiques étaient proches du zéro absolu, ça peut faire sens. Même les Bouddhistes en parlent. Puis cette scène dure quelques minutes à tout casser, c’est dommage de ne retenir que ce point ! Le film a tellement plus à proposer.

    Merci pour vos critiques sur Tracks et Miss Peregrine et les enfants particuliers Veggie11 ta critique élogieuse de Tracks me donne fortement envie de voir ce long métrage qui semble franchement passionnant et qui est non seulement tiré de faits réels mais qui en plus ne déforment pas les évènements vécus par Robyn et Rick 🙂 . Je le regarderai dès que possible, l’Australie est un pays qui m’a toujours fasciné (ma soeur a eu la chance d’y vivre pendant quelques temps mais je n’en ai pas eu l’occasion) et j’aime beaucoup Adam Driver.

    À noter que John Curran est connu pour être un réalisateur très naturaliste, ce qui convenait parfaitement au sujet du film ! La relation entre les vrais Robyn et Rick est très touchante, on sent qu’ils ont apprécié revenir sur cette expérience des années plus tard. Rick a d’ailleurs sorti un livre regroupant les photos réalisées durant l’expédition de Robyn.

    Adam Driver, je crois de plus en plus qu’il faut voir tous ses films sortis durant les années 2010 : même en personnage secondaire, c’est toujours un plaisir de le voir ^^

    Lord-Yupa
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    Lord Yupa le #540166

    La film Tracks est sans doute à la fois très beau et très prenant, et tu l’as remarquablement mis en valeur, Veggie 11. D’ailleurs j’adore les livres-témoignages de grands voyages aventureux, et ce film m’évoque le formidable livre d’Ella Maillard (Suisse) qui traversa en 1935 la Chine de Pékin jusqu’au Cachemire avec chevaux, ânes et chameaux mongols, et que je viens de terminer, Oasis Interdites. Elle avait un compagnon anglais, mais en pure égalité, car elle était lesbienne, et lui était très respectueux. Les populations locales ne comprenaient cette relation qu’en la traitant d'”homme honoraire”. De même, j’ai suivi un reportage sur une sportive alpiniste de la grande falaise du pays Dogon : les femmes africaines lui disaient qu’elle n’était pas une femme. “Je suis quoi alors ?” disait-elle. Et elles : “Tu es un lion.” L’Australie est un monde fascinant ! Tracks sera sûrement diffusé à la TV bientôt. Ceci dit, les cultures “proches de la nature”, quand on les étudie de près comme l’a fait Ella Maillard, souvent ne survivent qu’au prix de règles féroces, et la femme en particulier parce qu’elle enfante subit une pression supérieure à celle que subit l’homme, qui a son lot de tabous et d’obligations impitoyables. Je veux dire seulement que les aborigènes représentent pour moi tout le contraire de la liberté. Ils m’affligent par tout ce qu’ils (elles!) doivent subir. Bref, comme dans Danse avec les loups, c’est surtout le romantisme de la “grande aventure” qui nous bouleverse.

    Veggie11
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    Veggie11 le #540194

    Le film a déjà 10 ans, donc une diffusion TV me paraît improbable. Ce genre de film survit grâce aux sorties vidéo, en attendant qu’une plateforme de streaming légal s’y intéresse.

    Lord-Yupa
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    Lord Yupa le #540294

    Je poste ici quelques renseignements venus de mon site habituel de news :

    The Marvels qui signe le retour de l’héroïne de “Captain Marvel”, un film que j’ai globalement bien aimé, escortée de deux autres femmes (éternel complexe du mythique “Drôles de dames” ?) est un cuisant échec aux USA comme à l’international, avec un “pauvre” 47 millions de dollars de recettes. Pour Marvel, le bide se situe au-dessous de 60 millions de dollars.  C’est déjà arrivé avec L’Incroyable Hulk (2008, 55 millions) et Ant-Man (2015, 52 millions). Plus récemment, Ant-Man et la guêpe est arrivé à un peu plus de 100 millions, tout comme Les Gardiens de la Galaxie 3 , mais avec l’inflation MCU (= ??, je n’ai rien d’un fan qui sait les sigles) considère aussi ces deux films comme des échecs. On ne peut paraît-il expliquer le bide The Marvels uniquement par la grève des acteurs qui aurait nui à la promotion du film. Je le répète, je n’ai vraiment rien d’un fan de ce genre de films, mais j’ai bien aimé “Ant-Man 2” passé à la TV, et “The Avengers” au ciné il y a déjà pas mal de temps.

    Xanatos
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    Xanatos le #540296

    Tout d’abord merci Yupa pour ton retour sur The Marvels 🙂 .

    Je pense que j’irai le voir dès que j’aurai un moment, surtout que j’avais bien aimé le film original de Captain Marvel.

    Alors simple supposition de ma part, mais le fait que The Marvels ne marche pas très bien au box office américain comme français est sans nul doute dû à une lassitude du grand public envers les films de super héros.

    En fait, le dernier film live de super héros Marvel à avoir cartonné fut Black Panther 2 : Wakanda Forever sorti en 2022.

    Cette année, les films du genre n’ont pas remporté le succès escompté : Ant Man 3 a été un échec, Marvels c’est bien parti pour aussi.

    Et même chez la distinguée concurrence DC Comics/Warner on a le même son de cloche: The Flash s’est planté, Shazam 2 s’est vautré et Blue Beetle est passé totalement inaperçu !

    Les seuls films du genre ayant remporté un succès foudroyant ont été le magnifique Spider-Man across the Spider Verse que nous avons vu ensemble et le très bon Les Gardiens de la Galaxie 3 (dont j’ai écrit une critique positive d’ailleurs sur ce topic !) même si ces derniers sont davantage des anti héros.

    Je compte voir the Marvels mais il n’est pas dans mes priorités de visionnage : je privilégie Le Garçon et le héron le nouveau Miyazaki que nous irons voir ensemble, Killers of the flower Moon le nouveau long métrage de Martin Scorcese et enfin L’Abbé Pierre une vie de combats rendant hommage à ce grand homme ayant sauvé tant de gens démunis au cours de sa longue vie…

    En tout cas, ton retour positif sur The Marvels me donne envie de le voir ! 🙂

    Lord-Yupa
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    Lord Yupa le #540541

    On reparle de The Marvels, qui est le plus gros flop de toute l’histoire de MCU (= Marvel Cinematic Universe, a y est je sais !! je ne suis pas aussi plouc que vous le pensez !). Selon Variety, un mois après sa sortie, le film n’a engrangé “que” 197 millions d’euros au niveau mondial, pour un budget de 220 millions d’euros. Alors que Ant-man et la Guêpe, déjà considéré par Marvel comme un bide, avait quand même rapporté 476 millions d’euros à l’échelle mondiale. Et dehors DC Super Hero Girls … Décidément… ce public réclame t-il des mecs, seulement des mecs, et des potiches ?

    • Cette réponse a été modifiée le il y a 11 mois et 2 semaines par Lord-Yupa Lord Yupa.
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