Rock’s a layd modesty : un animé de rock lesbien sado-masochiste avec 4 riches demoiselles. Il y aura, pour cette saison, 13 épisodes avec 10 déjà diffusés. La série est disponible sur ADN et adapte un manga, hélas non disponible en France. L’héroïne est Lilisa, jeune fille à la coiffure improbable (et pourtant, il y a de la concurrence dans la japanime) dont la mère s’est remariée avec un homme riche et qui, pour lui faire plaisir, se comporte comme une lady et étudie dans une école peuplée de jeunes filles riches dont elle est souvent le centre d’attention pour sa classe et ses bonnes manières. Même si elle ne le montre pas, ce rôle qu’elle joue lui pèse quand même (et lui vaut l’antipathie d’Alice, sa demi-soeur). Sa rencontre avec Otoha, autre idole de l’école, va tout changer quand celle-ci la pousse, de plus ou moins bon gré, à se remettre à la guitare et à former un groupe avec elle. Le charme de l’animé vient de plusieurs choses : le décalage entre l’image de Lilisa (et d’autres personnages) et son caractère ; les dialogues à double sens, qui fait que les lycéennes de l’académie s’imaginent souvent des choses (par exemple quand Lilisa et Otoha font des étirements lors d’une séance de sport ; pour parler de leurs morceaux, Otoha dit qu’elles “entremêlent leurs corps” dans le sous-titres français, parle de “sessions intenses” dans les sous-titres anglais) ; les métaphores à double sens (les fleurs dans la salle de musique) ; mais surtout les morceaux de rock endiablé, avec leurs métaphores SM :
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Et surtout, surtout, ce qui suit fréquemment les passages musicaux. Les scènes d’insultes avec Lilisa et Otoha qui s’engueulent ou engueulent d’autres personnages parce que leur niveau est insatisfaisant. C’est hilarant, d’abord pour la surprise lors du premier épisode ; ensuite par l’absence de surprise, justement. Parce que tu sens que ça va exploser et que tu attends, en tant que spectateur, que ça explose. Et ça n’est jamais décevant, avec des insultes à caractère sexuel, une insulte-signature (espèce de déchet non combustible) un ton hyper-agressif, des doigts d’honneur et parfois, histoire de rappeler que ce sont des demoiselles, un petit gokigenyo (une façon extrêmement polie de dire “bonne journée”) pour conclure :
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Se greffent à ces deux-là une bassiste et une keyboardiste qui arrivent à l’épisode 6. Leur intégration fait que, même s’il y a de nombreux moments très drôles et si elles sont toutes deux attachantes, ça traîne un peu dans les épisodes 6 à 8 (ce qui fait que, sur cette année, je placerais la série un petit cran en dessous de From bureaucrat to villainess), avec un manque de rock et d’insultes ; et il y a aussi un peu trop de gags de boobs autour de Tina, la keyboardiste peu sûre d’elle. Heureusement, la fin de l’épisode 9 et surtout l’épisode 10 rattrapent le tout, notamment avec la révélation de la vraie nature de Shiraya, la bassiste. Autre personnage marquant : la mère de Lilisa, dont la nature est révélée dans l’épisode 4. Pas forcément la pire mère de la saison (il y a celle de la sorcière d’émeraude dans Black butler) mais certainement la plus flippante grâce à la mise en scène dans les quelques passages durant lesquels elle apparaît :
Et la demi-soeur est aussi un excellent personnage, avec des réactions très drôles et une excellente évolution lorsqu’elle apprend la véritable nature de Lilisa.
Alors suite à ta critique élogieuse de Rocky’s a Lady Modesty , j’ai regardé le premier épisode… J’ai beaucoup aimé et j’ai de suite accroché 🙂 .
Lilisa est une héroïne assez attachante : on voit bien la différence entre l’image distinguée qu’elle veut donner d’elle auprès de ses camarades et ce qu’elle est réellement en son for intérieur et qu’elle fournit des efforts titanesques pour bien travailler.
Ce qui est amusant, c’est que lors de sa première rencontre avec Otoha, leur premier contact est très cordial et amical, presque romantique avec des fleurs s’envolant au gré du vent, un effet de style poétique typique des shojo manga.
Le duel musical entre nos deux protagonistes lors du climax du premier épisode est très réussi et on sent que Lilisa n’a pas perdu la main en jouant de la guitare et qu’elle a hérité ce talent de son père qui le lui a appris quand elle était petite.
Et pour être franc avec toi, j’ai été MORT DE RIRE quand j’ai vu Otoha dévoiler sa vraie nature face à Lilisa et employer un langage ordurier pour l’humilier ! 😆
C’est comme tu dis inattendu quand on découvre l’anime la première fois !
Et oui, l’effet de style “SM” est aussi trash que drolatique : les espèces de plantes pointues recouvrant notre héroïne avaient presque de faux air de “Hentai” ! 😆
Je tiens aussi à féliciter la seiyuu de Lilisa, son élocution et sa manière de parler diffèrent grandement selon qu’elle parle à ses camarades ou quand elle est au “naturel”.
En tout cas, je trouve l’adaptation française des sous titres très réussie, selon que les personnages emploient un langage châtié ou plus “rentre dedans”.
Au sujet de la mère de notre héroïne, je n’ai vu que le premier épisode mais elle m’a paru déjà très exigeante envers sa fille.
J’ai toutefois été déconcerté par son apparence physique : elle ressemble davantage à la grande soeur de Lilisa qu’à sa mère.
En tout cas merci à toi pour cette présentation et cette critique de Rock’s a Lady Modesty : sans toi, j’aurai pu passer à côté de ce titre et ce premier épisode m’a bien emballé ! 😀
Je te ferai part de mes retours quand j’aurai vu les épisodes suivants 😉 .
PS : j’ai tagué ton message car je savais que je passerai à la page suivante.