Dragon Ball Super
Episode 47
Mirai Kara no SOS !
Kuro ki Arata na Teki Arawaru !!
SOS du Futur !
L’Apparition d’un Nouvel Ennemi Noir !!
“Tu dois accomplir notre but, même si cela signifie que tu doives tout sacrifier. Parce que tu es notre seul espoir.”
Dans un autre futur, Trunks se prépare à nouveau à retourner dans le passé, car un être dangereux appelé Black menace son époque. Il souhaite revenir dix-sept ans dans le passé, à l’époque où il avait rencontré Gokû et ses amis, à l’époque de Cell et des cyborgs. Mais il n’a assez de carburant que pour un aller simple, ce qui ne semble pas inquiéter sa mère. Dans le présent, Gokû, ayant appris que Vegeta est reparti s’entraîner avec Whis, rejoint ce dernier.
Un pitit mot rapide sur la partie Gokû, avant d’en venir au véritable intérêt de l’épisode, parce que, à part montrer qu’il va à nouveau s’entraîner avec Vegeta auprès de Whis, ça ne sert qu’à perdre du temps. En effet, l’épisode insiste un peu trop dans son récapitulatif des enjeux et de ce qui a amené le tournoi inter-univers à venir, en rappelant tout ce qui s’est passé à la fin du précédent arc narratif. C’est dommage, cela ralentit artificiellement l’intrigue qui commence tout juste dans cet épisode. Cela dit, le début avec Gokû, Chichi, Goten et Piccolo dans les champs était plutôt drôle, et on apprend par Whis qu’il y avait avant dix-huit univers en tout, l’Omni-Roi en ayant détruit six sur un coup de tête ! Une info qui pourrait avoir son importance par la suite, qui sait ?
Et à ce sujet, il faut aussi signaler un joli parallèle entre les deux époques. Dans l’une, Gokû et Vegeta se remplissent la panse avec Beerus et Whis en discutant jovialement d’un être capable de détruire des univers selon son bon vouloir, tandis que dans l’autre époque, Trunks trouve difficilement de quoi à peine manger (la nourriture pour chien ou chat semble être son quotidien) et cherche désespérément une solution pour se débarrasser d’un être qui est en train de détruire sa Terre ! Le contraste est effrayant, quand on y prête attention !
Mais bon, passons au véritable intérêt de cet épisode, le retour d’un personnage très apprécié !
Voir revenir le Trunks du futur, celui que l’on aime tous, c’est déjà un évènement en soi. Oui, rappelle-toi, jeune ami des années 80 / 90, biberonné à Récré A2, bercé au Club Dorothée, dorloté au son du générique de Croque Vacances, le cul torché entre Olive et Tom et Embrasse-moi Lucile pendant Youpi ! L’école est finie, rappelle-toi la première apparition de ce jeune garçon aux cheveux violets et à l’épée en bandoulière, qui sort de nulle part et, à peine remis que tu es du combat dantesque (et interminable) entre un Gokû renaissant symboliquement en Super Saiyen et un Freezer à 100% de ses capacités, explose les hommes de Freezer, Freezer lui-même et, pour faire bonne mesure, son pôpa le roi Cold, le tout en deux temps trois mouvements. Trunks du futur, c’est ce mec sombre et solitaire, mais paradoxalement sociable et sympa, c’est ce gars qui en a bavé plus que tout autre et qui ne voit pas le combat comme un divertissement à la manière de Gokû ou de Vegeta, c’est un survivant qui ne se bat que pour tuer, parce que le monde d’où il vient ne permet aucune nuance. Trunks est implacable mais pas obtus, sombre mais pas déprimant, déterminé mais pas irrationnel. Bref, Trunks est en quelque sorte un Sasuke réussi ! Ce sera le seul troll sur Naruto, promis ! :p
Voilà pourquoi l’arrivée de Trunks dans DBS est un évènement. On n’attend qu’une seule chose de lui, qu’il soit le badass qu’il a toujours été dans DBZ (et les films), qu’il soit dans la place, qu’il montre ce qu’il sait faire, qu’il drop le mic et qu’il s’en aille comme un prince !
Maintenant que tout le monde a bien capté ce qui fait l’intérêt du personnage, maintenant que les enjeux sont clairs, alors, est-ce que ce premier épisode, cet amuse-gueule, cette mise en bouche a bien assuré ? Plutôt, oui ! ^^
Il faut être clair aussi, il ne s’est pas passé grand-chose (en partie à cause de la partie résumé-remplissage de l’arc précédent), mais il y a eu suffisamment matière à se réjouir. Le futur de Trunks n’est jamais rose, et cette histoire avec Black n’arrange pas les choses. On ressent parfaitement le danger qu’il représente alors qu’on ne sait encore rien de lui, si ce n’est qu’il connaît les saiyens. Il y a quelques moments dramatiques dans cet épisode, et il est difficile de ne pas se sentir investi dans l’histoire au vu des évènements. Et enfin, le face-à-face final entre Trunks et Black, aussi héroïque que tragique, est sans conteste l’un des meilleurs moments de Dragon Ball Super !
Quelques défauts demeurent, tout de même. En premier lieu, Vegeta et Gokû chez Beerus, donc. Malheureusement, cela alourdit l’intrigue. J’aurais bien aimé que l’épisode tout entier se passât dans le futur de Trunks. Néanmoins, le parallèle saisissant entre la précarité du monde futur et l’apocalypse qui l’attend avec le monde présent et son opulente insouciance (on évoque, le sourire aux lèvres, la destruction de six univers entre deux plâtrées de nouilles) sauve le truc et légitimise cette dichotomie. Reste le côté “résumé des évènements précédents” qui lui n’a aucun intérêt. Ensuite, la disparition d’un personnage dont j’aurais aimé profiter un peu plus,
, et dont il eût été intéressant de connaître le parcours. Mais il est toujours possible que cela se fasse, au travers des inévitables récits de Trunks à ses amis du passé d’une autre ligne temporelle ! ^^
Et le dernier reproche, je l’adresse plus à la Toei qu’à l’épisode en lui-même. L’affiche promotionnelle diffusée avant l’épisode en révèle trop sur Black. Son visage n’est révélé qu’à la fin de l’épisode, mais si tu as vu l’affiche, bah tu l’as dans l’pèt’… Enfin, c’est pô grand-chose comparé au plaisir que cet épisode peut procurer ! 😀
Voilà donc un nouvel arc fort intéressant qui débute. Je ne sais pas combien d’épisodes il fera, mais il s’agit là d’une très bonne intro, et Trunks du futur reste fidèle à l’image que l’on a gardée de lui. S’ajoutent à cela de nouvelles images dans l’Opening, mettant en scène Trunks ! La qualité graphique n’est pas au top, c’est vrai, mais ça reste plus qu’acceptable. En espérant que la suite soit dans le même ton, c’est un retour réussi, donc.
A suivre !
"With the first link, the chain is forged. The first speech censured, the first thought forbidden, the first freedom denied, chains us all irrevocably." -Jean-Luc Picard
Star Trek - The Next Generation / The Drumhead